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Loi de 1990 sur les brevets (version consolidée du 30 avril 1992), Australie

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Détails Détails Année de version 1992 Dates Adopté/e: 30 octobre 1990 Type de texte Principales lois de propriété intellectuelle Sujet Brevets (Inventions), Mise en application des droits, Organe de réglementation de la PI Notes Loi de 1990 sur les brevets (n° 83 du 30 octobre 1990) a été modifiée par la Loi de de 1991 portant modification de la législation en matière d'industrie, de technologie et de commerce (n° 66 de 1991)

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Texte(s) princip(al)(aux) Texte(s) princip(al)(aux) Anglais Patents Act 1990 (consolidated as of April 30, 1992)         Français Loi de 1990 sur les brevets (version consolidée du 30 avril 1992)        
AU070: Patents, Act (Consolidation), 30/10/1990 (1991), No. 83 (No. 66)

Patents Act 1990

(No. 83 of 1990, amended by the Industry, Technology and Commerce Legislation Amendment Act 1991 (No. 66 of 1991))*

TABLE OF PROVISIONS

CHAPTER 1-INTRODUCTORY

Section

1. Short title

2. Commencement

3. Definitions

4. What are typical steps in getting and maintaining a patent?

5. Associated applications

6. Deposit requirements

7. Novelty and inventive step

8. Disclosure in basic applications

9. Secret use

10. Certain international applications to be taken to have been given an international filing date

11. Act binds the Crown

12. Application of Act

CHAPTER 2-PATENT RIGHTS, OWNERSHIP AND VALIDITY

Part 1-Patent Rights

13. Exclusive rights given by patent

14. Assignment of patent

Part 2-Ownership

15. Who may be granted a patent?

16. Co-ownership of patents

17. Directions to co-owners

Part 3-Validity

Division 1-Validity

18. Patentable inventions

19. Certificate of validity

20. Validity of patent not guaranteed

21. Validity not implied by making or refusal of non-infringement declaration

Division 2-Matters not affecting validity

22. Invalidity in relation to one claim not to affect validity in relation to other claims

23. Validity not affected by publication etc. after priority date

24. Validity not affected by certain publication or use

25. Validity: patents of addition

26. Validity not affected in certain cases involving amendments

Division 3-Notice of matters affecting validity

27. Notice of matters affecting validity of standard patents

28. Notice of matters affecting validity of petty patents

CHAPTER 3-FROM APPLICATION TO ACCEPTANCE

Part 1-Patent Applications

Division 1-Applications

29. Application for patent

30. Filing date

31. Joint applicants

32. Disputes between applicants etc.

33. Applications by opponents etc.

34. Applications by eligible persons arising out of court proceedings

35. Applications by eligible persons following revocation by Commissioner

36. Other applications by eligible persons

37. Complete application may be treated as provisional

38. Time for making complete application

39. Divisional applications

Division 2-Specifications

40. Specifications

41. Specifications: micro-organisms

42. Micro-organisms ceasing to be reasonably available

Division 3-Priority dates

43. Priority dates

Part 2-Examination of Patent Requests and Specifications

Division I-Examination

44. Request for examination

45. Examination

46. Request for deferment of examination

Division 2-Modified examination

47. Request for modified examination

48. Modified examination

Part 3-Acceptance

49. Acceptance of patent request: standard patent

50. Consideration and acceptance of patent request: petty patent

51. Application or grant may be refused in certain cases

52. Appeal

CHAPTER 4-PUBLICATION

53. Publication of certain information about applicants etc.

54. Notice of publication

55. Documents open to public inspection

56. Certain documents not to be published

57. Effect of publication of complete specification

58. Result of search may be disclosed

CHAPTER 5-OPPOSITION

59. Opposition to grant of standard patent

60. Hearing and decision by Commissioner

CHAPTER 6-GRANT AND TERM OF PATENTS

Part 1-Grant

61. Grant of standard patent

62. Grant and publication of petty patent

63. Joint patentees

64. Grant: multiple applications

65. Date of patent

66. Sealing of duplicate of patent

Part 2-Term

67. Term of standard patent

68. Term of petty patent

Part 3-Extension of Term

Division 1-Petty patents

69. Extension of term of petty patent

Division 2-Standard patents

70. Application for extension of term of patent relating to a pharmaceutical substance

71. Application for extension to lapse in certain circumstances

72. Issue of marketing approval certificate

73. Advertisement of application for extension

74. Opposition to extension

75. Determination of application for extension

76. Limitation on infringement proceedings

77. Rights of patentee

78. Appeals

79. Delegation

CHAPTER 7-PATENTS OF ADDITION

80. Chapter does not apply to petty patents

81. Grant of patent of addition

82. Revocation of patent and grant of patent of addition instead

83. Term of patent of addition

84. Non-extension of term of patent for main invention

85. Revocation of patent for main invention

86. Renewal fees not payable

87. Fees payable where patent of addition becomes an independent patent

CHAPTER 8-PCT APPLICATIONS AND CONVENTION APPLICATIONS

Part 1-PCT Applications

88. PCT applications

89. Modified application of Act

90. Publication of PCT applications

91. Application of certain provisions to PCT applications

92. Notice of publication

93. Evidence of matters arising under PCT

Part 2-Convention Applications

94. Convention applicants may make Convention applications

95. Manner of making Convention application

96. Withdrawn, abandoned or refused applications

CHAPTER 9-RE-EXAMINATION

97. Re-examination of complete specifications

98. Report on re-examination

99. Statement by applicant or patentee

100. Copies of report to be given to court

101. Revocation of patent following re-examination

CHAPTER 10-AMENDMENTS

Part 1-Amendments That Are Not Allowable

102. What amendments are not allowable?

103. Consent of mortgagee or exclusive licensee needed

Part 2-Amendments of Patent Requests, Specifications and Other Filed Documents

104. Amendments by applicants and patentees

105. Amendments directed by court

106. Amendments directed by Commissioner: patents

107. Amendments directed by Commissioner: patent applications

108. Amendments directed by Commissioner: extensions of term of petty patents

109. Appeal

Part 3-Miscellaneous

110. Advertisement of amendment of complete specification

111. Amendments relating to micro-organisms

112. Pending proceedings

113. Persons claiming under assignment or agreement

114. Priority date of certain amended claims

115. Restriction on recovery of damages etc.

116. Interpretation of amended specifications

CHAPTER 11-INFRINGEMENT

Part 1-Infringement and Infringement Proceedings

117. Infringement by supply of products

118. Infringement exemptions: use in or on foreign vessels, aircraft or vehicles

119. Infringement exemptions: prior use

120. Infringement proceedings

121. Counter-claim for revocation of patent

122. Relief for infringement of patent

123. Innocent infringement

Part 2-Non-Infringement Declarations

124. Interpretation

125. Application for non-infringement declaration

126. Proceedings for non-infringement declarations

127. Effect of non-infringement declarations

Part 3-Unjustified Threats of Infringement Proceedings

128. Application for relief from unjustified threats

129. Court's power to grant relief

130. Counter-claim for infringement

131. Notification of patent not a threat

132. Liability of legal practitioner or patent attorney

CHAPTER 12-COMPULSORY LICENCES AND REVOCATION OF PATENTS

133. Compulsory licences

134. Revocation of standard patent after grant of compulsory licence

135. Reasonable requirements of the public

136. Orders to be consistent with international agreements

137. Revocation on surrender of patent

138. Revocation of patents in other circumstances

139. Parties to proceedings

140. Commissioner to be given copies of orders

CHAPTER 13-WITHDRAWAL AND LAPSING OF APPLICATIONS AND CEASING OF PATENTS

141. Withdrawal of applications

142. Lapsing of applications

143. Ceasing of patents

CHAPTER 14-CONTRACTS

144. Void conditions

145. Termination of contract after patent ceases to be in force

146. Effect of Chapter

CHAPTER 15-SPECIAL PROVISIONS RELATING TO ASSOCIATED TECHNOLOGY

147. Certificate by Director as to associated technology

148. Lapsing etc. of applications

149. Revocation of direction

150. Restoration of lapsed application

151. Reinstatement of application as an international application

152. Notice of prohibitions or restrictions on publication

153. Effect of order

CHAPTER 16-JURISDICTION AND POWERS OF COURTS

154. Jurisdiction of Federal Court

155. Jurisdiction of other prescribed courts

156. Exercise of jurisdiction

157. Transfer of proceedings

158. Appeals

159. Commissioner may appear in appeals

160. Powers of Federal Court

CHAPTER 17-THE CROWN

Part 1-Introductory

161. Nominated persons and patentees

162. Commonwealth and State authorities

Part 2-Exploitation by the Crown

163. Exploitation of inventions by Crown

164. Nominated person or patentee to be informed of exploitation

165. Remuneration and terms for exploitation

166. Previous agreements inoperative

167. Sale of products

168. Supply of products by Commonwealth to foreign countries

169. Declarations that inventions have been exploited

170. Sale of forfeited articles

Part 3-Acquisitions by and Assignments to the Crown

171. Acquisition of inventions or patents by Commonwealth

172. Assignment of invention to Commonwealth

Part 4-Prohibition Orders

173. Prohibition of publication of information about inventions

174. Effect of prohibition orders

175. Disclosure of information to Commonwealth authority

176. International applications treated as applications under this Act

CHAPTER 18-MISCELLANEOUS OFFENCES

177. False representations about the Patent Office

178. False representations about patents or patented articles

179. Failure to comply with summons

180. Refusal to give evidence

181. Failure to produce documents or articles

182. Officers not to traffic in inventions

183. Unauthorised disclosure of information by employees etc.

184. Other unauthorised disclosures of information

185. Employees etc. not to prepare documents or search records

CHAPTER 19-THE REGISTER AND OFFICIAL DOCUMENTS

186. Register of Patents

187. Registration of particulars of patents etc.

188. Trusts not registrable

189. Power of patentee to deal with patent

190. Inspection of Register

191. False entries in Register

192. Orders for rectification of Register

193. Inspection of documents

194. Information obtainable from Commissioner

195. Evidence-the Register

196. Evidence-unregistered particulars

197. Evidence-certificate and copies of documents

CHAPTER 20-PATENT ATTORNEYS

Part 1-Registration, Privileges and Professional Conduct

198. Registration of patent attorneys

199. Deregistration

200. Privileges

Part 2-Offences

201. Offences: unregistered persons etc.

202. Documents prepared by legal practitioners

203. Attendance at patent attorney's office

204. Time for starting prosecutions

CHAPTER 21-ADMINISTRATION

205. Patent Office and sub-offices

206. Patent Office seal

207. Commissioner of Patents

208. Deputy Commissioner of Patents

209. Delegation of Commissioner's powers and functions

210. Commissioner's powers

211. Recovery of costs awarded by Commissioner

CHAPTER 22-MISCELLANEOUS

212. Copies of examination reports to be communicated

213. Making and signing applications etc.

214. Filing of documents

215. Death of applicant or nominated person

216. Exercise of discretionary power by Commissioner

217. Assessors

218. Costs where patent invalid in part

219. Security for costs

220. Costs of attendance of patent attorney

221. Service of documents

222. Publication of Official Journal etc.

223. Extensions of time

224. Review of decisions

225. Conduct of directors, servants and agents

226. Reproduction of published specifications does not infringe copyright

227. Fees

228. Regulations

229. Consequential amendments

230. Repeal

CHAPTER 23-TRANSITIONAL AND SAVINGS PROVISIONS

231. Application of Part III of 1989 Amending Act

232. Application of this Act: extensions of term

233. Patents granted under 1952 Act

234. Applications under 1952 Act

235. Other applications and proceedings under 1952 Act

236. Micro-organisms

237. Orders, directions etc. under 1952 Act

238. The Commissioner and Deputy Commissioner

239. The Register of Patents and Register of Patent Attorneys

240. Registered patent attorneys

Schedule 1: Dictionary

Schedule 2: Consequential Amendments1

CHAPTER 1
INTRODUCTORY

(Short title)

1. This Act may be cited as the Patents Act 1990.

(Commencement)

2.-(1) Subject to subsection (2), this Act commences on a day to be fixed by Proclamation.

(2) If this Act does not commence under subsection (1) within the period of six months beginning on the day on which it receives the Royal Assent, it commences on the first day after the end of that period.

(Definitions)

3. The following expressions are defined, for the purposes of this Act or of a particular Chapter of this Act, in the dictionary in Schedule 1:

Schedule 1:

application

approved form

associated technology

Australia

Australian continental shelf

authority

basic application

Budapest Treaty

claim

commencing day

Commissioner

compensable person

complete specification

compulsory licence

Continental Shelf Convention

Convention applicant

Convention application

Convention country

deposit requirements

depositary institution

Deputy Commissioner

Director

divisional application

eligible person

employee

examination

exclusive licensee

exploit

Federal Court

file

foreign aircraft

foreign land vehicle

foreign vessel

infringement proceedings

interested party

international application

international depositary authority

international filing date

invention

legal practitioner

legal representative

licence

main invention

marketing approval

marketing approval certificate

modified examination

nominated person

non-infringement declaration

Official Journal

patent

patent application

patent area

patent of addition

Patent Office

patent request

patentable invention

patented process

patented product

patentee

PCT

PCT application

permit

petty patent

pharmaceutical substance

prescribed court

prescribed depositary institution

prior art base

prior art information

prohibition order

provisional specification

receiving Office

re-examination

Register

registered

relevant authority

relevant international application

relevant proceedings

rules relating to micro-organisms

Safeguards Act

sealed

specification

standard patent

State

Statute of Monopolies

supply

Territory

therapeutic use

this Act

work

1952 Act

1989 Amending Act.

(What are typical steps in getting and maintaining a patent?)

4. The following tables contain charts showing most of the typical steps involved in getting and maintaining a standard patent and petty patent. The charts are intended for use only as general introductory illustrations and are not intended to have any other effect. If there is any inconsistency between any matter contained in the charts and a provision of this Act or the regulations, the provision prevails.

TABLE 1-GETTING AND MAINTAINING A STANDARD PATENT

TABLE 2-GETTING AND MAINTAINING A PETTY PATENT

(Associated applications)

5. For the purposes of this Act, a complete application is to be taken to be associated with a provisional application if, and only if, the patent request filed in respect of the complete application identifies the provisional application and contains a statement to the effect that the applications are associated.

(Deposit requirements)

6. For the purposes of this Act, the deposit requirements are to be taken to be satisfied in relation to a micro-organism to which a specification relates if, and only if:

(a) the micro-organism was, on or before the date of filing of the specification, deposited with a prescribed depositary institution in accordance with the rules relating to micro-organisms; and

(b) the specification includes, at that date, such relevant information on the characteristics of the micro-organism as is known to the applicant; and

(c) at all times since the end of the prescribed period, the specification has included:

(i) the name of a prescribed depositary institution from which samples of the micro-organism are obtainable as provided by the rules relating to micro-organisms, and

(ii) the date on which the relevant deposit was made; and

(iii) the file, accession or registration number of the deposit given by the institution; and

(d) at all times since the date of filing of the specification, samples of the micro-organism have been obtainable from a prescribed depositary institution as provided by those rules.

(Novelty and inventive step)

7.-(1) For the purposes of this Act, an invention is to be taken to be novel when compared with the prior art base unless it is not novel in the light of any one of the following kinds of information, each of which must be considered separately:

(a) prior art information (other than that mentioned in paragraph (c)) made publicly available in a single document or through doing a single act;

(b) prior art information (other than that mentioned in paragraph (c)) made publicly available in two or more related documents, or through doing two or more related acts, if the relationship between the documents or acts is such that a person skilled in the relevant art in the patent area would treat them as a single source of that information;

(c) prior art information contained in a single specification of the kind mentioned in subparagraph (b)(ii) of the definition of "prior art base" in Schedule 1.

(2) For the purposes of this Act, an invention is to be taken to involve an inventive step when compared with the prior art base unless the invention would have been obvious to a person skilled in the relevant art in the light of the common general knowledge as it existed in the patent area before the priority date of the relevant claim, whether that knowledge is considered separately or together with either of the kinds of information mentioned in subsection (3), each of which must be considered separately.

(3) For the purposes of subsection (2), the kinds of information are:

(a) prior art information made publicly available in a single document or through doing a single act; and

(b) prior art information made publicly available in two or more related documents, or through doing two or more related acts, if the relationship between the documents or acts is such that a person skilled in the relevant art in the patent area would treat them as a single source of that information;

being information that the skilled person mentioned in subsection (2) could, before the priority date of the relevant claim, be reasonably expected to have ascertained, understood and regarded as relevant to work in the relevant art in the patent area.

(Disclosure in basic applications)

8. Subject to the regulations, account must not be taken, for the purposes of this Act, of a disclosure in a specification or other document filed in respect of, and at the same time as, a basic application unless the following documents are filed within the prescribed period:

(a) a copy of the specification or document;

(b) if the specification or document is not in English-a translation of the specification or document into English.

(Secret use)

9. For the purposes of this Act, the following acts are not to be taken to be secret use of an invention in the patent area:

(a) any use of the invention by or on behalf of, or with the authority of, the patentee or nominated person, or his or her predecessor in title to the invention, for the purpose of reasonable trial or experiment only;

(b) any use of the invention by or on behalf of, or with the authority of, the patentee or nominated person, or his or her predecessor in title to the invention, being use occurring solely in the course of a confidential disclosure of the invention by or on behalf of, or with the authority of, the patentee, nominated person, or predecessor in title;

(c) any other use of the invention by or on behalf of, or with the authority of, the patentee or nominated person, or his or her predecessor in title to the invention, for any purpose other than the purpose of trade or commerce;

(d) any use of the invention by or on behalf of the Commonwealth, a State, or a Territory where the patentee or nominated person, or his or her predecessor in title to the invention, has disclosed the invention, so far as claimed, to the Commonwealth, State or Territory.

(Certain international applications to be taken to have been given an international filing date)

10.-(1) Where:

(a) an international application specifies Australia as a designated State under Article 4(1)(ii) of the PCT; and

(b) the receiving Office does not give the application an international filing date; and

(c) the Commissioner is satisfied that the application should, under Article 25(2)(a) of the PCT, be treated as if it had been given an international filing date;

the application is to be taken, for the purposes of this Act, to have been given an international filing date under Article 11 of the PCT.

(2) This section does not apply to an international application that was not filed in the receiving Office in English unless a translation of the application into English, verified in accordance with the regulations, has been filed.

(3) Where this section applies, the international filing date of the application is to be taken to be the date that, in the opinion of the Commissioner, should have been given to the application as its international filing date under the PCT.

(Act binds the Crown)

11.-(1) This Act binds the Crown in right of the Commonwealth, of each of the States, of the Australian Capital Territory, of the Northern Territory and of Norfolk Island.

(2) Nothing in this Act makes the Crown liable to be prosecuted for an offence.

(Application of Act)

12. This Act extends to:

(a) each external Territory; and

(b) the Australian continental shelf; and

(c) the waters above the Australian continental shelf; and

(d) the airspace above Australia, each external Territory and the Australian continental shelf.

CHAPTER 2
PATENT RIGHTS, OWNERSHIP AND VALIDITY

Part 1
Patent Rights

(Exclusive rights given by patent)

13.-(1) Subject to this Act, a patent gives the patentee the exclusive rights, during the term of the patent, to exploit the invention and to authorise another person to exploit the invention.

(2) The exclusive rights are personal property and are capable of assignment and of devolution by law.

(3) A patent has effect throughout the patent area.

(Assignment of patent)

14.-(1) An assignment of a patent must be in writing signed by or on behalf of the assignor and assignee.

(2) A patent may be assigned for a place in, or part of, the patent area.

Part 2
Ownership

(Who may be granted a patent?)

15.-(1) Subject to this Act, a patent for an invention may only be granted to a person who:

(a) is the inventor; or

(b) would, on the grant of a patent for the invention, be entitled to have the patent assigned to the person; or

(c) derives title to the invention from the inventor or a person mentioned in paragraph (b); or

(d) is the legal representative of a deceased person mentioned in paragraph (a), (b) or (c).

(2) A patent may be granted to a person whether or not he or she is an Australian citizen.

(Co-ownership of patents)

16.-(1) Subject to any agreement to the contrary, where there are two or more patentees:

(a) each of them is entitled to an equal, undivided share in the patent; and

(b) each of them is entitled to exercise the exclusive rights given by the patent for his or her own benefit without accounting to the others; and

(c) none of them can grant a licence under the patent, or assign an interest in it, without the consent of the others.

(2) Where a patented product, or a product of a patented method or process, is sold by any of two or more patentees, the buyer, and a person claiming through the buyer, may deal with the product as if it had been sold by all the patentees.

(3) This section does not affect the rights or obligations of a trustee or of the legal representative of a deceased person, or rights or obligations arising out of either of those relationships.

(Directions to co-owners)

17.-(1) Where there are two or more patentees, the Commissioner may, on the application of any of them, give such directions in accordance with the application as the Commissioner thinks fit, being directions about:

(a) a dealing with the patent or an interest in it; or

(b) the grant of licences under the patent; or

(c) the exercise of a right under section 16 in relation to the patent.

(2) If a patentee fails to do anything necessary to carry out a direction under subsection (1) within 14 days after being asked in writing to do so by one of the other patentees, the Commissioner may, on the application of one of those other patentees, direct a person to do it in the name and on behalf of the defaulting patentee.

(3) Before giving a direction, the Commissioner must give an opportunity to be heard:

(a) in the case of an application by a patentee or patentees under subsection (1)-to the other patentee or patentees; and

(b) in the case of an application under subsection (2)-to the defaulting patentee.

(4) The Commissioner must not give a direction that:

(a) affects the rights or obligations of a trustee or of the legal representative of a deceased person, or rights or obligations arising out of either of those relationships; or

(b) is inconsistent with the terms of an agreement between the patentees.

Part 3
Validity

Division 1
Validity

(Patentable inventions)

18.-(1) Subject to subsection (2), a patentable invention is an invention that, so far as claimed in any claim:

(a) is a manner of manufacture within the meaning of section 6 of the Statute of Monopolies; and

(b) when compared with the prior art base as it existed before the priority date of that claim:

(i) is novel; and

(ii) involves an inventive step; and

(c) is useful; and

(d) was not secretly used in the patent area before the priority date of that claim by, or on behalf of, or with the authority of, the patentee or nominated person or the patentee's or nominated person's predecessor in title to the invention.

(2) Human beings, and the biological processes for their generation, are not patentable inventions.

(Certificate of validity)

19.-(1) In any proceedings in a court in which the validity of a patent, or of a claim, is disputed, the court may certify that the validity of a specified claim was questioned.

(2) If a court issues a certificate, then, in any subsequent proceedings for infringement of the claim concerned, or for the revocation of the patent so far as it relates to that claim, the patentee, or any other person supporting the validity of the claim is, on obtaining a final order or judgment in his or her favour, entitled to full costs, charges and expenses as between solicitor and client, so far as that claim is concerned.

(3) Subsection (2) has effect subject to any direction by the court trying the proceedings.

(Validity of patent not guaranteed)

20.-(1) Nothing done under this Act or the PCT guarantees the granting of a patent, or that a patent is valid, in Australia or anywhere else.

(2) The Commonwealth, the Commissioner, a Deputy Commissioner, or an employee, is not liable because of, or in connection with, doing any act under this Act or the PCT, or any proceedings consequent on doing any such act.

(Validity not implied by making or refusal of non-infringement declaration)

21. The making of, or refusal to make, a non-infringement declaration in respect of a claim of a patent does not imply that the claim is valid.

Division 2
Matters not affecting validity

(Invalidity in relation to one claim not to affect validity in relation to other claims

22. The invalidity of a patent in relation to a claim does not affect its validity in relation to any other claim.

(Validity not affected by publication etc. after priority date)

23. A patent is not invalid, so far as the invention is claimed in any claim, merely because of:

(a) the publication or use of the invention, so far as claimed in that claim, on or after the priority date of that claim; or

(b) the grant of another patent which claims the invention, so far as claimed in the first-mentioned claim, in a claim of the same or later priority date.

(Validity not affected by certain publication or use)

24.-(1) For the purpose of deciding whether an invention is novel or involves an inventive step, the person making the decision must disregard:

(a) any information made publicly available, through any publication or use of the invention in the prescribed circumstances, by or with the consent of the nominated person or patentee, or the predecessor in title of the nominated person or patentee; and

(b) any information made publicly available without the consent of the nominated person or patentee, through any publication or use of the invention by another person who derived the information from the nominated person or patentee or from the predecessor in title of the nominated person or patentee;

but only if a patent application for the invention is made within the prescribed period.

(2) For the purpose of deciding whether an invention is novel or involves an inventive step, the person making the decision must disregard:

(a) any information given by, or with the consent of, the nominated person or the patentee, or his or her predecessor in title, to any of the following, but to no other person or organisation:

(i) the Commonwealth or a State or Territory, or an authority of the Commonwealth or a State or Territory;

(ii) a person authorised by the Commonwealth or a State or Territory to investigate the invention; and

(b) anything done for the purpose of an investigation mentioned in subparagraph (a)(ii).

(Validity: patents of addition)

25. Objection cannot be taken to a patent request or complete specification in respect of an application for a patent of addition, and a patent of addition is not invalid, merely because the invention, so far as claimed, does not involve an inventive step, having regard to the publication or use of the main invention during the prescribed period.

(Validity not affected in certain cases involving amendments)

26.-(1) Objection cannot be taken to a patent request and specification that have been accepted, and a patent is not invalid, merely because the specification claims an invention that was not the subject of the request, or that was not described or claimed in the specification as filed.

(2) Except in the case of an amendment made in contravention of section 112, objection cannot be taken to a patent request and specification that have been accepted, and a patent is not invalid, merely because an amendment of the specification has been made that was not allowable.

Division 3
Notice of matters affecting validity

(Notice of matters affecting validity of standard patents)

27.-(1) A person may, within the prescribed period after a complete specification filed in relation to an application for a standard patent becomes open to public inspection, notify the Commissioner, in accordance with the regulations, that the person asserts, for reasons stated in the notice, that the invention concerned is not a patentable invention because it does not comply with paragraph 18(1)(b).

(2) The Commissioner must inform the applicant for the patent in writing of any matter of which the Commissioner is notified and send the applicant a copy of any document accompanying the notice.

(3) The Commissioner must otherwise consider and deal with a notice in accordance with the regulations.

(4) A notice and any document accompanying it are open to public inspection.

(Notice of matters affecting validity of petty patents)

28.-(1) A person may, within the prescribed period after the grant of a petty patent, notify the Commissioner, in accordance with the regulations, that the person asserts, for reasons stated in the notice, that the petty patent is invalid on one or more of the following grounds:

(a) that the patentee was not entitled to be granted the petty patent;

(b) that the invention is not a patentable invention because it does not comply with paragraph 18(1)(a) or (b);

(c) that the specification does not comply with subsection 40(2) or (3).

(2) The Commissioner must inform the patentee in writing of any matter of which the Commissioner is notified and send the patentee a copy of any document accompanying the notice.

(3) If the Commissioner becomes aware, otherwise than by a notification under subsection (1), of any matter that may affect the validity of a petty patent on one or more of the grounds mentioned in that subsection, the Commissioner must inform the patentee in writing of the matter.

(4) A notice given to the Commissioner and any document accompanying it are open to public inspection.

CHAPTER 3
FROM APPLICATION TO ACCEPTANCE

Part 1
Patent Applications

Division 1
Applications

(Application for patent)

29.-(1) A person may apply for a patent for an invention by filing, in accordance with the regulations, a patent request and such other documents as are prescribed.

(2) An application may be a provisional application or a complete application.

(3) A patent request in relation to a provisional application must be in the approved form and accompanied by a provisional specification.

(4) A patent in relation to a complete application must be in the approved form and accompanied by a complete specification.

(5) In this section:

"person" includes a body of persons, whether incorporated or not.

(Filing date)

30. A patent application is to be taken to have been made on the filing date determined under the regulations.

(Joint applicants)

31. Two or more persons (within the meaning of section 29) may make a joint patent application.

(Disputes between applicants etc.)

32. If a dispute arises between any two or more interested parties in relation to a patent application whether, or in what manner, the application should proceed, the Commissioner may, on a request made in accordance with the regulations by any of those parties, make any determinations the Commissioner thinks fit for enabling the application to proceed in the name of one or more of the parties alone, or for regulating the manner in which it is to proceed, or both, as the case requires.

(Applications by opponents etc.)

33.-(1) Where:

(a) the grant of a standard patent is opposed; and

(b) the Commissioner decides, under section 60, that the opponent is an eligible person in relation to the invention, so far as claimed in any claim, but that there is no other reason that a patent should not be granted;

the Commissioner may, if a complete application is made by the opponent under section 29, grant the opponent a patent for the invention, so far as so claimed, and the claims of that patent have the same priority date as that of the first-mentioned claim.

(2) Where:

(a) a person gives the Commissioner a notice under section 28 in relation to a petty patent; and

(b) the Commissioner decides under section 69 to refuse to grant an extension of the term of a petty patent on the ground, or on grounds that include the ground, that the patentee was not entitled to be granted the petty patent; and

(c) the Commissioner is satisfied that the person who gave the notice is an eligible person in relation to the invention, so far as claimed in any claim;

the Commissioner may, if a complete application is made by the person under section 29, grant the person a petty patent for the invention, so far as so claimed, and the claims of that petty patent have the same priority date as that of the first-mentioned claim.

(Applications by eligible persons arising out of court proceedings)

34.-(1) Where, in any proceedings in a court relating to a patent, the court is satisfied that a person other than the patentee is an eligible person in relation to the invention, so far as claimed in any claim, the court may, in addition to any other order it may make in the proceedings, by order, declare the person to be an eligible person in relation to that invention, so far as so claimed.

(2) The Commissioner must, if a complete application is made under section 29 by a person so declared, grant the person a patent for the invention, so far as claimed in any claim of the patent mentioned in subsection (1), and the claims of that patent have the same priority date as that of the first-mentioned claim.

(Applications by eligible persons following revocation by Commissioner)

35.-(1) Where the Commissioner:

(a) revokes a patent under section 137; and

(b) is satisfied, on application made by a person other than the former patentee in accordance with the regulations, that the person is an eligible person in relation to the invention concerned, so far as claimed in any claim;

the Commissioner may declare in writing that the person is such an eligible person and, if a complete application is made by the person under section 29, grant the person a patent for the invention, so far as so claimed, and the claims of that patent have the same priority date as that of the first-mentioned claim.

(2) The Commissioner must not make a declaration without first giving the former patentee a reasonable opportunity to be heard.

(3) An appeal lies to the Federal Court against a decision of the Commissioner making, or refusing to make, a declaration.

(Other applications by eligible persons)

36.-(1) Where:

(a) a patent application has been made and, in the case of a complete application, the patent request and complete specification have not been accepted; and

(b) the Commissioner is satisfied, on application made by a person in accordance with the regulations, that the nominated person is not an eligible person in relation to an invention disclosed in a specification filed in relation to the application but that some other person is an eligible person in relation to the invention as so disclosed; the Commissioner may (whether or not the patent application lapses or is withdrawn) declare in writing that the other person is such an eligible person.

(2) The Commissioner must not make a declaration without first giving the nominated person a reasonable opportunity to be heard.

(3) If a complete application is made under section 29 by a person so declared, the priority date of the claims of a patent granted to the person for the invention must be determined under the regulations.

(4) An appeal lies to the Federal Court against a decision by the Commissioner under this section.

(Complete application may be treated as provisionan( �/p>

37.-(1) Where a complete application is made, the applicant may, at any time during the prescribed period, by written request, ask the Commissioner to direct that the application be treated as a provisional application.

(2) A person is not entitled to make a request if the patent request and specification filed in respect of the application have been accepted or have become open to public inspection.

(3) On receiving a request, the Commissioner must give a direction as asked.

(4) Where the Commissioner gives a direction, the complete application is to be taken, for the purposes of this Act, to be, and to have always been, a provisional application.

(Time for making complete application)

38.-(1) If an applicant makes a provisional application, the applicant may make one or more complete applications associated with the provisional application at any time within the prescribed period.

(2) In this section:

"applicant" includes a person entitled to make a request under section 113 in relation to the relevant patent application.

(Divisional applications)

39. (1) Where a complete patent application is made (but has not lapsed or been refused or withdrawn), the applicant may, in accordance with the regulations, make a further complete application for a standard patent or a petty patent for an invention:

(a) disclosed in the specification filed in respect of the first-mentioned application; and

(b) where the first-mentioned application is for a standard patent and at least three months have elapsed since the publication of a notice of acceptance of the relevant patent request and specification in the Official Journal-falling within the scope of the claims of the accepted specification.

(2) A patentee of a petty patent may, in accordance with the regulations, make a further complete application for a petty patent or a standard patent in respect of an invention disclosed in the complete specification filed in respect of the application on which the first-mentioned petty patent was sealed.

(3) In this section:

"applicant" has the same meaning as in section 38.

Division 2
Specifications

(Specifications)

40.-(1) A provisional specification must describe the invention.

(2) A complete specification must:

(a) describe the invention fully, including the best method known to the applicant of performing the invention; and

(b) where it relates to an application for a standard patent-end with a claim or claims defining the invention; and

(c) where it relates to an application for a petty patent-end with a single claim, or a single independent claim and not more than two dependent claims, defining the invention.

(3) The claim or claims must be clear and succinct and fairly based on the matter described in the specification.

(4) The claim or claims must relate to one invention only.

(Specifications: micro-organisms)

41.-(1) To the extent that an invention is a micro-organism, the complete specification is to be taken to comply with paragraph 40(2)(a), so far as it requires a description of the micro-organism, if the deposit requirements are satisfied in relation to the micro-organism.

(2) Where:

(a) an invention involves the use, modification or cultivation of a micro-organism, other than the micro-organism mentioned in subsection (1); and

(b) a person skilled in the relevant art in the patent area could not reasonably be expected to perform the invention without having a sample of the micro-organism before starting to perform the invention; and

(c) the micro-organism is not reasonably available to a person skilled in the relevant art in the patent area;

the specification is to be taken to comply with paragraph 40(2)(a), so far as it requires a description of the micro-organism, if, and only if, the deposit requirements are satisfied in relation to the micro-organism.

(3) For the purposes of this section, a micro-organism may be taken to be reasonably available to a person even if it is not so available in the patent area.

(4) Where:

(a) the requirements specified in paragraph 6(c) or (d) cease to be satisfied in relation to a micro-organism; and

(b) steps are taken at a later time within the prescribed period in accordance with such provisions (if any) of the regulations as are applicable; and

(c) as a result of those steps, if the period during which those requirements are not satisfied is disregarded, those requirements would be satisfied at that later time;

those requirements are to be taken to have been satisfied during the period mentioned in paragraph (c), and such provisions as are prescribed have effect for the protection or compensation of persons who availed themselves, or took definite steps by way of contract or otherwise to avail themselves, of the invention during that period.

(Micro-organisms ceasing to be reasonably available)

42.-(1) Where:

(a) a complete application has been made for a patent, or a patent has been granted for an invention of a kind mentioned in paragraph 41(2)(a); and

(b) the relevant micro-organism was, at the date of filing of the complete specification, reasonably available (within the meaning of section 41) to a skilled person working in the relevant art in the patent area; and

(c) the micro-organism has ceased to be so available;

a prescribed court or the Commissioner, on application made in accordance with the regulations, or the Commissioner, on his or her own motion, may declare that the specification does not comply with section 40 unless the deposit requirements are satisfied in relation to the micro-organism.

(2) Where a declaration is made under subsection (1):

(a) this Act has effect in relation to the specification accordingly; and

(b) section 6 applies as if the references in that section to the date of filing of the specification were references to a date specified in the declaration for the purposes of this subsection.

(3) Subsection (2) does not limit the operation of section 223.

(4) Where:

(a) an application is made under subsection (1); or

(b) the Commissioner proposes to make a declaration under that subsection on his or her own motion;

the applicant for the patent, or the patentee, as the case may be, must be notified, in accordance with the regulations, of the application or proposal and is entitled to appear and be heard.

(5) A declaration by the Commissioner must be made in accordance with the regulations.

(6) An office copy of a declaration by a prescribed court must be served on the Commissioner by the Registrar or other appropriate officer of the court.

(7) An appeal lies to the Federal Court against a decision of the Commissioner under subsection (1).

Division 3
Priority dates

(Priority dates)

43.-(1) Each claim of a specification must have a priority date.

(2) The priority date of a claim is:

(a) the date of filing of the specification; or

(b) where the regulations provide for the determination of a different date as the priority date-the date determined under the regulations.

(3) Where a claim defines more than one form of an invention, then, for the purposes of determining the priority date of the claim, it must be treated as if it were a separate claim for each form of the invention that is defined.

(4) The priority date of a claim of a specification may be different from the priority date of any other claim of the specification.

Part 2
Examination of Patent Requests and Specifications

Division 1
Examination

(Request for examination)

44.-(1) Where a complete application for a standard patent has been made, the applicant may, within the prescribed period and in accordance with the regulations, ask for an examination for the patent request and specification relating to the application.

(2) Where a complete application has been made for a standard patent, the Commissioner may, on one or more of the prescribed grounds and in accordance with the regulations, direct the applicant to ask, within the prescribed period, for an examination of the patent request and complete specification relating to the application.

(3) Where the patent request and specification relating to a complete application for a standard patent are open to public inspection, a person may, in accordance with the regulations, require the Commissioner to direct the applicant to ask, within the prescribed period, for an examination, of the request and specification.

(4) Where required under subsection (3), the Commissioner must give a direction accordingly, unless the applicant has already asked, or been directed to ask, for an examination of the patent request and specification.

(Examination)

45.-(1) Where an applicant asks for an examination of a patent request and complete specification, the Commissioner must examine the request and specification and report on:

(a) whether the specification complies with section 40; and

(b) whether, to the best of his or her knowledge, the invention, so far as claimed, satisfies the criteria mentioned in paragraphs 18(1)(a) and (b); and

(c) such other matters (if any) as are prescribed.

(2) The examination must be carried out in accordance with the regulations.

(3) The Commissioner may, from time to time, by notice in writing, direct the applicant to inform the Commissioner of the results of the searches specified in the notice, being searches carried out in a foreign country by a specified patent office or organisation in respect of a corresponding application filed outside Australia.

(Request for deferment of examination)

46.-(1) Where:

(a) a complete application for a standard patent has been made; and

(b) a prescribed application for a patent has been made in a prescribed foreign country; and

(c) a patent has not been granted in respect of the prescribed application; and

(d) the applicant has been directed by the Commissioner to ask for an examination of the patent request and specification relating to the application mentioned in paragraph (a), being a direction given on a ground prescribed for the purposes of this paragraph;

the applicant may, instead of asking for an examination as directed, ask for deferment of the examination.

(2) A request for deferment must be made in accordance with the regulations.

(3) Where a request for deferment is made:

(a) the examination of the patent request and specification must be deferred accordingly; and

(b) the application does not lapse merely because of failure by the applicant to ask for an examination in accordance with the Commissioner's direction.

Division 2
Modified examination

(Request for modified examination)

47.-(1) Where:

(a) a complete application for a standard patent has been made; and

(b) a patent has been granted in a prescribed foreign country in respect of a prescribed application made in that country;

the applicant may, instead of asking for an examination, ask for a modified examination of the patent request and specification relating to the application.

(2) The applicant may withdraw a request for a modified examination at any time before acceptance of the patent request and specification and ask for an examination under section 44 instead.

(Modified examination)

48.-(1) Where an applicant asks for a modified examination of a patent request and complete specification, the Commissioner must examine the request and specification and report on:

(a) whether, to the best of his or her knowledge, the invention, so far as claimed, satisfies the criteria mentioned in paragraphs 18(1)(a) and (b); and

(b) such other matters (if any) as are prescribed.

(2) The modified examination must be carried out in accordance with the regulations.

Part 3
Acceptance

(Acceptance of patent request: standard patent)

49.-(1) Subject to section 51, if the Commissioner considers that there is no lawful ground of objection to a patent request and complete specification relating to an application for a standard patent, or that any such ground of objection has been removed, the Commissioner must accept the request and specification.

(2) If subsection (1) does not apply, the Commissioner may refuse to accept the request and specification.

(3) The Commissioner must, if asked to do so by the applicant in writing, postpone acceptance of a patent request and complete specification until such day as the applicant specifies.

(4) The applicant cannot, for the purposes of subsection (3), specify a day that is after the end of the period prescribed for the purposes of paragraph 142(2)(e).

(5) Where the Commissioner accepts a patent request and complete specification relating to an application for a standard patent, the Commissioner must:

(a) notify the applicant in writing of the acceptance; and

(b) publish a notice of the acceptance in the Official Journal.

(6) The notice mentioned in paragraph (5)(b) must:

(a) if the patent request and complete specification have been subjected to a modified examination-include a statement to the effect that the acceptance has resulted from a modified examination; and

(b) if the patent request and complete specification have not already become open to public inspection-include a statement to the effect that the patent request and specification are open to public inspection.

(7) Where the Commissioner refuses to accept a patent request and complete specification relating to an application for a standard patent, the Commissioner must notify the applicant in writing of the reasons for the refusal and publish a notice of the refusal in the Official Journal.

(Consideration and acceptance of patent request: petty patent)

50.-(1) Where a complete application for a petty patent is made, the Commissioner must consider the patent request and the complete specification and, for that purpose, may make such investigations as the Commissioner thinks fit.

(2) If the Commissioner is satisfied that there is a lawful ground of objection to the patent request or complete specification, the Commissioner must, by notice in writing:

(a) notify the applicant of the ground of objection; and

(b) advise the applicant that unless he or she asks leave to amend the patent request or complete specification, or files a written statement contesting the objection, within the time specified by the Commissioner, the application will lapse.

(3) Subject to section 51, if the Commissioner considers that there is no lawful ground of objection to the patent request or complete specification, or that any such ground of objection has been removed, the Commissioner must accept the request and specification.

(4) If subsection (3) does not apply, the Commissioner may, after giving the applicant a reasonable opportunity to be heard, refuse to accept the request and specification.

(5) Where the Commissioner refuses to accept a patent request and complete specification relating to an application for a petty patent, the Commissioner must notify the applicant of the reasons for the refusal and publish a notice of the refusal in the Official Journal.

(Application or grant may be refused in certain cases)

51.-(1) The Commissioner may refuse to accept a patent request and specification, or to grant a patent

(a) for an invention the use of which would be contrary to law; or

(b) on the ground that the specification claims as an invention:

(i) a substance which is capable of being used as food or medicine (whether for human beings or animals and whether for internal or external use) and is a mere mixture of known ingredients; or

(ii) a process producing such a substance by mere admixture.

(2) The Commissioner may refuse to accept a specification containing a claim that includes the name of a person as the name, or part of the name, of the invention so far as claimed in that claim.

(Appean( �/p>

52. An appeal lies to the Federal Court against a decision of the Commissioner under this Part.

CHAPTER 4
PUBLICATION

(Publication of certain information about applicants etc.)

53. Where a patent application is made, the Commissioner must publish in the Official Journal the prescribed information about the applicant and the application.

(Notice of publication)

54.-(1) Where a complete specification filed in respect of an application for a patent (other than a PCT application) has not become open to public inspection, the Commissioner must, if asked to do so by the applicant, publish, in accordance with the regulations, a notice in the Official Journal that the complete specification is open to public inspection.

(2) If subsection 41(2) applies to a specification, the applicant cannot make a request under subsection (1) in relation to the specification unless the specification includes the particulars mentioned in paragraph 6(c).

(3) Where:

(a) a complete specification has been filed in respect of an application for a standard patent (other than a PCT application); and

(b) the prescribed period has ended; and

(c) the specification is not open to public inspection;

the Commissioner must publish a notice in the Official Journal that the specification is open to public inspection unless the application has lapsed or been refused or withdrawn.

(4) Where:

(a) a divisional application (other than a PCT application) is made in respect of an original application, whether a PCT application or not; and

(b) the complete specification filed in respect of the original application was open to public inspection when the divisional application was made;

the Commissioner must publish a notice in the Official Journal that the complete specification filed in respect of the divisional application is open to public inspection.

(5) Where a divisional application (other than a PCT application) is made in respect of an original application that is not a PCT application and:

(a) a notice is published in the Official Journal that the complete specification filed in respect of the original application is open to public inspection; or

(b) a notice is published in the Official Journal that the complete specification filed in respect of the divisional application is open to public inspection; the Commissioner must also publish in the Official Journal a notice that:

(c) where paragraph (a) applies-the complete specification filed in respect of the divisional application is open to public inspection; or

(d) where paragraph (b) applies-the complete specification filed in respect of the original application is open to public inspection.

(6) Where:

(a) a divisional application (other than a PCT application) is made in respect of an original application that is a PCT application; and

(b) a notice is published in the Official Journal that the complete specification filed in respect of the original application is open to public inspection;

the Commissioner must also publish in the Official Journal a notice that the complete specification filed in respect of the divisional application is open to public inspection.

(Documents open to public inspection)

55.-(1) Where a notice is published under section 54, the specification concerned, and such other documents (if any) as are prescribed, are open to public inspection.

(2) Where a notice is published under paragraph 49(5)(b) in relation to an application for a standard patent, or under subsection 62(2) in relation to the grant of a petty patent, the following documents are open to public inspection:

(a) all documents (other than prescribed documents) filed in relation to the application or the patent, whether before or after the acceptance or grant;

(b) all documents (other than prescribed documents) filed, after the patent ceases, expires or is revoked, in relation to the former patent;

(c) copies of all documents relating to the application or patent (other than prescribed documents) given by the Commissioner to the applicant or patentee, or the former applicant or patentee;

being documents that have not already become open to public inspection.

(3) Subject to section 90, a specification, or other document, is to be taken to have been published on the day on which it becomes open to public inspection unless it has been published otherwise before that day.

(Certain documents not to be published)

56.-(1) Except as otherwise provided by this Act, documents of the kind mentioned in section 55:

(a) must not be published or be open to public inspection; and

(b) are not liable to be inspected or produced before the Commissioner or in a legal proceeding unless the Commissioner, court, or any person having power to order inspection or production, directs that the inspection or production be allowed.

(2) Notice of an application for the production in legal proceedings of a document of the kind mentioned in section 55 must be given to the Commissioner, who is entitled to be heard on the application.

(Effect of publication of complete specification)

57.-(1) After a complete specification relating to an application for a standard patent has become open to public inspection and until a patent is granted on the application, the applicant has the same rights as he or she would have had if a patent for the invention had been granted on the day when the specification became open to public inspection.

(2) If a complete specification in relation to an application for a petty patent becomes open to public inspection before a patent is granted on the application, the applicant has the same rights as he or she would have had if a petty patent for the invention had been granted on the day when the specification became open to public inspection.

(3) Neither subsection (1) nor (2) gives the applicant a right to start proceedings in respect of the doing of an act unless:

(a) a patent is granted on the application; and

(b) the act would, if done after the grant of the patent, have constituted an infringement of a claim of the specification.

(4) It is a defence to proceedings under subsection (1) or (2) in respect of an act done after the complete specification became open to public inspection but before:

(a) in the case of a standard patent-the patent request was accepted; or

(b) in the case of a petty patent-the petty patent was granted on the application;

if the defendant proves that a patent could not validly have been granted to the applicant in respect of the claim (as framed when the act was done) that is alleged to have been infringed by the doing of the act.

(Result of search may be disclosed)

58. The Commissioner may disclose the result of any search made for the purpose of making a report under this Act.

CHAPTER 5
OPPOSITION

(Opposition to grant of standard patent)

59. The Minister or any other person may, in accordance with the regulations, oppose the grant of a standard patent on one or more of the following grounds, but on no other ground.

(a) that the nominated person is not entitled to a grant of a patent for the invention;

(b) that the invention is not a patentable invention because it does not comply with paragraph 18(1)(a) or (b);

(c) that the specification filed in respect of the complete application does not comply with subsection 40(2) or (3).

(Hearing and decision by Commissioner)

60.-(1) Where the grant of a standard patent is opposed, the Commissioner must decide the case in accordance with the regulations.

(2) The Commissioner must give the applicant and the opponent a reasonable opportunity to be heard before deciding a case.

(3) The Commissioner may, in deciding a case, take into account any ground on which the grant of a standard patent may be opposed, whether relied upon by the opponent or not.

(4) The applicant, and any opponent, may appeal to the Federal Court against a decision of the Commissioner under this section.

CHAPTER 6
GRANT AND TERM OF PATENTS

Part 1
Grant

(Grant of standard patent)

61.-(1) The Commissioner must grant a standard patent, by sealing a standard patent in the approved form, if:

(a) there is no opposition to the grant; or

(b) in spite of opposition, the Commissioner's decision, or the decision on appeal, is that a standard patent should be granted.

(2) A standard patent must be granted within the prescribed period.

(Grant and publication of petty patent)

62.-(1) Where the Commissioner accepts a patent request and complete specification filed in respect of an application for a petty patent, the Commissioner must grant a petty patent by sealing a petty patent in the approved form.

(2) Where a petty patent is granted, the Commissioner must publish a notice in the Official Journal stating that:

(a) the petty patent has been granted; and

(b) where the patent request and complete specification relating to the petty patent application are not already open to public inspection-the patent request and complete specification are open to public inspection.

(Joint patentees)

63. A patent may be granted to two or more nominated persons jointly.

(Grant: multiple applications)

64.-(1) Subject to this section, where there are two or more applications for patents for identical, or substantially identical, inventions, the granting of a patent on one of those applications does not prevent the granting of a patent on any of the other applications.

(2) Where:

(a) a patent application claims an invention that is the same as an invention that is the subject of a patent and is made by the same inventor; and

(b) the relevant claim or claims in each of the complete specifications have the same priority date or dates; a patent cannot be granted on the application.

(Date of patent)

65. The date of a patent is:

(a) the date of filing of the relevant complete specification; or

(b) where the regulations provide for the determination of a different date as the date of a patent-the date determined under the regulations.

(Sealing of duplicate of patent)

66. The Commissioner may seal a duplicate of a patent if satisfied that the patent is lost, stolen, damaged or destroyed.

Part 2
Term

(Term of standard patent)

67. The term of a standard patent is 16 years from the date of the patent.

(Term of petty patent)

68. The term of a petty patent is:

(a) the period of 12 months beginning on the date of sealing of the patent; and

(b) if an extension of the term of the patent is granted-an additional period beginning on the day immediately following the end of that 12 months' period and ending at the end of six years after the date of the patent.

Part 3
Extension of Term

Division 1
Petty patents

(Extension of term of petty patents)

69.-(1) A patentee of a petty patent may apply to the Commissioner, in accordance with the regulations, for an extension of the term of the petty patent.

(2) The Commissioner must decide an application in accordance with the regulations.

(3) The Commissioner must not grant an extension without giving each person who has given the Commissioner a notice under section 28 in relation to the petty patent a reasonable opportunity to be heard.

(4) The Commissioner must not refuse to grant an extension of the term of a petty patent that the Commissioner is satisfied is invalid unless the Commissioner has, where appropriate, given the applicant a reasonable opportunity to amend the relevant patent request or complete specification, or both, for the purpose of removing the grounds of the invalidity and the applicant has failed to do so.

(5) Where the Commissioner grants an extension, the Commissioner must notify the applicant in writing of the grant and publish a notice of the grant in the Official Journal.

(6) Where the Commissioner refuses to grant an extension, the Commissioner must:

(a) give the applicant written notice of the refusal and of the reasons for it; and

(b) publish a notice of the refusal in the Official Journal.

(7) An appeal lies to the Federal Court against a refusal by the Commissioner to grant an extension.

(8) A person who has given the Commissioner a notice under section 28 in relation to a petty patent may appeal to the Federal Court against a decision of the Commissioner to grant an extension of the term of the petty patent.

Division 2
Standard patents

(Application for extension of term of patent relating to a pharmaceutical substance)

70.-(1) Where:

(a) a pharmaceutical substance is in substance disclosed in the complete specification of a standard patent and in substance falls within the scope of the claim or claims of that complete specification; and

(b) the patentee has requested the issue of a marketing approval certificate in respect of that substance; the patentee may, by notice in writing in the approved form given to the Commissioner not later than 12 months before the end of the term of the patent, apply for an extension of the term of the patent in respect of that substance and any other pharmaceutical substance which is in substance disclosed in the specification and in substance falls within the scope of the claim or claims of the specification.

(2) Where a patentee applies for an extension of the term of a patent, the patentee must send a copy of the application to the Secretary to the Department of Community Services and Health.

(3) Where a patentee applies for an extension of the term of a patent, the Commissioner must publish in the Official Journal a notice stating that the application has been made and is open to public inspection.

(4) A patentee who has applied for an extension of the term of a patent may, by notice in writing to the Commissioner, withdraw the application.

(5) Where an application for an extension of the term of a patent is withdrawn, the Commissioner must publish in the Official Journal a notice stating that the application has been withdrawn.

(Application for extension to lapse in certain circumstances)

71. An application for an extension of the term of a patent lapses if the applicant does not, within the prescribed period, give the Commissioner:

(a) a marketing approval certificate in respect of the pharmaceutical substance to which the application relates; and

(b) a proposed claim or claims.

(Issue of marketing approval certificate)

72. Where:

(a) a patentee asks the Secretary to the Department of Community Services and Health, in writing, for the issue of a marketing approval certificate in respect of a pharmaceutical substance; and

(b) the Secretary to the Department of Community Services and Health has approved the marketing of that substance, or a product containing that substance, in Australia;

the Secretary must immediately give a marketing approval certificate in the approved form to the patentee in respect of that substance.

(Advertisement of application for extension)

73. Where:

(a) a patentee applies for an extension of the term of a patent; and

(b) the patentee gives the Commissioner the documents referred to in section 71;

the Commissioner must publish in the Official Journal a notice to the effect that the Commissioner proposes to consider the application.

(Opposition to extension)

74. The Minister, the Secretary to the Department of Community Services and Health or a person interested may, within the prescribed period and in accordance with the regulations, oppose the grant of an extension of the term of a patent on either one or both of the following grounds, but on no other ground:

(a) that the application for the extension, the marketing approval certificate, or the proposed claim or claims, is or are not in accordance with this Act;

(b) that the proposed claim or claims claim matter other than the pharmaceutical substance or substances to which the application relates.

(Determination of application for extension)

75.-(1) The Commissioner may determine an application for an extension of the term of a patent even though the term of the patent has expired.

(2) Where the time for opposing the grant of an extension of the term of a patent has expired, the Commissioner must, if satisfied that:

(a) the application for the extension, the marketing approval certificate and the proposed claim or claims are in accordance with this Act; and

(b) the proposed claim or claims do not claim matter other than the pharmaceutical substance or substances to which the application relates;

grant an extension of the term of the patent for a period of four years in relation to the proposed claim or claims, but if not so satisfied, the Commissioner must, subject to subsection (3), refuse to grant an extension of the term of the patent.

(3) The patentee may, within such period as the Commissioner allows amend the proposed claim or claims.

(4) If, after amendments are made under subsection (3), the Commissioner is satisfied as to the matters referred to in subsection (2), the Commissioner must grant an extension of the term of the patent for a period of four years in relation to the proposed claim or claims, but if the Commissioner is not so satisfied the Commissioner must refuse to grant an extension of the term of the patent.

(5) Where the Commissioner grants, or refuses to grant, an extension of the term of a patent, the Commissioner must publish in the Official Journal a notice setting out the terms of the decision.

(6) The Commissioner must not grant, or refuse to grant, an extension of the term of a patent unless the Commissioner has given the applicant, and any person who opposed the grant of the extension under section 74, a reasonable opportunity of being heard.

(7) Where relevant proceedings in relation to a patent are pending, the Commissioner must not determine an application for an extension of the term of the patent without the leave of the court.

(Limitation on infringement proceedings)

76. Where the term of a patent has been extended, proceedings for infringement of the patent cannot be instituted in respect of an act done more than two years after the day on which the term of the patent expired unless the act constitutes sale, offering for sale, or distribution for a purpose other than obtaining marketing approval, of the pharmaceutical substance or substances concerned.

(Rights of patentee)

77. Where:

(a) a patentee applies for an extension of the term of a patent; and

(b) before the application is determined, the term of the patent expires; and

(c) the extension is granted;

the patentee has, after the extension is granted, the same rights to start proceedings in respect of the doing of an act during the period commencing on the expiration of the term of the patent and ending on the day on which the extension is granted as if the extension had been granted at the time when the act was done.

(Appeals)

78. An applicant for an extension of the term of a patent, or a person who has opposed or proposes to oppose the extension, may appeal to the Federal Court:

(a) against a decision of the Secretary to the Department of Community Services and Health under section 72 to give or not to give a marketing approval certificate; or

(b) against a decision of the Commissioner under subsection 75(2) or (4) granting or refusing to grant an extension of the term of the patent.

(Delegation)

79. The Secretary to the Department of Community Services and Health may, by signed instrument, delegate to an officer of that Department all or any of the powers and functions of the Secretary under this Division.

CHAPTER 7
PATENTS OF ADDITION

(Chapter does not apply to petty patents)

80. This Chapter does not apply in relation to petty patents.

(Grant of patent of addition)

81.-(1) Where:

(a) a patent for an invention (in this Chapter called "the main invention") has been applied for or granted; and

(b) the applicant or patentee (or a person authorised by the applicant or patentee) applies for a further patent for an improvement in, or modification of, the main invention; and

(c) the application for that further patent is made in accordance with the regulations;

the Commissioner may, subject to this Act and the regulations, grant a patent of addition for the improvement or modification.

(2) A patent request and complete specification relating to an application for a patent of addition must not be examined before a request is made for the examination of the patent request and complete specification relating to the application for the patent for the main invention.

(3) A patent of addition must not be sealed before the patent for the main invention is sealed.

(4) An appeal lies to the Federal Court against a decision of the Commissioner under this section.

(Revocation of patent and grant of patent of addition instead)

82.-(1) Where:

(a) an invention that is an improvement in, or modification of, a main invention is the subject of an independent patent; and

(b) the patentee of the independent patent is also the patentee of the patent for the main invention;

the Commissioner may, on an application made by the patentee, revoke the independent patent and grant a patent of addition for the improvement or modification.

(2) A patent of addition granted under this section must be given the same date as the date of the independent patent that is revoked.

(3) An appeal lies to the Federal Court against a decision of the Commissioner refusing an application under this section.

(Term of patent of addition)

83.-(1) A patent of addition remains in force for so long as the patent for the main invention remains in force.

(2) The term of a patent of addition may be extended under Chapter 6, even though the term of the patent for the main invention is not extended.

(3) The extended term of a patent of addition begins at the end of the term of the patent for the main invention.

(Non-extension of term of patent for main invention)

84. If the term of a patent of addition is extended under Chapter 6 and the patent for the main invention is not extended, the patent of addition becomes an independent patent.

(Revocation of patent for main invention)

85.-(1) If the patent for the main invention is revoked by a prescribed court, or by the Commissioner under section 101 or 137, the patent of addition becomes an independent patent unless otherwise ordered by:

(a) where the patent is revoked by a prescribed court-that court; or

(b) in any other case-the Commissioner.

(2) Where a patent of addition becomes an independent patent under this section, its term cannot be more than the unexpired part of the term of the patent for the main invention.

(Renewal fees not payable)

86. A fee is not payable for the renewal of a patent of addition.

(Fees payable where patent of addition becomes an independent patent)

87. The fees payable after a patent of addition becomes an independent patent, and the dates when they become payable, are to be determined by reference to the date of the independent patent.

CHAPTER 8
PCT APPLICATIONS AND CONVENTION APPLICATIONS

Part 1
PCT Applications

(PCT applications)

88.-(1) Subject to this section, a PCT application must, for the purposes of this Act other than this Part, be treated as a complete application under this Act for a standard patent.

(2) Where:

(a) a PCT application contains an indication under Article 43 of the PCT that the application is, as far as Australia is concerned, for the grant of a petty patent; or

(b) before making a request for examination under section 44 or 48, the applicant files a written request signed by the applicant that the PCT application be treated as an application for a petty patent;

the application must be treated, for the purposes of this Act other than this Part, as a complete application under this Act for a petty patent.

(3) The description, drawings and claims contained in a PCT application must be treated as a complete specification filed in respect of the application.

(4) The filing date of a PCT application is to be taken to be its international filing date.

(5) For the purposes of this Act, an indication, in relation to a deposited micro-organism furnished under Rule 13bis.4, in relation to a PCT application, is to be taken to be included in the description contained in the PCT application even if the indication is contained in another document.

(6) The reference in subsection (5) to Rule 13bis.4 is a reference to Rule 13bis.4 of the Regulations mentioned in the definition of "PCT" in Schedule 1.

(Modified application of Act)

89.-(1) A PCT application is to be taken to comply with the prescribed requirements of this Act and the regulations that relate to patent applications but is not to be taken, merely because of section 88, to comply with any other such requirements that apply to it.

(2) The description, drawings and claims contained in a PCT application are not to be taken, merely because of section 88, to comply with the requirements of section 40.

(3) An applicant is not entitled to ask that any action be taken, or that he or she be allowed to take any action, under this Act in relation to a PCT application unless:

(a) if the application was not filed in the receiving Office in English-a translation of the application into English, verified in accordance with the regulations, has been filed; and

(b) in any case-the prescribed documents have been filed and the prescribed fees paid.

(4) If a translation of a PCT application has been filed, being a translation of the kind mentioned in paragraph (3)(a), the description and claims, and any matter associated with the drawings, contained in the application are to be taken to have been amended, on the day on which the translation was filed, by substituting the translation of the description, claims and matter for the original.

(5) Where:

(a) a PCT application has been amended under Article 19 of the PCT; or

(b) a PCT application in respect of which Australia has been elected under Chapter II of the PCT within the period specified in Article 39 of the PCT has been amended under Article 43 of the PCT; or

(c) a PCT application has been rectified under Rule 91 of the Regulations mentioned in the definition of "PCT" in Schedule 1;

the description, drawings and claims contained in the application are, for the purposes of this Act, to be taken to have been amended on the day on which that amendment or rectification was made.

(Publication of PCT applications)

90. A PCT application is to be taken to have become open to public inspection, and to have been published in Australia:

(a) where a notice in relation to the application is published under subsection 92(1) or (2)-on the day on which the notice is so published; or

(b) where a notice in relation to the application is published under subsection 92(3)-on the day on which a copy of the application, as so published, is received in the Patent Office.

(Application of certain provisions to PCT applications)

91. For the purposes of applying section 57 to a PCT application, references to the complete specification becoming open to public inspection are references to the PCT application being taken to have become open to public inspection under section 90.

(Notice of publication)

92.-(1) Where, in relation to a PCT application that has not lapsed, or been withdrawn or refused:

(a) the applicant complies with subsection 89(3); and

(b) the applicant asks the Commissioner in writing to publish a notice in the Official Journal that the application is open to public inspection; and

(c) the application is not already open to public inspection;

the Commissioner must publish a notice in the Official Journal stating that a copy of the application is open to public inspection.

(2) Where:

(a) a PCT application that has not lapsed, or been withdrawn or refused, is to be treated as an application for a standard patent under this Act; and

(b) the applicant complies with subsection 89(3); and

(c) the period of 18 months after the priority date of the application has ended; and

(d) the application is not already open to public inspection;

the Commissioner must publish a notice in the Official Journal stating that a copy of the application is open to public inspection.

(3) Where:

(a) a copy of a PCT application, as published under Article 21 of the PCT, is received in the Patent Office; and

(b) the application has not lapsed, or been withdrawn or refused; and

(c) a notice has not been published under subsection (1) or (2);

the Commissioner must publish a notice in the Official Journal specifying the date on which the copy was so received and stating that the copy is open to public inspection.

(4) Where a notice is published in the Official Journal under this section, a copy of the relevant application and of any other prescribed document is open to public inspection.

(Evidence of matters arising under PCT)

93. A certificate signed by the Commissioner in relation to an international application, certifying that:

(a) any matter or thing required or permitted by or under this Act or the PCT to be made or done has been made or done; or

(b) any matter or thing required by or under this Act or the PCT not to be made or done has not been made or done;

is prima facie evidence of the matters contained in the certificate.

Part 2
Convention Applications

(Convention applicants may make Convention applications)

94.-(1) A Convention applicant in relation to a basic application may make a Convention application, or two or more such applicants may make a joint Convention application, within the prescribed period.

(2) Where two or more basic applications for protection in respect of inventions have been made in one or more Convention countries, one Convention application may be made within the prescribed period by a Convention applicant in relation to those basic applications, or by two or more such entitled applicants jointly, in respect of the inventions disclosed in the basic applications.

(Manner of making Convention application)

95.-(1) Subject to this section, a Convention application must be made and dealt with in the same way as any other patent application.

(2) A patent request relating to a Convention application must:

(a) include the prescribed particulars relating to the relevant basic application; and

(b) be accompanied by a complete specification.

(3) In addition to the complete specification, the prescribed documents must be filed within the prescribed period.

(Withdrawn, abandoned or refused applications)

96.-(1) Where, at the time when a Convention application is made in respect of an invention:

(a) an application has been made for protection in respect of the invention in a Convention country; and

(b) the application has been withdrawn, abandoned or refused without becoming open to public inspection; and

(c) the application has not been used as the basis of claiming a right of priority in a Convention country under a law of that country corresponding to this Part; and

(d) a later application has been made by the same applicant for protection in respect of the invention in the Convention country in which the earlier application was made;

the applicant may ask the Commissioner to disregard the earlier application for the purposes of this Part.

(2) Where an applicant makes a request under subsection (1):

(a) the earlier application must be disregarded; and

(b) neither the applicant nor any other applicant may use the earlier application as a basic application for the purposes of this Part.

CHAPTER 9
RE-EXAMINATION

(Re-examination of complete specifications)

97.-(1) Subject to this section and the regulations, where the grant of a patent is opposed, the Commissioner may re-examine the complete specification.

(2) Subject to this section and the regulations, where a patent has been granted, the Commissioner may, and must if asked to do so by the patentee or any other person, re-examine the complete specification.

(3) Where the validity of a patent is disputed in any proceedings before a prescribed court under this Act, the court may direct the Commissioner to re-examine the complete specification and the Commissioner must re-examine the specification accordingly.

(4) Where relevant proceedings in relation to a patent are pending, the Commissioner must not re-examine the complete specification relating to the patent under subsection (2).

(5) Where:

(a) the Commissioner has started to re-examine a complete specification relating to a patent under subsection (2); and

(b) relevant proceedings in relation to the patent are started;

the Commissioner must not continue the re-examination.

(Report on re-examination)

98.-(1) On re-examining a complete specification, the Commissioner must ascertain and report whether, to the best of his or her knowledge, the invention, so far as claimed in any claim and when compared with the prior art base as it existed immediately before the priority date of that claim:

(a) is not novel; and

(b) does not involve an inventive step.

(2) For the purposes of subsection (1), the prior art base is to be taken not to include information made publicly available through the doing of an act anywhere in the patent area.

(Statement by applicant or patentee)

99.-(1) Where the Commissioner reports adversely on a complete specification, the applicant or patentee may, within the prescribed period, file a statement, in accordance with the regulations, disputing the whole or any part of the report.

(2) The applicant or patentee may file a statement whether or not the applicant or patentee takes steps to amend the complete specification, or files a statement of amendments in accordance with a direction under section 106.

(Copies of report to be given to court)

100. A copy of a report under section 98, and of any statement filed under section 99 in relation to the report, must, where the re-examination was directed under subsection 97(3), be given to the court that gave the direction.

(Revocation of patent following re-examination)

101.-(1) Where the Commissioner makes an adverse report on a re-examination under subsection 97(2), the Commissioner may, by notice in writing, revoke the patent, either wholly or so far as it relates to a particular claim, as the case requires.

(2) The Commissioner must not revoke a patent under this section unless the Commissioner:

(a) has given the patentee a reasonable opportunity to be heard; and

(b) has, where appropriate, given the patentee a reasonable opportunity to amend the relevant specification for the purpose of removing any lawful ground of objection and the patentee has failed to do so.

(3) The Commissioner must not revoke a patent under this section while relevant proceedings in relation to that patent are pending.

(4) The patentee may appeal to the Federal Court against a decision of the Commissioner under this section.

CHAPTER 10
AMENDMENTS

Part 1
Amendments That Are Not Allowable

(What amendments are not allowable?)

102.-(1) An amendment of a complete specification is not allowable if, as a result of the amendment, the specification would claim matter not in substance disclosed in the specification as filed.

(2) An amendment of a complete specification is not allowable after the specification has been accepted if, as a result of the amendment:

(a) a claim of the specification would not in substance fall within the scope of the claims of the specification before amendment; or

(b) the specification would not comply with subsection 40(2) or (3).

(3) This section does not apply to an amendment for the purpose of correcting a clerical error or an obvious mistake made in, or in relation to, a complete specification.

(Consent of mortgagee or exclusive licensee needed)

103.-(1) Where a person is registered as the mortgagee or exclusive licensee of a patent, an amendment of the complete specification is not allowable unless the mortgagee or licensee has consented, in writing, to the amendment.

(2) If a mortgagee or licensee refuses to consent to a proposed amendment, the Commissioner may, on the application of the applicant or patentee, if satisfied that the consent has been unreasonably refused, direct that the consent of the mortgagee or licensee is not necessary.

Part 2
Amendments of Patent Requests, Specifications and Other Filed Documents

(Amendments by applicants and patentees)

104.-(1) An applicant for a patent or a patentee, may, subject to this Act, and subject to and in accordance with the regulations, ask the Commissioner for leave to amend the relevant patent request or complete specification, or any other filed document, for any purpose including either or both of the following:

(a) removing a lawful ground of objection to the request or specification, whether that objection is raised in the course of an examination or re-examination or otherwise;

(b) correcting a clerical error or an obvious mistake.

(2) Where an applicant or patentee asks for leave to amend a patent request or complete specification, or any other filed document, the Commissioner must consider and deal with the request in accordance with the regulations.

(3) Subject to the regulations, the Commissioner may allow an amendment subject to conditions.

(4) The Minister or any other person may, subject to and in accordance with the regulations, oppose allowing an amendment.

(5) The Commissioner must not allow an amendment that is not allowable under section 102.

(6) On the allowance of an amendment, the amendment is to be taken to have been made.

(7) An appeal lies to the Federal Court, against a decision of the Commissioner allowing, or refusing to allow, a requested amendment, other than a prescribed decision.

(Amendments directed by court)

105.-(1) In any relevant proceedings in relation to a patent, the court may, on the application of the patentee, by order direct the amendment of the patent, the patent request or the complete specification in the manner specified in the order.

(2) An order may be made subject to such terms (if any) as to costs, advertisements or otherwise, as the court thinks fit.

(3) The patentee must give notice of an application for an order to the Commissioner, who is entitled to appear and be heard, and must appear if the court directs.

(4) A court is not to direct an amendment that is not allowable under section 102.

(5) The patentee must file a copy of an order within the prescribed period.

(6) On the filing of a copy of an order, the patent, patent request or complete specification is to be taken to have been amended in the manner specified in the order.

(Amendments directed by Commissioner: patents)

106.-(1) Where:

(a) a patent has been granted; and

(b) the Commissioner is satisfied, on re-examination of the relevant complete specification, that the patent is invalid on grounds that could be removed by appropriate amendments of the specification; the Commissioner may, in accordance with the regulations, direct the patentee to file, within such time as the Commissioner allows, a statement of proposed amendments of the specification for the purpose of removing those grounds.

(2) The Commissioner must not give a direction without first giving the patentee a reasonable opportunity to be heard.

(3) A patentee may, in accordance with the regulations, amend a statement of amendments.

(4) If the Commissioner is satisfied that the amendments set out in a statement (or an amended statement) are allowable and would, if made, remove the grounds on which the patent is invalid, the Commissioner must allow the amendments.

(5) On the allowance of an amendment, the amendment is to be taken to have been made.

(Amendments directed by Commissioner: patent applications)

107.-(1) Where:

(a) a complete patent application has been made; and

(b) the Commissioner is satisfied that there are lawful grounds of objection to the patent request or complete specification, but that those grounds of objection could be removed by appropriate amendments of the request or specification; and

(c) the applicant has not taken action to amend the request or specification so as to remove those grounds of objection;

the Commissioner may, in accordance with the regulations, direct the applicant to file, within such time as the Commissioner allows, a statement of proposed amendments of the request or specification for the purpose of removing those grounds of objection.

(2) The Commissioner must not give a direction without first giving the applicant a reasonable opportunity to be heard.

(3) An applicant may, in accordance with the regulations, amend a statement of amendments.

(4) If the Commissioner is satisfied that the amendments set out in a statement (or an amended statement) are allowable and would, if made, remove all lawful grounds of objection to the patent request and complete specification, the Commissioner must allow the amendments.

(5) On the allowance of an amendment, the amendment is to be taken to have been made.

(Amendments directed by Commissioner; extensions of term of petty patents)

108.-(1) Where:

(a) a patentee of a petty patent has applied for an extension of the term of the petty patent; and

(b) the Commissioner is satisfied that the petty patent is invalid on grounds that could be removed by appropriate amendments of the relevant patent request or complete specification;

the Commissioner may, in accordance with the regulations, direct the patentee to file, within such time as the Commissioner allows, a statement of proposed amendments of the request or specification for the purpose of removing those grounds.

(2) The Commissioner must not give a direction without first giving the patentee a reasonable opportunity to be heard.

(3) A patentee may, in accordance with the regulations, amend a statement of amendments.

(4) If the Commissioner is satisfied that the amendments set out in a statement (or an amended statement) are allowable and would, if made, remove the grounds on which the petty patent is invalid, the Commissioner must allow the amendments.

(5) On the allowance of an amendment, the amendment is to be taken to have been made.

(Appean( �/p>

109. An appeal lies to the Federal Court against a direction of the Commissioner under section 106, 107 or 108.

Part 3
Miscellaneous

(Advertisement of amendment of complete specification)

110. An amendment of a complete specification that is open to public inspection must be notified in the Official Journal.

(Amendments relating to micro-organisms)

111. None of the other provisions of this Part apply to an amendment of a complete specification relating to a micro-organism, being an amendment to which regulations made under paragraph 228(2)(d) apply.

(Pending proceedings)

112. A complete specification relating to a patent must not be amended, except under section 105, while relevant proceedings in relation to the patent are pending.

(Persons claiming under assignment or agreement)

113.-(1) Where, before a patent is granted, a person would, if the patent were then granted, be entitled under an assignment or agreement, or by operation of law, to:

(a) the patent or an interest in it; or

(b) an undivided share in the patent or in such an interest;

the Commissioner may, on a request made by the person in accordance with the regulations, direct that the application proceed in the name of the person, or in the name of the person and the applicant or the other joint applicant or applicants, as the case requires.

(2) Where the Commissioner gives a direction:

(a) the person is to be taken to be the applicant, or a joint applicant, as the case requires; and

(b) the patent request is to be taken to have been amended so as to request the grant of a patent to the person, either alone or as a joint patentee, as the case requires.

(Priority date of certain amended claims)

114.-(1) Where a claim of a complete specification claims matter that was in substance disclosed as a result of amending the specification, the priority date of the claim must be determined under the regulations.

(2) Objection cannot be taken to a patent request or complete specification, and a patent is not invalid, on the ground that the invention, so far as claimed in a claim mentioned in subsection (1), does not involve an inventive step having regard to any publication or use of the invention after its disclosure in the complete specification as filed.

(Restriction on recovery of damages etc.)

115.-(1) Where a complete specification is amended after becoming open to public inspection, damages shall not be awarded, and an order shall not be made for an account of profits, in respect of any infringement of the patent before the date of the decision or order allowing or directing the amendment:

(a) unless the court is satisfied that the specification without the amendment was framed in good faith and with reasonable skill and knowledge; or

(b) if the claim of the specification that was infringed is a claim mentioned under subsection 114(1).

(2) Subsection (1) has effect subject to subsections 57(3) and (4).

(Interpretation of amended specifications)

116. The Commissioner or a court may, in interpreting a complete specification as amended, refer to the specification without amendment.

CHAPTER 11
INFRINGEMENT

Part 1
Infringement and Infringement Proceedings

(Infringement by supply of products)

117.-(1) If the use of a product by a person would infringe a patent, the supply of that product by one person to another is an infringement of the patent by the supplier unless the supplier is the patentee or licensee of the patent.

(2) A reference in subsection (1) to the use of a product by a person is a reference to:

(a) if the product is capable of only one reasonable use, having regard to its nature or design-that use; or

(b) if the product is not a staple commercial product-any use of the product, if the supplier had reason to believe that the person would put it to that use; or

(c) in any case-the use of the product in accordance with any instructions for the use of the product, or any inducement to use the product, given to the person by the supplier or contained in an advertisement published by or with the authority of the supplier.

(Infringement exemptions: use in or on foreign vessels, aircraft or vehicles)

118. The rights of a patentee are not infringed:

(a) by using the patented invention on board a foreign vessel, in the body of the vessel, or in the machinery, tackle, apparatus or other accessories of the vessel, if the vessel comes into the patent area only temporarily or accidentally and the invention is used exclusively for the needs of the vessel; or

(b) by using the patented invention in the construction or working of a foreign aircraft or foreign land vehicle, or in the accessories of the aircraft or vehicle, if the aircraft or vehicle comes into the patent area only temporarily or accidentally.

(Infringement exemptions: prior use)

119.-(1) Where, immediately before the priority date of a claim, a person:

(a) was making a product or using a process claimed in that claim; or

(b) had taken definite steps (whether by way of contract or otherwise) to make that product or use that process;

the person may, despite the grant of a patent for the product or process so claimed, make the product, or use the process, (or continue to do so) in the patent area, without infringing the patent.

(2) Subsection (1) does not apply if the person:

(a) derived the subject-matter of the invention concerned from the patentee or the patentee's predecessor in title in the invention; or

(b) before the relevant priority date, had stopped making the product or using the process (other than temporarily), or had abandoned (other than temporarily) the steps mentioned in paragraph (1)(b).

(Infringement proceedings)

120.-(1) Infringment proceedings may be started in a prescribed court, or in another court having jurisdiction to hear and determine the matter, by the patentee or an exclusive licensee.

(2) If an exclusive licensee starts infringement proceedings, the patentee must be joined as a defendant unless joined as a plaintiff.

(3) A patentee joined as a defendant is not liable for costs unless the patentee enters an appearance and takes part in the proceedings.

(4) Infringement proceedings must be started within:

(a) three years from the day on which the relevant patent is granted; or

(b) six years from the day on which the infringing act was done;

whichever period ends later.

(Counter-claim for revocation of patent)

121.-(1) A defendant in infringement proceedings may apply by way of counter-claim in the proceedings for the revocation of the patent.

(2) The provisions of this Act relating to proceedings for the revocation of a patent apply, with the necessary changes, to a counter-claim.

(Relief for infringement of patent)

122.-(1) The relief which a court may grant for infringment of a patent includes an injunction (subject to such terms, if any, as the court thinks fit) and, at the option of the plaintiff, either damages or an account of profits.

(2) On the application of either party, the court may make such order for the inspection of any thing in or on any vehicle, vessel, aircraft or premises, and may impose such terms and give such directions about the inspection, as the court thinks fit.

(Innocent infringement)

123.-(1) A court may refuse to award damages, or to make an order for an account of profits, in respect of an infringement of a patent if the defendant satisfies the court that, at the date of the infringement, the defendant was not aware, and had no reason to believe, that a patent for the invention existed.

(2) If patented products, marked so as to indicate that they are patented in Australia, were sold or used in the patent area to a substantial extent before the date of the infringement, the defendant is to be taken to have been aware of the existence of the patent unless the contrary is established.

(3) Nothing in this section affects a court's power to grant relief by way of an injunction.

Part 2
Non-Infringement Declarations

(Interpretation)

124. In this Part:

"patentee" includes an exclusive licensee.

(Application for non-infringement declaration)

125.-(1) A person who wishes to exploit an invention may apply to a prescribed court for a declaration that the exploitation of the invention would not infringe a claim of a particular complete specification.

(2) An application may be made:

(a) at any time after the complete specification has become open to public inspection; and

(b) whether or not the nominated person or patentee has made any assertion to the effect that the exploitation of the invention would infringe the claim.

(3) The nominated person or patentee must be joined as a respondent in the proceedings.

(Proceedings for non-infringement declarations)

126.-(1) A prescribed court must not make a non-infringement declaration unless a patent has been granted in respect of the relevant invention and:

(a) the applicant for the declaration:

(i) has asked the nominated person or patentee in writing for a written admission that the proposed exploitation would not infringe a claim of the complete specification; and

(ii) has given the nominated person or patentee full written particulars of the proposed exploitation; and

(iii) has undertaken to pay a reasonable sum for the nominated person's or patentee's expenses in obtaining advice about whether the proposed exploitation would infringe the claim; and

(b) the nominated person or patentee has refused or failed to make the admission.

(2) The validity of a claim cannot be questioned in proceedings for a non-infringement declaration.

(3) The costs of all parties in proceedings for a non-infringment declaration must be paid by the applicant for the declaration unless the court otherwise orders.

(Effect of non-infringement declarations)

127. If:

(a) a nominated person or patentee has given a person a written admission that the exploitation of an invention would not infringe a claim, or a prescribed court has made a non-infringement declaration in respect of an invention; and

(b) the patentee later gets an injunction restraining the person from exploiting the invention as specified in the admission, or the declaration is revoked;

the person is not liable:

(c) to account to the patentee for any profits, made by the person before the date on which the injunction was granted or the declaration was revoked, from the exploitation of the invention as specified in the admission or declaration; or

(d) to pay damages for any loss suffered by the patentee before that date as a result of that exploitation.

Part 3
Unjustified Threats of Infringement Proceedings

(Application for relief from unjustified threats)

128.-(1) Where a person, by means of circulars, advertisements or otherwise, threatens a person with infringement proceedings, or other similar proceedings, a person aggrieved may apply to a prescribed court, or to another court having jurisdiction to hear and determine the application, for:

(a) a declaration that the threats are unjustifiable; and

(b) an injunction against the continuance of the threats; and

(c) the recovery of any damages sustained by the applicant as a result of the threats.

(2) Subsection (1) applies whether or not the person who made the threats is entitled to, or interested in, the patent or a patent application.

(Courts power to grant relief)

129. The court may grant an applicant under section 128 the relief applied for unless the respondent satisfies the court that the acts about which the threats were made infringed, or would infringe:

(a) a claim that is not shown by the applicant to be invalid; or

(b) rights under section 57 in respect of a claim that is not shown by the applicant to be a claim that would be invalid if a patent had been granted.

(Counter-claim for infringement)

130.-(1) The respondent in proceedings under section 128 may apply, by way of counter-claim, for relief to which the respondent would be entitled in separate proceedings for an infringement by the applicant of the patent to which the threats relate.

(2) Where the respondent applies by way of counter-claim, the applicant may, without making a separate application under Chapter 12, apply in the proceedings for the revocation of the patent.

(3) The provisions of this Act relating to infringement proceedings apply, with the necessary changes, to a counter-claim.

(4) The provisions of this Act relating to proceedings for the revocation of a patent apply, with the necessary changes, to an application under subsection (2).

(Notification of patent not a threat)

131. The mere notification of the existence of a patent, or an application for a patent, does not constitute a threat of proceedings for the purposes of section 128.

(Liability of legal practitioner or patent attorney)

132. A legal practitioner or a registered patent attorney is not liable to proceedings under section 128 in respect of an act done in his or her professional capacity on behalf of a client.

CHAPTER 12
COMPULSORY LICENCES AND REVOCATION OF PATENTS

(Compulsory licences)

133.-(1) A person may apply to a prescribed court, after the end of the prescribed period, for an order requiring the patentee to grant the applicant a licence to work the patented invention.

(2) After hearing the application, the court may make the order if satisfied that:

(a) the reasonable requirements of the public with respect to the patented invention have not been satisfied; and

(b) the patentee has given no satisfactory reason for failing to exploit the patent.

(3) An order must direct that the licence:

(a) is not to give the licensee, or a person authorised by the licensee, the exclusive right to work the patented invention; and

(b) is to be assignable only in connection with an enterprise or goodwill in connection with which the licence is used;

and may direct that the licence is to be granted on any other terms specified in the order.

(4) An order operates, without prejudice to any other method of enforcement, as if it were embodied in a deed granting a licence and executed by the patentee and all other necessary parties.

(Revocation of standard patent after grant of compulsory licence)

134.-(1) Where a compulsory licence relating to a standard patent is granted, an interested person may apply to a prescribed court, after the end of the prescribed period, for an order revoking the patent.

(2) After hearing the application, the court may make the order if satisfied that:

(a) the reasonable requirements of the public with respect to the patented invention have not been satisfied; and

(b) the patentee has given no satisfactory reason for failing to exploit the patent.

(Reasonable requirements of the public)

135.-(1) For the purposes of sections 133 and 134, the reasonable requirements of the public with respect to a patented invention are to be taken not to have been satisfied if:

(a) an existing trade or industry in Australia, or the establishment of a new trade or industry in Australia, is unfairly prejudiced, or the demand in Australia for the patented product, or for a product resulting from the patented process, is not reasonably met, because of the patentee's failure:

(i) to manufacture the patented product to an adequate extent, and supply it on reasonable terms; or

(ii) to manufacture, to an adequate extent, a part of the patented product that is necessary for the efficient working of the product, and supply the part on reasonable terms; or

(iii) to carry on the patented process to a reasonable extent; or

(iv) to grant licences on reasonable terms; or

(b) a trade or industry in Australia is unfairly prejudiced by the conditions attached by the patentee (whether before or after the commencing day) to the purchase, hire or use of the patented product, the use or working of the patented process; or

(c) if the patented invention is not being worked in Australia on a commercial scale, but is capable of being worked in Australia.

(2) If, where paragraph (1)(c) applies, the court is satisfied that the time that has elapsed since the patent was sealed has, because of the nature of the invention or some other cause, been insufficient to enable the invention to be worked in Australia on a commercial scale, the court may adjourn the hearing of the application for the period that the court thinks sufficient for that purpose.

(Orders to be consistent with international agreements)

136. An order must not be made under section 133 or 134 that is inconsistent with a treaty between the Commonwealth and a foreign country.

(Revocation on surrender of patent)

137.-(1) A patentee may, at any time, by written notice to the Commissioner, offer to surrender the patent.

(2) The Commissioner must give notice of an offer in accordance with the regulations.

(3) After hearing all interested persons who notify the Commissioner in accordance with the regulations of their wish to be heard, the Commissioner may accept the offer and revoke the patent.

(4) Where relevant proceedings in relation to a patent are pending, the Commissioner must not accept an offer to surrender the patent without either the leave of the court or the consent of the parties to the proceedings.

(5) Where a compulsory licence is in force in relation to a patent, the Commissioner must not accept an offer to surrender the patent.

(Revocation of patent in other circumstances)

138.-(1) The Minister or any other person may apply to a prescribed court for an order revoking a patent.

(2) At the hearing of the application, the respondent is entitled to begin and give evidence in support of the patent and, if the applicant gives evidence disputing the validity of the patent, the respondent is entitled to reply.

(3) After hearing the application, the court may, by order, revoke the patent, either wholly or so far as it relates to a claim, on one or more of the following grounds, but on no other ground:

(a) that the patentee is not entitled to the patent;

(b) that the invention is not a patentable invention;

(c) that the patentee has contravened a condition in the patent;

(d) that the patent was obtained by fraud, false suggestion or misrepresentation;

(e) that an amendment of the patent request or the complete specification was made or obtained by fraud, false suggestion or misrepresentation;

(f) that the specification does not comply with subsection 40(2) or (3).

(Parties to proceedings)

139.-(1) The patentee, and any person claiming an interest in the patent as exclusive licensee or otherwise, are parties to any proceedings under section 133, 134 or 138.

(2) In any proceedings under section 133, 134 or 138:

(a) the applicant must serve a copy of the application on the Commissioner; and

(b) the Commissioner may appear and be heard in the proceedings.

(Commissioner to be given copies of orders)

140. An office copy of an order made under this Chapter must be served on the Commissioner by the Registrar or other appropriate officer of the court that made the order.

CHAPTER 13
WITHDRAWAL AND LAPSING OF APPLICATIONS AND CEASING OF PATENTS

(Withdrawal of applications)

141. A patent application is to be treated as having been withdrawn if, and only if, the applicant lodges a written notice of withdrawal signed by the applicant.

(Lapsing of applications)

142.-(1) A provisional application for a patent lapses at the end of the period prescribed for the purpose of section 38 or, if that period is extended, at the end of the period as so extended.

(2) A complete application for a standard patent lapses if:

(a) the applicant does not ask for an examination of the patent request and complete specification within the relevant period prescribed for the purposes of subsection 44(1), (2) or (3), as the case requires; or

(b) the applicant does not comply with a direction of the Commissioner under subsection 45(3) within the time specified by the Commissioner under that subsection and the Commissioner directs that the application lapse; or

(c) the examination of the patent request and complete specification has been deferred under section 46 and the applicant does not ask for an examination within the period prescribed for the purposes of this paragraph; or

(d) the applicant does not pay a continuation fee for the application within the period prescribed for the purposes of this paragraph; or

(e) the patent request and complete specification are not accepted within the period prescribed for the purposes of this paragraph.

(3) A complete application for a patent lapses if the applicant does not comply with a direction of the Commissioner under section 107 within the time allowed by the Commissioner under that section.

(4) A complete application for a petty patent lapses if the applicant does not:

(a) comply with a direction of the Commissioner under section 108 within the time allowed by the Commissioner under that section; or

(b) comply with a notice given to the applicant under subsection 50(2) within the time specified by the Commissioner under that subsection.

(Ceasing of patents)

143. A standard patent ceases if the patentee:

(a) does not pay a renewal fee for the patent within the prescribed period; or

(b) does not file the prescribed documents (if any) within the prescribed period.

CHAPTER 14
CONTRACTS

(Void conditions)

144.-(1) A condition in a contract relating to the sale or lease of, or a licence to exploit, a patented invention is void if the effect of the condition would be:

(a) to prohibit or restrict the buyer, lessee or licensee from using a product or process (whether patented or not) supplied or owned by a person other than the seller, lessor or licensor, or a nominee of the seller, lessor or licensor; or

(b) to require the buyer, lessee or licensee to acquire a product not protected by the patent from the seller, lessor or licensor, or a nominee of the seller, lessor or licensor.

(2) Subsection (1) does not apply if:

(a) the seller, lessor or licensor proves that, at the time the contract was made, the buyer, lessee or licensee had the option of buying the product, or obtaining a lease or licence, on reasonable terms without the condition; and

(b) the contract entitles the buyer, lessee or licensee to be relieved of the liability to comply with the condition on giving the other party three months' notice in writing and paying, in compensation for the relief:

(i) in the case of a sale-such sum as is fixed by an arbitrator appointed by the Minister; or

(ii) in the case of a lease or licence-such rent or royalty as is so fixed for the rest of the term of the contract.

(3) A person is not stopped from applying for or obtaining relief in any proceedings under this Act merely because of an admission made by the person about the reasonableness of terms offered to the person as mentioned in paragraph (2)(a).

(4) It is a defence to proceedings for infringement of a patent that the patented invention is, or was when the proceedings were started, the subject of a contract containing a provision, inserted by the patentee, that is void under this section.

(5) If the patentee offers the other parties to a contract mentioned in subsection (4) a new contract that does not contain the void condition but that otherwise gives the parties the same rights as the existing contract, then, whether or not the other parties accept the new contract in place of the existing contract, subsection (4) ceases to apply, but the patentee is not entitled to damages or an account of profit for an infringement of the patent committed before the offer of the new contract.

(Termination of contract after patent ceases to be in force)

145.-(1) A contract relating to the lease of, or a licence to exploit, a patented invention may be terminated by either party, on giving three months' notice in writing to the other party, at any time after the patent, or all the patents, by which the invention was protected at the time the contract was made, have ceased to be in force.

(2) Subsection (1) applies despite anything to the contrary in that contract or in any other contract.

(Effect of Chapter)

146. Nothing in this Chapter:

(a) affects a condition in a contract that prohibits a person from selling products other than those of a particular person; or

(b) validates a contract that would otherwise be invalid; or

(c) affects a right to terminate a contract, or to terminate a condition of a contract, being a condition exercisable independently of this section; or

(d) affects a condition in a contract for the lease of, or a licence to exploit, a patented product, that reserves to the lessor or licensor the right to supply new parts of the patented product that are required to put or keep it in repair.

CHAPTER 15
SPECIAL PROVISIONS RELATING TO ASSOCIATED TECHNOLOGY

(Certificate by Director as to associated technology)

147.-(1) Where the Commissioner considers that a specification in respect of an application may contain information of a kind referred to in the definition of "associated technology" in subsection 4(1) of the Safeguards Act, the Commissioner must give the Director written notice to that effect together with a copy of the patent request and specification.

(2) On receiving a notice, the Director may, if satisfied that the specification contains information of that kind, issue a certificate to that effect.

(3) Where the Director is satisfied that:

(a) the possession by the applicant or the nominated person of the associated technology containing the information was not in accordance with a permit; or

(b) the communication of the information involved in making the application was not in accordance with an authority;

the Director may include in the certificate:

(c) if the application is not a relevant international application-a direction that the application should lapse; or

(d) if the application is a relevant international application-a direction that the application should not be treated as an international application.

(4) Where the Director issues a certificate, the Director must give a copy of it to the Commissioner who must give a copy to the applicant.

(Lapsing etc. of applications)

148.-(1) Where:

(a) the Commissioner receives a copy of a certificate under subsection 147(2) in relation to an application; and

(b) the certificate includes a direction under subsection 147(3);

then, upon receipt by the Commissioner of that copy:

(c) if the application is not a relevant international application-the application lapses; or

(d) if the application is a relevant international application-the application must cease to be treated as an international application.

(2) Where an application has lapsed under this section, the Commissioner must publish a notice to that effect in the Official Journal.

(Revocation of direction)

149. Where under section 148 an application has lapsed, or has ceased to be treated as an international application, because of a direction by the Director under section 147, the applicant may apply in writing to the Director for the revocation of the direction and the Director may revoke the direction.

(Restoration of lapsed application)

150.-(1) Where an application has lapsed under section 148, the applicant may, in writing, ask the Commissioner to restore it.

(2) On receiving a request, the Commissioner must restore the application if satisfied that:

(a) the relevant direction of the Director is no longer in force; and

(b) there is no other reason not to do so.

(3) Where the Commissioner restores an application, the Commissioner must publish a notice to that effect in the Official Journal.

(4) Where an application is restored under this section, such provisions as are prescribed have effect for the protection or compensation of persons who exploited (or took definite steps by contract or otherwise to exploit) the relevant invention after the lapse of the application and before the day on which its restoration was notified in the Official Journal.

(5) Proceedings cannot be started under section 57 in respect of anything done during the period from and including the day on which the application lapsed to and including the day on which its restoration was notified in the Official Journal.

(Reinstatement of application as an international application)

151.-(1) Where a relevant international application has ceased to be treated as an international application under section 148, the applicant may ask the Commissioner in writing to reinstate it.

(2) On receiving a request, the Commissioner must reinstate the application as an international application if satisfied that:

(a) the relevant direction of the Director is no longer in force; and

(b) there is no other reason not to do so.

(3) Where the Commissioner reinstates an application as an international application, the application must be treated as an international application.

(4) Where:

(a) the relevant international application specifies Australia as a designated State; and

(b) the Commissioner cannot reinstate the application merely because, under the PCT, it is to be considered as having been withdrawn; and

(c) the applicant files, within the prescribed period, a written request signed by the applicant that the application be treated as an application under this Act for a standard patent or for a petty patent; and

(d) the applicant files any prescribed documents and pays the prescribed fee;

then, except as otherwise prescribed:

(e) the application must be treated as requested; and

(f) the description, claims and drawings in the application must be treated as a complete specification filed in respect of the application; and

(g) the application and complete specification must be treated as having been filed on the date on which the relevant international application was filed.

(Notice of prohibitions or restrictions on publication)

152.-(1) Where the Director issues a certificate under section 147 in relation to an application, the Director may give written notice to the Commissioner of any prohibitions or restrictions on the publication or communication of the information in the specification, or in a relevant abstract, that the Director considers appropriate.

(2) On receiving a notice, the Commissioner must take such steps as are necessary or expedient to give effect to it.

(3) Without limiting the generality of subsection (2), the Commissioner may, by written order, prohibit or restrict the publication or communication of information about the subject-matter of the application, whether generally or in relation to a particular person or class of persons.

(4) A person must not, except in accordance with the written consent of the Commissioner, publish or Communicate information in contravention of an order.

Penalty: Imprisonment for two years.

(Effect of order)

153.-(1) Where an order is in force in relation to an application for a standard patent, the application may proceed up to the acceptance of the patent request and complete specification, but a complete specification must not be made open to public inspection, the acceptance must not be notified in the Official Journal and a patent must not be granted on the application.

(2) Where an order is in force in relation to an application for a petty patent, the application may proceed up to the acceptance of the patent request and complete specification but the complete specification must not be made open to public inspection and a patent must not be granted on the application.

(3) Where an order in relation to an application for a standard patent has been revoked after the acceptance of the patent request and complete specification, the acceptance must be notified in the Official Journal within the prescribed period.

(4) Nothing in this Act prevents disclosing information about an invention to the Director for the purpose of obtaining advice on whether an order should be made, amended or revoked.

CHAPTER 16
JURISDICTION AND POWERS OF COURTS

(Jurisdiction of Federal Court)

154.-(1) The Federal Court has jurisdiction with respect to matters arising under this Act.

(2) The jurisdiction of the Federal Court to hear and determine appeals against decisions or directions of the Commissioner is exclusive of the jurisdiction of any other court except the jurisdiction of the High Court under section 75 of the Constitution.

(3) A prosecution for an offence against this Act must not be started in the Federal Court.

(Jurisdiction of other prescribed courts)

155.-(1) Each prescribed court (other than the Federal Court) has jurisdiction with respect to matters arising under this Act in respect of which proceedings may, under this Act, be started in a prescribed court.

(2) The jurisdiction conferred by subsection (1) on the Supreme Court of a Territory is conferred:

(a) in the case of proceedings for the infringement of a patent or proceedings under subsection 125(1) or section 128, or a matter arising under this Act that may be heard and determined in the course of such proceedings-to the extent that the Constitution permits; and

(b) in any other case-only in relation to proceedings instituted by a natural person who is resident in the Territory, or a corporation that has its principal place of business in the Territory, at the time the proceedings are started.

(Exercise of jurisdiction)

156. The jurisdiction of a prescribed court under section 154 or 155 is to be exercised by a single judge.

(Transfer of proceedings)

157.-(1) A prescribed court in which proceedings under this Act have been started may, on the application of a party made at any stage in the proceedings, by order, transfer the proceedings to another prescribed court having jurisdiction to hear and determine the proceedings.

(2) Where a court transfers proceedings to another court:

(a) all documents of record relevant to those proceedings filed in the transferring court shall be sent to the other court by the Registrar or other appropriate officer of the transferring court; and

(b) the other court shall proceed as if the proceedings had been started in the other court and as if the same steps in the proceedings had been taken there as had been taken in the transferring court.

(Appeals)

158.-(1) An appeal lies to the Federal Court against a judgment or order of:

(a) another prescribed court exercising jurisdiction under this Act; or

(b) any other court in proceedings under subsection 120(1) or section 128.

(2) Except with the leave of the Federal Court, an appeal does not lie to the Full Court of the Federal Court against a judgment or order of a single judge of the Federal Court in the exercise of its jurisdiction to hear and determine appeals from decisions or directions of the Commissioner.

(3) With the special leave of the High Court, an appeal lies to the High Court against a judgment or order referred to in subsection (1).

(4) Except as otherwise provided by this section, an appeal does not lie against a judgment or order referred to in subsection (1).

(Commissioner may appear in appeals)

159. The Commissioner may appear and be heard at the hearing of an appeal to the Federal Court against a decision or direction of the Commissioner even if the Commissioner is not a party to the appeal.

(Powers of Federal Court)

160. On hearing an appeal against a decision or direction of the Commissioner, the Federal Court may do any one or more of the following:

(a) admit further evidence orally, or on affidavit or otherwise;

(b) permit the examination and cross-examination of witnesses, including witnesses who gave evidence before the Commissioner;

(c) order an issue of fact to be tried as it directs;

(d) affirm, reverse or vary the Commissioner's decision or direction;

(e) give any judgment, or make any order, that, in all the circumstances, it thinks fit;

(f) order a party to pay costs to another party.

CHAPTER 17
THE CROWN

Part 1
Introductory

(Nominated persons and patentees)

161. A reference in this Chapter to a nominated person or to a patentee includes a reference to the successor in title of the nominated person or patentee or an exclusive licensee of the nominated person or patentee.

(Commonwealth and State authorities)

162. A reference in this Chapter to the Commonwealth includes a reference to an authority of the Commonwealth and a reference to a State includes a reference to an authority of a State.

Part 2
Exploitation by the Crown

(Exploitation of inventions by Crown)

163.-(1) Where, at any time after a patent application has been made, the invention concerned is exploited by the Commonwealth or a State (or by a person authorised in writing by the Commonwealth or a State) for the services of the Commonwealth or the State, the exploitation is not an infringement:

(a) if the application is pending-of the nominated person's rights in the invention; or

(b) if a patent has been granted for the invention-of the patent.

(2) A person may be authorised for the purposes of subsection (1):

(a) before or after any act for which the authorisation is given has been done; and

(b) before or after a patent has been granted for the invention; and

(c) even if the person is directly or indirectly authorised by the nominated person or patentee to exploit the invention.

(Nominated person or patentee to be informed of exploitation)

164. As soon as practicable after an invention has been exploited under subsection 163(1), the relevant authority must inform the applicant and the nominated person, or the patentee, of the exploitation and give him or her any information about the exploitation that he or she from time to time reasonably requires, unless it appears to the relevant authority that it would be contrary to the public interest to do so.

(Remuneration and terms of exploitation)

165.-(1) No remuneration is payable to a nominated person or patentee for the exploitation of an invention under subsection 163(1) if, before the priority date of the relevant claim, the invention was recorded in a document by, or tested by or for, the relevant authority, unless the nominated person or patentee directly or indirectly communicated the invention to the relevant authority.

(2) Subject to subsection (1), the terms for the exploitation of the invention are such terms as are agreed, or determined by a method agreed, between the relevant authority and the nominated person or the patentee or, in the absence of agreement, as are determined by a prescribed court on the application of either party.

(3) For the purposes of subsection (2), the terms, or the method, may be agreed before, during or after the exploitation.

(4) When fixing the terms, the court may take into account any compensation that a person interested in the invention or the patent has received, directly or indirectly, for the invention from the relevant authority.

(Previous agreements inoperative)

166. An agreement or licence (whether made or given before or after the commencement of this Act) fixing the terms on which a person other than the Commonwealth or a State may exploit an invention is inoperative with respect to the exploitation, after the commencement of this Act, of the invention under subsection 163(1), unless the agreement or licence has been approved:

(a) if the relevant authority is the Commonwealth-by the Minister; or

(b) if the relevant authority is a State-by the Attorney-General of the State.

(Sale of products)

167.-(1) The right to exploit an invention under subsection 163(1) includes the right to sell products made in exercise of that right.

(2) Where under subsection 163(1) the sale of products is not an infringement of:

(a) a patent; or

(b) a nominated person's rights in the products;

the buyer, and any person claiming through the buyer, is entitled to deal with the products as if the relevant authority were the patentee or the nominated person.

(Supply of products by Commonwealth to foreign countries)

168. Where the Commonwealth has made an agreement with a foreign country to supply to that country products required for the defence of the country:

(a) the use of a product or process by the Commonwealth, or by a person authorised in writing by the Commonwealth, for the supply of that product is to be taken, for the purposes of this Chapter, to be use of the product or process by the Commonwealth for the services of the Commonwealth; and

(b) the Commonwealth or the authorised person may sell those products to the country under the agreement; and

(c) the Commonwealth or the authorised person may sell to any person any of the products that are not required for the purpose for which they were made.

(Declarations that inventions have been exploited)

169.-(1) A patentee who considers that the patented invention has been exploited under subsection 163(1) may apply to a prescribed court for a declaration to that effect.

(2) In proceedings under subsection (1):

(a) the alleged relevant authority is the defendant; and

(b) the alleged relevant authority may apply by way of counter-claim in the proceedings, for the revocation of the patent.

(3) The provisions of this Act relating to the revocation of patents apply, with the necessary changes, to a counter-claim.

(Sale of forfeited articles)

170. Nothing in this Chapter affects the right of the Commonwealth or a State, or of a person deriving title directly or indirectly from the Commonwealth or a State, to sell or use an article forfeited under a law of the Commonwealth or the State.

Part 3
Acquisitions by and Assignments to the Crown

(Acquisition of inventions or patents by Commonwealth)

171.-(1) The Governor-General may direct that a patent, or an invention that is the subject of a patent application, be acquired by the Commonwealth.

(2) When a direction is given, all rights in respect of the patent or the invention are, by force of this subsection, transferred to and vested in the Commonwealth.

(3) Notice of the acquisition must be:

(a) given to the applicant and the nominated person, or the patentee; and

(b) published in the Official Journal and the Gazette unless, in the case of the acquisition of an invention that is the subject of an application for a patent, a prohibition order, or an order under section 152, is in force in respect of the application.

(4) The Commonwealth must pay a compensable person such compensation as is agreed between the Commonwealth and the person or, in the absence of agreement, as is determined by a prescribed court on the application of either of them.

(Assignment of invention to Commonwealth)

172.-(1) An inventor, or an inventor's successor in title, may assign the invention, and any patent granted or to be granted for the invention, to the Commonwealth.

(2) The assignment and all covenants and agreements in the assignment are valid and effectual, even if valuable consideration has not been given for the assignment, and may be enforced by proceedings in the name of the Minister.

Part 4
Prohibition Orders

(Prohibition of publication of information about inventions)

173.-(1) Subject to any directions of the Minister, the Commissioner may, if it appears to the Commissioner to be necessary or expedient to do so in the interests of the defence of the Commonwealth, by written orders:

(a) prohibit or restrict the publication of information about the subject-matter of an application for a patent (including an international application); or

(b) prohibit or restrict access to a micro-organism deposited for the purposes of section 41 with a prescribed depositary institution situated in Australia.

(2) A person must not contravene a prohibition order except in accordance with the written consent of the Commissioner.

Penalty: Imprisonment for two years.

(3) A reference in subsection (1) to giving access to a micro-organism includes a reference to giving a sample of the micro-organism.

(Effect of prohibition orders)

174.-(1) While a prohibition order is in force in relation to an application for a standard patent, the application may proceed up to the acceptance of the patent request and complete specification, but the complete specification must not be made open to public inspection, the acceptance must not be notified in the Official Journal and a patent must not be granted on the application.

(2) Where a prohibition order in relation to an application for a standard patent is revoked after the acceptance of the patent request and complete specification, the acceptance must be notified in the Official Journal within the prescribed period.

(3) While a prohibition order is in force in relation to an application for a petty patent, the application may proceed up to the acceptance of the patent request and complete specification, but the complete specification must not be made open to public inspection and a patent must not be granted on the application.

(Disclosure of information to Commonwealth authority)

175. Nothing in this Act prevents disclosing information about an invention, or giving access to, or a sample of, a micro-organism to a department or authority of the Commonwealth for the purpose of obtaining advice on whether a prohibition order should be made, amended or revoked.

(International applications treated as applications under this Act)

176. Where:

(a) an international application specifies Australia as a designated State; and

(b) as a result of a prohibition order or of anything done in reliance on section 175, the application is, under the PCT, to be considered as having been withdrawn; and

(c) the applicant files, within the prescribed period, a written request signed by the applicant that the application be treated as an application under this Act for a standard patent or for a petty patent; and

(d) the applicant files any prescribed documents and pays the prescribed fee;

open, except as otherwise prescribed:

(e) the application must be treated as requested; and

(f) the description, claims and drawings in the application must be treated as a complete specification filed in respect of the application; and

(g) the application and specification must be treated as having been filed on the date on which the international application was filed.

CHAPTER 18
MISCELLANEOUS OFFENCES

(False representations about the Patent Office)

177.-(1) A person must not use, in connection with his or her business, words that would reasonably lead to the belief that his or her office is, or is officially connected with, the Patent Office.

Penalty: $3,000.

(2) Without limiting subsection (1), a person who:

(a) places, or allows to be placed, on the building in which his or her office is situated; or

(b) uses when advertising his or her office or business; or

(c) places on a document, as a description of his or her office or business;

the words "Patent Office" or "Office for obtaining patents," or words of similar import, whether alone or together with other words, is guilty of an offence against that subsection.

(False representations about patents or patented articles)

178.-(1) A person must not falsely represent that he or she, or another person, is the patentee of an invention.

Penalty: $6,000.

(2) A person must not falsely represent that an article sold by him or her is patented in Australia, or is the subject of an application for a patent in Australia.

Penalty: $6,000.

(3) Without limiting subsection (2):

(a) a person is to be taken to represent that an article is patented in Australia if the word "patent" or "patented," the words "provisional patent," or any other word or words implying that a patent for the article has been obtained in Australia, are stamped, engraved or impressed on, or otherwise applied to, the article; and

(b) a person is to be taken to represent that an article is the subject of an application for a patent in Australia if the words "patent applied for" or "patent pending," or any other word or words implying that an application for a patent for the article has been made in Australia, are stamped, engraved or impressed on, or otherwise applied to, the article.

(4) A prosecution must not be started for an offence against subsection (1) or (2) without the consent of the Minister, or a person authorised by the Minister.

(Failure to comply with summons)

179. A person who:

(a) is summoned by the Commissioner to appear as a witness; and

(b) has been offered payment of reasonable expenses;

must not, without lawful excuse, fail to comply with the summons.

Penalty: $1,000.

(Refusal to give evidence)

180. A person who appears before the Commissioner must not, without lawful excuse, refuse:

(a) to be sworn or to make an affirmation: or

(b) to answer questions that the person is lawfully required to answer.

Penalty: $3,000.

(Failure to produce documents or articles)

181. A person who:

(a) is required by the Commissioner to produce a document or article; and

(b) has been offered payment of reasonable expenses;

must not, without lawful excuse, fail to produce it.

Penalty: $3,000.

(Officers not to traffic in inventions)

182.-(1) The Commissioner, a Deputy Commissioner or an employee must not buy, sell, acquire or traffic in:

(a) an invention or patent, whether granted in Australia or anywhere else; or

(b) a right to, or licence under, a patent, whether granted in Australia or anywhere else.

Penalty: $6,000.

(2) A purchase, sale, acquisition, assignment or transfer made or entered into in contravention of this section is void.

(3) This section does not apply to the inventor or to an acquisition by bequest or devolution by law.

(Unauthorised disclosures of information by employees etc.)

183. The Commissioner, each Deputy Commissioner and each employee must not disclose information about a matter that has been or is being dealt with under this Act or the 1952 Act unless required or authorised to do so by this Act, a written direction of the Commissioner or an order of a court.

(Other unauthorised disclosures of information)

184. A person to whom section 71 of the Safeguards Act applies must not disclose information about a matter that has been or is being dealt with under this Act or the 1952 Act unless required or authorised to do so by the Safeguards Act, this Act, a written direction of the Director or an order of a court.

Penalty: Imprisonment for two years.

(Employees etc. not to prepare documents or search records)

185. The Commissioner, a Deputy Commissioner or an employee must not:

(a) prepare or help prepare, a document to be filed under this Act; or

(b) search the records of the Patent Office;

unless required or authorised to do so by this Act, a written direction of the Commissioner or an order of a court.

Penalty: $1,000.

CHAPTER 19
THE REGISTER AND OFFICIAL DOCUMENTS

(Register of Patents)

186.-(1) A Register of Patents is to be kept at the Patent Office.

(2) The Register may be kept wholly or partly by use of a computer.

(3) If the Register is kept wholly or partly by use of a computer:

(a) references in this Act to an entry in the Register are to be read as including references to a record of particulars kept by use of the computer and comprising the Register or part of the Register; and

(b) references in this Act to particulars being registered, or entered in the Register, are to be read as including references to the keeping of a record of those particulars as part of the Register by use of the computer; and

(c) references in this Act to the rectification of the Register are to be read as including references to the rectification of the record of particulars kept by use of the computer and comprising the Register or part of the Register.

(Registration of particulars of patents etc.)

187. Particulars of patents in force, and other prescribed particulars relating to patents (if any) must be registered.

(Trusts not registrable)

188. Notice of any kind of trust relating to a patent or licence is not receivable by the Commissioner and must not be registered.

(Power of patentee to deal with patent)

189.-(1) A patentee may, subject only to any rights appearing in the Register to be vested in another person, deal with the patent as the absolute owner of it and give good discharges for any consideration for any such dealing.

(2) This section does not protect a person who deals with a patentee otherwise than as a purchaser in good faith for value and without notice of any fraud on the part of the patentee.

(3) Equities in relation to a patent may be enforced against the patentee except to the prejudice of a purchaser in good faith for value.

(Inspection of Register)

190.-(1) The Register must be available for inspection at the Patent Office by any person during the hours that it is open for business.

(2) If a record of particulars is kept by use of a computer, subsection (1) is to be taken to be complied with, to the extent that the Register consists of those particulars, by giving members of the public access to a computer terminal which they can use to inspect the particulars, either on a screen or in the form of a computer printout.

(False entries in Register)

191. A person must not knowingly or recklessly:

(a) make a false entry in the Register; or

(b) cause a false entry to be made in the Register; or

(c) tender in evidence a document that falsely purports to be a copy of or extract from an entry in the Register.

Penalty: Imprisonment for two years.

(Orders for rectification of Register)

192.-(1) A person aggrieved by:

(a) the omission of an entry from the Register; or

(b) an entry made in the Register without sufficient cause; or

(c) an entry wrongly existing in the Register; or

(d) an error or defect in an entry in the Register; may apply to a prescribed court for an order to rectify the Register.

(2) On hearing an application, the court may:

(a) decide any question which it is necessary or expedient to decide in connection with the rectification of the Register; and

(b) make any order it thinks fit for the rectification of the Register.

(3) The Commissioner:

(a) must be given notice of an application; and

(b) may appear and be heard in the proceedings; and

(c) must appear if directed to do so by the court.

(4) An office copy of an order must be served on the Commissioner by the Registrar or other appropriate officer of the court.

(5) On receiving an office copy of an order, the Commissioner must rectify the Register accordingly.

(Inspection of documents)

193. All documents filed in connection with the registration of prescribed particulars under section 187 must be available for inspection at the Patent Office by any person during the hours when it is open for business.

(Information obtainable from Commissioner)

194. The Commissioner may give any person information about:

(a) a patent; or

(b) an application for a patent that is open to public inspection; or

(c) any prescribed document or matter.

(Evidence-the Register)

195.-(1) The Register is prima facie evidence of any particulars registered in it.

(2) If the Register is wholly or partly kept by use of a computer, a document signed by the Commissioner reproducing in writing all or any of the particulars comprising the Register, or that part of it, is admissible in any proceedings as prima facie evidence of those particulars.

(Evidence-unregistered particulars)

196. A document in respect of which particulars have not been entered in the Register is not admissible in any proceedings in proof of the title to a patent or to an interest in a patent unless:

(a) the court or tribunal before which the proceedings are brought otherwise directs; or

(b) the proceedings are:

(i) for an order under section 192; or

(ii) to enforce equities in relation to a patent or licence.

(Evidence-certificate and copies of documents)

197.-(1) A signed certificate to the effect that:

(a) anything required or permitted by this Act or the 1952 Act to be done or not to be done had or had not been done on a date specified in the certificate; or

(b) a document in the Patent Office or its library was available for public inspection on a date specified in the certificate;

is prima facie evidence of the matters in the certificate.

(2) A signed copy of or signed extract from the Register is admissible in any proceedings as if it were the original.

(3) A signed copy of or signed extract from a document in the Patent Office or its library is admissible in any proceedings as if it were the original.

(4) In this section:

"signed" means signed by the Commissioner.

CHAPTER 20
PATENT ATTORNEYS

Part 1
Registration, Privileges and Professional Conduct

(Registration of patent attorneys)

198.-(1) A Register of Patent Attorneys is to be kept at the Patent Office.

(2) The Commissioner must register as a patent attorney a person who:

(a) is an Australian citizen; and

(b) is at least 21; and

(c) has passed the prescribed subjects; and

(d) has the prescribed qualifications; and

(e) has been employed as prescribed, for not less than the prescribed period, by a patent attorney.

(Deregistration)

199. The name of a person registered as a patent attorney may be removed from the Register of Patent Attorneys in the prescribed manner and on the prescribed grounds.

(Privileges)

200.-(1) A patent attorney:

(a) is entitled to prepare all documents, transact all business and conduct all proceedings for the purposes of this Act; and

(b) has such other rights and privileges as are prescribed.

(2) A communication between a patent attorney and his or her client, and any record or document made for the purposes of such a communication, are privileged to the same extent as a communication between a solicitor and his or her client.

(3) Nothing in this section authorises a patent attorney to prepare a document to be issued from or filed in a court or to transact business, or conduct proceedings, in a court.

Part 2
Offences

(Offences: unregistered persons etc.)

201.-(1) A person must not carry on business, practise or act as a patent attorney unless the person is a registered patent attorney or a legal practitioner.

Penalty: $3,000.

(2) The members of a partnership must not carry on business, practise or act as patent attorneys unless each member is a registered patent attorney or legal practitioner.

Penalty: $3,000.

(3) A person must not describe himself or herself, or hold himself or herself to be described or held out, as a patent attorney, or agent for obtaining patents unless the person is a registered patent attorney.

Penalty: $3,000.

(4) The members of a partnership must not describe themselves, or hold themselves out, or permit themselves to be described or held out, as patent attorneys, or agents for obtaining patents, unless each member is a registered patent attorney.

Penalty: $3,000.

(5) A company must not carry on business, practise, act, describe itself or hold itself out, or permit itself to be described or held out, as a patent attorney or agent for obtaining patents.

Penalty: $15,000.

(6) It is not an offence against subsection (1), (2) or (5) if the legal representative of a deceased patent attorney:

(a) carries on the patent attorney's business for not more than three years after the patent attorney's death or for any further period allowed by a prescribed court; and

(b) is a registered patent attorney, or employs a registered patent attorney to manage the business on his or her behalf.

(7) For the purposes of this section, a person or company is to be taken to carry on business as a patent attorney if the person or company undertakes in Australia, for gain:

(a) to apply for or obtain patents in Australia or anywhere else; or

(b) to prepare specifications or other documents for the purposes of this Act or the patent law of another country; or

(c) to give advice (other than advice of a scientific or technical nature) about the validity, or infringement, of patents.

(Documents prepared by legal practitioners)

202. A legal practitioner must not prepare a specification, or a document relating to an amendment of a specification, unless:

(a) the practitioner is acting under the instructions of a registered patent attorney; or

(b) the amendment has been directed by an order under section 105.

Penalty: $3,000.

(Attendance at patent attorney's office)

203. A registered patent attorney must not practise, act, or hold himself or herself out as practising or acting, as a patent attorney, at an office or place of business where specifications or other documents are prepared for the purposes of this Act, unless he or she, or another registered patent attorney, is in regular attendance at, and in continuous charge of, that office or place.

Penalty: $3,000.

(Time for starting prosecutions)

204. Despite section 21 of the Crimes Act 1914, a prosecution for an offence against subsection 201(1), (2), (3), (4) or (5), or section 202 or 203, may be started at any time within five years after the offence was committed.

CHAPTER 21
ADMINISTRATION

(Patent Office and sub-offices)

205.-(1) For the purposes of this Act, there is to be an office called the Patent Office.

(2) There is to be a sub-office of the Patent Office in each State.

(Patent Office sean( �/p>

206. There is to be a seal of the Patent Office and impressions of the seal must be judicially noticed.

(Commissioner of Patents)

207.-(1) There is to be a Commissioner of Patents.

(2) The Commissioner has, under the Minister, the administration of the Patent Office.

(Deputy Commissioner of Patents)

208.-(1) There is to be at least one Deputy Commissioner of Patents.

(2) Subject to any direction by the Commissioner, a Deputy Commissioner has all the powers and functions of the Commissioner under this Act, except the Commissioner's powers of delegation under section 209.

(3) A power or function of the Commissioner under this Act, when exercised by a Deputy Commissioner, is to be taken for the purposes of this Act, to have been exercised by the Commissioner.

(4) The exercise of a power or function of the Commissioner under this Act by a Deputy Commissioner does not prevent the exercise of the power or function by the Commissioner.

(5) Where, under this Act, the exercise of a power or function by the Commissioner, or the operation of a provision of this Act, is dependent on the opinion, belief or state of mind of the Commissioner in relation to a matter, that power or function may be exercised by a Deputy Commissioner, and that provision may operate, as the case may be, on the opinion, belief or state of mind of the Deputy Commissioner in relation to that matter.

(Delegation of Commissioner's powers and functions)

209.-(1) The Commissioner may, by instrument, signed by him or her, delegate all or any of the Commissioner's powers or functions under this Act to an employee.

(2) A delegate must, if so required by the instrument of delegation, exercise or perform a delegated power or function under the direction or supervision of the Commissioner or an employee specified in the instrument.

(Commissioner's powers)

210. The Commissioner may, for the purposes of this Act:

(a) summon witnesses; and

(b) receive written or oral evidence on oath or affirmation; and

(c) require the production of documents or articles; and

(d) award costs against a party to proceedings before the Commissioner.

(Recovery of costs awarded by Commissioner)

211. Costs awarded by the Commissioner against a party are recoverable as a debt.

CHAPTER 22
MISCELLANEOUS

(Copies of examination reports to be communicated)

212. A copy of each report relating to an examination or a re-examination under this Act must, subject to Chapters 15 and 17, be given to the applicant or patentee, as the case requires.

(Making and signing applications etc.)

213. An application, notice or request required or permitted under this Act to be made or signed by a person may be made or signed, on behalf of that person, by a person entitled under this Act to practise as a patent attorney.

(Filing of documents)

214. A document may be filed with the Patent Office by delivering the document to a sub-office of the Patent Office either personally or by post or by any other prescribed means.

(Death of applicant or nominated person)

215.-(1) If an applicant dies before a patent is granted on the application, his or her legal representative may proceed with the application.

(2) If a nominated person dies before a patent is granted on the application, the patent may be granted to his or her legal representative.

(3) Where, at any time after a patent is granted, the Commissioner is satisfied that the patentee had died (or, in the case of a body corporate, had ceased to exist) before the patent was granted, the Commissioner may amend the patent by substituting for the name of the patentee the name of the person to whom the patent should have been granted.

(4) An amendment by the Commissioner has effect, and is to be taken always to have had effect, accordingly.

(Exercise of discretionary power by Commissioner)

216.-(1) The Commissioner must not exercise a discretionary power under this Act adversely to any person applying for the exercise of that power without first giving that person a reasonable opportunity to be heard.

(2) Subsection (1) does not apply in relation to the Commissioner's power to direct an applicant to request an examination.

(Assessors)

217. A prescribed court may, if it thinks fit, call in the aid of an assessor to assist it in the hearing and trial or determination of any proceedings under this Act.

(Costs where patent invalid in part)

218. In any proceedings in which the validity of a patent is disputed, the court may, if it is satisfied that some of the claims in the complete specification which are alleged to be invalid are not invalid but that other claims are invalid, apportion the costs between the parties to the proceedings as it thinks just.

(Security for costs)

219. If a person who neither resides nor carries on business in Australia:

(a) gives notice of opposition under this Act; or

(b) appeals to the Federal Court;

the Commissioner or the Federal Court, as the case may be, may require the person to give security for the costs of the proceeding or appeal and, where such security is not given to the satisfaction of the Commissioner or the Federal Court, as the case may be, may dismiss the proceeding or appeal.

(Costs of attendance of patent attorney)

220. Where, at the hearing of proceedings under this Act, a patent attorney attends in court for the purpose of assisting a party in the conduct of the hearing and an order is made for payment of the costs of that party, those costs may include an allowance for that attendance.

(Service of documents)

221. Where this Act provides for a document to be served on, or given or sent to, a person and the person has given the Commissioner an address in Australia for service of documents, the document may be served on, or given or sent to, the person by post to that address.

(Publication of Official Journal etc.)

222.-(1) The Commissioner shall issue periodically an official journal containing such matters as are prescribed and such other matters (if any) as the Commissioner thinks fit.

(2) The Commissioner must make arrangements for selling copies of the Official Journal, and of complete specifications which are open to public inspection.

(3) The Commissioner may prepare, publish and sell such documents relating to inventions and patents as the Commissioner thinks fit.

(Extensions of time)

223.-(1) Where, because of an error or omission by the Commissioner, a Deputy Commissioner or an employee, a relevant act that is required to be done within a certain time is not, or cannot be, done within that time, the Commissioner must extend the time for doing the act.

(2) Where, because of:

(a) an error or omission by the person concerned or by his or her agent or attorney; or

(b) circumstances beyond the control of the person concerned;

a relevant act that is required to be done within a certain time is not, or cannot be, done within that time, the Commissioner may, on application made by the person concerned in accordance with the regulations, extend the time for doing the act.

(3) The time allowed for doing a relevant act may be extended, whether before or after that time has expired.

(4) Where an application is made for an extension of time for more than three months, the Commissioner must advertise the application in the Official Journal.

(5) An application cannot be made under subsection (2) for an extension of time for more than three months in respect of an act or step required to be done or taken for the purposes of Division 2 of Part 3 of Chapter 6.

(6) A person may, as prescribed, oppose the granting of the application.

(7) Where:

(a) a patent application lapses, or a patent ceases, because of a failure to do one or more relevant acts within the time allowed; and

(b) the time for doing that act or those acts is extended;

the application or patent must be treated as having been restored.

(8) Where:

(a) a provisional patent application lapses under subsection 142(1) at the end of the period prescribed for the purposes of section 38; and

(b) that period is extended;

the application must be treated as if it had not lapsed.

(9) Where an extension of time for more than three months is granted for doing a relevant act, the prescribed provisions have effect for the protection or compensation of persons who, before the day on which the application for extension of time is advertised under subsection (4), exploited (or took definite steps by way of contract or otherwise to exploit) the invention concerned because of the failure to do the relevant act within the time allowed, the lapsing of the patent application or the ceasing of the patent, as the case may be.

(10) Infringement proceedings cannot be brought in respect of an infringement committed:

(a) between the day on which the patent application lapses and the day on which it is restored; or

(b) between the day on which the patent ceases and the day on which it is restored.

(11) In this section:

"relevant act" means an action (other than a prescribed action) in relation to a patent, a patent application, or any proceedings under this act (other than court proceedings), and includes the making of a Convention application within the time allowed for making such applications.

(Review of decisions)

224.-(1) Application may be made to the Administrative Appeals Tribunal for review of:

(a) a decision of the Commissioner under section 10, 17, 32, 33 or 66, subsection 103(2), section 113, subsection 137(3), paragraph 142(2)(b), subsection 150(2), 151(2), 152(2) or 152(3), or section 173, 215 or 223; or

(b) a decision of the Commissioner under Chapter 20 not to register a person who is a patent attorney; or

(c) a decision of the Director under subsection 147(2) or (3), section 149 or subsection 152(1).

(2) Where a person who makes a decision mentioned in subsection (1) gives the person or persons affected by the decision written notice of the making of the decision, the notice must include a statement to the effect that, subject to the Administrative Appeals Tribunal Act 1975, application may be made to the Administrative Appeals Tribunal for review of the decision to which the notice relates by or on behalf of the person or persons whose interests are affected by the decision.

(3) Failure to comply with subsection (2) in relation to a decision does not affect the validity of the decision.

(4) In this section:

"decision" has the same meaning as in the Administrative Appeals Tribunal Act 1975.

(Conduct of directors, servants and agents)

225.-(1) Where it is necessary to establish, for the purposes of a prosecution for an offence under this Act, the state of mind of a company in relation to particular conduct, it is sufficient to show:

(a) that the conduct was engaged in by a director, servant or agent of the company within the scope of his or her actual or apparent authority; and

(b) that the director, servant or agent had the state of mind.

(2) Any conduct engaged in on behalf of a company by a director, servant or agent of the company within the scope of his or her actual or apparent authority is to be taken, for the purposes of a prosecution for an offence under this Act, to have been engaged in also by the company, unless it establishes that it took reasonable precautions and exercised due diligence to avoid the conduct.

(3) Where it is necessary to establish, for the purposes of a prosecution for an offence under this Act, the state of mind of a person other than a company in relation to particular conduct, it is sufficient to show:

(a) that the conduct was engaged in by a servant or agent of the person within the scope of his or her actual or apparent authority; and

(b) that the servant or agent had the state of mind.

(4) Any conduct engaged in on behalf of a person other than a company by the person's servant or agent within the scope of his or her actual or apparent authority is to be taken, for the purposes of a prosecution for an offence under this Act, to have been engaged in also by the person, unless the person establishes that he or she took reasonable precautions and exercised due diligence to avoid the conduct.

(5) A reference in this section to an offence under this Act includes a reference to an offence created by section 5, 6, 7 or 7A, or subsection 86(1), of the Crimes Act 1914, that relates to this Act or the regulations.

(6) Where:

(a) a person other than a company is convicted of an offence under this Act; and

(b) the person would not have been convicted of the offence but for subsections (3) and (4); the person is not liable to be punished by imprisonment for that offence.

(7) A reference in subsection (1) or (3) to the state of mind of a person includes a reference to:

(a) the knowledge, intention, opinion, belief or purpose of the person; and

(b) the person's reasons for the intention, opinion, belief or purpose.

(8) A reference in this section to a director of a company includes a reference to a constituent member of a body corporate incorporated for a public purpose by a law of the Commonwealth, of a State or of a Territory.

(9) A reference in this section to engaging in conduct includes a reference to failing or refusing to engage in conduct.

(Reproduction of published specifications does not infringe copyright)

226. The reproduction in two dimensions of the whole or part of a provisional or complete specification that is open to public inspection does not constitute an infringement of any copyright subsisting under the Copyright Act 1968 in any literary or artistic work.

(Fees)

227.-(1) The prescribed fees are payable.

(2) Without limiting subsection (1), different fees may be prescribed in respect of the doing of an act according to the time when the act is done.

(3) Where a fee is payable in respect of the doing of an act by the Commissioner, the Commissioner must not do the act until the fee has been paid.

(4) Subject to subsection (5), where a fee is payable in respect of the doing of an act by a person other than the Commissioner, or a fee is payable in respect of the filing of a document, the act is to be taken to have been done, or the document is to be taken to have been filed, in spite of the failure to pay the fee.

(5) Where the Commissioner notifies the person concerned, or his or her patent attorney, in accordance with the regulations, of the failure to pay the fee, the act is not to be taken to have been done, or the document is not to be taken to have been filed, before the day on which the fee is paid.

(Regulations)

228.-(1) The Governor-General may make regulations, not inconsistent with this Act:

(a) prescribing matters required or permitted by this Act to be prescribed; and

(b) prescribing matters necessary or convenient to be prescribed for carrying out or giving effect to this Act; and

(c) prescribing matters necessary or convenient to be prescribed for the conduct of any business relating to the Patent Office; and

(d) for the purpose of carrying out or giving effect to the Budapest Treaty; and

(e) for the purpose of carrying out or giving effect to the PCT, whether in relation to PCT applications or otherwise.

(2) Without limiting subsection (1), that subsection includes the power to make regulations:

(a) making provision for and in relation to the procedures for the examination of a patent request and complete specification and the re-examination of a complete specification; and

(b) making provision for and in relation to the reports to be made in relation to an examination and in a re-examination; and

(c) making provision for and in relation to the amendment of patent requests, provisional and complete specifications, and other filed documents:

(i) to correct a clerical error or obvious mistake; or

(ii) to remove a lawful ground of objection, whether the objection is raised in the course of examination or re-examination or otherwise; or

(iii) for any other purpose; and

(d) making provision for and in relation to the amendment of a complete specification to include the matters mentioned in paragraph 6(c); and

(e) making provision for and in relation to the amendment of an entry in the Register to correct a clerical error or an obvious mistake, or for any other purpose; and

(f) making provision for and in relation to the amendment of a patent to correct a clerical error or an obvious mistake; and

(g) making provision for and in relation to the preparation, filing and publication of abstracts of complete specifications; and

(h) making provision for and in relation to opposition proceedings; and

(j) empowering the Commissioner to direct an applicant for a patent to do such things as are necessary to ensure that the complete specification is in accordance with the requirements of the regulations relating to the preparation of documents for filing and:

(i) providing for the lapsing of the application if such a direction is not complied with within a time specified in the regulations; and

(ii) providing for the restoration of an application that has so lapsed; and

(k) empowering the Commissioner to hear and determine the question whether a person is an interested person for the purpose of doing any act permitted to be done under this Act by an interested person; and

(m) providing for appeals against decisions of the Commissioner made under the regulations; and

(n) making provision for and in relation to the practice and procedure of prescribed courts in proceedings under this Act, including provision prescribing the time within which any proceeding may be started or anything else may be done, and providing for the extension of any such time; and

(p) requiring persons to make statutory declarations in relation to patent applications or patents or in proceedings under this Act (not being court proceedings); and

(q) making provision for and in relation to the making of a declaration, or the doing of an act, under this Act on behalf of a person who, because of infancy or physical or mental disability, is unable to make the declaration or do the act; and

(r) for the control of the professional conduct of registered patent attorneys and the practice of the profession and, for that purpose, making provision for and in relation to all or any of the following:

(i) making complaints, and hearing charges, against registered patent attorneys about their professional conduct;

(ii) imposing penalties on registered patent attorneys, including issuing a reprimand and suspending or cancelling registration;

(iii) summoning witnesses;

(iv) requiring persons to give evidence on oath (whether orally or otherwise);

(v) administering oaths to persons giving evidence (whether orally or otherwise);

(vi) requiring persons to produce documents or articles; and

(s) making provision for and in relation to:

(i) the deposit for the purposes of this Act, the Budapest Treaty, or both, of micro-organisms with prescribed depositary institutions and the storage and testing of, and furnishing of samples of, micro-organisms by those institutions; and

(ii) the charging of fees by prescribed depositary institutions situated in Australia in relation to the matters described in subparagraph (i); and

(iii) the making of reports by prescribed depositary institutions situated in Australia in relation to those matters; and

(iv) the powers and functions of the Commissioner in relation to prescribed depositary institutions with respect to those matters; and

(t) modifying the operation of this Act in relation to PCT applications that are treated as patent applications under this Act by excluding, varying, or substituting different provisions for, specified provisions of this Act; and

(u) making provision for and in relation to the destruction of documents relating to applications for patents filed not less than 25 years before the time of destruction; and

(w) making provision for and in relation to the refund, in specified circumstances, of the whole or part of a fee paid in respect of the filing of a document; and

(y) making provision for and in relation to the remission of, or the exemption of specified classes of persons from the payment of, the whole or part of a fee; and

(z) prescribing penalties for offences against the regulations not exceeding a fine of $1,000; and

(za) making such transitional and savings provisions as are necessary or convenient as a result of the repeal of the 1952 Act and the enactment of this Act.

(3) The regulations may make provision for matters referred to in paragraph (2)(s) by empowering the Commissioner, on behalf of the Commonwealth, to enter into agreements with prescribed depositary institutions with respect to those matters.

(4) Regulations made under paragraph (2)(s) and subsection (3) may make different provision with respect to different matters dealt with by or under those regulations, but this subsection shall not be taken to limit a power to make regulations conferred by any other provision of this Act.

(5) The Governor-General is to make regulations setting out the English texts of the Budapest Treaty and the PCT as in force for Australia on the commencing day, and afterwards such regulations as are necessary to keep those English texts in an up-to-date form.

(6) The Governor-General may make regulations setting out the English text of a treaty relating to the protection of inventions to which Australia is a party (other than the Budapest Treaty or the PCT), being the English text of the treaty as in force for Australia when the regulations are made, and afterwards such regulations as are necessary to keep that English text in an up-to-date form.

(7) Despite the repeal of the 1952 Act by this Act, regulations made under paragraph (2)(za) may provide for the continued operation of specified provisions of the 1952 Act in relation to prescribed persons or matters, or in prescribed circumstances.

(Consequential amendments)

229. The Acts specified in Schedule 2 are amended as set out in that Schedule.

(Repean( �/p>

230. The Patents Act 1952 is repealed.

CHAPTER 23
TRANSITIONAL AND SAVINGS PROVISIONS

(Application of Part III of 1989 Amending Act)

231. Nothing in this Act affects the continued operation of Part III of the 1989 Amending Act.

(Application of this Act: extensions of term)

232. The term of a patent cannot be extended under Division 2 of Part 3 of Chapter 6 of this Act if the term of the patent was extended under Part IX of the 1952 Act, as in force before or after the commencement of the 1989 Amending Act.

(Patents granted under 1952 Act)

233.-(1) Subject to this Chapter and the regulations, this Act applies in relation to a standard patent or a petty patent granted under the 1952 Act as if the patent had been granted under this Act.

(2) A patent mentioned in subsection (1) does not have effect in any place in which it did not have effect immediately before the commencing day.

(3) Chapter 9 of this Act does not apply in relation to a patent mentioned in subsection (1).

(4) Objection cannot be taken to a patent mentioned in subsection (1), and such a patent is not invalid, so far as the invention is claimed in any claim, on any ground that would not have been available against the patent under the 1952 Act.

(Applications under 1952 Act)

234.-(1) Where, before the commencing day:

(a) a patent application and provisional specification had been lodged under the 1952 Act; and

(b) a complete specification had not been lodged under that Act in respect of the application; and

(c) the application had not been withdrawn;

then, subject to this Chapter and the regulations, this Act applies in relation to the application on and after that day as if it were a provisional application under this Act.

(2) Where, before the commencing day:

(a) a patent application had been lodged under the 1952 Act; and

(b) a complete specification, or a petty patent specification, had been lodged under that Act in respect of the application; and

(c) the application had not been withdrawn or finally dealt with;

then, subject to this Chapter and the regulations, this Act applies on and after that day:

(d) in relation to the application as if it were a complete application made under this Act; and

(e) in relation to the petty patent specification as if it were a complete specification filed under this Act in respect of the application.

(3) Chapter 5 of this Act does not apply in relation to an application mentioned in subsection (2), but Part V of the 1952 Act, as in force immediately before the commencing day, continues to apply in relation to such an application.

(4) Chapter 9 of this Act does not apply in relation to:

(a) an application mentioned in subsection (2); or

(b) a patent granted on such an application.

(5) Objection cannot be taken to:

(a) an application mentioned in subsection (2); or

(b) a patent granted on such an application;

and such a patent is not invalid, so far as the invention is claimed in any claim, on any ground that would not have been available against the application or patent, as the case may be, under the 1952 Act.

(6) A petty patent specification to which subsection (2) applies cannot be amended under this Act so as to include more than one claim.

(Other applications and proceedings under 1952 Act)

235.-(1) Subject to this Chapter and the regulations, this Act applies, on and after the commencing day, to any application, request, action or proceeding made or started under the 1952 Act and not finally dealt with or determined under that Act before that day as if the application, request, action or proceeding had been made or started under a corresponding provision of this Act.

(2) Subsection (1) does not apply in relation to an application covered by section 234 of this Act.

(Micro-organisms)

236. Sections 41 and 42 of this Act do not apply in relation to a specification lodged before 7 July 1987.

(Orders, directions etc. under 1952 Act)

237. Any report, order or direction made or given under the 1952 Act and in force immediately before the commencing day continues to have effect on and after that day as if it had been made or given under a corresponding provision of this Act.

(The Commissioner and Deputy Commissioner)

238. The persons holding office as a Commissioner of Patents and Deputy Commissioner of Patents immediately before the commencing day continue to hold those respective offices on and after that day.

(The Register of Patents and Register of Patent Attorneys)

239.-(1) On and after the commencing day, the Register of Patents under the 1952 Act is to be taken to form part of the Register of Patents under this Act.

(2) On and after the commencing day, the Register of Patent Attorneys under the 1952 Act is to be taken to form part of the Register of Patent Attorneys under this Act.

(Registered patent attorneys)

240. This Act applies, on and after the commencing day, in relation to a person who was, immediately before that day, a registered patent attorney under the 1952 Act as if the person had been registered as a patent attorney under this Act.

Schedule 1 Dictionary

In this Act, unless the contrary intention appears:

"applications," in Chapter 15, means a patent application, and includes a relevant international application;

"approved form" means a form approved by the Commissioner for the purposes of the provision on which the expression appears;

"associated technology" has the same meaning as in the Safeguards Act;

"Australia" includes each external Territory;

"Australian continental shelf" means the continental shelf, within the meaning of the Continental Shelf Convention, adjacent to the coast of Australia (including the coast of any island forming part of a State or Territory);

"authority," in Chapter 15, has the same meaning as in the Safeguards Act;

"basic application" means an application for protection in respect of an invention, being an application made in a Convention country;

"Budapest Treaty" means the Budapest Treaty on the International Recognition of the Deposit of Microorganisms for the Purposes of Patent Procedure signed at Budapest on 28 April 1977, as that treaty is in force for Australia from time to time, together with the Regulations annexed to that treaty, as those Regulations are in force for Australia from time to time;

"claim" means:

(a) when used as a noun in relation to a patent-a claim (including a dependent claim) of the specification relating to the complete application on which the patent was granted; and

(b) when used as a noun otherwise than in relation to a patent-a claim (including a dependent claim) of a complete specification; and

(c) when used as a verb-to claim in a claim (including a dependent claim) of a complete specification;

"commencing day" means the day on which this Act commences;

"Commissioner" means the Commissioner of Patents;

"compensable person" means:

(a) in relation to a patent acquired by the Commonwealth-the patentee and any person recorded in the Register as having an interest in the patent; and

(b) in relation to an invention that is the subject of a patent application and is so acquired-the nominated person in relation to the application;

"complete specification" means a specification filed in respect of a complete patent application;

"compulsory licence" means a licence granted under an order made under section 133;

"Continental Shelf Convention" means the Convention called "Convention on the Continental Shelf" signed at Geneva on 29 April 1958, a copy of the English text of which is set out in Schedule 1 to the Petroleum (Submerged Lands) Act 1967;

"Convention applicant," in relation to a basic application, means a person (or a body of persons, whether incorporated or not) who:

(a) has made the basic application; or

(b) is the assignee of that applicant; or

(c) would, on the grant of a patent on that application, be entitled to have the patent assigned to the person; or

(d) is the legal representative of a person mentioned in paragraph (a), (b) or (c); or

(e) has the consent of a person mentioned in paragraph (a), (b), (c) or (d) to make a Convention application based on that basic application;

"Convention application" means a patent application made under Part 2 of Chapter 8;

"Convention country" means a foreign country declared by the regulations to be a Convention country for the purposes of this Act;

"deposit requirements" means the requirements specified in paragraphs 6(a) to (d), inclusive;

"depositary institution" means a body or institution that receives, accepts and stores micro-organisms and furnishes samples of micro-organisms;

"Deputy Commissioner" means a Deputy Commissioner of Patents;

"Director" means the Director of Safeguards;

"divisional application" means a further application for a patent under section 39;

"eligible person," in relation to an invention, means a person to whom a patent for the invention may be granted under section 15;

"employee" means a person, other than the Commissioner or a Deputy Commissioner, who:

(a) is an officer or employee within the meaning of the Public Service Act 1922 and is employed under the control of the Commissioner; or

(b) is not such an officer or employee but performs services, under the control of the Commissioner, for or on behalf of the Commonwealth;

"examination," in relation to a patent request and a complete specification relating to an application for a standard patent, means an examination of the request and specification under section 45, or a modified examination of the request and specification;

"exclusive licensee" means a licensee under a licence granted by the patentee and conferring on the licensee, or on the licensee and persons authorised by the licensee, the right to exploit the patented invention throughout the patent area to the exclusion of the patentee and all other persons;

"exploit," in relation to an invention includes:

(a) where the invention is a product-make, hire, sell or otherwise dispose of the product, offer to make, sell, hire or otherwise dispose of it, use or import it, or keep it for the purpose of doing any of those things; or

(b) where the invention is a method or process -use the method or process or do any act mentioned in paragraph (a) in respect of a product resulting from such use;

"Federal Court" means the Federal Court of Australia;

"file" means file with the Patent Office;

"foreign aircraft" means an aircraft registered in a prescribed foreign country;

"foreign land vehicle" means a land vehicle owned by a person ordinarily resident in a prescribed foreign country;

"foreign vessel" means a vessel registered in a prescribed foreign country;

"infringement proceedings" means proceedings for infringement of a patent;

"interested party," in relation to a patent application, means the applicant or a joint applicant, or a person who claims to be entitled to the grant of a patent on the application, either alone or jointly with another person;

"international application" has the same meaning as in the PCT;

"international depositary authority" has the same meaning as in the Budapest Treaty;

"international filing date," in relation to an international application, means:

(a) the date given to the international application as its international filing date under Article 11 of the PCT; or

(b) if that date is revised under Article 14 of the PCT-that international filing date as so revised;

"invention" means any manner of new manufacture the subject of letters patent and grant of privilege within section 6 of the Statute of Monopolies, and includes an alleged invention;

"legal practitioner" means a barrister or solicitor of the High Court or of the Supreme Court of a State or Territory;

"legal representative," in relation to a deceased person, means a person to whom probate of the will of the deceased person, letters of administration of the estate of the deceased person, or any other similar grant, has been granted, whether in Australia or anywhere else, but does not include such a person who, under the terms of the grant, is not entitled to do an act in relation to which the expression is used;

"licence" means a licence to exploit, or to authorise the exploitation of, a patented invention;

"main invention" has the meaning given in section 81;

"marketing approval," in relation to a pharmaceutical substance, means the approval of the Secretary to the Department of Community Services and Health for the marketing of the substance, or a product containing the substance, in Australia;

"marketing approval certificate," in relation to a pharmaceutical substance, means a certificate by the Secretary to the Department of Community Services and Health certifying that he or she has approved the marketing of that substance, or a product containing that substance, in Australia;

"modified examination," in relation to a patent request and complete specification relating to an application for a standard patent, means an examination of the request and specification under section 48;

"nominated person" means the person identified in a patent request as the person to whom the patent is to be granted;

"non-infringement declaration" means a declaration mentioned in subsection 125(1);

"Official Journal" means the official journal mentioned in section 222;

"patent" means a standard patent or a petty patent;

"patent application" means an application for a standard patent or an application for a petty patent;

"patent area" means:

(a) Australia; and

(b) the Australian continental shelf; and

(c) the waters above the Australian continental shelf; and

(d) the airspace above Australia and the Australian continental shelf;

"patent of addition" means letters patent for an invention granted under Chapter 7 and includes, for the purposes of section 25, a patent of addition that has become an independent patent under section 84;

"Patent Office" means the Patent Office established under this Act;

"patent request" means a request for the grant of a patent to a nominated person;

"patentable invention" means an invention of the kind mentioned in section 18;

"patented process" means a process in respect of which a patent has been granted and is in force;

"patented product" means a product in respect of which a patent has been granted and is in force;

"patentee" means the person for the time being entered in the Register as the grantee or proprietor of a patent;

"PCT" means the Patent Cooperation Treaty signed at Washington on 19 June 1970, as that treaty is in force for Australia from time to time, together with the Regulations annexed to that treaty, as those Regulations are in force for Australia from time to time;

"PCT application" means an international application:

(a) in which Australia is specified as a designated State under Article 4(1)(ii) of the PCT; and

(b) which has been given an international filing date;

"permit," in Chapter 15, has the same meaning as in the Safeguards Act;

"petty patent" means letters patent for an invention granted under section 62;

"pharmaceutical substance" means a substance (including a mixture or compound of substances) for therapeutic use whose application (or one of whose applications) involves:

(a) a chemical interaction, or physico-chemical interaction, with a human physiological system; or

(b) action on an infectious agent, or on a toxin or other poison, in a human body;

but does not include a substance that is solely for use in in vitro diagnosis or in vitro testing;

"prescribed court" means the Federal Court, the Supreme Court of a State, the Supreme Court of the Australian Capital Territory, the Supreme Court of the Northern Territory or the Supreme Court of Norfolk Island;

"prescribed depositary institution" means:

(a) an international depositary authority, whether in or outside Australia; or

(b) any other depositary institution in Australia that is prescribed for the purposes of this paragraph;

"prior art base" means:

(a) in relation to deciding whether an invention does or does not involve an inventive step:

(i) information in a document, being a document publicly available anywhere in the patent area; and

(ii) information made publicly available through doing an act anywhere in the patent area; and

(iii) where the invention is the subject of a standard patent or an application for a standard patent-information in a document publicly available outside the patent area; and

(b) in relation to deciding whether an invention is or is not novel:

(i) information of a kind mentioned in paragraph (a); and

(ii) information contained in a published specification filed in respect of a complete application where:

(A) if the information is, or were to be, the subject of a claim of the specification, the claim has, or would have, a priority date earlier than that of the claim under consideration; and

(B) the specification was published after the priority date of the claim under consideration; and

(C) the information was contained in the specification on its filing date and when it was published;

"prior art information" means:

(a) for the purposes of subsection 7(1)-information that is part of the prior art base in relation to deciding whether an invention is or is not novel; and

(b) for the purposes of subsection 7(3)-information that is part of the prior art base in relation to deciding whether an invention does or does not involve an inventive step;

"prohibition order" means an order under section 173;

"provisional specification" means a specification filed in respect of a provisional patent application;

"receiving Office" has the same meaning as in the PCT;

"re-examination" means the re-examination of a complete specification under Chapter 9;

"Register" means the Register of Patents mentioned in section 186;

"registered" means:

(a) in relation to a patent-entered in the Register of Patents; or

(b) in relation to a patent attorney-entered in the Register of Patent Attorneys;

"relevant authority" means:

(a) in relation to the exploitation of an invention by or for the Commonwealth-the Commonwealth; and

(b) in relation to the exploitation of an invention by or for a State-that State;

"relevant international application," in Chapter 15, means an international application in relation to which the Patent Office is the receiving Office (even if Australia is not specified in the application as a designated State under Article 4(1)(ii) of the PCT);

"relevant proceedings," in relation to a patent, means court proceedings:

(a) for infringement of the patent; or

(b) for revocation of the patent; or

(c) in which the validity of the patent, or of a claim, is in dispute;

"rules relating to micro-organisms" means such provisions of the Budapest Treaty, and such provisions made by or under regulations made under section 228, as are applicable;

"Safeguards Act" means the Nuclear Non-Proliferation (Safeguards) Act 1987;

"sealed" means sealed with the seal of the Patent Office;

"specification," in relation to an international application, means the description, claims and drawings contained in the application;

"standard patent" means letters patent for an invention granted under this Act, but does not include a petty patent;

"State," in Chapter 17, includes the Australian Capital Territory, the Northern Territory and Norfolk Island;

"Statute of Monopolies" means the Imperial Act known as The Statute of Monopolies;

"supply" includes supply by way of sale, exchange, lease, hire or hire-purchase;

"Territory" means a Territory in which this Act applies or to which this Act extends;

"therapeutic use" means use for the purpose of:

(a) preventing, diagnosing, curing or alleviating a disease, ailment, defect or injury in persons; or

(b) influencing, inhibiting or modifying a physiological process in persons; or

(c) testing the susceptibility of persons to a disease or ailment;

"this Act" includes the regulations;

"work," in relation to a patented invention, means:

(a) where the invention is a product-make or import the product; or

(b) where the invention is a method or process -use the method or process or do any act mentioned in paragraph (a) in respect of a product resulting from such use;

"1952 Act" means the Patents Act 1952;

"1989 Amending Act" means the Patents Amendment Act 1989.

Schedule 2 Consequential Amendments2

* Official title.

Entry into force: April 30, 1991.

Source: Text furnished by the Australian authorities.

1 Not reproduced here (Editor's note).

2 Not reproduced here (Editor's note).

 AU070: Brevets, Loi (Codification), 30/10/1990 (1991), n° 83 (n° 66)

Australie

AU Brevets, Loi (Codification), 30/10/1990 (1991), n° 83 (n° 66) Page 1 / 95

Base de données de l’OMPI sur les textes législatifs de propriété intellectuelle

Loi de 1990 sur les brevets (No 83 de 1990, modifiée par la Loi de 1991 portant modification de la législation en matière

d’industrie, de technologie et de commerce (No 66 de 1991))*

TABLE DES MATIÈRES

CHAPITRE PREMIER DISPOSITIONS INTRODUCTIVES

Article 1er. Titre abrégé

2. Entrée en vigueur

3. Définitions

4. Etapes caractéristiques de la procédure d’obtention et de maintien en vigueur d’un brevet

5. Demandes associées

6. Conditions de dépôt

7. Nouveauté et activité inventive

8. Divulgation dans les demandes de base [basic applications]

9. Usage secret

10. Demandes internationales auxquelles une date de dépôt international doit être considérée comme ayant été accordée

11. Application à la Couronne

12. Application de la loi

CHAPITRE 2 DROIT DE BREVET, PROPRIÉTÉ ET VALIDITÉ

Première partie Droit de brevet

13. Droits exclusifs conférés par le brevet

14. Cession du brevet

2e partie Propriété

15. Personnes auxquelles un brevet peut être délivré

* Titre anglais: Patents Act 1990 (No. 83 of 1990). Entrée en vigueur: 30 avril 1991. Source: texte anglais fourni par les autorités australiennes.

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AU Brevets, Loi (Codification), 30/10/1990 (1991), n° 83 (n° 66) Page 2 / 95

Base de données de l’OMPI sur les textes législatifs de propriété intellectuelle

16. Copropriété des brevets

17. Directives données aux copropriétaires

3e partie Validité

Division 1 Validité

18. Inventions brevetables

19. Certificat de validité

20. Non-garantie de la validité du brevet

21. Constatation ou refus de constatation d’absence de contrefaçon n’impliquant pas validité

Division 2 Faits n’affectant pas la validité

22. L’invalidité d’une revendication n’affecte pas la validité d’autres revendications

23. Validité non affectée par la publication, etc., après la date de priorité

24. Validité non affectée par certaines publications ou certains usages

25. Validité: brevets d’addition

26. Validité non affectée dans certains cas impliquant des modifications

Division 3 Avis relatifs à des faits affectant la validité

27. Avis relatifs à des faits affectant la validité de brevets standard

28. Avis relatifs à des faits affectant la validité de petits brevets [petty patents]

CHAPITRE 3 DU DÉPÔT DE LA DEMANDE À L’ACCEPTATION

Première partie Demande de brevet

Division 1 Demandes

29. Demande de brevet

30. Date de dépôt

31. Pluralité de déposants

32. Litiges entre déposants, etc.

33. Demandes déposées par des opposants, etc.

34. Demandes déposées par des ayants droit à la suite d’une procédure judiciaire

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35. Demandes déposées par des ayants droit à la suite d’une révocation par le commissaire

36. Autres demandes déposées par des ayants droit

37. Demande complète pouvant être considérée comme une demande provisoire

38. Date à laquelle la demande doit être complétée

39. Demandes divisionnaires

Division 2 Mémoires descriptifs

40. Mémoires descriptifs

41. Mémoires descriptifs: micro-organismes

42. Micro-organismes cessant d’être accessibles de manière appropriée aux circonstances

Division 3 Dates de priorité

43. Dates de priorité

2e partie Examen des requêtes et mémoires descriptifs de brevet

Division 1 Examen

44. Requête en examen

45. Examen

46. Requête en examen différé

Division 2 Examen modifié

47. Requête en examen modifié

48. Examen modifié

3e partie Acceptation

49. Acceptation de la requête de brevet: brevet standard

50. Examen et acceptation de la requête de brevet: petit brevet

51. Cas dans lesquels la demande ou la délivrance peut être refusée

52. Recours

CHAPITRE 4 PUBLICATION

53. Publication de certaines informations relatives aux déposants, etc.

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54. Avis relatif à la publication

55. Documents mis à l’inspection publique

56. Documents ne devant pas être publiés

57. Effets de la publication du mémoire descriptif complet

58. Les résultats d’une recherche peuvent être divulgués

CHAPITRE 5 OPPOSITION

59. Opposition à la délivrance d’un brevet standard

60. Audience et décision du commissaire

CHAPITRE 6 DÉLIVRANCE ET DURÉE DES BREVETS

Première partie Délivrance

61. Délivrance d’un brevet standard

62. Délivrance et publication d’un petit brevet

63. Cotitulaires de brevet

64. Délivrance: pluralité de demandes

65. Date du brevet

66. Apposition du sceau sur un duplicata du brevet

2e partie Durée

67. Durée du brevet standard

68. Durée du petit brevet

3e partie Prolongation de la durée

Division 1 Petits brevets

69. Prolongation de la durée d’un petit brevet

Division 2 Brevets standard

70. Requête en prolongation de la durée d’un brevet se rapportant à une substance pharmaceutique

71. Circonstances dans lesquelles la requête en prolongation est caduque

72. Délivrance d’un certificat d’autorisation de mise sur le marché

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73. Publication d’un avis relatif à la requête en prolongation

74. Opposition à la prolongation

75. Décision sur la requête en prolongation

76. Limitation de la procédure en contrefaçon

77. Droits du titulaire du brevet

78. Recours

79. Délégation

CHAPITRE 7 BREVETS D’ADDITION

80. Non-application du chapitre aux petits brevets

81. Délivrance d’un brevet d’addition

82. Révocation du brevet et délivrance d’un brevet d’addition en ses lieu et place

83. Durée du brevet d’addition

84. Non-prolongation de la durée du brevet pour l’invention principale

85. Révocation du brevet pour l’invention principale

86. Non-exigibilité des taxes de renouvellement

87. Exigibilité des taxes lorsque le brevet d’addition devient un brevet indépendant

CHAPITRE 8 DEMANDES PCT ET DEMANDES CONVENTIONNELLES

Première partie Demandes PCT

88. Demandes PCT

89. Application modifiée de la loi

90. Publication des demandes PCT

91. Application de certaines dispositions aux demandes PCT

92. Avis relatif à la publication

93. Preuve de questions découlant du PCT

2e partie Demandes conventionnelles

94. Les déposants conventionnels peuvent déposer des demandes conventionnelles

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95. Modalités de dépôt de la demande conventionnelle

96. Demandes retirées, abandonnées ou refusées

CHAPITRE 9 RÉEXAMEN

97. Réexamen de mémoires descriptifs complets

98. Rapport sur le réexamen

99. Déclaration du déposant ou du titulaire du brevet

100. Obligation de signifier une copie du rapport au tribunal

101. Révocation du brevet à la suite d’un réexamen

CHAPITRE 10 MODIFICATIONS

Première partie Modifications non admissibles

102. Modifications non admissibles

103. Nécessité du consentement du créancier gagiste ou du preneur de licence exclusive

2e partie Modification de requêtes de brevet, de mémoires descriptifs et d’autres documents déposés

104. Modification par les déposants et titulaires de brevet

105. Modification ordonnée par le tribunal

106. Modification ordonnée par le commissaire: brevets

107. Modification ordonnée par le commissaire: demandes de brevet

108. Modification ordonnée par le commissaire: prolongation de la durée de petits brevets

109. Recours

3e partie Divers

110. Avis de modification d’un mémoire descriptif complet

111. Modification relative à un micro-organisme

112. Procédure en instance

113. Personnes revendiquant le titre en vertu d’une cession ou d’un accord

114. Date de priorité de certaines revendications modifiées

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115. Limitation au recouvrement de dommages-intérêts, etc.

116. Interprétation des mémoires descriptifs modifiés

CHAPITRE 11 CONTREFAÇON

Première partie Contrefaçon et procédure en contrefaçon

117. Contrefaçon par la fourniture de produits

118. Exceptions en matière de contrefaçon: usage à bord de navires, d’aéronefs ou de véhicules terrestres étrangers

119. Exceptions en matière de contrefaçon: usage antérieur

120. Procédure en contrefaçon

121. Action reconventionnelle en révocation du brevet

122. Réparation en cas de contrefaçon du brevet

123. Contrefaçon de bonne foi

2e partie Constatation d’absence de contrefaçon

124. Interprétation

125. Requête en constatation d’absence de contrefaçon

126. Procédure d’obtention d’une constatation d’absence de contrefaçon

127. Effets de la constatation d’absence de contrefaçon

3e partie Menaces non fondées de procédure en contrefaçon

128. Requête en réparation en cas de menaces non fondées

129. Compétence du tribunal d’accorder des réparations

130. Action reconventionnelle en contrefaçon

131. Avis de l’existence d’un brevet ne constituant pas une menace

132. Responsabilité de l’homme de loi [legal practitioner] ou du conseil en brevets [patent attorney]

CHAPITRE 12 LICENCES OBLIGATOIRES ET RÉVOCATION DES BREVETS

133. Licences obligatoires

134. Révocation d’un brevet standard après la concession d’une licence obligatoire

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135. Demande du public appropriée aux circonstances

136. Les ordonnances doivent être conformes aux accords internationaux

137. Révocation lors de l’abandon d’un brevet

138. Révocation des brevets dans d’autres circonstances

139. Parties à la procédure

140. Obligation de signifier des copies des ordonnances au commissaire

CHAPITRE 13 RETRAIT ET CADUCITÉ DES DEMANDES ET EXTINCTION DES BREVETS

141. Retrait des demandes

142. Caducité des demandes

143. Extinction des brevets

CHAPITRE 14 CONTRATS

144. Clauses nulles

145. Résiliation du contrat après l’extinction du brevet

146. Effets du présent chapitre

CHAPITRE 15 DISPOSITIONS SPÉCIALES RELATIVES AUX TECHNIQUES ASSOCIÉES

147. Certificat du directeur relatif à une technique associée

148. Caducité, etc., des demandes

149. Révocation de la directive

150. Rétablissement d’une demande caduque

151. Rétablissement d’une demande en tant que demande internationale

152. Avis relatif aux interdictions ou limitations en matière de publication

153. Effets d’une ordonnance

CHAPITRE 16 JURIDICTION ET COMPÉTENCE DES TRIBUNAUX

154. Juridiction du Tribunal fédéral

155. Juridiction d’autres tribunaux prescrits

156. Exercice des compétences

157. Renvoi de la procédure

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158. Recours

159. Le commissaire peut comparaître dans les procédures de recours

160. Pouvoirs du Tribunal fédéral

CHAPITRE 17 LA COURONNE

Première partie Dispositions introductives

161. Personnes désignées et titulaires de brevet

162. Autorités du Commonwealth et des Etats

2e partie Exploitation par la Couronne

163. Exploitation d’inventions par la Couronne

164. Obligation d’informer la personne désignée ou le titulaire de l’exploitation

165. Rémunération et conditions de l’exploitation

166. Nullité des accords antérieurs

167. Vente de produits

168. Fourniture [supply] de produits par le Commonwealth à des pays étrangers

169. Constatation de l’exploitation d’inventions

170. Vente d’articles confisqués

3e partie Acquisition par la Couronne et cession à la Couronne

171. Acquisition d’inventions ou de brevets par le Commonwealth

172. Cession d’une invention au Commonwealth

4e partie Ordonnances d’Interdiction [Prohibition orders]

173. Interdiction de publier des informations concernant les inventions

174. Effets des ordonnances d’interdiction

175. Divulgation d’informations à une autorité du Commonwealth

176. Demandes internationales considérées comme des demandes déposées en vertu de la présente loi

CHAPITRE 18 DÉLITS DIVERS

177. Suggestions fallacieuses relatives à l’Office des brevets

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178. Suggestions fallacieuses concernant des brevets ou des articles brevetés

179. Inobservation d’une citation à comparaître

180. Refus de témoigner

181. Défaut de production de documents ou d’articles

182. Interdiction aux fonctionnaires de faire le commerce d’inventions

183. Divulgation non autorisée d’informations par des employés, etc.

184. Autres divulgations non autorisées d’informations

185. Interdiction aux employés, etc., de rédiger des documents ou d’effectuer des recherches dans les dossiers

CHAPITRE 19 LE REGISTRE ET LES AUTRES DOCUMENTS OFFICIELS

186. Le registre des brevets

187. Inscription d’indications relatives aux brevets, etc.

188. Fidéicommis [trusts] non susceptibles d’enregistrement

189. Pouvoir du titulaire du brevet d’exercer des activités commerciales avec le brevet

190. Inspection du registre

191. Inscriptions fausses au registre

192. Ordonnance de correction du registre

193. Consultation de documents

194. Informations pouvant être obtenues du commissaire

195. Preuves — le registre

196. Preuves — indications non inscrites

197. Preuves — certificat et copies de documents

CHAPITRE 20 CONSEILS EN BREVETS

Première partie Inscription, privilèges et conduite professionnelle

198. Inscription des conseils en brevets

199. Radiation de l’inscription

200. Privilèges

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2e partie Délits

201. Délits: personnes non inscrites, etc.

202. Documents rédigés par des hommes de loi

203. Présence dans les bureaux d’un conseil en brevets

204. Date à laquelle les poursuites peuvent être engagées

CHAPITRE 21 ADMINISTRATION

205. L’Office des brevets et ses agences

206. Sceau de l’Office des brevets

207. Commissaire des brevets

208. Vice-commissaire des brevets [Deputy Commissioner of Patents]

209. Délégation des pouvoirs et fonctions du commissaire

210. Pouvoirs du commissaire

211. Recouvrement de frais imputés par le commissaire

CHAPITRE 22 DISPOSITIONS DIVERSES

212. Obligation de communiquer une copie du rapport d’examen

213. Rédaction et signature de demandes, etc.

214. Dépôt de documents

215. Décès du déposant ou de la personne désignée

216. Exercice des pouvoirs discrétionnaires du commissaire

217. Assesseurs

218. Frais en cas d’invalidité partielle du brevet

219. Caution pour les frais

220. Frais de participation d’un conseil en brevets

221. Signification de documents

222. Publication du Journal officiel, etc.

223. Prorogation de délais

224. Révision de décisions

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225. Actes des directeurs, fonctionnaires et agents

226. La reproduction de mémoires descriptifs publiés ne constitue pas une atteinte au droit d’auteur

227. Taxes

228. Règlement d’exécution

229. Modifications consécutives

230. Abrogation

CHAPITRE 23 DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET RÉSERVES

231. Application de la Ille partie de la loi modificative

232. Application de la présente loi: prolongation de la durée

233. Brevets délivrés en vertu de la loi de 1952

234. Demandes déposées en vertu de la loi de 1952

235. Autres demandes et procédures en vertu de la loi de 1952

236. Micro-organismes

237. Ordonnances rendues, directives données, etc., en vertu de la loi de 1952

238. Le commissaire et le vice-commissaire

239. Le registre des brevets et le registre des conseils en brevets

240. Conseils en brevets inscrits

ANNEXE 1: Dictionnaire

ANNEXE 2: Modifications consécutives1

CHAPITRE PREMIER DISPOSITIONS INTRODUCTIVES

(Titre abrégé)

1. La présente loi peut être citée sous le titre de «Loi de 1990 sur les brevets».

(Entrée en vigueur)

2. — 1) Sous réserve de l’alinéa 2), la présente loi entre en vigueur à la date fixée par proclamation.

1 Non reproduites ici (N.d.l.r.).

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2) Au cas où la présente loi ne serait pas entrée en vigueur dans un délai de six mois à compter de la date de l’approbation royale conformément à l’alinéa 1), elle entrera en vigueur le premier jour suivant l’expiration dudit délai.

(Définitions)

3. Les expressions suivantes sont définies, aux fins de la présente loi ou d’un chapitre donné de la présente loi, dans le dictionnaire figurant à l’annexe 1: demande, forme approuvée, technique associée, Australie, plateau continental australien, autorité, demande de base, Traité de Budapest, revendication et revendiquer, date d’entrée en vigueur [commencing day], commissaire, personne ayant droit à une indemnité [compensable person], mémoire descriptif complet, licence obligatoire, Convention sur le plateau continental, déposant conventionnel, demande conventionnelle, pays conventionnel, conditions de dépôt, institution de dépôt [depositary institution], vice-commissaire [Deputy Commissioner], directeur, demande divisionnaire, ayant droit [eligible person], employé, examen, preneur de licence exclusive, exploiter, Tribunal fédéral [Federal Court], déposer, aéronef étranger, véhicule terrestre étranger, navire étranger, procédure en contrefaçon, personne intéressée [interested party], demande internationale, autorité internationale de dépôt [international depositary authority], date de dépôt international, invention, homme de loi [legal practitioner], représentant légal, licence, invention principale, autorisation de mise sur le marché [marketing approval], certificat d’autorisation de mise sur le marché [marketing approval certificate], examen modifié, personne désignée [nominated person], constatation d’absence de contrefaçon, Journal officiel [Official Journal], brevet, demande de brevet, territoire d’application du brevet [patent area], brevet d’addition, Office des brevets [Patent Office], requête de brevet, invention brevetable, procédé breveté, produit breveté, titulaire du brevet, PCT, demande PCT, permis [permit], petit brevet [petty patent], substance pharmaceutique, tribunal prescrit, institution de dépôt prescrite [prescribed depositary institution], état de la technique pris pour base [prior art base], informations relatives à l’état de la technique [prior art information], ordonnance d’interdiction [prohibition order], mémoire descriptif provisoire, office récepteur, réexamen, registre, enregistré et inscrit, autorité pertinente [relevant authority], demande internationale pertinente, procédure pertinente [relevant proceedings], règles relatives aux micro-organismes. Loi sur les sauvegardes [Safeguards Act], apposition du sceau, mémoire descriptif, brevet standard, Etat, Loi sur les monopoles [Statute of Monopolies], fournir et fourniture [supply], Territoire, usage thérapeutique, la présente loi, exploiter, loi de 1952, loi modificative de 1989.

(Etapes caractéristiques de la procédure d’obtention et de maintien en vigueur d’un brevet)

4. Les tableaux suivants contiennent, sous forme schématique, la plupart des étapes caractéristiques de la procédure d’obtention et de maintien en vigueur d’un brevet standard et d’un petit brevet. Ces schémas sont destinés à être utilisés uniquement en tant qu’illustrations introductives de nature générale mais à aucun autre effet. En cas d’incompatibilité entre un élément contenu dans les schémas et une disposition de la présente loi ou du règlement d’exécution, la disposition en question prévaut.

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TABLEAU 1 — OBTENTION ET MAINTIEN EN VIGUEUR D’UN BREVET STANDARD

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TABLEAU 2 — OBTENTION ET MAINTIEN EN VIGUEUR D’UN PETIT BREVET

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(Demandes associées)

5. Aux fins de la présente loi, une demande complète ne doit être considérée comme associée à une demande provisoire que si la requête de brevet déposée pour la demande complète identifie la demande provisoire et contient l’indication du fait que les demandes sont associées.

(Conditions de dépôt)

6. Aux fins de la présente loi, les conditions de dépôt ne doivent être considérées comme remplies pour un micro-organisme auquel le mémoire descriptif se rapporte que si

a) le micro-organisme est déposé auprès d’une institution de dépôt prescrite [prescribed depositary institution] conformément aux règles relatives aux micro-organismes à la date de dépôt du mémoire descriptif ou avant cette date;

b) le mémoire descriptif comprend, à ladite date, les informations pertinentes relatives aux caractéristiques du micro-organisme qui sont connues du déposant;

c) le mémoire descriptif a contenu, en tout temps à compter de l’expiration du délai prescrit,

i) le nom de l’institution de dépôt prescrite auprès de laquelle des échantillons du micro-organisme peuvent être obtenus de la manière prévue par les règles relatives aux micro-organismes;

ii) la date du dépôt pertinent; et

iii) le numéro de dossier, d’accès ou d’enregistrement du dépôt donné par l’institution; et si

d) des échantillons du micro-organisme ont été accessibles auprès d’une institution de dépôt prescrite de la manière prévue par lesdites règles en tout temps à compter de la date de dépôt du mémoire descriptif.

(Nouveauté et activité inventive)

7. — 1) Aux fins de la présente loi, une invention doit être considérée comme nouvelle par rapport à l’état de la technique pris pour base [prior art base] sauf si elle n’est pas nouvelle à la lumière de l’une des catégories suivantes d’informations, chacune d’elles devant être considérée séparément:

a) informations relatives à l’état de la technique [prior art information] (autres que celles mentionnées au sous-alinéa c)) rendues accessibles au public dans un seul document ou par l’accomplissement d’un seul acte;

b) informations relatives à l’état de la technique (autres que celles mentionnées au sous- alinéa c)) rendues accessibles au public dans deux ou davantage de documents connexes ou par l’accomplissement de deux ou davantage d’actes connexes, si les documents ou les actes ont entre eux une relation telle qu’un homme du métier pertinent dans le cadre du territoire d’application du brevet [patent area] les considérerait comme une source unique d’informations techniques;

c) informations relatives à l’état de la technique contenues dans un seul mémoire descriptif du genre mentionné au sous-alinéa b)ii) de la définition de l’expression «état de la technique pris pour base» donnée à l’annexe 1.

Australie

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2) Aux fins de la présente loi, une invention doit être considérée comme impliquant une activité inventive par rapport à l’état de la technique pris pour base à moins qu’elle n’ait été évidente pour un homme du métier pertinent à la lumière des connaissances communes générales qui existaient dans le territoire d’application du brevet avant la date de priorité de la revendication pertinente, que ces connaissances soient considérées séparément ou conjointement avec l’une des catégories d’informations mentionnées à l’alinéa 3), dont chacune doit être considérée séparément.

3) Aux fins de l’alinéa 2), les catégories d’informations sont les suivantes:

a) informations relatives à l’état de la technique rendues accessibles au public dans un document unique ou par l’accomplissement d’un acte unique; et

b) informations relatives à l’état de la technique rendues accessibles au public dans deux ou davantage de documents connexes ou par l’accomplissement de deux ou davantage d’actes connexes, si les documents ou les actes ont entre eux une relation telle qu’un homme du métier pertinent dans le cadre du territoire d’application du brevet les considérerait comme une source unique d’informations,

s’agissant d’informations dont on peut raisonnablement s’attendre que l’homme du métier mentionné à l’alinéa 2) en a eu connaissance et les a comprises et considérées comme pertinentes aux travaux relevant de la technique pertinente au territoire d’application du brevet, avant la date de priorité de la revendication pertinente.

(Divulgation dans les demandes de base [basic applications])

8. Sous réserve du règlement d’exécution, il ne doit être tenu compte, aux fins de la présente loi, d’une divulgation faite dans un mémoire descriptif ou autre document déposé pour une demande de base ou simultanément que si les documents suivants sont déposés dans le délai prescrit:

a) une copie du mémoire descriptif ou du document; b) une traduction en anglais du mémoire descriptif ou du document s’il n’est pas rédigé en

anglais.

(Usage secret)

9. Aux fins de la présente loi, les actes suivants ne doivent pas être considérés comme constituant un usage secret d’une invention dans le territoire d’application du brevet:

a) usage de l’invention par le titulaire du brevet, la personne désignée [nominated person] ou le prédécesseur en droit sur l’invention de l’un ou de l’autre ou pour le compte ou avec le consentement d’une de ces personnes, aux seules fins d’un essai ou d’une expérimentation approprié aux circonstances;

b) usage de l’invention par le titulaire du brevet, la personne désignée ou le prédécesseur en droit sur l’invention de l’un ou de l’autre ou pour le compte ou avec le consentement d’une de ces personnes, au cours de la divulgation confidentielle de l’invention par le titulaire du brevet, la personne désignée ou le prédécesseur en droit sur l’invention de l’un ou de l’autre, pour le compte ou avec le consentement d’une de ces personnes;

c) tout autre usage de l’invention par le titulaire du brevet, la personne désignée ou le prédécesseur en droit sur l’invention de l’un ou de l’autre ou pour le compte ou avec le consentement d’une de ces personnes, à toute fin autre que celle du commerce;

Australie

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d) usage de l’invention par ou pour le compte du Commonwealth, d’un Etat ou d’un Territoire lorsque le titulaire du brevet, la personne désignée ou le prédécesseur en droit sur l’invention de l’un ou de l’autre a divulgué l’invention au Commonwealth, à un Etat ou à un Territoire, dans la mesure dans laquelle elle est revendiquée.

(Demandes internationales auxquelles une date de dépôt international doit être considérée comme ayant été accordée)

10. — 1) Lorsque a) une demande internationale indique l’Australie en tant qu’Etat désigné conformément à

l’article 4.1)ii) du PCT;

b) l’office récepteur n’accorde pas de date de dépôt international à la demande; et que c) le commissaire est convaincu qu’une date de dépôt international devrait être considérée

comme ayant été accordée à la demande en vertu de l’article 25.2)a) du PCT,

une date de dépôt international doit être considérée comme ayant été accordée à la demande en vertu de l’article 11 du PCT, aux fins de la présente loi.

2) Le présent article n’est applicable à une demande internationale qui n’a pas été déposée en anglais auprès de l’office récepteur que si une traduction en anglais de la demande, vérifiée conformément au règlement d’exécution, a été déposée.

3) Lorsque le présent article est applicable, la date qui, de l’avis du commissaire, aurait dû être accordée à la demande en tant que date de dépôt international de la demande en vertu du PCT doit être considérée comme étant la date de dépôt international de la demande.

(Application à la Couronne)

11. — 1) La présente loi lie la couronne légitime du Commonwealth, de chacun des Etats, du Territoire de la capitale de l’Australie, du Territoire du Nord et de l’île de Norfolk.

2) Aucune disposition de la présente loi ne rend la Couronne susceptible d’être poursuivie pour un délit.

(Application de la loi)

12. La présente loi s’étend a) à chaque Territoire extérieur; b) au plateau continental australien; c) à la zone d’eau recouvrant le plateau continental australien; et d) à l’espace aérien se trouvant au-dessus de l’Australie, de chacun des Territoires

extérieurs et du plateau continental australien.

CHAPITRE 2 DROIT DE BREVET, PROPRIETÉ ET VALIDITÉ

Première partie Droit de brevet

(Droits exclusifs conférés par le brevet)

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13. — 1) Sous réserve de la présente loi, un brevet confère à son titulaire pendant la durée de validité du brevet les droits exclusifs d’exploiter l’invention et d’autoriser des tiers à exploiter l’invention.

2) Les droits exclusifs constituent des biens mobiliers [personal property] et peuvent être cédés et dévolus par l’effet de la loi.

3) Un brevet produit ses effets sur l’ensemble du territoire d’application du brevet.

(Cession du brevet)

14. — 1) La cession d’un brevet doit être opérée par un écrit signé par le cédant et le cessionnaire ou pour leur compte.

2) La cession d’un brevet peut être opérée pour un lieu sis dans le territoire d’application du brevet ou une partie de celui-ci.

2e partie Propriété

(Personnes auxquelles un brevet peut être délivré)

15. — 1) Sous réserve de la présente loi, un brevet d’invention ne peut être délivré qu’à une personne qui

a) est l’inventeur; b) aurait le droit de se faire céder le brevet lors de la délivrance du brevet pour l’invention; c) est l’ayant cause de l’inventeur ou d’une personne mentionnée au sous-alinéa b); ou d) est le représentant légal d’une personne, mentionnée au sous-alinéa a), b) ou c), qui est

décédée.

2) Un brevet peut être délivré à une personne qu’elle soit ou non un citoyen australien.

(Copropriété des brevets)

16. — 1) Sous réserve de toute convention contraire, lorsqu’un brevet a été délivré à deux personnes ou davantage:

a) chacune d’elles a droit à une part égale indivise du brevet; b) chacune d’elles a le droit d’exercer les droits exclusifs conférés par le brevet pour son

propre bénéfice sans en rendre compte aux autres personnes; et

c) aucune d’elles ne peut accorder de licence sur le brevet ou céder un intérêt au brevet sans le consentement des autres personnes.

2) Lorsqu’un produit breveté ou un produit obtenu par une méthode brevetée ou un procédé breveté est vendu par l’un de deux cotitulaires ou davantage d’un brevet, l’acheteur ou une personne se réclamant de lui peut faire le commerce du produit comme s’il avait été vendu par tous les titulaires du brevet.

3) Le présent article ne porte pas préjudice aux droits ou obligations d’un fidéicommissaire [trustee] ou du représentant légal d’une personne décédée, ou aux droits ou obligations découlant de l’une ou l’autre de ces relations juridiques.

(Directives données aux copropriétaires)

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17. — 1) En cas de copropriété d’un brevet, le commissaire peut, sur requête présentée par l’un des cotitulaires, donner les directives demandées dans la requête qu’il estime appropriées, sur

a) une transaction commerciale impliquant le brevet ou un intérêt au brevet; b) la concession de licences sur le brevet; ou c) l’exercice, conformément à l’article16, d’un droit à l’égard du brevet. 2) Lorsqu’un titulaire du brevet omet d’accomplir un acte nécessaire pour se conformer à une

directive donnée en vertu de l’alinéa 1) dans un délai de 14 jours après y avoir été invité par écrit par l’un des autres titulaires, le commissaire peut, sur requête présentée par l’un de ces autres titulaires, inviter par directive une personne à accomplir l’acte en question au nom ou pour le compte du titulaire en défaut.

3) Avant de donner la directive, le commissaire doit donner l’occasion de se faire entendre

a) à l’autre ou aux autres titulaires, s’il s’agit d’une requête présentée par un ou plusieurs titulaires en vertu de l’alinéa 1); et

b) au titulaire en défaut, s’il s’agit d’une requête présentée en vertu de l’alinéa 2) 4) Le commissaire ne doit pas donner de directive

a) qui porte préjudice aux droits ou obligations d’un fidéicommissaire ou du représentant légal d’une personne décédée, ou aux droits ou obligations découlant de l’une ou l’autre de ces relations juridiques; ou

b) qui est en contradiction avec les clauses d’un accord conclu entre les titulaires du brevet.

3e partie Validité

Division 1 Validité

(Inventions brevetables)

18. — 1) Sous réserve de l’alinéa 2), une invention brevetable est une invention qui, dans la mesure où elle est revendiquée dans une revendication,

a) constitue un mode de fabrication au sens de l’article6 de la Loi sur les monopoles [Statute of Monopolies];

b) par rapport à l’état de la technique pris pour base existant avant la date de priorité de ladite revendication,

i) est nouvelle,

ii) implique une activité inventive;

c) est utile; et d) n’a pas fait l’objet d’un usage secret dans le territoire d’application du brevet avant la

date de priorité de ladite revendication par le titulaire du brevet, la personne désignée ou le prédécesseur en droit sur l’invention de l’un ou de l’autre ou pour le compte ou avec le consentement d’une de ces personnes.

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2) Les êtres humains et les procédés biologiques de reproduction des êtres humains ne constituent pas des inventions brevetables.

(Certificat de validité)

19. — 1) Dans toute procédure judiciaire dans laquelle la validité d’un brevet ou d’une revendication est contestée, le tribunal peut certifier que la validité d’une revendication donnée a été contestée.

2) Si le tribunal délivre un certificat, le titulaire du brevet ou toute autre personne se fondant sur la validité de la revendication a droit, s’il obtient gain de cause par une ordonnance ou une décision finale rendue dans toute procédure ultérieure en contrefaçon de cette revendication ou en révocation du brevet dans la mesure où cette révocation se rapporte à ladite revendication, au remboursement de la totalité de ses frais, dépens et honoraires au tarif fixé entre avoué et client, dans la mesure où ils se rapportent à cette revendication.

3) L’alinéa 2) produit ses effets sous réserve de toute directive donnée par le tribunal saisi de la procédure.

(Non-garantie de la validité du brevet)

20. — 1) Aucun acte accompli en vertu de la présente loi ou du PCT ne garantit la délivrance d’un brevet ou la validité d’un brevet en Australie ou en tout autre lieu.

2) La responsabilité du Commonwealth, du commissaire, d’un vice-commissaire ou d’un employé n’est pas engagée en raison de l’accomplissement ou en rapport avec l’accomplissement par lui d’un acte en vertu de la présente loi ou du PCT, ou en raison de toute procédure subséquente à l’accomplissement d’un tel acte ou en rapport avec une telle procédure.

(Constatation ou refus de constatation d’absence de contrefaçon n’impliquant pas validité)

21. La constatation ou le refus de faire une constatation d’absence de contrefaçon d’une revendication de brevet n’implique pas que la revendication soit valide.

Division 2 Faits n’affectant pas la validité

(L’invalidité d’une revendication n’affecte pas la validité d’autres revendications)

22. L’invalidité d’un brevet en ce qui concerne une revendication n’affecte pas sa validité en ce qui concerne une autre revendication.

(Validité non affectée par la publication, etc., après la date de priorité)

23. Un brevet n’est pas invalide, dans la mesure où l’invention est revendiquée dans l’une de ses revendications, pour le seul motif

a) que l’invention, dans la mesure où elle est revendiquée dans ladite revendication, a été publiée ou utilisée à la date de priorité de cette revendication ou après cette date; ou

b) qu’un autre brevet revendiquant l’invention, dans la mesure où elle est revendiquée dans la revendication mentionnée en premier lieu ou dans une revendication ayant la même date de priorité ou une date de priorité ultérieure, a été délivré.

(Validité non affectée par certaines publications ou certains usages)

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24. — 1) Aux fins de décider si une invention est nouvelle ou implique une activité inventive, la personne rendant la décision ne doit pas tenir compte

a) d’informations rendues accessibles au public par une publication ou un usage de l’invention, dans les circonstances prescrites, par la personne désignée, le titulaire du brevet ou le prédécesseur en droit de l’une ou de l’autre, ou avec le consentement d’une de ces personnes; et

b) d’informations rendues accessibles au public sans le consentement de la personne désignée ou du titulaire du brevet, par une publication ou un usage de l’invention par un tiers qui a obtenu l’information de la personne désignée, du titulaire du brevet ou du prédécesseur en droit de l’une ou de l’autre, mais uniquement si la demande de brevet est déposée dans le délai prescrit.

2) Aux fins de décider si une invention est nouvelle ou implique une activité inventive, la personne rendant la décision ne doit pas tenir compte

a) d’informations données par la personne désignée, le titulaire du brevet ou le prédécesseur en droit de l’une ou de l’autre, ou avec le consentement d’une de ces personnes, à l’une des personnes ou organisations suivantes exclusivement:

i) le Commonwealth, un Etat ou un Territoire, ou une autorité du Commonwealth, d’un Etat ou d’un Territoire;

ii) une personne autorisée par le Commonwealth, un Etat ou un Territoire à mener des enquêtes au sujet de l’invention; et

b) de l’accomplissement d’un acte aux fins d’une enquête visée au sous-alinéa a)ii).

(Validité: brevets d’addition)

25. Une objection à une requête de brevet ou à un mémoire descriptif pour une demande de brevet d’addition n’est pas admissible et un brevet d’addition n’est pas invalide pour le seul motif que l’invention, dans la mesure où elle est revendiquée, n’implique pas une activité inventive compte tenu de la publication ou de l’usage de l’invention principale au cours du délai prescrit.

(Validité non affectée dans certains cas impliquant des modifications)

26. — 1) Une objection à une requête de brevet et à un mémoire descriptif qui ont été acceptés n’est pas admissible et un brevet n’est pas invalide pour le seul motif que le mémoire descriptif revendique une invention qui ne faisait pas l’objet de la requête ou qui n’était pas décrite ou revendiquée dans le mémoire descriptif tel qu’il a été déposé.

2) Excepté en cas de modification opérée en violation de l’article112, une objection à une requête de brevet et à un mémoire descriptif qui ont été acceptés n’est pas admissible et un brevet n’est pas invalide pour le seul motif qu’une modification du mémoire descriptif qui n’était pas admissible a été opérée.

Division 3 Avis relatifs à des faits affectant la validité

(Avis relatifs à des faits affectant la validité de brevets standard)

27. — 1) Toute personne peut, dans le délai prescrit à compter de la mise à l’inspection publique d’un mémoire descriptif complet déposé pour une demande de brevet standard, aviser le commissaire, conformément au règlement d’exécution, du fait qu’elle affirme, pour les motifs

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exposés dans l’avis, que l’invention en cause n’est pas une invention brevetable parce qu’elle ne remplit pas les conditions de l’article 18.1)b).

2) Le commissaire doit informer le déposant de la demande de brevet par écrit de tout fait dont il a été avisé et lui envoyer une copie de tout document accompagnant l’avis.

3) Par ailleurs, le commissaire doit examiner l’avis et le traiter conformément au règlement d’exécution.

4) L’avis et tout document l’accompagnant sont mis à l’inspection publique.

(Avis relatifs à des faits affectant la validité de petits brevets [petty patents])

28. — 1) Toute personne peut, dans le délai prescrit précédant la délivrance d’un petit brevet, aviser le commissaire, conformément au règlement d’exécution, du fait qu’elle affirme, pour les motifs exposés dans l’avis, que le petit brevet est invalide pour l’un ou plusieurs des motifs suivants:

a) le titulaire du brevet n’avait pas droit à la délivrance du petit brevet; b) l’invention n’est pas une invention brevetable parce qu’elle ne remplit pas les

conditions de l’article 18.1)a) ou b);

c) le mémoire descriptif ne remplit pas les conditions de l’article40.2) ou 3). 2) Le commissaire doit informer le titulaire du brevet par écrit de tout fait dont il a été avisé et

lui envoyer une copie de tout document accompagnant l’avis.

3) Si le commissaire a connaissance, d’une autre manière que par un avis visé à l’alinéa 1), d’un fait susceptible d’affecter la validité d’un petit brevet pour l’un ou plusieurs des motifs mentionnés audit alinéa, il doit en informer le titulaire du brevet par écrit.

4) L’avis donné au commissaire et tout document l’accompagnant sont mis à l’inspection publique.

CHAPITRE 3 DU DÉPÔT DE LA DEMANDE À L’ACCEPTATION

Première partie Demande de brevet

Division 1 Demandes

(Demande de brevet)

29. — 1) Le dépôt d’une demande de brevet peut être effectué par le dépôt, conformément au règlement d’exécution, d’une requête de brevet et de tous les autres documents prescrits.

2) Une demande peut être provisoire ou complète.

3) La requête de brevet pour une demande provisoire doit être rédigée dans la forme approuvée et être accompagnée d’un mémoire descriptif provisoire.

4) La requête de brevet pour une demande complète doit être rédigée dans la forme approuvée et être accompagnée d’un mémoire descriptif complet.

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5) Dans le présent article:

«personne» comprend une association de personnes, qu’elle soit une personne morale ou non.

(Date de dépôt)

30. Une demande de brevet doit être considérée comme ayant été déposée à la date de dépôt fixée conformément au règlement d’exécution.

(Pluralité de déposants)

31. Deux ou davantage de personnes (au sens de l’article29) peuvent déposer une demande de brevet conjointe.

(Litiges entre déposants, etc.)

32. En cas de litige entre deux ou davantage de personnes intéressées [interested parties] à une demande de brevet quant à la question de savoir si ou de quelle manière la procédure relative à la demande doit être poursuivie, le commissaire peut, sur requête présentée conformément au règlement d’exécution par l’une d’entre elles, rendre toute décision qu’il estime appropriée pour permettre la poursuite de la procédure relative à la demande au nom de l’une ou davantage de ces personnes exclusivement ou pour régler la manière dont la procédure doit être poursuivie, ou les deux, selon le cas.

(Demandes déposées par des opposants, etc.)

33. — 1) Lorsque a) il est fait opposition à la délivrance d’un brevet standard; et que b) le commissaire décide, en vertu de l’article60, que l’opposant est un ayant droit

[eligible person] à l’invention, dans la mesure où elle est revendiquée dans une revendication, mais qu’il n’existe aucun autre motif pour lequel un brevet ne devrait pas être accordé,

le commissaire peut, si l’opposant dépose une demande complète conformément à l’article29 , accorder à l’opposant un brevet pour l’invention, dans la mesure où celle-ci est ainsi revendiquée, et les revendications de ce brevet ont la même date de priorité que la revendication mentionnée en premier lieu.

2) Lorsque

a) une personne donne au commissaire un avis concernant un petit brevet conformément à l’article 28;

b) le commissaire décide, en vertu de l’article69, de refuser d’accorder une prolongation de la durée du petit brevet pour le motif ou pour des motifs comprenant le motif que le titulaire n’avait pas droit à la délivrance du petit brevet; et que

c) le commissaire est convaincu que la personne qui a donné l’avis est un ayant droit à l’invention, dans la mesure où elle est revendiquée dans une revendication,

le commissaire peut, si cette personne dépose une demande complète conformément à l’article29 , lui délivrer un petit brevet pour l’invention dans la mesure où elle est revendiquée, et les revendications de ce petit brevet ont la même date de priorité que la revendication mentionnée en premier lieu.

(Demandes déposées par des ayants droit à la suite d’une procédure judiciaire)

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34. — 1) Dans une procédure judiciaire se rapportant à un brevet, lorsque le tribunal est convaincu qu’une personne autre que le titulaire du brevet est un ayant droit à l’invention, dans la mesure où elle est revendiquée dans une revendication, il peut, outre toute autre ordonnance qu’il peut rendre dans la procédure, déclarer par ordonnance que cette personne est un ayant droit à cette invention, dans la mesure où elle est revendiquée.

2) Si une demande complète est déposée conformément à l’article29 par un ayant droit ainsi déclaré, le commissaire doit lui accorder un brevet pour l’invention, dans la mesure où elle est revendiquée dans une revendication du brevet mentionné à l’alinéa 1), et les revendications de ce brevet ont la même date de priorité que la revendication mentionnée en premier lieu.

(Demandes déposées par des ayants droit à la suite d’une révocation par le commissaire)

35. — 1) Lorsque le commissaire a) révoque un brevet en vertu de l’article 137; et b) est convaincu, au vu d’une requête présentée conformément au règlement d’exécution

par une personne autre que le titulaire précédent, que celle-ci est un ayant droit à l’invention en cause dans la mesure où elle est revendiquée dans une revendication,

il peut déclarer par écrit que cette personne est un ayant droit et, si celui-ci dépose une demande complète conformément à l’article 29, lui délivrer un brevet pour l’invention, dans la mesure où elle est revendiquée, et les revendications de ce brevet ont la même date de priorité que la revendication mentionnée en premier lieu.

2) Le commissaire ne doit pas faire de déclaration sans avoir donné au titulaire précédent du brevet l’occasion, de manière appropriée aux circonstances, de se faire entendre.

3) Toute décision du commissaire de faire ou de refuser de faire une déclaration peut faire l’objet d’un recours au Tribunal fédéral [Federal Court].

(Autres demandes déposées par des ayants droit)

36. — 1) Lorsque a) une demande de brevet a été déposée et, s’agissant d’une demande complète, la requête

de brevet et le mémoire descriptif n’ont pas été acceptés; et que

b) le commissaire est convaincu, sur requête présentée par une personne conformément au règlement d’exécution, que la personne désignée n’est pas un ayant droit à l’invention divulguée dans un mémoire descriptif déposé pour la demande mais qu’une autre personne est un ayant droit à l’invention ainsi divulguée,

le commissaire peut (que la demande de brevet devienne ou non caduque ou soit ou non retirée) déclarer par écrit que cette autre personne est un ayant droit.

2) Le commissaire ne doit pas faire de déclaration sans avoir donné à la personne désignée l’occasion, de manière appropriée aux circonstances, de se faire entendre.

3) Si une demande complète est déposée conformément à l’article29 par un ayant droit ainsi déclaré, la date de priorité des revendications d’un brevet délivré à cette personne pour l’invention doit être fixée conformément au règlement d’exécution.

4) Les décisions rendues par le commissaire en vertu du présent article peuvent faire l’objet d’un recours au Tribunal fédéral.

(Demande complète pouvant être considérée comme une demande provisoire)

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37. — 1) Le déposant d’une demande complète peut, en tout temps au cours du délai prescrit, présenter au commissaire une requête écrite tendant à ce qu’il donne une directive selon laquelle la demande doit être considérée comme une demande provisoire.

2) La requête ne peut pas être présentée si la requête de brevet et le mémoire descriptif déposés pour la demande ont été acceptés ou mis à l’inspection publique.

3) Lorsqu’il reçoit une requête, le commissaire doit donner la directive demandée.

4) Lorsque le commissaire a donné une directive, la demande complète doit être considérée, aux fins de la présente loi, comme étant et ayant toujours été une demande provisoire.

(Date à laquelle la demande doit être complétée)

38. — 1) Le déposant d’une demande provisoire peut déposer une ou davantage de demandes complètes associées à la demande provisoire en tout temps au cours du délai prescrit.

2) Dans le présent article:

«déposant» comprend une personne habilitée à présenter une requête en rapport avec la demande de brevet pertinente visée à l’article113.

(Demandes divisionnaires)

39. — 1) Le déposant d’une demande complète (qui n’est pas devenue caduque ou n’a pas été refusée ou retirée) peut, conformément au règlement d’exécution, déposer une demande additionnelle de brevet standard ou de petit brevet pour l’invention

a) décrite dans le mémoire descriptif déposé pour la demande mentionnée en premier lieu; et

b) entrant dans la portée des revendications du mémoire descriptif accepté, si la demande mentionnée en premier lieu est une demande de brevet standard et qu’un délai de trois mois au minimum a expiré à compter de la publication d’un avis d’acceptation de la requête de brevet et du mémoire descriptif pertinent au Journal officiel [Official Journal].

2) Le titulaire d’un petit brevet peut, conformément au règlement d’exécution, déposer une demande additionnelle de petit brevet ou de brevet standard pour une invention décrite dans le mémoire descriptif complet déposé pour la demande ayant abouti à la délivrance du petit brevet mentionné en premier lieu.

3) Dans le présent article,

«déposant» a la même signification qu’à l’article38 .

Division 2 Mémoires descriptifs

(Mémoires descriptifs)

40. — 1) Un mémoire descriptif provisoire doit décrire l’invention. 2) Un mémoire descriptif complet doit

a) décrire l’invention de manière complète, y compris la meilleure méthode pour l’exécuter connue du déposant;

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b) lorsqu’il concerne une demande de brevet standard, conclure par une ou plusieurs revendications définissant l’invention; et

c) lorsqu’il concerne une demande de petit brevet, conclure par une revendication unique, ou une revendication indépendante et au maximum deux revendications dépendantes, définissant l’invention.

3) La ou les revendications doivent être claires et succinctes et se fonder essentiellement sur l’objet décrit dans le mémoire descriptif.

4) La ou les revendications doivent se rapporter à une seule invention.

(Mémoires descriptifs: micro-organismes)

41. — 1) Lorsqu’une invention est constituée d’un micro-organisme, le mémoire descriptif complet doit être considéré comme remplissant les conditions de l’article 40.2)a) dans la mesure où celui-ci exige la description du micro-organisme, si les conditions de dépôt sont remplies en ce qui concerne le micro-organisme.

2) Lorsque

a) une invention implique l’utilisation, la modification ou la culture d’un micro-organisme autre qu’un micro-organisme visé à l’alinéa 1);

b) on ne pourrait raisonnablement s’attendre à ce qu’un homme du métier pertinent dans le cadre du territoire d’application du brevet exécute l’invention sans disposer d’un échantillon du micro-organisme avant d’en commencer l’exécution; et que

c) le micro-organisme n’est pas accessible, de manière appropriée aux circonstances, à l’homme du métier pertinent dans le cadre du territoire d’application du brevet,

le mémoire descriptif ne doit être considéré comme remplissant les conditions de l’article40.2)a), dans la mesure où celui-ci exige la description du micro-organisme, que si les conditions de dépôt sont remplies en ce qui concerne le micro-organisme.

3) Aux fins du présent article, un micro-organisme peut être considéré comme accessible de manière appropriée aux circonstances même s’il n’est pas disponible dans le territoire d’application du brevet.

4) Lorsque

a) les conditions prévues à l’article6.c ) ou d) cessent d’être remplies à l’égard d’un micro- organisme;

b) des mesures ont été prises à une date ultérieure au cours du délai prescrit conformément aux dispositions du règlement d’exécution applicables (le cas échéant); et que

c) en conséquence de ces mesures et abstraction faite du délai au cours duquel ces conditions n’étaient pas remplies, ces conditions auraient été remplies à cette date ultérieure,

ces conditions doivent être considérées comme ayant été remplies au cours du délai mentionné au sous-alinéa c) et les dispositions prescrites pour la protection ou l’indemnisation de personnes qui ont fait usage ou pris des mesures déterminées par contrat ou autrement en vue de faire usage de l’invention au cours dudit délai produisent leurs effets.

(Micro-organismes cessant d’être accessibles de manière appropriée aux circonstances)

42. — 1) Lorsque

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a) une demande complète de brevet a été déposée ou un brevet a été délivré pour une invention du genre visé à l’article 41.2)a);

b) le micro-organisme pertinent était, à la date de dépôt du mémoire descriptif complet, accessible de manière appropriée aux circonstances (au sens de l’article41 ) à un homme du métier exerçant ses activités dans le domaine technique pertinent au territoire d’application du brevet; et que

c) le micro-organisme a cessé d’être ainsi accessible, un tribunal prescrit ou le commissaire, sur requête présentée conformément au règlement d’exécution, ou le commissaire de sa propre initiative, peut déclarer que le mémoire descriptif ne remplit les conditions de l’article 40que si les conditions de dépôt sont remplies à l’égard du micro- organisme.

2) Lorsqu’une déclaration a été faite conformément à l’alinéa 1),

a) la présente loi produit ses effets à l’égard du mémoire descriptif en conséquence; et b) l’article 6 est applicable comme si l’expression «date de dépôt du mémoire descriptif»

figurant audit article se rapportait à une date indiquée dans la déclaration faite aux fins du présent alinéa.

3) L’alinéa 2) ne limite pas l’application del’article 223.

4) Lorsque

a) une requête a été présentée en vertu de l’alinéa 1); ou que b) le commissaire se propose de sa propre initiative de faire une déclaration en vertu dudit

alinéa,

le déposant de la demande de brevet ou le titulaire du brevet, selon le cas, doit être avisé, conformément au règlement d’exécution, de la requête ou de l’intention et a le droit de comparaître et d’être entendu.

5) Le commissaire doit faire la déclaration conformément au règlement d’exécution.

6) Une copie de toute déclaration faite par un tribunal prescrit doit être signifiée au commissaire par le greffier ou un autre fonctionnaire approprié du tribunal.

7) Les décisions du commissaire rendues en vertu de l’alinéa 1) peuvent faire l’objet d’un recours au Tribunal fédéral.

Division 3 Dates de priorité

(Dates de priorité)

43. — 1) Chaque revendication d’un mémoire descriptif doit avoir une date de priorité. 2) La date de priorité d’une revendication est

a) la date de dépôt du mémoire descriptif; ou, b) lorsque le règlement d’exécution prévoit la fixation d’une date de priorité différente, la

date fixée en vertu du règlement d’exécution.

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3) Aux fins de fixer la date de priorité d’une revendication qui définit plus d’une forme de l’invention, la revendication doit être considérée comme une revendication séparée pour chaque forme définie de l’invention.

4) La date de priorité d’une revendication d’un mémoire descriptif peut être différente de la date de priorité d’une ou des autres revendications du mémoire descriptif.

2e partie Examen des requêtes et mémoires descriptifs de brevet

Division 1 Examen

(Requête en examen)

44. — 1) Le déposant d’une demande complète de brevet standard peut, dans le délai prescrit et conformément au règlement d’exécution, présenter une requête en examen de la requête de brevet et du mémoire descriptif pour la demande.

2) Le commissaire peut, pour un ou plusieurs des motifs prescrits et conformément au règlement d’exécution, inviter par directive le déposant d’une demande complète de petit brevet à présenter, dans le délai prescrit, une requête en examen de la requête de brevet et du mémoire descriptif pour la demande.

3) Lorsqu’une requête de brevet et un mémoire descriptif pour une demande de brevet standard ont été mis à l’inspection publique, toute personne peut, conformément au règlement d’exécution, présenter au commissaire une requête tendant à ce qu’il donne au déposant une directive l’invitant à présenter, dans le délai prescrit, une requête en examen de la requête et du mémoire descriptif.

4) Lorsqu’il reçoit une requête présentée en vertu de l’alinéa 3), le commissaire doit donner la directive demandée dans la requête sauf si le déposant a déjà présenté ou reçu une directive l’invitant à présenter une requête en examen de la requête de brevet et du mémoire descriptif.

(Examen)

45. — 1) Lorsque le déposant présente une requête en examen de la requête de brevet et du mémoire descriptif, le commissaire doit examiner la requête de brevet et le mémoire descriptif et établir un rapport

a) sur la question de savoir si le mémoire descriptif remplit les conditions de l’article 40; b) sur la question de savoir si, à sa connaissance, l’invention, dans la mesure où elle est

revendiquée, satisfait aux critères mentionnés à l’article18.1) a) et b); et

c) sur les autres questions prescrites. 2) L’examen doit être effectué conformément au règlement d’exécution.

3) Le commissaire peut, lorsqu’il y a lieu, donner au déposant, par écrit, une directive l’invitant à l’informer des résultats des recherches, indiquées dans l’avis, effectuées dans un pays étranger par l’office ou l’organisation des brevets indiqué en ce qui concerne une demande correspondante déposée à l’étranger.

(Requête en examen différé)

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46. — 1) Lorsque a) une demande complète de brevet standard a été déposée; b) une demande de brevet prescrite a été déposée dans un pays étranger prescrit; c) la demande prescrite n’a pas abouti à la délivrance d’un brevet; et que d) le commissaire a donné au déposant une directive l’invitant à présenter une requête en

examen de la requête de brevet et du mémoire descriptif pour la demande mentionnée au sous-alinéa a), pour un motif prescrit aux fins du présent alinéa,

le déposant peut présenter une requête en examen différé au lieu de présenter une requête en examen conformément à la directive.

2) La requête en examen différé doit être présentée conformément au règlement d’exécution.

3) Lorsqu’une requête en examen différé a été présentée,

a) l’examen de la requête de brevet et du mémoire descriptif doit être différé de la manière demandée; et

b) la demande ne devient pas caduque pour le seul motif que le déposant n’a pas présenté de requête en examen conformément à la directive du commissaire.

Division 2 Examen modifié

(Requête en examen modifié)

47. — 1) Lorsque a) une demande complète de brevet standard a été déposée; et que b) un brevet a été délivré dans un pays étranger prescrit pour une demande prescrite

déposée dans ledit pays,

le déposant peut présenter une requête en examen modifié de la requête de brevet et du mémoire descriptif pour la demande au lieu de présenter une requête en examen.

2) Le déposant peut retirer sa requête en examen modifié en tout temps avant l’acceptation de la requête de brevet et du mémoire descriptif et présenter une requête en examen conformément à l’article 44 en ses lieu et place.

(Examen modifié)

48. — 1) Lorsqu’un déposant a présenté une requête en examen modifié d’une requête de brevet et d’un mémoire descriptif complet, le commissaire doit examiner la requête de brevet et le mémoire descriptif et établir un rapport

a) sur la question de savoir si, à sa connaissance, l’invention, dans la mesure où elle est revendiquée, satisfait aux critères mentionnés à l’article18.1)a) et b); et

b) sur les autres questions prescrites (le cas échéant). 2) L’examen modifié doit être effectué conformément au règlement d’exécution.

3e partie Acceptation

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(Acceptation de la requête de brevet: brevet standard)

49. — 1) Sous réserve de l’article51, s’il estime qu’il n’existe pas de motif légal d’objection à une requête de brevet et à un mémoire descriptif pour une demande de brevet standard ou qu’un tel motif d’objection a été supprimé, le commissaire doit accepter la requête de brevet et le mémoire descriptif.

2) Si l’alinéa 1) n’est pas applicable, le commissaire peut refuser d’accepter la requête de brevet et le mémoire descriptif.

3) Si la requête lui en est présentée par le déposant par écrit, le commissaire doit différer l’acceptation d’une requête de brevet et d’un mémoire descriptif complet jusqu’à la date indiquée par le déposant.

4) Aux fins de l’alinéa 3), le déposant ne peut pas indiquer une date postérieure à l’expiration du délai prescrit aux fins de l’article 142.2)e).

5) Lorsque le commissaire accepte une requête de brevet et un mémoire descriptif complet pour une demande de brevet standard, il doit

a) en aviser le déposant par écrit; et b) faire paraître un avis d’acceptation au Journal officiel. 6) L’avis mentionné à l’alinéa 5)b) doit comporter:

a) si la requête de brevet et le mémoire descriptif complet ont fait l’objet d’un examen modifié, une déclaration selon laquelle l’acceptation découle d’un examen modifié; et

b) si la requête de brevet et le mémoire descriptif complet n’ont pas encore été mis à l’inspection publique, une déclaration de mise à l’inspection publique de la requête de brevet et du mémoire descriptif complet.

7) Lorsque le commissaire refuse d’accepter une requête de brevet et un mémoire descriptif complet pour une demande de brevet standard, il doit aviser le déposant par écrit des motifs du refus et faire paraître un avis de refus au Journal officiel.

(Examen et acceptation de la requête de brevet: petit brevet)

50. — 1) Lorsqu’un mémoire descriptif complet de petit brevet a été déposé, le commissaire doit examiner la requête de brevet et le mémoire descriptif complet et mener, à cette fin, les enquêtes qu’il estime appropriées.

2) S’il est convaincu qu’il existe un motif légal d’objection à la requête de brevet ou au mémoire descriptif complet, le commissaire doit, par écrit,

a) aviser le déposant du motif d’objection; et b) informer le déposant qu’à défaut pour lui de présenter une requête en autorisation de

modifier la requête de brevet ou le mémoire descriptif complet ou de déposer une déclaration écrite contestant l’objection, la demande deviendra caduque dans le délai indiqué par le commissaire.

3) Sous réserve de l’article51, s’il estime qu’il n’existe pas de motif légal d’objection à la requête de brevet ou au mémoire descriptif complet ou qu’un tel motif d’objection a été supprimé, le commissaire doit accepter la requête de brevet et le mémoire descriptif.

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4) Si l’alinéa 3) n’est pas applicable, le commissaire peut, après avoir donné au déposant l’occasion, de manière appropriée aux circonstances, de se faire entendre, refuser d’accepter la requête de brevet et le mémoire descriptif.

5) Lorsque le commissaire refuse d’accepter une requête de brevet et un mémoire descriptif complet pour une demande de petit brevet, il doit informer le déposant des motifs du refus et faire paraître un avis de refus au Journal officiel.

(Cas dans lesquels la demande ou la délivrance peut être refusée)

51. — 1) Le commissaire peut refuser d’accepter une requête de brevet et un mémoire descriptif ou de délivrer un brevet

a) pour une invention dont l’usage serait contraire à la loi; ou b) pour le motif que le mémoire descriptif revendique en tant qu’invention

i) une substance susceptible d’être utilisée comme produit alimentaire ou médicament (pour les êtres humains ou pour les animaux, qu’elle soit destinée à l’usage interne ou externe) et qui ne consiste qu’en un mélange d’ingrédients connus; ou

ii) un procédé de production d’une telle substance par simple mélange.

2) Le commissaire peut refuser d’accepter un mémoire descriptif contenant une revendication comprenant le nom d’une personne en tant que nom ou partie du nom de l’invention, dans la mesure où elle est revendiquée dans ladite revendication.

(Recours)

52. Les décisions rendues par le commissaire en vertu de la présente partie peuvent faire l’objet d’un recours au Tribunal fédéral.

CHAPITRE 4 PUBLICATION

(Publication de certaines informations relatives aux déposants, etc.)

53. Lorsqu’une demande de brevet a été déposée, le commissaire doit faire paraître au Journal officiel les informations prescrites relatives au déposant et à la demande.

(Avis relatif à la publication)

54. — 1) Lorsqu’un mémoire descriptif complet déposé pour une demande de brevet (autre qu’une demande PCT) n’a pas été mis à l’inspection publique, si le déposant lui en présente la requête, le commissaire doit faire paraître au Journal officiel, conformément au règlement d’exécution, un avis de mise à l’inspection publique du mémoire descriptif complet.

2) Si l’article 41.2) est applicable à un mémoire descriptif, le déposant ne peut présenter la requête prévue à l’alinéa 1) en rapport avec le mémoire descriptif que si celui-ci comprend les indications mentionnées à l’article6.c) .

3) Lorsque

a) un mémoire descriptif complet a été déposé pour une demande de brevet standard (autre qu’une demande PCT);

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b) le délai prescrit a expiré; et que c) le mémoire descriptif n’a pas été mis à l’inspection publique,

le commissaire doit faire paraître au Journal officiel un avis de mise à l’inspection publique du mémoire descriptif sauf si la demande est devenue caduque ou a été refusée ou retirée.

4) Lorsque

a) une demande divisionnaire (autre qu’une demande PCT) a été déposée pour une demande originale PCT ou non; et que

b) le mémoire descriptif complet déposé pour la demande originale a été mis à l’inspection publique lors du dépôt de la demande divisionnaire,

le commissaire doit faire paraître au Journal officiel un avis de mise à l’inspection publique du mémoire descriptif déposé pour la demande divisionnaire.

5) Lorsqu’une demande divisionnaire (autre qu’une demande PCT) a été déposée pour une demande originale qui n’est pas une demande PCT et que

a) un avis de mise à l’inspection publique du mémoire descriptif déposé pour la demande originale a paru au Journal officiel; ou que

b) un avis de mise à l’inspection publique du mémoire descriptif complet déposé pour la demande divisionnaire a paru au Journal officiel,

le commissaire doit aussi faire paraître au Journal officiel

c) un avis de mise à l’inspection publique du mémoire descriptif complet déposé pour la demande divisionnaire en cas d’application du sous-alinéa a); ou

d) un avis de mise à l’inspection publique du mémoire descriptif complet déposé pour la demande originale en cas d’application du sous-alinéa b).

6) Lorsque

a) une demande divisionnaire (autre qu’une demande PCT) a été déposée pour une demande originale qui est une demande PCT; et que

b) un avis de mise à l’inspection publique du mémoire descriptif complet déposé pour la demande originale a paru au Journal officiel, le commissaire doit aussi faire paraître au Journal officiel un avis de mise à l’inspection publique du mémoire descriptif complet déposé pour la demande divisionnaire.

(Documents mis à l’inspection publique)

55. — 1) Lorsqu’un avis a paru en vertu de l’article54 , le mémoire descriptif en cause et les autres documents prescrits (le cas échéant) sont mis à l’inspection publique.

2) Lorsqu’un avis relatif à une demande de brevet standard a paru en vertu de l’article49.5)b) ou qu’un avis relatif à la délivrance d’un petit brevet a paru en vertu de l’article62.2) , les documents suivants sont mis à l’inspection publique:

a) tous les documents (autres que les documents prescrits) déposés en rapport avec la demande de brevet avant ou après l’acceptation ou la délivrance;

b) tous les documents (autres que les documents prescrits) relatifs à l’ancien brevet qui ont été déposés après que le brevet a pris fin, a expiré ou a été révoqué;

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c) des copies de tous les documents se rapportant à la demande ou au brevet (autres que les documents prescrits) remises par le commissaire au déposant, au titulaire du brevet ou à l’ancien déposant ou titulaire du brevet,

qui n’ont pas encore été mis à l’inspection publique.

3) Sous réserve de l’article 90, un mémoire descriptif ou autre document doit être considéré comme ayant été publié à la date à laquelle il est mis à l’inspection publique à moins qu’il n’ait été publié d’une autre manière avant cette date.

(Documents ne devant pas être publiés)

56. — 1) Sauf dispositions contraires de la présente loi, les documents visés à l’article55 a) ne doivent pas être publiés ou mis à l’inspection publique; et b) ne sont pas susceptibles d’être inspectés ou produits avant que le commissaire ou, dans

une procédure judiciaire, à moins que le commissaire, le tribunal ou la personne ayant le pouvoir d’ordonner l’inspection ou la production n’ordonne par directive que l’inspection ou la production soit autorisée.

2) Un avis relatif à la demande de production dans une procédure judiciaire d’un document visé à l’article 55 doit être signifié au commissaire, qui a le droit d’être entendu au sujet de la demande.

(Effets de la publication du mémoire descriptif complet)

57. — 1) Après la mise à l’inspection publique d’un mémoire descriptif complet pour une demande de brevet standard et jusqu’à ce que la demande aboutisse à la délivrance d’un brevet, le déposant a les mêmes droits que si le brevet avait été délivré pour l’invention à la date de mise à l’inspection publique du mémoire descriptif.

2) Lorsque le mémoire descriptif complet pour une demande de petit brevet a été mis à l’inspection publique avant que la demande aboutisse à la délivrance d’un brevet, le déposant a les mêmes droits que si le petit brevet avait été délivré pour cette invention à la date de mise à l’inspection publique du mémoire descriptif.

3) L’alinéa 1) ou 2) ne confère au déposant le droit d’engager une procédure pour la commission d’un acte que si

a) la demande aboutit à la délivrance d’un brevet; et si b) l’acte, dans l’hypothèse où il serait commis après la délivrance du brevet, constituait la

contrefaçon d’une revendication du mémoire descriptif.

4) Constitue une exception dans une procédure engagée en vertu de l’alinéa 1) ou 2) pour la commission d’un acte après la mise à l’inspection publique du mémoire descriptif complet mais avant

a) l’acceptation de la requête de brevet, s’agissant d’un brevet standard; ou b) que la demande aboutisse à la délivrance du petit brevet, s’agissant d’un petit brevet,

la preuve apportée par le défendeur qu’un brevet n’aurait pas pu être valablement délivré au déposant pour la revendication (telle qu’elle était rédigée à l’époque de la commission de l’acte) dont la contrefaçon par la commission de l’acte en question est alléguée.

(Les résultats d’une recherche peuvent être divulgués)

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58. Le commissaire peut divulguer les résultats de toute recherche effectuée aux fins d’établir un rapport en vertu de la présente loi.

CHAPITRE 5 OPPOSITION

(Opposition à la délivrance d’un brevet standard)

59. Le ministre ou toute autre personne peut, conformément au règlement d’exécution, s’opposer à la délivrance d’un brevet standard exclusivement pour l’un ou plusieurs des motifs suivants:

a) la personne désignée n’a pas droit à la délivrance d’un brevet pour l’invention; b) l’invention n’est pas une invention brevetable parce qu’elle ne remplit pas les

conditions de l’article 18.1)a) ou b);

c) le mémoire descriptif déposé pour la demande complète ne remplit pas les conditions de l’article 40.2) ou 3).

(Audience et décision du commissaire)

60. — 1) Lorsqu’il est fait opposition à la délivrance d’un brevet standard, le commissaire doit statuer sur la question conformément au règlement d’exécution.

2) Le commissaire doit donner au déposant et à l’opposant l’occasion, de manière appropriée aux circonstances, de se faire entendre avant de statuer sur une affaire.

3) En statuant sur une affaire, le commissaire peut tenir compte de tout motif pour lequel il peut être fait opposition à la délivrance d’un brevet standard invoqué ou non par l’opposant.

4) Le déposant et un opposant peuvent former un recours contre les décisions rendues par le commissaire en vertu du présent article auprès du Tribunal fédéral.

CHAPITRE 6 DÉLIVRANCE ET DURÉE DES BREVETS

Première partie Délivrance

(Délivrance d’un brevet standard)

61. — 1) Le commissaire doit délivrer un brevet standard en y apposant le sceau dans la forme approuvée

a) en l’absence d’opposition à la délivrance; ou, b) en cas d’opposition, si la décision du commissaire ou la décision rendue à la suite d’un

recours conclut à la délivrance du brevet standard.

2) Un brevet standard doit être délivré dans le délai prescrit.

(Délivrance et publication d’un petit brevet)

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62. — 1) Lorsqu’il accepte une requête de brevet et un mémoire descriptif complet déposé pour une demande de petit brevet, le commissaire doit délivrer un petit brevet en apposant le sceau sur le petit brevet dans la forme approuvée.

2) Après la délivrance d’un petit brevet, le commissaire doit faire paraître au Journal officiel

a) un avis de délivrance du petit brevet; et, b) lorsque la requête de brevet et le mémoire descriptif complet pour la demande de petit

brevet n’ont pas encore été mis à l’inspection publique, un avis de mise à l’inspection publique de la requête de brevet et du mémoire descriptif complet.

(Cotitulaires de brevet)

63. Un brevet peut être délivré conjointement à deux ou davantage de personnes désignées.

(Délivrance: pluralité de demandes)

64. — 1) Sous réserve du présent article, lorsque deux ou davantage de demandes de brevet portant sur des inventions identiques ou essentiellement identiques ont été déposées, le fait que l’une de ces demandes aboutisse à la délivrance d’un brevet n’empêche pas que l’une des autres demandes aboutisse à la délivrance d’un brevet.

2) Lorsque

a) une demande de brevet revendique une invention identique à une invention faisant l’objet d’un brevet qui a été faite par le même inventeur; et que

b) la ou les revendications pertinentes de chacun des mémoires descriptifs complets ont la ou les mêmes dates de priorité,

la demande ne peut pas aboutir à la délivrance d’un brevet.

(Date du brevet)

65. La date d’un brevet est a) la date de dépôt du mémoire descriptif complet pertinent; ou b) lorsque le règlement d’exécution prévoit la fixation d’une date différente en tant que

date d’un brevet, la date fixée en vertu du règlement d’exécution.

(Apposition du sceau sur un duplicata du brevet)

66. Le commissaire peut apposer le sceau sur un duplicata d’un brevet s’il est convaincu que le brevet a été perdu, volé, endommagé ou détruit.

2e partie Durée

(Durée du brevet standard)

67. La durée d’un brevet standard est de 16 ans à compter de la date du brevet.

(Durée du petit brevet)

68. La durée d’un petit brevet est a) de 12 mois à compter de la date d’apposition du sceau sur le brevet; et

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b) si une prolongation de la durée du brevet est accordée, d’une durée supplémentaire commençant à courir le jour suivant l’expiration de la durée de 12 mois et se terminant à l’expiration d’un délai de six ans à compter de la date du brevet.

3e partie Prolongation de la durée

Division 1 Petits brevets

(Prolongation de la durée d’un petit brevet)

69. — 1) Le titulaire d’un petit brevet peut présenter au commissaire, conformément au règlement d’exécution, une requête en prolongation de la durée du petit brevet.

2) Le commissaire doit statuer sur la requête conformément au règlement d’exécution.

3) Le commissaire ne doit pas accorder de prolongation sans avoir donné à chacune des personnes qui lui ont donné en vertu de l’article28un avis relatif au petit brevet l’occasion, de manière appropriée aux circonstances, de se faire entendre.

4) Le commissaire ne doit pas refuser d’accorder la prolongation de la durée d’un petit brevet dont il est convaincu qu’il est invalide sans avoir, dans les cas appropriés, donné au déposant l’occasion, de manière appropriée aux circonstances, de modifier la requête de brevet ou le mémoire descriptif complet du brevet en cause, ou l’un et l’autre, afin de supprimer les motifs d’invalidité et si le déposant n’y a pas donné suite.

5) Lorsqu’il accorde une prolongation, le commissaire doit en aviser le déposant par écrit et faire paraître un avis de prolongation au Journal officiel.

6) Lorsqu’il refuse d’accorder une prolongation, le commissaire doit

a) donner au déposant un avis écrit et motivé de refus; et b) faire paraître un avis de refus au Journal officiel. 7) Le refus du commissaire d’accorder la prolongation peut faire l’objet d’un recours formé

auprès du Tribunal fédéral.

8) Une personne qui a donné au commissaire un avis relatif à un petit brevet conformément à l’article 28 peut former auprès du Tribunal fédéral un recours contre la décision du commissaire d’accorder la prolongation de la durée du petit brevet.

Division 2 Brevets standard

(Requête en prolongation de la durée d’un brevet se rapportant à une substance pharmaceutique)

70. — 1) Lorsque a) une substance pharmaceutique est décrite dans le mémoire descriptif complet d’un

brevet standard et entre pour l’essentiel dans la portée de la ou des revendications de ce mémoire descriptif complet; et que

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b) le titulaire du brevet a présenté une requête en délivrance d’un certificat d’autorisation de mise sur le marché [marketing approval certificate] de cette substance,

le titulaire peut, par avis écrit dans la forme approuvée donné au commissaire dans un délai de 12 mois précédant l’expiration de la durée du brevet, présenter une requête en prolongation de la durée du brevet pour cette substance et pour toute autre substance pharmaceutique décrite dans le mémoire descriptif et entrant pour l’essentiel dans la portée de la ou des revendications du mémoire descriptif.

2) Lorsqu’il a présenté un requête en prolongation de la durée d’un brevet, le titulaire du brevet doit en envoyer une copie au secrétaire du Département des services sociaux et de la santé [Department of Community Services and Health].

3) Lorsque le titulaire d’un brevet a présenté une requête en prolongation de la durée d’un brevet, le commissaire doit faire paraître au Journal officiel un avis de présentation de la requête et de mise de celle-ci à l’inspection publique.

4) Le titulaire d’un brevet qui a présenté une requête en prolongation de la durée d’un brevet peut retirer sa requête par un avis écrit adressé au commissaire.

5) Lorsqu’une requête en prolongation de la durée d’un brevet est retirée, le commissaire doit faire paraître au Journal officiel un avis de retrait de la requête.

(Circonstances dans lesquelles la requête en prolongation est caduque)

71. Une requête en prolongation de la durée d’un brevet devient caduque si le requérant ne remet pas au commissaire, dans le délai prescrit,

a) un certificat d’autorisation de mise sur le marché de la substance pharmaceutique à laquelle la requête se rapporte; et

b) un projet de revendication(s).

(Délivrance d’un certificat d’autorisation de mise sur le marché)

72. Lorsque a) le titulaire d’un brevet présente au secrétaire du Département des services sociaux et de

la santé une requête écrite en délivrance d’un certificat d’autorisation de mise sur le marché d’une substance pharmaceutique; et que

b) le secrétaire du Département des services sociaux et de la santé a autorisé la mise sur le marché de cette substance ou d’un produit contenant cette substance en Australie,

le secrétaire doit immédiatement délivrer, dans la forme approuvée, un certificat d’autorisation de mise sur le marché de cette substance au titulaire du brevet.

(Publication d’un avis relatif à la requête en prolongation)

73. Lorsque a) le titulaire d’un brevet présente une requête en prolongation de la durée d’un brevet; et

que

b) le titulaire du brevet remet au commissaire les documents visés à l’article71 , le commissaire doit faire paraître au Journal officiel un avis relatif à son intention d’entrer en matière au sujet de la requête.

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(Opposition à la prolongation)

74. Le ministre, le secrétaire du Département des services sociaux et de la santé ou toute personne intéressée peut, dans le délai prescrit et conformément au règlement d’exécution, s’opposer à l’acceptation de la prolongation de la durée d’un brevet exclusivement pour l’un des motifs suivants ou les deux:

a) la requête en prolongation, le certificat d’autorisation de mise sur le marché ou le projet de revendication(s) n’est pas conforme à la présente loi;

b) le projet de revendication(s) revendique un objet autre que la ou les substances pharmaceutiques auxquelles la requête se rapporte.

(Décision sur la requête en prolongation)

75. — 1) Le commissaire peut statuer sur une requête en prolongation de la durée d’un brevet même si la durée du brevet a expiré.

2) Lorsque le délai d’opposition à l’acceptation de la prolongation de la durée d’un brevet a expiré, s’il est convaincu

a) que la requête en prolongation, le certificat d’autorisation de mise sur le marché et le projet de revendication(s) sont conformes à la présente loi; et

b) que le projet de revendication(s) ne revendique pas un objet autre que la ou les substances pharmaceutiques auxquelles la requête se rapporte,

le commissaire doit accorder la prolongation de la durée du brevet pour une période de quatre ans en ce qui concerne le projet de revendication(s) mais, s’il n’a pas acquis cette conviction, refuser, sous réserve de l’alinéa 3), d’accorder la prolongation de la durée du brevet.

3) Le titulaire du brevet peut modifier le projet de revendication(s) dans le délai que le commissaire lui impartit.

4) Si le commissaire a acquis une conviction en ce qui concerne les points visés à l’alinéa 2) après des modifications opérées en vertu de l’alinéa 3), il doit accorder la prolongation de la durée du brevet pour une période de quatre ans en ce qui concerne le projet de revendication(s) mais, s’il n’a pas acquis cette conviction, refuser d’accorder la prolongation de la durée du brevet.

5) Lorsque le commissaire accorde ou refuse d’accorder la prolongation de la durée d’un brevet, il doit faire paraître au Journal officiel un avis relatif à la teneur de sa décision.

6) Le commissaire ne doit pas accorder ou refuser d’accorder la prolongation de la durée d’un brevet sans avoir donné au requérant et à toute personne qui s’est opposée à l’acceptation de la prolongation conformément à l’article 74l’occasion, de manière appropriée aux circonstances, de se faire entendre.

7) Lorsqu’une procédure pertinente [relevant proceedings] à un brevet est en instance, le commissaire ne doit pas statuer sur une requête en prolongation de la durée du brevet sans l’autorisation du tribunal.

(Limitation de la procédure en contrefaçon)

76. Lorsque la durée d’un brevet a été prolongée, une procédure en contrefaçon du brevet ne peut être engagée pour un acte accompli plus de deux ans après la date d’expiration de la durée du brevet que si l’acte constitue une vente, une offre à la vente ou une distribution de la ou des

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substances pharmaceutiques en cause, à une fin autre que celle d’obtenir un certificat d’autorisation de mise sur le marché.

(Droits du titulaire du brevet)

77. Lorsque a) le titulaire d’un brevet présente une requête en prolongation de la durée d’un brevet; b) la durée du brevet expire avant qu’il ait été statué sur la requête; et que c) la prolongation est accordée,

le titulaire du brevet a, après l’acceptation de la prolongation, le même droit d’engager une procédure pour l’accomplissement d’un acte accompli entre l’expiration de la durée du brevet et la date à laquelle la prolongation a été accordée que si la prolongation avait été accordée à la date de commission de l’acte.

(Recours)

78. Le requérant de la prolongation de la durée d’un brevet ou une personne qui s’est opposée ou a l’intention de s’opposer à la prolongation peut former un recours auprès du Tribunal fédéral

a) contre une décision du secrétaire du Département des services sociaux et de la santé rendue en vertu de l’article72d’accorder ou non un certificat d’autorisation de mise sur le marché; ou

b) contre une décision du commissaire, rendue en vertu de l’article75.2) ou 4), d’acceptation ou de refus d’accorder la prolongation de la durée d’un brevet.

(Délégation)

79. Le secrétaire du Département des services sociaux et de la santé peut, par instrument signé, déléguer à un fonctionnaire dudit département tous les pouvoirs ou fonctions qui lui sont conférés en vertu de la présente division ou certains d’entre eux.

CHAPITRE 7 BREVETS D’ADDITION

(Non-application du chapitre aux petits brevets)

80. Le présent chapitre n’est pas applicable aux petits brevets.

(Délivrance d’un brevet d’addition)

81. — 1) Lorsque a) un brevet d’invention (dénommé dans le présent chapitre «l’invention principale») a fait

l’objet du dépôt d’une demande ou de la délivrance d’un brevet;

b) le déposant ou le titulaire du brevet (ou une personne autorisée par le déposant ou le titulaire) dépose une demande de brevet additionnelle pour une amélioration ou une modification de l’invention principale; et que

c) cette demande de brevet additionnelle est déposée conformément au règlement d’exécution,

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le commissaire peut, sous réserve de la présente loi et du règlement d’exécution, délivrer un brevet d’addition pour l’amélioration ou la modification.

2) La requête de brevet et le mémoire descriptif complet pour une demande de brevet d’addition ne font pas l’objet d’un examen avant la présentation d’une requête en examen de la requête de brevet et du mémoire descriptif complet pour la demande de brevet relative à l’invention principale.

3) Le sceau n’est apposé sur un brevet d’addition qu’après son apposition sur le brevet pour l’invention principale.

4) Les décisions rendues par le commissaire en vertu du présent article peuvent faire l’objet d’un recours au Tribunal fédéral.

(Révocation du brevet et délivrance d’un brevet d’addition en ses lieu et place)

82. — 1) Lorsque a) une invention constituant une amélioration ou une modification de l’invention

principale fait l’objet d’un brevet indépendant; et que

b) le titulaire du brevet indépendant est aussi le titulaire du brevet pour l’invention principale,

le commissaire peut, sur requête du titulaire du brevet, révoquer le brevet indépendant et délivrer un brevet d’addition pour l’amélioration ou la modification.

2) La date de priorité du brevet indépendant qui a été révoqué est également accordée à un brevet d’addition délivré en vertu du présent article.

3) Les décisions du commissaire concluant au rejet d’une requête présentée en vertu du présent article peuvent faire l’objet d’un recours au Tribunal fédéral.

(Durée du brevet d’addition)

83. — 1) Un brevet d’addition demeure en vigueur aussi longtemps que le brevet pour l’invention principale.

2) La durée d’un brevet d’addition peut être prolongée en vertu du chapitre 6 même si la durée du brevet pour l’invention principale n’est pas prolongée.

3) La durée prolongée d’un brevet d’addition commence à courir à l’expiration de la durée du brevet pour l’invention principale.

(Non-prolongation de la durée du brevet pour l’invention principale)

84. Si la durée du brevet d’addition est prolongée en vertu du chapitre 6 et que la durée du brevet pour l’invention principale n’est pas prolongée, le brevet d’addition devient un brevet indépendant.

(Révocation du brevet pour l’invention principale)

85. — 1) En cas de révocation du brevet pour l’invention principale par un tribunal prescrit ou par le commissaire en vertu de l’article101 ou 137, le brevet d’addition devient un brevet indépendant à moins qu’il n’en soit ordonné autrement par

a) le tribunal, lorsque le brevet est révoqué par un tribunal prescrit; ou par b) le commissaire dans tout autre cas.

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2) Lorsqu’un brevet d’addition devient un brevet indépendant en vertu du présent article, sa durée ne peut excéder la durée non expirée du brevet pour l’invention principale.

(Non-exigibilité des taxes de renouvellement)

86. Le renouvellement d’un brevet d’addition n’est pas soumis au paiement de taxes.

(Exigibilité des taxes lorsque le brevet d’addition devient un brevet indépendant)

87. Les taxes dues après qu’un brevet d’addition est devenu un brevet indépendant et leur date d’échéance sont déterminées par la date du brevet indépendant.

CHAPITRE 8 DEMANDES PCT ET DEMANDES CONVENTIONNELLES

Première partie Demandes PCT

(Demandes PCT)

88. — 1) Sous réserve du présent article, une demande PCT doit, aux fins de la présente loi autres que la présente partie, être considérée comme une demande complète de brevet standard déposée en vertu de la présente loi.

2) Lorsque

a) une demande PCT contient une indication, conformément à l’article 43 du PCT, selon laquelle la demande tend, dans la mesure où l’Australie est concernée, à l’obtention de la délivrance d’un petit brevet; ou que

b) le déposant, avant de présenter une requête en examen conformément à l’article44 ou 48, présente une requête écrite et signée de sa main tendant à ce que la demande PCT soit traitée comme une demande de petit brevet,

la demande doit être traitée, aux fins de la présente loi autres que celles de la présente partie, comme une demande complète de petit brevet déposée en vertu de la présente loi.

3) La description, les dessins et les revendications contenus dans une demande PCT doivent être considérés comme un mémoire descriptif complet déposé pour la demande en question.

4) La date de dépôt international d’une demande PCT doit être considérée comme étant sa date de dépôt.

5) Aux fins de la présente loi, en ce qui concerne un micro-organisme déposé, une indication donnée en vertu de la règle 13bis.4 à l’égard d’une demande PCT doit être considérée comme comprise dans la description contenue dans la demande PCT même si l’indication figure dans un autre document.

6) A l’alinéa 5), la référence à la «règle 13bis.4» s’entend de la règle 13bis.4 du règlement d’exécution mentionné dans la définition de «PCT» figurant à l’annexe 1.

(Application modifiée de la loi)

89. — 1) Une demande PCT doit être considérée comme remplissant les conditions de la présente loi et du règlement d’exécution relatives aux demandes de brevet mais ne doit pas être

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considérée, en vertu uniquement de l’article88, comme remplissant une autre condition qui lui est applicable.

2) La description, les dessins et les revendications contenus dans une demande PCT ne doivent pas être considérés, en vertu uniquement de l’article88 , comme remplissant les conditions de l’article 40.

3) Un déposant n’est habilité à demander l’accomplissement d’un acte ou l’autorisation d’accomplir un acte en vertu de la présente loi en rapport avec une demande PCT,

a) lorsque la demande n’a pas été déposée auprès de l’office récepteur en anglais, que si une traduction en anglais de la demande, vérifiée conformément au règlement d’exécution, a été déposée; et,

b) en tout état de cause, que si les documents prescrits ont été déposés et les taxes prescrites payées.

4) Si une traduction visée à l’alinéa 3)a)d’une demande PCT a été déposée, la description, les revendications et tous éléments associés aux dessins contenus dans la demande doivent être considérés comme ayant été modifiés à la date de dépôt de la traduction par la substitution de la traduction à l’original de la description, des revendications et des éléments.

5) Lorsque

a) une demande PCT a été modifiée en vertu de l’article 19 du PCT; b) une demande PCT pour laquelle l’Australie a été élue en vertu du chapitre II du PCT au

cours du délai prévu à l’article 39 du PCT a été modifiée en vertu de l’article 34 du PCT; ou que

c) une demande PCT a été rectifiée en vertu de la règle 91 du règlement d’exécution mentionné dans la définition de «PCT» figurant à l’annexe 1,

la description, les dessins et les revendications contenus dans la demande doivent être considérés, aux fins de la présente loi, comme ayant été modifiés à la date de cette modification ou rectification.

(Publication des demandes PCT)

90. Une demande PCT doit être considérée comme ayant été mise à l’inspection publique et publiée en Australie

a) à la date de publication d’un avis relatif à la demande en vertu de l’article 92.1) ou 2); ou

b) à la date de réception par l’Office des brevets [Patent Office] d’une copie de la demande publiée lorsqu’un avis relatif à la demande est publié en vertu de l’article 92.3).

(Application de certaines dispositions aux demandes PCT)

91. Aux fins de l’application de l’article 57à une demande PCT, la mise à l’inspection publique du mémoire descriptif complet s’entend du fait que la demande PCT est considérée comme ayant été mise à l’inspection publique en vertu de l’article90 .

(Avis relatif à la publication)

92. — 1) Lorsque, pour une demande PCT qui n’est pas devenue caduque ou n’a pas été refusée ou retirée,

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a) le déposant remplit les conditions de l’article89.3) ; b) le déposant présente au commissaire une requête écrite en publication au Journal

officiel d’un avis de mise à l’inspection publique de la demande; et que

c) la demande n’a pas encore été mise à l’inspection publique, le commissaire doit faire paraître au Journal officiel un avis de mise à l’inspection publique d’une copie de la demande.

2) Lorsque

a) une demande PCT qui n’est pas devenue caduque et n’a pas été retirée ou refusée doit être traitée comme une demande de brevet standard en vertu de la présente loi;

b) le déposant remplit les conditions de l’article89.3) ; c) le délai de 18 mois à compter de la date de priorité de la demande a expiré; et que d) la demande n’a pas encore été mise à l’inspection publique,

le commissaire doit faire paraître au Journal officiel un avis de mise à l’inspection publique d’une copie de la demande.

3) Lorsque

a) une copie de la demande PCT publiée en vertu de l’article 21 du PCT est reçue par l’Office des brevets;

b) la demande n’est pas devenue caduque ou n’a pas été retirée ou refusée; et que c) un avis n’a pas été publié en vertu de l’alinéa 1) ou 2),

le commissaire doit faire paraître au Journal officiel un avis relatif à la date de réception et de mise à l’inspection publique de la copie.

4) Lorsqu’un avis visé au présent article a paru au Journal officiel, une copie de la demande pertinente et de tout autre document prescrit est mise à l’inspection publique.

(Preuve de questions découlant du PCT)

93. Un certificat relatif à une demande internationale, signé par le commissaire et attestant a) qu’un acte ou une démarche dont l’accomplissement est exigé ou autorisé par ou en

vertu de la présente loi ou du PCT a été accompli; ou

b) qu’un acte ou une démarche dont l’accomplissement est interdit par ou en vertu de la présente loi ou du PCT n’a pas été accompli,

constitue un commencement de preuve des déclarations qu’il contient.

2e partie Demandes conventionnelles

(Les déposants conventionnels peuvent déposer des demandes conventionnelles)

94. — 1) Le déposant conventionnel d’une demande de base peut déposer une demande conventionnelle, et deux ou davantage de déposants conventionnels peuvent déposer conjointement une demande conventionnelle, dans le délai prescrit.

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2) Lorsque deux ou davantage de demandes de base de protection d’une invention ont été déposées dans un ou plusieurs pays conventionnels, une demande conventionnelle peut être déposée dans le délai prescrit par un déposant conventionnel pour ces demandes de base, ou par deux ou davantage de déposants conventionnels habilités conjointement pour les inventions décrites dans les demandes de base.

(Modalités de dépôt de la demande conventionnelle)

95. — 1) Sous réserve du présent article, une demande conventionnelle doit être déposée et traitée de la même manière que toute autre demande de brevet.

2) Une requête de brevet pour une demande conventionnelle doit

a) comprendre les indications prescrites relatives à la demande de base pertinente; et b) être accompagnée d’un mémoire descriptif complet. 3) Outre le mémoire descriptif complet, les documents prescrits doivent être déposés dans le

délai prescrit.

(Demandes retirées, abandonnées ou refusées)

96. — 1) Lorsque, lors du dépôt d’une demande conventionnelle pour une invention, a) une demande de protection de l’invention a été déposée dans un pays conventionnel; b) la demande a été retirée, abandonnée ou refusée sans avoir été mise à l’inspection

publique;

c) la demande n’a pas servi de base pour revendiquer un droit de priorité dans un pays conventionnel en vertu de la législation dudit pays correspondant à la présente partie; et que

d) une demande ultérieure de protection de l’invention a été déposée par le même déposant dans le pays conventionnel dans lequel la demande antérieure avait été déposée,

le déposant peut présenter au commissaire une requête lui demandant de ne pas tenir compte de la demande antérieure aux fins de la présente partie.

2) Lorsque le déposant présente une requête conformément à l’alinéa 1),

a) il n’est pas tenu compte de la demande antérieure; et b) ni le déposant ni un autre déposant ne peut se servir de la demande antérieure en tant

que demande de base aux fins de la présente partie.

CHAPITRE 9 RÉEXAMEN

(Réexamen de mémoires descriptifs complets)

97. — 1) Sous réserve du présent article et du règlement d’exécution, le commissaire peut réexaminer le mémoire descriptif complet lorsqu’une opposition à la délivrance d’un brevet a été formée.

2) Sous réserve du présent article et du règlement d’exécution, le commissaire peut et, sur requête du titulaire du brevet ou d’une autre personne, doit réexaminer le mémoire descriptif complet d’un brevet qui a été délivré.

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3) Lorsque la validité d’un brevet est contestée dans une procédure se déroulant devant un tribunal prescrit en vertu de la présente loi, le tribunal peut ordonner au commissaire de réexaminer le mémoire descriptif complet et le commissaire doit réexaminer le mémoire descriptif en conséquence.

4) Lorsqu’une procédure pertinente à un brevet est en instance, le commissaire ne doit pas réexaminer le mémoire descriptif complet pour le brevet en vertu de l’alinéa 2).

5) Lorsque

a) le commissaire a commencé, en vertu de l’alinéa 2), à réexaminer un mémoire descriptif complet pour un brevet; et que

b) une procédure pertinente au brevet a été engagée, le commissaire ne doit pas poursuivre ce réexamen.

(Rapport sur le réexamen)

98. — 1) En réexaminant un mémoire descriptif complet, le commissaire doit vérifier, et établir un rapport sur le point de savoir, si à sa connaissance, l’invention, dans la mesure où elle est revendiquée dans une revendication, par comparaison à l’état de la technique pris pour base existant immédiatement avant la date de priorité de la revendication,

a) est nouvelle; et b) implique une activité inventive. 2) Aux fins de l’alinéa 1), l’état de la technique pris pour base doit être considéré comme ne

comprenant pas des informations rendues accessibles au public par l’accomplissement d’un acte où que ce soit dans le territoire d’application du brevet.

(Déclaration du déposant ou du titulaire du brevet)

99. — 1) Lorsque le rapport du commissaire sur un mémoire descriptif complet est défavorable, le déposant ou le titulaire du brevet peut, dans le délai prescrit, déposer une déclaration contestant l’ensemble ou une partie du rapport conformément au règlement d’exécution.

2) Le déposant ou le titulaire du brevet peut déposer une déclaration, qu’il prenne ou non des mesures pour modifier le mémoire descriptif complet ou dépose ou non un projet de modification conformément à une directive donnée en vertu de l’article106.

(Obligation de signifier une copie du rapport au tribunal)

100. Une copie du rapport visé à l’article 98et de toute déclaration déposée en vertu de l’article 99 au sujet du rapport doit, lorsque le réexamen a été ordonné par une directive donnée en vertu de l’article 97.3), être signifiée au tribunal qui a donné la directive.

(Révocation du brevet à la suite d’un réexamen)

101. — 1) Lorsque son rapport établi à la suite d’un réexamen effectué en vertu de l’article 97.2) est défavorable, le commissaire peut, par avis écrit, révoquer le brevet en totalité ou dans la mesure où il se rapporte à une revendication donnée, selon le cas.

2) Le commissaire ne doit pas révoquer un brevet en vertu du présent article sans avoir

a) donné au titulaire du brevet l’occasion, de manière appropriée aux circonstances, de se faire entendre; et

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b) donné, dans les cas appropriés, au titulaire une possibilité, de manière appropriée aux circonstances, de modifier le mémoire descriptif en cause afin de supprimer tout motif légal d’objection et si le titulaire n’y a pas donné suite.

3) Le commissaire ne doit pas révoquer un brevet en vertu du présent article tant qu’une procédure pertinente au brevet est en instance.

4) Le titulaire du brevet peut recourir au Tribunal fédéral contre toute décision rendue par le commissaire en vertu du présent article.

CHAPITRE 10 MODIFICATIONS

Première partie Modifications non admissibles

(Modifications non admissibles)

102. — 1) La modification d’un mémoire descriptif complet n’est pas admissible lorsqu’elle aurait pour conséquence la revendication dans le mémoire descriptif d’éléments qui n’ont pas été décrits en substance dans le mémoire descriptif tel qu’il a été déposé.

2) La modification d’un mémoire descriptif complet n’est pas admissible après son acceptation lorsque la modification aurait pour effet

a) qu’une revendication du mémoire descriptif n’entre pas en substance dans la portée des revendications du mémoire descriptif avant sa modification; ou

b) que le mémoire descriptif ne remplirait pas les conditions de l’article 40.2) ou 3). 3) Le présent article n’est pas applicable à une modification destinée à corriger une erreur de

plume ou une erreur manifeste faite dans un mémoire descriptif complet ou en rapport avec celui-ci.

(Nécessité du consentement du créancier gagiste ou du preneur de licence exclusive)

103. — 1) Lorsqu’une personne est inscrite en tant que créancier gagiste ou preneur de licence exclusive d’un brevet, la modification du mémoire descriptif complet n’est admissible qu’avec le consentement écrit du créancier gagiste ou du preneur de licence.

2) Lorsqu’un créancier gagiste ou un preneur de licence refuse de consentir à un projet de modification, le commissaire peut, sur requête du déposant ou du titulaire du brevet, s’il est convaincu que le consentement a été refusé sans motif légitime, ordonner par directive que le consentement du créancier gagiste ou du preneur de licence n’est pas nécessaire.

2e partie Modification de requêtes de brevet, de mémoires descriptifs et dautres

documents déposés

(Modification par les déposants et titulaires de brevet)

104. — 1) Le déposant d’une demande de brevet ou le titulaire d’un brevet peut, sous réserve de la présente loi et du règlement d’exécution et conformément à celui-ci, demander au commissaire l’autorisation de modifier la requête de brevet pertinente, le mémoire descriptif

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complet pertinent ou tout autre document déposé, à toutes fins comprenant l’une des fins suivantes ou les deux:

a) la suppression d’un motif légal d’objection à la requête ou au mémoire descriptif, que l’objection ait été soulevée au cours de l’examen, du réexamen ou autrement;

b) la correction d’une erreur de plume ou d’une erreur manifeste. 2) Lorsqu’un déposant ou le titulaire d’un brevet demande l’autorisation de modifier une

requête de brevet, un mémoire descriptif complet ou tout autre document déposé, le commissaire doit examiner la requête et statuer à son sujet conformément au règlement d’exécution.

3) Sous réserve du règlement d’exécution, le commissaire peut autoriser une modification en la subordonnant à des conditions.

4) Le ministre ou toute autre personne peut, sous réserve du règlement d’exécution et conformément à celui-ci, s’opposer à une autorisation de modification.

5) Le commissaire ne doit pas autoriser une modification qui n’est pas admissible en vertu de l’article 102.

6) Lorsqu’une modification a été autorisée, elle doit être considérée comme ayant été opérée.

7) Les décisions du commissaire concluant à l’autorisation ou au refus d’autoriser une modification faisant l’objet d’une requête, autres qu’une décision prescrite, peuvent faire l’objet d’un recours au Tribunal fédéral.

(Modification ordonnée par le tribunal)

105. — 1) Dans toute procédure pertinente à un brevet, le tribunal peut, sur requête du titulaire du brevet, ordonner la modification du brevet, de la requête de brevet ou du mémoire descriptif complet de la manière indiquée dans l’ordonnance.

2) L’ordonnance peut être subordonnée aux conditions (le cas échéant) relatives aux frais, à la publicité ou autres que le tribunal estime appropriées.

3) Le titulaire du brevet doit aviser le commissaire d’une requête tendant à obtenir une ordonnance et le commissaire a le droit de comparaître et d’être entendu et doit comparaître si le tribunal l’ordonne.

4) Le tribunal ne doit pas ordonner de modification non admissible en vertu de l’article102 .

5) Le titulaire du brevet doit déposer une copie de l’ordonnance dans le délai prescrit.

6) Dès le dépôt d’une copie de l’ordonnance, le brevet, la requête de brevet ou le mémoire descriptif complet est réputé avoir été modifié de la manière indiquée dans l’ordonnance.

(Modification ordonnée par le commissaire: brevets)

106. — 1) Lorsque a) un brevet a été délivré; et que b) le commissaire est convaincu, après réexamen du mémoire descriptif complet pertinent,

que le brevet est invalide pour des motifs qui ne pourraient pas être supprimés par des modifications appropriées du mémoire descriptif,

le commissaire peut, conformément au règlement d’exécution, inviter par directive le titulaire du brevet à déposer, dans le délai qu’il lui impartit, un projet de modification du mémoire descriptif afin de supprimer ces motifs.

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2) Le commissaire ne doit pas donner une telle directive sans avoir donné au titulaire du brevet l’occasion, de manière appropriée aux circonstances, de se faire entendre.

3) Le titulaire d’un brevet peut modifier un projet de modification conformément au règlement d’exécution.

4) S’il est convaincu que les modifications exposées dans un projet (ou un projet modifié) sont admissibles et supprimeraient, si elles étaient opérées, les motifs pour lesquels le brevet est invalide, le commissaire doit les autoriser.

5) Lorsqu’une modification a été autorisée, elle doit être considérée comme ayant été opérée.

(Modification ordonnée par le commissaire: demandes de brevet)

107. — 1) Lorsque a) une demande de brevet complète a été déposée; b) le commissaire est convaincu qu’il existe des motifs légaux d’objection à la requête de

brevet ou au mémoire descriptif complet mais que ceux-ci pourraient être supprimés par des modifications appropriées de la requête ou du mémoire descriptif; et que

c) le déposant n’a pas pris de mesure pour modifier la requête ou le mémoire descriptif afin de supprimer ces motifs d’objection,

le commissaire peut, conformément au règlement d’exécution, ordonner par directive au déposant de déposer, dans le délai qu’il lui impartit, un projet de modification de la requête ou du mémoire descriptif afin de supprimer ces motifs d’objection.

2) Le commissaire ne doit pas donner de directive sans avoir donné au déposant l’occasion, de manière appropriée aux circonstances, de se faire entendre.

3) Le déposant d’une demande de brevet peut modifier un projet de modification conformément au règlement d’exécution.

4) S’il est convaincu que les modifications exposées dans un projet (ou un projet modifié) sont admissibles et supprimeraient, si elles étaient opérées, les motifs d’objection à la requête de brevet et au mémoire descriptif, le commissaire doit les autoriser.

5) Lorsqu’une modification a été autorisée, elle doit être considérée comme ayant été opérée.

(Modification ordonnée par le commissaire: prolongation de la durée de petits brevets)

108. — 1) Lorsque a) le titulaire d’un petit brevet a présenté une requête en prolongation de la durée du petit

brevet; et que

b) le commissaire est convaincu que le petit brevet est invalide pour des motifs qui pourraient être supprimés par des modifications appropriées de la requête de petit brevet ou du mémoire descriptif complet,

le commissaire peut, conformément au règlement d’exécution, ordonner par directive au titulaire du brevet de déposer, dans le délai qu’il lui impartit, un projet de modification de la requête ou du mémoire descriptif afin de supprimer ces motifs.

2) Le commissaire ne doit pas donner de directive sans avoir donné au titulaire du brevet l’occasion, de manière appropriée aux circonstances, de se faire entendre.

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3) Le titulaire d’un brevet peut modifier un projet de modification conformément au règlement d’exécution.

4) S’il est convaincu que les modifications exposées dans un projet (ou un projet modifié) sont admissibles et supprimeraient, si elles étaient opérées, les motifs pour lesquels le petit brevet est invalide, le commissaire doit les autoriser.

5) Lorsqu’une modification a été autorisée, elle doit être considérée comme ayant été opérée.

(Recours)

109. Les directives données par le commissaire en vertu de l’article 106, 107 ou 108 peuvent faire l’objet d’un recours au Tribunal fédéral.

3e partie Divers

(Avis de modification d’un mémoire descriptif complet)

110. La modification d’un mémoire descriptif complet qui est mis à l’inspection publique doit faire l’objet d’un avis publié au Journal officiel.

(Modification relative à un micro-organisme)

111. Aucune des autres dispositions de la présente partie n’est applicable à la modification du mémoire descriptif complet pour un micro-organisme à laquelle les dispositions du règlement d’exécution édictées en vertu de l’article 228.2)d) sont applicables.

(Procédure en instance)

112. Tant qu’une procédure pertinente à un brevet est en instance, le mémoire descriptif complet pour ce brevet ne peut être modifié qu’en vertu de l’article105.

(Personnes revendiquant le titre en vertu d’une cession ou d’un accord)

113. — 1) Lorsqu’une personne aurait droit, avant la délivrance d’un brevet, si le brevet était alors délivré, en vertu d’une cession ou d’un accord ou par l’effet de la loi,

a) au brevet ou à un intérêt au brevet; ou b) à une part indivise du brevet ou d’un tel intérêt,

le commissaire peut, sur requête présentée par cette personne conformément au règlement d’exécution, ordonner par directive que la procédure relative à la demande soit poursuivie au nom de cette personne, au nom de cette personne et du déposant ou au nom de l’autre ou des autres codéposants, selon le cas.

2) Lorsque le commissaire a donné la directive,

a) la personne en question doit être considérée comme étant le déposant ou un codéposant, selon le cas; et

b) la requête de brevet doit être considérée comme ayant été modifiée de manière à demander la délivrance à la personne en question en tant que seul titulaire ou en tant que cotitulaire du brevet, selon le cas.

(Date de priorité de certaines revendications modifiées)

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114. — 1) Lorsqu’une revendication d’un mémoire descriptif complet revendique un élément qui a été divulgué en substance par suite d’une modification du mémoire descriptif, la date de priorité de la revendication doit être fixée conformément au règlement d’exécution.

2) Une objection à une requête de brevet ou à un mémoire descriptif complet n’est pas admissible et un brevet n’est pas invalide pour le motif que l’invention, dans la mesure où elle est revendiquée dans une revendication mentionnée à l’alinéa 1), n’implique pas d’activité inventive en raison de la publication ou de l’utilisation de l’invention après la divulgation du mémoire descriptif complet tel qu’il a été déposé.

(Limitation au recouvrement de dommages-intérêts, etc.)

115. — 1) Lorsqu’un mémoire descriptif complet est modifié après sa mise à l’inspection publique, des dommages-intérêts ne sont accordés et une ordonnance de reddition des comptes n’est rendue pour une contrefaçon du brevet commise avant la date de la décision ou de l’ordonnance autorisant ou ordonnant la modification que si

a) le tribunal est convaincu que le mémoire descriptif avant sa modification avait été rédigé de bonne foi et avec une compétence et des connaissances appropriées aux circonstances; ou si

b) la revendication du mémoire descriptif qui a été contrefaite est une revendication visée à l’article 114.1).

2) L’alinéa 1) produit ses effets sous réserve de l’article57.3) et 4).

(Interprétation des mémoires descriptifs modifiés)

116. En interprétant un mémoire descriptif complet modifié, le commissaire ou un tribunal peut se référer au mémoire descriptif non modifié.

CHAPITRE 11 CONTREFAÇON

Première partie Contrefaçon et procédure en contrefaçon

(Contrefaçon par la fourniture de produits)

117. — 1) Si l’utilisation d’un produit contrefait un brevet, la fourniture de ce produit constitue une contrefaçon du brevet commise par le fournisseur sauf si le produit a été fourni au titulaire du brevet ou à un preneur de licence sur le brevet.

2) A l’alinéa 1), l’«utilisation» d’un produit s’entend,

a) si le produit n’est susceptible que d’une seule utilisation appropriée aux circonstances compte tenu de sa nature ou de son modèle, de cette utilisation;

b) si le produit n’est pas un produit commercial courant, de toute utilisation du produit si le fournisseur avait des motifs de croire qu’il serait ainsi utilisé; ou

c) en tout état de cause, de l’utilisation du produit conformément au mode d’emploi du produit donné par le fournisseur ou de toute incitation de celui-ci à utiliser le produit ou

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figurant dans une annonce publicitaire publiée par le fournisseur ou avec son autorisation.

(Exceptions en matière de contrefaçon: usage à bord de navires, d’aéronefs ou de véhicules terrestres étrangers)

118. Les droits du titulaire du brevet ne sont pas violés a) par l’utilisation de l’invention brevetée à bord d’un navire étranger, dans le corps du

navire ou dans les machines, agrès, apparaux ou autres accessoires, lorsque ce navire ne pénètre que temporairement ou accidentellement dans le territoire d’application du brevet et que l’invention y est utilisée exclusivement pour les besoins du navire; ou

b) par l’utilisation de l’invention brevetée dans la construction ou le fonctionnement d’un aéronef ou véhicule terrestre étranger ou dans ses accessoires, lorsque celui-ci ne pénètre que temporairement ou accidentellement dans le territoire d’application du brevet.

(Exceptions en matière de contrefaçon: usage antérieur)

119. — 1) Toute personne qui, immédiatement avant la date de priorité d’une revendication, a) fabriquait un produit ou utilisait un procédé revendiqué dans cette revendication; ou b) avait pris des mesures déterminées (par contrat ou autrement) en vue de fabriquer ce

produit ou d’utiliser ce procédé

peut, nonobstant la délivrance d’un brevet pour le produit ou procédé ainsi revendiqué, fabriquer le produit ou utiliser le procédé (ou continuer de le faire) dans le territoire d’application du brevet, sans contrefaire le brevet.

2) L’alinéa 1) n’est pas applicable si la personne en question

a) a obtenu l’objet de l’invention en cause du titulaire du brevet ou du prédécesseur en droit sur l’invention de celui-ci; ou

b) avait cessé, avant la date de priorité pertinente, de fabriquer le produit ou d’utiliser le procédé (autrement que de manière temporaire) ou avait abandonné (autrement que de manière temporaire) les mesures mentionnées à l’alinéa 1)b).

(Procédure en contrefaçon)

120. — 1) Une procédure en contrefaçon peut être engagée auprès d’un tribunal prescrit, ou d’un autre tribunal compétent pour connaître de l’affaire et statuer à son sujet, par le titulaire du brevet ou un preneur de licence exclusive.

2) Lorsqu’un preneur de licence exclusive engage une procédure en contrefaçon, le titulaire du brevet doit être associé au défendeur dans la procédure sauf s’il est associé au demandeur.

3) Le titulaire d’un brevet qui est associé au défendeur dans la procédure n’est astreint aux frais que s’il comparaît et prend part à la procédure.

4) La procédure en contrefaçon doit être engagée dans un délai

a) de trois ans à compter de la date de délivrance du brevet pertinent; ou b) de six ans à compter de la date de commission de l’acte de contrefaçon,

le délai expirant le plus tard devant être appliqué.

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(Action reconventionnelle en révocation du brevet)

121. — 1) Le défendeur dans une procédure en contrefaçon peut demander la révocation du brevet par voie d’action reconventionnelle dans la procédure.

2) Les dispositions de la présente loi relatives à la procédure de révocation d’un brevet sont applicables, avec les modifications nécessaires, à l’action reconventionnelle.

(Réparation en cas de contrefaçon du brevet)

122. — 1) La réparation qu’un tribunal peut accorder pour la contrefaçon d’un brevet comprend une ordonnance (subordonnée le cas échéant aux conditions que le tribunal estime appropriées) et, au choix du demandeur, soit des dommages-intérêts, soit une reddition des comptes.

2) Sur requête de l’une ou l’autre des parties, le tribunal peut rendre une ordonnance d’inspection de tout objet se trouvant à bord de tout navire, aéronef ou véhicule terrestre ou en tout lieu en la subordonnant aux conditions et directives relatives à l’inspection qu’il estime appropriées.

(Contrefaçon de bonne foi)

123. — 1) Un tribunal peut refuser d’accorder des dommages-intérêts ou la reddition des comptes pour la contrefaçon d’un brevet si le défendeur le convainc qu’il ne savait pas et n’avait aucun motif de croire, à la date de la contrefaçon, que l’invention faisait l’objet d’un brevet.

2) Lorsque des produits brevetés marqués de manière à indiquer qu’ils ont été brevetés en Australie ont été vendus ou utilisés dans le territoire d’application du brevet dans une mesure importante avant la date de la contrefaçon, le défendeur est réputé avoir eu connaissance de l’existence du brevet, sauf preuve du contraire.

3) Les dispositions du présent article ne portent pas préjudice à la compétence du tribunal d’accorder une réparation par voie d’ordonnance.

2e partie Constatation dabsence de contrefaçon

(Interprétation)

124. Dans la présente partie, «titulaire du brevet» s’entend aussi du preneur d’une licence exclusive.

(Requête en constatation d’absence de contrefaçon)

125. — 1) Toute personne souhaitant exploiter une invention peut présenter à un tribunal prescrit une requête tendant à obtenir la constatation du fait que l’exploitation de l’invention ne constituerait pas la contrefaçon d’une revendication d’un mémoire descriptif complet déterminé.

2) Une requête peut être présentée

a) en tout temps après la mise à l’inspection publique du mémoire descriptif complet; et b) que la personne désignée ou le titulaire du brevet ait reconnu ou non que l’exploitation

de l’invention constituerait une contrefaçon de la revendication.

3) La personne désignée ou le titulaire du brevet doit être associé au défendeur dans la procédure.

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(Procédure d’obtention d’une constatation d’absence de contrefaçon)

126. — 1) Un tribunal prescrit ne doit rendre une constatation d’absence de contrefaçon que si un brevet a été délivré pour l’invention pertinente et si

a) le requérant de la déclaration i) a demandé par écrit à la personne désignée ou au titulaire du brevet de reconnaître

par écrit que l’exploitation projetée ne constituerait pas une contrefaçon d’une revendication du mémoire descriptif complet;

ii) a fourni par écrit à la personne désignée ou au titulaire du brevet des renseignements détaillés sur l’exploitation projetée; et

iii) s’est engagé à payer à la personne désignée ou au titulaire du brevet un montant approprié aux circonstances pour couvrir les frais d’obtention d’un avis relatif à la question de savoir si l’exploitation projetée constituerait une contrefaçon de la revendication; et

b) la personne désignée ou le titulaire du brevet a refusé de reconnaître ce fait ou ne l’a pas reconnu.

2) La validité d’une revendication ne peut pas être contestée dans une procédure tendant à obtenir une constatation d’absence de contrefaçon.

3) Les frais de toutes les parties à la procédure tendant à l’obtention de la constatation d’absence de contrefaçon sont imputés au requérant de la constatation sauf si le tribunal en ordonne autrement.

(Effets de la constatation d’absence de contrefaçon)

127. Lorsque a) une personne désignée ou le titulaire d’un brevet a reconnu par écrit envers une

personne que l’exploitation d’une invention ne constituerait pas la contrefaçon d’une revendication, ou qu’un tribunal prescrit a rendu une constatation d’absence de contrefaçon en ce qui concerne une invention; et que

b) le titulaire du brevet obtient par la suite une ordonnance empêchant la personne en question d’exploiter l’invention de la manière indiquée dans la reconnaissance ou si la constatation est révoquée,

cette personne n’est pas tenue

c) de rendre au titulaire du brevet des comptes pour les bénéfices qu’elle a réalisés par l’exploitation de l’invention de la manière indiquée dans la reconnaissance ou constatation avant la date à laquelle l’ordonnance a été rendue ou la constatation révoquée; ou

d) de verser des dommages-intérêts pour le préjudice subi par le titulaire du brevet avant cette date par suite de cette exploitation.

3e partie Menaces non fondées de procédure en contrefaçon

(Requête en réparation en cas de menaces non fondées)

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128. — 1) Lorsqu’une personne, au moyen de circulaires, d’annonces publicitaires ou autrement, menace une autre personne d’engager une procédure en contrefaçon ou une autre procédure similaire, le lésé peut demander à un tribunal prescrit ou à un autre tribunal compétent de connaître de sa demande et de statuer à son égard afin d’obtenir

a) une constatation du fait que les menaces ne sont pas fondées; b) une ordonnance de cessation future des menaces; et c) des dommages-intérêts pour le préjudice subi par le demandeur du fait des menaces. 2) L’alinéa 1) est applicable que l’auteur des menaces ait ou non droit au brevet ou à la

demande de brevet ou y ait un intérêt.

(Compétence du tribunal d’accorder des réparations)

129. Le tribunal peut accorder au demandeur visé à l’article128la réparation demandée à moins que le défendeur ne le convainque que les actes au sujet desquels les menaces ont été faites constituent ou constitueraient

a) la contrefaçon d’une revendication dont le demandeur ne prouve pas l’invalidité; ou b) la violation de droits, découlant de l’article 57, relatifs à une revendication dont le

demandeur ne prouve pas qu’elle serait invalide si un brevet avait été délivré.

(Action reconventionnelle en contrefaçon)

130. — 1) Le défendeur dans une procédure engagée en vertu de l’article128 peut demander, par la voie d’une action reconventionnelle, la réparation qu’il serait en droit de demander dans une procédure séparée en contrefaçon engagée par le déposant de la demande de brevet auquel les menaces se rapportent.

2) Lorsqu’il exerce l’action reconventionnelle, le défendeur peut demander dans la procédure la révocation du brevet sans présenter une requête séparée conformément au chapitre 12.

3) Les dispositions de la présente loi relatives aux procédures en contrefaçon sont applicables, avec les modifications appropriées, à l’action reconventionnelle.

4) Les dispositions de la présente loi relatives aux procédures de révocation de brevets sont applicables, avec les modifications appropriées, aux demandes visées à l’alinéa 2).

(Avis de l’existence d’un brevet ne constituant pas une menace)

131. Le simple avis de l’existence d’un brevet ou d’une demande de brevet ne constitue pas une menace de procédure en contrefaçon aux fins de l’article 128.

(Responsabilité de l’homme de loi [legal practitioner] ou du conseil en brevets [patent attorney])

132. Un homme de loi ou un conseil en brevets inscrit n’est pas susceptible d’être poursuivi dans une procédure engagée en vertu de l’article128 pour un acte accompli dans l’exercice de ses activités professionnelles pour le compte d’un client.

CHAPITRE 12 LICENCES OBLIGATOIRES ET RÉVOCATION DES BREVETS

(Licences obligatoires)

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133. — 1) Toute personne peut demander à un tribunal prescrit, après l’expiration du délai prescrit, une ordonnance obligeant le titulaire d’un brevet à accorder au demandeur une licence d’exploitation de l’invention brevetée.

2) Après l’instruction de la demande, le tribunal peut rendre l’ordonnance s’il est convaincu que

a) la demande du public, appropriée aux circonstances, relative à l’invention brevetée n’a pas été satisfaite; et que

b) le titulaire du brevet n’a pas donné de motif satisfaisant pour le défaut d’exploitation du brevet.

3) L’ordonnance doit prévoir que la licence

a) ne confère pas au preneur de licence ou à une personne autorisée par lui le droit exclusif d’exploiter l’invention brevetée; et

b) n’est transmissible qu’en rapport avec l’entreprise ou le fonds de commerce en rapport avec lequel la licence est utilisée,

et peut subordonner la concession de la licence à toute autre condition indiquée dans l’ordonnance.

4) Sans préjudice de tous autres modes d’exécution forcée, une ordonnance produit ses effets comme si elle était partie intégrante d’un acte sous seing privé de concession de licence conclu par le titulaire du brevet et toutes les autres parties nécessaires.

(Révocation d’un brevet standard après la concession d’une licence obligatoire)

134. — 1) Lorsqu’une licence obligatoire est accordée sur un brevet standard, toute personne intéressée peut demander à un tribunal prescrit, après l’expiration du délai prescrit, une ordonnance de révocation du brevet.

2) Après l’instruction de la demande, le tribunal peut rendre l’ordonnance s’il est convaincu que

a) la demande du public, appropriée aux circonstances, relative à l’invention brevetée n’a pas été satisfaite; et que

b) le titulaire du brevet n’a pas donné de motif satisfaisant pour le défaut d’exploitation du brevet.

(Demande du public appropriée aux circonstances)

135. — 1) Aux fins des articles 133 et 134, la demande du public, appropriée aux circonstances, relative à une invention brevetée est réputée n’avoir pas été satisfaite

a) s’il est indûment porté préjudice à un commerce ou à une industrie existant en Australie ou à l’établissement d’un nouveau commerce ou d’une nouvelle industrie en Australie, ou s’il n’est pas satisfait, d’une manière appropriée aux circonstances, à la demande du public relative au produit breveté en Australie ou à un produit obtenu grâce au procédé breveté en raison du défaut du titulaire du brevet

i) de fabriquer dans une mesure adéquate et de fournir à des conditions raisonnables le produit breveté;

ii) de fabriquer dans une mesure adéquate et de fournir à des conditions raisonnables une partie du produit breveté qui est nécessaire à son fonctionnement efficace;

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iii) de mettre en œuvre le procédé breveté dans une mesure adéquate; ou

iv) d’accorder des licences à des conditions raisonnables;

b) s’il est indûment porté préjudice à un commerce ou une industrie en Australie en raison des conditions imposées par le titulaire du brevet (avant ou après la date d’entrée en vigueur) à l’achat, la location ou l’utilisation du produit breveté ou à l’usage ou l’exploitation du procédé breveté; ou

c) si l’invention brevetée n’est pas exploitée en Australie à une échelle commerciale alors qu’elle est susceptible d’être exploitée en Australie.

2) Dans tout cas auquel l’alinéa 1)c) est applicable, lorsque le tribunal est convaincu que la période qui s’est écoulée à compter de l’apposition du sceau sur le brevet a été, en raison de la nature de l’invention ou pour un autre motif, insuffisante pour permettre l’exploitation de l’invention à une échelle commerciale en Australie, il peut ajourner l’instruction de la demande pour la durée qu’il estime suffisante à cet effet.

(Les ordonnances doivent être conformes aux accords internationaux)

136. Il ne doit pas être rendu en vertu de l’article133ou 134 d’ordonnance qui serait en contradiction avec un traité conclu entre le Commonwealth et un pays étranger.

(Révocation lors de l’abandon d’un brevet)

137. — 1) Le titulaire d’un brevet peut, en tout temps, offrir d’abandonner son brevet par avis écrit adressé au commissaire.

2) Le commissaire doit faire paraître un avis relatif à l’offre conformément au règlement d’exécution.

3) Après avoir entendu toutes les personnes intéressées qui l’ont avisé conformément au règlement d’exécution de leur souhait d’être entendues, le commissaire peut accepter l’offre et révoquer le brevet.

4) Lorsqu’une procédure pertinente à un brevet est en instance, le commissaire ne doit pas accepter une offre d’abandon de brevet sans l’autorisation du tribunal ou le consentement des parties à la procédure.

5) Lorsqu’une licence obligatoire sur le brevet est en vigueur, le commissaire ne doit pas accepter une offre d’abandon du brevet.

(Révocation des brevets dans d’autres circonstances)

138. — 1) Le ministre ou toute autre personne peut demander à un tribunal prescrit une ordonnance de révocation d’un brevet.

2) Lors de l’instruction de la demande, le défendeur a le droit de prendre l’initiative d’apporter des éléments de preuve à l’appui du brevet ainsi que de répliquer si le demandeur apporte des éléments de preuve contestant la validité du brevet.

3) Après avoir instruit la demande, le tribunal peut, par ordonnance, révoquer le brevet en totalité ou dans la mesure où il se rapporte à une revendication, pour un ou davantage des motifs suivants exclusivement:

a) le titulaire n’a pas droit au brevet; b) l’invention n’est pas une invention brevetable;

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c) le titulaire a violé une condition du brevet; d) le brevet a été obtenu par suite de fraude, fausse allégation ou suggestion fallacieuse; e) une modification de la requête de brevet ou du mémoire descriptif complet a été opérée

ou autorisée par suite de fraude, fausse allégation ou suggestion fallacieuse;

f) le mémoire descriptif ne remplit pas les conditions de l’article 40.2) ou 3).

(Parties à la procédure)

139. — 1) Le titulaire du brevet et toute personne revendiquant un intérêt au brevet en tant que preneur de licence exclusive ou à un autre titre sont parties à toute procédure engagée en vertu de l’article 133, 134 ou 138.

2) Dans toute procédure engagée en vertu de l’article133, 134 ou 138,

a) le demandeur doit signifier une copie de la demande au commissaire; et b) le commissaire peut comparaître et se faire entendre dans la procédure.

(Obligation de signifier des copies des ordonnances au commissaire)

140. Une copie de toute ordonnance rendue en vertu du présent chapitre doit être signifiée au commissaire par le greffier ou un autre fonctionnaire approprié du tribunal qui a rendu l’ordonnance.

CHAPITRE 13 RETRAIT ET CADUCITÉ DES DEMANDES ET EXTINCTION

DES BREVETS

(Retrait des demandes)

141. Une demande de brevet ne doit être traitée comme ayant été retirée que si le déposant dépose un avis écrit de retrait signé de sa main.

(Caducité des demandes)

142. — 1) Une demande provisoire de brevet devient caduque à l’expiration du délai prévu à cet effet à l’article 38 ou à l’expiration du délai prorogé s’il a été prorogé.

2) Une demande complète de brevet standard devient caduque si

a) le déposant ne présente pas de requête en examen de la requête de brevet et du mémoire descriptif complet dans le délai pertinent prévu à cet effet à l’article44.1) , 2) ou 3), selon le cas;

b) le déposant ne donne pas suite à une directive donnée par le commissaire en vertu de l’article 45.3) dans le délai imparti par le commissaire en vertu dudit article et si le commissaire ordonne par directive que la demande devienne caduque;

c) l’examen de la requête de brevet et du mémoire descriptif complet a été différé en vertu de l’article 46 et le déposant ne présente pas de requête en examen dans le délai prévu à cet effet audit article;

d) le déposant n’a pas payé une taxe de poursuite de la procédure relative à la demande dans le délai prévu à l’effet du présent alinéa; ou si

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e) la requête de brevet et le mémoire descriptif complet ne sont pas acceptés dans le délai prévu à l’effet du présent alinéa.

3) Une demande complète de brevet devient caduque si le déposant ne donne pas suite à une directive donnée par le commissaire en vertu de l’article107dans le délai imparti par le commissaire en vertu dudit article.

4) Une demande complète de petit brevet devient caduque si le déposant

a) ne donne pas suite à une directive donnée par le commissaire en vertu de l’article108 dans le délai imparti par le commissaire en vertu dudit article; ou

b) ne donne pas suite à un avis qui lui a été donné en vertu de l’article 50.2) dans le délai indiqué par le commissaire en vertu dudit article.

(Extinction des brevets)

143. Un brevet standard cesse de produire ses effets si le titulaire a) ne paie pas une taxe de renouvellement pour le brevet dans le délai prescrit; ou b) ne dépose pas les documents prescrits (le cas échéant) dans le délai prescrit.

CHAPITRE 14 CONTRATS

(Clauses nulles)

144. — 1) Dans un contrat portant sur la vente ou la location ou sur une licence d’exploitation d’une invention brevetée, est nulle toute clause qui aurait pour effet

a) d’interdire à l’acheteur, au locataire ou au preneur de licence, ou de restreindre la liberté de celui-ci, d’utiliser un produit ou procédé (breveté ou non) fourni par ou appartenant à une personne autre que le vendeur, bailleur ou donneur de licence ou qu’une personne désignée par celui-ci; ou

b) d’obliger l’acheteur, le locataire ou le preneur de licence à acquérir un produit non protégé par le brevet auprès du vendeur, bailleur ou donneur de licence ou d’une personne désignée par celui-ci.

2) L’alinéa 1) n’est pas applicable si

a) le vendeur, bailleur ou donneur de licence prouve que l’acheteur, le locataire ou le preneur de licence avait, à l’époque de la conclusion du contrat, la possibilité d’acheter le produit ou d’obtenir le bail ou la licence à des conditions raisonnables sans cette clause; et si

b) le contrat permet à l’acheteur, au locataire ou au preneur de licence de se libérer de son obligation d’observer la clause en donnant à l’autre partie un préavis écrit de trois mois et en payant, à titre d’indemnité,

i) s’agissant d’une vente, la somme fixée par un arbitre désigné par le ministre; ou,

ii) s’agissant d’une location ou d’une licence, le loyer ou la redevance ainsi fixé pour la durée du contrat restant à courir.

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3) Dans une procédure engagée en vertu de la présente loi, nul n’est empêché de demander et d’obtenir réparation en raison du fait qu’il a admis le caractère raisonnable des conditions qui lui étaient offertes de la manière prévue à l’alinéa 2)a).

4) L’insertion d’une clause nulle et non avenue en vertu du présent article par le titulaire du brevet dans un contrat se rapportant à l’invention brevetée peut être soulevée à titre d’exception dans une procédure en contrefaçon du brevet auquel le contrat se rapporte, engagée alors que ce contrat est en vigueur.

5) Lorsque le titulaire du brevet offre aux autres parties au contrat mentionnées à l’alinéa 4) un nouveau contrat ne contenant pas la clause nulle mais en vertu duquel les droits des parties sont au demeurant identiques, l’alinéa 4) cesse de s’appliquer, que les autres parties acceptent ou non le nouveau contrat en lieu et place du contrat existant, mais le titulaire du brevet ne peut obtenir de dommages-intérêts ou une reddition des comptes pour une contrefaçon du brevet commise avant d’avoir offert ce nouveau contrat.

(Résiliation du contrat après l’extinction du brevet)

145. — 1) Un contrat portant sur la location ou sur une licence d’exploitation d’une invention brevetée peut être résilié par l’une ou l’autre des parties, par préavis écrit de trois mois donné à l’autre partie, en tout temps après que le brevet ou tous les brevets par lesquels l’invention était protégée à la date de conclusion du contrat ont cessé d’être en vigueur.

2) L’alinéa 1) s’applique nonobstant toute disposition contraire du contrat ou d’un contrat quelconque.

(Effets du présent chapitre)

146. Les dispositions du présent chapitre a) ne portent pas préjudice à une clause contractuelle interdisant à une personne de vendre

des produits autres que ceux d’une personne déterminée;

b) ne valident pas un contrat qui serait au demeurant invalide; c) ne portent pas préjudice au droit de résilier un contrat ou une clause contractuelle qui

pourrait être exercé indépendamment du présent article; et

d) ne portent pas préjudice à une clause d’un contrat de location ou d’une licence d’exploitation d’un produit breveté par laquelle le bailleur ou donneur de licence se réserve le droit de fournir les nouvelles pièces du produit breveté qui sont nécessaires à sa réparation ou son entretien.

CHAPITRE 15 DISPOSITIONS SPÉCIALES RELATIVES AUX TECHNIQUES

ASSOCIÉES

(Certificat du directeur relatif à une technique associée)

147. — 1) Lorsqu’il estime que le mémoire descriptif d’une demande peut contenir des informations du genre visé dans la définition de l’expression «technique associée» [associated technology] figurant à l’article 4.1) de la Loi sur les sauvegardes [Safeguards Act], le commissaire doit en aviser le directeur par écrit en lui remettant simultanément une copie de la requête de brevet et du mémoire descriptif.

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2) Lorsqu’il reçoit un avis, le directeur peut, s’il est convaincu que le mémoire descriptif contient des informations du genre en question, délivrer un certificat à cet effet.

3) Lorsque le directeur est convaincu que

a) le déposant ou la personne désignée n’est pas en possession d’une technique associée contenant les informations en question conformément à un permis [permit]; ou que

b) la communication des informations impliquées dans le dépôt de la demande ne découle pas d’une autorisation,

le directeur peut inscrire dans le certificat,

c) s’il ne s’agit pas d’une demande internationale pertinente, une directive ordonnant que la demande doit être caduque; ou,

d) s’il s’agit d’une demande internationale pertinente, une directive ordonnant que la demande ne doit pas être traitée comme une demande internationale.

4) Lorsqu’il délivre un certificat, le directeur doit en donner une copie au commissaire et celui-ci doit en donner une copie au déposant.

(Caducité, etc., des demandes)

148. — 1) Lorsque a) le commissaire reçoit la copie d’un certificat concernant une demande délivré en vertu

de l’article 147.2); et que

b) le certificat comprend une directive donnée en vertu de l’article147.3) , lors de la réception de cette copie par le commissaire,

c) la demande devient caduque, s’il ne s’agit pas d’une demande internationale pertinente; ou

d) la demande cesse d’être traitée comme une demande internationale, s’il s’agit d’une demande internationale pertinente.

2) Lorsqu’une demande est devenue caduque en vertu du présent article, le commissaire doit faire paraître un avis à cet effet au Journal officiel.

(Révocation de la directive)

149. Lorsqu’une demande est devenue caduque en vertu de l’article148ou a cessé d’être traitée comme une demande internationale conformément à une directive donnée par le directeur en vertu de l’article 147, le déposant peut demander par écrit au directeur la révocation de la directive et celui-ci peut révoquer la directive.

(Rétablissement d’une demande caduque)

150. — 1) Lorsqu’une demande est devenue caduque en vertu de l’article148 , le déposant peut présenter au commissaire une requête écrite en rétablissement de la demande.

2) Lorsqu’il reçoit une requête, le commissaire doit rétablir la demande s’il est convaincu

a) que la directive pertinente du directeur n’est plus en vigueur; et b) qu’il n’existe aucun autre motif de ne pas le faire.

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3) Lorsque le commissaire rétablit une demande, il doit faire paraître un avis à cet effet au Journal officiel.

4) Lorsqu’une demande est rétablie conformément au présent article, les dispositions prescrites pour la protection ou l’indemnisation de personnes qui ont exploité (ou pris des mesures déterminées par contrat ou autrement en vue d’exploiter) l’invention pertinente après que la demande est devenue caduque et avant la date de parution de l’avis de rétablissement au Journal officiel produisent leurs effets.

5) La procédure prévue à l’article 57ne peut être engagée pour un acte accompli entre la date à laquelle la demande est devenue caduque, y compris cette date, et la date de parution de l’avis de rétablissement au Journal officiel, y compris cette date.

(Rétablissement d’une demande en tant que demande internationale)

151. — 1) Lorsqu’une demande internationale pertinente a cessé d’être traitée comme une demande internationale en vertu de l’article148, le déposant peut présenter au commissaire une requête écrite en rétablissement de la demande.

2) Lorsqu’il reçoit la requête, le commissaire doit rétablir la demande en tant que demande internationale s’il est convaincu

a) que la directive pertinente du directeur n’est plus en vigueur; et b) qu’il n’existe aucun autre motif de ne pas le faire. 3) Lorsque le commissaire rétablit une demande en tant que demande internationale, la

demande doit être traitée comme une demande internationale.

4) Lorsque

a) la demande internationale pertinente indique l’Australie en tant qu’Etat désigné; b) le commissaire ne peut pas rétablir la demande en raison uniquement du fait qu’elle doit

être considérée, en vertu du PCT, comme ayant été retirée;

c) le déposant présente, dans le délai prescrit, une requête écrite et signée de sa main demandant que la demande soit traitée comme une demande de brevet standard ou de petit brevet déposée en vertu de la présente loi; et que

d) le déposant dépose tous les documents prescrits et paie la taxe prescrite, sauf prescription différente,

e) la demande doit être traitée de la manière demandée dans la requête; f) la description, les revendications et les dessins de la demande doivent être traités

comme un mémoire descriptif complet déposé pour la demande; et

g) la demande et le mémoire descriptif complet doivent être traités comme ayant été déposés à la date de dépôt de la demande internationale pertinente.

(Avis relatif aux interdictions ou limitations en matière de publication)

152. — 1) Lorsque le directeur délivre un certificat relatif à une demande conformément à l’article 147, il peut aviser par écrit le commissaire de toute interdiction ou limitation en matière de publication ou communication des informations figurant dans le mémoire descriptif ou dans une revendication pertinente qu’il considère appropriée.

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2) Lorsqu’il reçoit un avis, le commissaire doit prendre les mesures nécessaires ou opportunes pour lui donner effet.

3) Sans limiter la portée générale de l’alinéa 2), le commissaire peut, par ordonnance écrite, interdire ou limiter la publication ou communication d’informations se rapportant à l’objet de la demande, soit d’une manière générale, soit en ce qui concerne une personne déterminée ou une catégorie déterminée de personnes.

4) Nul ne doit publier ou communiquer des informations en violation d’une ordonnance à moins d’y être autorisé par écrit par le commissaire.

Sanction: emprisonnement pour deux ans.

(Effets d’une ordonnance)

153. — 1) Lorsqu’une ordonnance concernant une demande de brevet standard est en vigueur, la procédure relative à la demande peut se poursuivre jusqu’à l’acceptation de la requête de brevet et du mémoire descriptif complet, mais le mémoire descriptif complet ne doit pas être mis à l’inspection publique, l’acceptation ne doit pas faire l’objet d’un avis publié au Journal officiel et la demande ne doit pas aboutir à la délivrance d’un brevet.

2) Lorsqu’une ordonnance concernant une demande de petit brevet est en vigueur, la procédure relative à la demande peut se poursuivre jusqu’à l’acceptation de la requête de brevet et du mémoire descriptif complet, mais le mémoire descriptif complet ne doit pas être mis à l’inspection publique et la demande ne doit pas aboutir à la délivrance d’un brevet.

3) Lorsqu’une ordonnance concernant un brevet standard a été révoquée après l’acceptation de la requête de brevet et du mémoire descriptif complet, l’acceptation doit faire l’objet d’un avis publié au Journal officiel dans le délai prescrit.

4) Les dispositions de la présente loi n’empêchent pas la divulgation d’informations relatives à une invention au directeur aux fins d’obtenir un avis sur la question de savoir si une ordonnance devrait être rendue, modifiée ou révoquée.

CHAPITRE 16 JURIDICTION ET COMPÉTENCE DES TRIBUNAUX

(Juridiction du Tribunal fédéral)

154. — 1) Le Tribunal fédéral est compétent en matière de litiges découlant de la présente loi. 2) La compétence du Tribunal fédéral de connaître des recours formés contre les décisions ou

directives du commissaire et de se prononcer à ce sujet exclut la compétence de tout autre tribunal autre que la compétence conférée par l’article75de la Constitution à la Haute Cour [High Court].

3) Les délits réprimés par la présente loi ne doivent pas faire l’objet de poursuites engagées auprès du Tribunal fédéral.

(Juridiction d’autres tribunaux prescrits)

155. — 1) Tout tribunal prescrit (autre que le Tribunal fédéral) est compétent en matière de litiges découlant de la présente loi pour lesquels une procédure peut être engagée en vertu de la présente loi auprès d’un tribunal prescrit.

2) La compétence conférée par l’alinéa 1) à la Cour suprême d’un Territoire,

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a) s’agissant d’une procédure en contrefaçon d’un brevet ou d’une procédure prévue à l’article 125.1) ou 128, ou d’un litige découlant de la présente loi qui peut être joint à une telle procédure et faire l’objet d’une telle procédure conjointement, est conférée dans la mesure autorisée par la Constitution; et

b) dans tout autre cas, est conférée uniquement pour des procédures engagées par des personnes physiques résidant dans le Territoire ou des personnes morales ayant le siège principal de leurs affaires dans le Territoire, à la date à laquelle la procédure est engagée.

(Exercice des compétences)

156. La compétence conférée par l’article154 ou 155 à un tribunal prescrit est exercée par un juge unique.

(Renvoi de la procédure)

157. — 1) Un tribunal prescrit devant lequel une procédure a été engagée en vertu de la présente loi peut, sur requête d’une partie présentée à toute étape de la procédure, renvoyer par ordonnance la procédure à un autre tribunal prescrit compétent pour connaître de la procédure et statuer à son sujet.

2) En cas de renvoi d’une procédure,

a) tous les documents du dossier pertinent à la procédure déposés auprès du tribunal qui procède au renvoi doivent être envoyés par le greffier ou un autre fonctionnaire approprié de ce tribunal à l’autre tribunal; et

b) l’autre tribunal doit procéder comme si la procédure avait été engagée par-devant lui et comme si les démarches procédurales accomplies devant le tribunal qui a procédé au renvoi de la procédure avaient été accomplies devant lui.

(Suite dans le fascicule de mai 1991)

(Recours)

158. — 1) Un recours peut être formé auprès du Tribunal fédéral contre toute décision ou ordonnance rendue par

a) un autre tribunal prescrit exerçant sa compétence en vertu de la présente loi; ou b) tout autre tribunal dans une procédure engagée conformément à l’article120.1) ou 128. 2) Un recours ne peut être formé auprès du Tribunal fédéral siégeant en session plénière

contre une décision ou ordonnance rendue par un juge unique du Tribunal fédéral dans l’exercice de sa compétence de connaître des recours formés contre des décisions ou directives du commissaire et de se prononcer à leur sujet qu’avec l’autorisation du Tribunal fédéral.

3) Un recours peut être formé auprès de la Haute Cour contre une décision ou ordonnance visée à l’alinéa 1) sur autorisation spéciale du Tribunal fédéral.

4) Sauf disposition contraire du présent article, un recours ne peut pas être formé contre une décision ou ordonnance visée à l’alinéa 1).

(Le commissaire peut comparaître dans les procédures de recours)

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159. Le commissaire peut comparaître lors de l’instruction d’un recours formé auprès du Tribunal fédéral contre une décision ou directive du commissaire et se faire entendre à ce sujet même s’il n’est pas partie au recours.

(Pouvoirs du Tribunal fédéral)

160. Lors de l’instruction d’un recours contre une décision ou directive du commissaire, le Tribunal fédéral peut accomplir un ou plusieurs des actes suivants:

a) accepter des éléments de preuve supplémentaires oralement, par déclaration écrite et sous serment [affidavit] ou autrement;

b) autoriser l’interrogatoire et le contre-interrogatoire de témoins, y compris de témoins qui ont déposé devant le commissaire;

c) ordonner qu’une question de fait soit jugée de la manière qu’il ordonne; d) confirmer, renverser ou modifier la décision ou directive du commissaire; e) rendre toute décision ou ordonnance qu’il estime appropriée en tout état de cause; f) imputer les frais d’une partie à l’autre partie.

CHAPITRE 17 LA COURONNE

Première partie Dispositions introductives

(Personnes désignées et titulaires de brevet)

161. Dans le présent chapitre, «personne désignée» et «titulaire du brevet» s’entendent aussi de l’ayant cause ou du preneur de licence exclusive de la personne désignée ou du titulaire du brevet.

(Autorités du Commonwealth et des Etats)

162. Dans le présent chapitre, «Commonwealth» s’entend aussi d’une autorité du Commonwealth et «Etat» s’entend aussi d’une autorité d’un Etat.

2e partie Exploitation par la Couronne

(Exploitation d’inventions par la Couronne)

163. — 1) Lorsque, en tout temps après le dépôt d’une demande de brevet, l’invention en cause est exploitée par le Commonwealth ou un Etat (ou par une personne autorisée par écrit par le Commonwealth ou un Etat) pour les services du Commonwealth ou de l’Etat, l’exploitation ne constitue pas

a) une violation des droits de la personne désignée pour l’invention, si la demande est en instance; ou

b) une contrefaçon de l’invention, si un brevet a été délivré pour l’invention.

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2) L’autorisation prévue à l’alinéa 1) peut être donnée

a) avant ou après l’accomplissement d’un acte autorisé; b) avant ou après la délivrance d’un brevet pour l’invention; et c) même à une personne qui est autorisée directement ou indirectement par la personne

désignée ou le titulaire du brevet à exploiter l’invention.

(Obligation d’informer la personne désignée ou le titulaire de l’exploitation)

164. Aussitôt que possible après qu’une invention a été exploitée en vertu de l’article163.1) , l’autorité pertinente [relevant authority] doit en informer le déposant, la personne désignée ou le titulaire du brevet et lui fournir toutes les informations relatives à l’exploitation que celui-ci peut demander périodiquement de manière appropriée aux circonstances, sauf si elle l’estime contraire à l’intérêt public.

(Rémunération et conditions de l’exploitation)

165. — 1) Lorsque l’invention était, avant la date de priorité de la revendication pertinente, consignée dans un document établi par l’autorité pertinente ou avait fait l’objet d’une expérimentation, autrement qu’en conséquence d’une communication directe ou indirecte de l’invention par la personne désignée ou le titulaire du brevet, par ou pour le compte de l’autorité pertinente, aucune rémunération n’est due à la personne désignée ou au titulaire du brevet pour l’exploitation de l’invention en vertu de l’article 163.1).

2) Sous réserve de l’alinéa 1), les conditions d’exploitation de l’invention sont celles qui ont été convenues ou fixées selon un mode convenu entre l’autorité pertinente et la personne désignée ou le titulaire du brevet ou, à défaut d’accord, celles qui ont été fixées par un tribunal prescrit sur requête de l’une ou l’autre des parties.

3) Aux fins de l’alinéa 2), les conditions d’exploitation ou leur mode convenu peuvent faire l’objet d’un accord préalable, simultané ou postérieur à l’exploitation.

4) En fixant ces conditions, le tribunal peut tenir compte de toute indemnité versée, directement ou indirectement, pour l’invention à une personne intéressée à l’invention ou au brevet par l’autorité pertinente.

(Nullité des accords antérieurs)

166. Un accord ou une licence (accord conclu ou licence accordée avant ou après l’entrée en vigueur de la présente loi) fixant les conditions auxquelles une personne autre que le Commonwealth ou un Etat peut exploiter une invention est, après l’entrée en vigueur de la présente loi, nul en ce qui concerne l’exploitation de l’invention en vertu de l’article 163.1), si l’accord ou la licence n’a pas été approuvé

a) par le ministre, si l’autorité pertinente est le Commonwealth; ou b) par le procureur général de l’Etat, si l’autorité compétente est un Etat.

(Vente de produits)

167. — 1) Le droit d’exploiter une invention conféré par l’article163.1) comprend le droit de vendre des produits dans l’exercice de ce droit.

2) Lorsque, en vertu de l’article163.1) , la vente de produits ne constitue pas

a) la contrefaçon d’un brevet; ou

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b) une violation de droits d’une personne désignée sur les produits, l’acheteur et toute personne se réclamant de lui ont le droit de faire le commerce de ces produits comme si l’autorité compétente était le titulaire du brevet ou la personne désignée.

(Fourniture [supply]de produits par le Commonwealth à des pays étrangers)

168. Lorsque le Commonwealth a conclu avec un pays étranger un accord de fourniture à ce pays des produits nécessaires à sa défense,

a) l’utilisation d’un produit ou procédé par le Commonwealth ou par une personne autorisée par écrit par le Commonwealth aux fins de fournir ce produit est réputée constituer, aux fins du présent chapitre, une utilisation du produit ou du procédé par le Commonwealth pour les services du Commonwealth;

b) le Commonwealth ou la personne autorisée peut vendre ces produits au pays en question conformément à l’accord; et

c) le Commonwealth ou la personne autorisée peut vendre à toute personne ceux des produits qui ne sont pas nécessaires aux fins auxquelles ils ont été fabriqués.

(Constatation de l’exploitation d’inventions)

169. — 1) Le titulaire d’un brevet qui considère que son invention brevetée a été exploitée en vertu de l’article 163.1) peut demander à un tribunal prescrit de le constater.

2) Dans une procédure engagée en vertu de l’alinéa 1),

a) l’autorité pertinente alléguée est le défendeur: et b) l’autorité pertinente alléguée peut demander la révocation du brevet par la voie d’une

action reconventionnelle dans la procédure.

3) Les dispositions de la présente loi relatives à la révocation des brevets sont applicables avec les modifications nécessaires à l’action reconventionnelle.

(Vente d’articles confisqués)

170. Les dispositions du présent chapitre ne portent pas préjudice au droit du Commonwealth ou d’un Etat, ou d’un ayant cause direct ou indirect du Commonwealth ou d’un Etat, de vendre ou d’utiliser un article confisqué en vertu d’une loi du Commonwealth ou de l’Etat.

3e partie Acquisition par la Couronne et cession à la Couronne

(Acquisition d’inventions ou de brevets par leCommonwealth )

171. — 1) Le Gouverneur général peut, par directive, ordonner que le Commonwealth acquière un brevet ou une invention faisant l’objet d’une demande de brevet.

2) Lorsqu’une directive a été donnée, tous les droits attachés au brevet ou à l’invention sont, de par l’effet du présent alinéa, transférés au Commonwealth et lui sont dévolus.

3) Un avis relatif à l’acquisition doit

a) être donné au déposant et à la personne désignée ou au titulaire du brevet; et

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b) être publié au Journal officiel et dans la Gazette, sauf si, s’agissant de l’acquisition d’une invention faisant l’objet d’une demande de brevet, une ordonnance d’interdiction ou une ordonnance rendue en vertu de l’article152 est en vigueur à l’égard de la demande.

4) Le Commonwealth doit verser à la personne ayant droit à une indemnité [compensable person] l’indemnité convenue entre le Commonwealth et cette personne ou, à défaut d’accord, fixée par un tribunal prescrit sur requête du Commonwealth ou de la personne en question.

(Cession d’une invention au Commonwealth)

172. — 1) L’inventeur ou son ayant cause peut céder l’invention et le brevet obtenu ou à obtenir pour l’invention au Commonwealth.

2) La cession et tous conventions et accords relatifs à la cession sont valides et produisent leurs effets même si la cession n’a pas donné lieu au versement d’une contrepartie pécuniaire, et peuvent faire l’objet d’une procédure d’exécution forcée engagée au nom du ministre.

4e partie Ordonnances dinterdiction [Prohibition orders]

(Interdiction de publier des informations concernant les inventions)

173. — 1) Sous réserve de directives du ministre, le commissaire peut, s’il l’estime nécessaire ou opportun dans l’intérêt de la défense du Commonwealth, par ordonnance écrite.

a) interdire ou limiter la publication d’informations concernant l’objet d’une demande de brevet (y compris une demande internationale); ou

b) interdire ou limiter l’accès à un micro-organisme déposé aux fins de l’article 41 auprès d’une institution de dépôt prescrite sise en Australie.

2) Nul ne doit violer une ordonnance d’interdiction à moins d’y être autorisé par écrit par le commissaire.

Sanction: emprisonnement pour deux ans.

3) A l’alinéa 1), «accès à un micro-organisme» s’entend aussi de la remise d’un échantillon du micro-organisme.

(Effets des ordonnances d’interdiction)

174. — 1) Tant qu’une ordonnance concernant une demande de brevet standard est en vigueur, la procédure relative à la demande peut être poursuivie jusqu’à l’acceptation de la requête de brevet et du mémoire descriptif complet, mais le mémoire descriptif complet ne doit pas être mis à l’inspection publique, l’acceptation ne doit pas faire l’objet d’un avis publié au Journal officiel et la demande ne doit pas aboutir à la délivrance d’un brevet.

2) Lorsqu’une ordonnance d’interdiction concernant une demande de brevet standard a été révoquée après l’acceptation de la requête de brevet et du mémoire descriptif complet, l’acceptation ne doit pas faire l’objet de la publication d’un avis au Journal officiel dans le délai prescrit.

3) Tant qu’une ordonnance d’interdiction concernant une demande de petit brevet est en vigueur, la procédure relative à la demande peut être poursuivie jusqu’à l’acceptation de la requête de brevet et du mémoire descriptif complet, mais le mémoire descriptif complet ne doit pas être mis à l’inspection publique et la demande ne doit pas aboutir à la délivrance d’un brevet.

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(Divulgation d’informations à une autorité du Commonwealth)

175. Les dispositions de la présente loi n’empêchent pas de divulguer des informations concernant une invention ou de donner accès à un micro-organisme ou d’en remettre un échantillon à un département ou une autorité du Commonwealth aux fins d’obtenir un avis sur la question de savoir si une ordonnance d’interdiction devrait être rendue, modifiée ou révoquée.

(Demandes internationales considérées comme des demandes déposées en vertu de la présente loi)

176. Lorsque a) une demande internationale indique l’Australie en tant qu’Etat désigné; b) par suite d’une ordonnance d’interdiction ou de l’accomplissement d’un acte fondé sur

l’article 175, la demande doit être considérée comme ayant été retirée en vertu du PCT;

c) le déposant présente, dans le délai prescrit, une requête écrite et signée de sa main demandant que la demande soit traitée comme une demande de brevet standard ou de petit brevet déposée en vertu de la présente loi; et que

d) le déposant dépose tous les documents prescrits et paie la taxe prescrite, sauf prescriptions contraires,

e) la demande doit être traitée de la manière demandée; f) la description, les revendications et les dessins de la demande doivent être traités

comme un mémoire descriptif complet déposé pour la demande; et

g) la demande et le mémoire descriptif doivent être traités comme ayant été déposés à la date de dépôt de la demande internationale.

CHAPITRE 18 DÉLITS DIVERS

(Suggestions fallacieuses relatives à l’Office des brevets)

177. — 1) Nul ne doit utiliser, en rapport avec ses activités commerciales, des mots qui donneraient à croire à juste titre dans les circonstances de l’espèce que son bureau est l’Office des brevets ou est en rapport officiel avec l’Office des brevets.

Sanction: 3,000 dollars.

2) Sans limiter la portée de l’alinéa 1), une personne qui

a) appose ou laisse apposer, sur le bâtiment dans lequel son bureau est situé; b) utilise dans la publicité pour son bureau ou son entreprise; ou c) appose sur un document, à titre de description de son bureau ou de son entreprise,

les mots «Patent Office» [Office des brevets], «Office for obtaining patents» [Bureau pour l’obtention de brevets] ou des mots de signification similaire, seuls ou accompagnés d’autres mots, commet un délit réprimé par ledit alinéa.

(Suggestions fallacieuses concernant des brevets ou des articles brevetés)

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178. — 1) Une personne ne doit pas faussement donner à croire qu’elle ou une autre personne est titulaire d’un brevet d’invention.

Sanction: 6,000 dollars.

2) Une personne ne doit pas faussement donner à croire qu’un article vendu par elle fait l’objet d’un brevet délivré ou d’une demande de brevet déposée en Australie.

Sanction: 6,000 dollars.

3) Sans limiter la portée de l’alinéa 2),

a) une personne est réputée donner à croire qu’un article fait l’objet d’un brevet délivré en Australie si le mot «patent» [brevet] ou «patented» [breveté], les mots «provisional patent» [brevet provisoire] ou un ou plusieurs autres mots impliquant qu’un brevet a été obtenu pour l’article en Australie sont imprimés, gravés, apposés ou appliqués d’une autre manière sur l’article; et

b) une personne est réputée donner à croire qu’un article fait l’objet d’une demande de brevet déposée en Australie si les mots «patent applied for» [demande de brevet déposée], «patent pending» [demande de brevet en instance] ou un ou plusieurs autres mots impliquant qu’une demande de brevet a été déposée en Australie pour l’article sont imprimés, gravés, apposés ou appliqués d’une autre manière sur l’article.

4) Des poursuites pour un délit visé à l’alinéa 1) ou 2) ne peuvent être engagées qu’avec l’autorisation du ministre ou d’une personne autorisée par le ministre.

(Inobservation d’une citation à comparaître)

179. Une personne qui a) a été citée à comparaître en tant que témoin par le commissaire; et b) à laquelle le remboursement de ses frais, approprié dans les circonstances, a été offert

ne doit pas omettre d’observer la citation sans excuse légitime.

Sanction: 1,000 dollars.

(Refus de témoigner)

180. Une personne qui comparaît devant le commissaire ne doit pas refuser, sans excuse légitime,

a) de prêter serment ou de faire une déclaration solennelle [affirmation]; ou b) de répondre à une question à laquelle elle est légalement tenue de répondre. Sanction: 3,000 dollars.

(Défaut de production de documents ou d’articles)

181. Une personne a) à laquelle le commissaire a ordonné de produire un document ou article; et b) à laquelle le remboursement de ses frais, approprié dans les circonstances, a été offert

ne doit pas omettre de produire le document ou article sans excuse légitime.

Sanction: 3,000 dollars.

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(Interdiction aux fonctionnaires de faire le commerce d’inventions)

182. — 1) Le commissaire, un vice-commissaire ou un employé ne doit pas acheter, vendre, acquérir ou faire le commerce

a) d’une invention ou d’un brevet délivré en Australie ou à l’étranger; ou b) d’un droit à un brevet ou d’une licence portant sur un brevet accordé en Australie ou à

l’étranger.

Sanction: 6.000 dollars.

2) L’achat, la vente, l’acquisition, la cession ou la transmission opéré ou conclu en violation du présent article est nul.

3) Le présent article n’est pas applicable à l’inventeur ni à une acquisition découlant d’un legs ou d’une transmission par l’effet de la loi.

(Divulgation non autorisée d’informations par des employés, etc.)

183. Le commissaire, un vice-commissaire ou un employé ne doit pas divulguer d’informations sur une affaire qui a été traitée ou est en cours de traitement en vertu de la présente loi ou de la loi de 1952 à moins d’y être tenu ou autorisé par la présente loi, une directive écrite ou commissaire ou l’ordonnance d’un tribunal.

(Autres divulgations non autorisées d’informations)

184. Une personne à laquelle l’article 71de la Loi sur les sauvegardes est applicable ne doit pas divulguer d’informations relatives à une question qui a été traitée ou est en cours de traitement en vertu de la présente loi ou de la loi de 1952 à moins d’y être tenue ou autorisée par la Loi sur les sauvegardes, la présente loi, une directive écrite du directeur ou l’ordonnance d’un tribunal.

Sanction: emprisonnement pour deux ans.

(Interdiction aux employés, etc., de rédiger des documents ou d’effectuer des recherches dans les dossiers)

185. Le commissaire, un vice-commissaire ou un employé ne doit pas a) rédiger ou aider à rédiger un document devant être déposé en vertu de la présente loi; ou b) effectuer des recherches dans les dossiers de l’Office des brevets,

à moins d’y être tenu ou autorisé par la présente loi, une directive écrite du commissaire ou l’ordonnance d’un tribunal.

Sanction: 1,000 dollars.

CHAPITRE 19 LE REGISTRE ET LES AUTRES DOCUMENTS OFFICIELS

(Le registre des brevets)

186. — 1) Un registre des brevets doit être tenu à l’Office des brevets. 2) Le registre peut être tenu à jour entièrement ou en partie sur ordinateur.

3) Si le registre est entièrement tenu à jour sur ordinateur,

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a) l’expression «inscription au registre» figurant dans la présente loi doit s’entendre aussi des données tenues à jour sur ordinateur et du registre ou d’une partie du registre;

b) es mots «inscrire au registre» ou «enregistrer» figurant dans la présente loi doivent s’entendre aussi de la tenue à jour de ces données sur ordinateur en tant que partie du registre; et

c) l’expression «correction du registre» figurant dans la présente loi doit s’entendre aussi de la correction de données tenues à jour sur ordinateur constituant le registre ou une partie du registre.

(Inscription d’indications relatives aux brevets, etc.)

187. Les indications relatives aux brevets en vigueur et les autres indications prescrites relatives aux brevets (le cas échéant) doivent être inscrites au registre.

(Fidéicommis [trusts] non susceptibles d’enregistrement)

188. Un avis concernant un fidéicommis [trust] de quelque nature que ce soit relatif à un brevet ou à une licence n’est pas recevable par le commissaire et ne doit pas être inscrit au registre.

(Pouvoir du titulaire du brevet d’exercer des activités commerciales avec le brevet)

189. — 1) Le titulaire d’un brevet peut, sous réserve uniquement des droits inscrits au registre comme appartenant à des tiers, exercer des activités commerciales avec le brevet en tant que propriétaire de celui-ci et donner quittance pour toute prestation reçue en contrepartie de telles activités.

2) Le présent article ne protège pas une personne autre qu’un acquéreur de bonne foi à titre onéreux ayant des relations commerciales avec un titulaire de brevet et qui n’a pas reçu un avis de fraude de la part du titulaire du brevet.

3) Les droits relatifs à un brevet découlant de l’equity peuvent faire l’objet d’une procédure d’exécution forcée à l’encontre du titulaire du brevet sauf à l’encontre d’un acquéreur de bonne foi à titre onéreux.

(Inspection du registre)

190. — 1) Le registre doit être ouvert à l’inspection publique à l’Office des brevets aux heures d’ouverture officielle de l’office.

2) Si des données sont tenues à jour sur ordinateur, les conditions de l’alinéa 1) sont réputées remplies, dans la mesure où le registre consiste dans ces données, lorsque le public a la possibilité d’utiliser un terminal d’ordinateur pour consulter les données sur écran ou sous forme d’imprimé d’ordinateur.

(Inscriptions fausses au registre)

191. Nul ne doit en connaissance de cause ou témérairement a) inscrire au registre une inscription fausse; b) faire inscrire au registre une inscription fausse; ou c) produire comme moyen de preuve un document présenté faussement comme étant une

copie ou un extrait d’une inscription figurant au registre.

Sanction: emprisonnement pour deux ans.

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(Ordonnance de correction du registre)

192. — 1) Une personne lésée par a) l’omission d’une inscription au registre; b) une inscription portée au registre sans motif suffisant; c) une inscription demeurant indûment au registre; ou d) une erreur ou un défaut dans une inscription figurant au registre

peut demander à un tribunal prescrit une ordonnance de correction du registre.

2) En instruisant la demande, le tribunal peut

a) se prononcer sur toute question sur laquelle il est nécessaire ou opportun de se prononcer en ce qui concerne la correction du registre; et

b) rendre toute ordonnance qu’il estime appropriée pour la correction du registre. 3) Le commissaire

a) doit être avisé de la demande; b) peut comparaître et se faire entendre dans la procédure; et c) doit comparaître si le tribunal l’ordonne. 4) Le greffier ou un autre fonctionnaire approprié du tribunal doit signifier une copie de

l’ordonnance au commissaire.

5) Lorsqu’il reçoit une copie de l’ordonnance, le commissaire doit corriger le registre en conséquence.

(Consultation de documents)

193. Tous les documents déposés en rapport avec l’enregistrement d’indications prescrites en vertu de l’article 187 peuvent être consultés à l’Office des brevets par toute personne aux heures d’ouverture officielle de l’office.

(Informations pouvant être obtenues du commissaire)

194. Le commissaire peut donner à toute personne des informations relatives à a) un brevet; b) une demande de brevet mise à l’inspection publique; ou c) tout document ou fait faisant l’objet de prescriptions.

(Preuves — le registre)

195. — 1) Le registre constitue un commencement de preuve de toute inscription qui y figure. 2) Si le registre est tenu à jour entièrement ou en partie sur ordinateur, un document

reproduisant par écrit tout ou partie des indications constituant le registre ou la partie en cause du registre et portant la signature du commissaire est admissible dans toute procédure en tant que commencement de preuve desdites indications.

(Preuves — indications non inscrites)

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196. Un document n’ayant pas fait l’objet de l’inscription d’indications au registre n’est recevable dans une procédure en tant que moyen de preuve du titre de propriété d’un brevet ou d’un intérêt à un brevet que si

a) le tribunal devant lequel la procédure est engagée l’ordonne; ou si b) la procédure tend

i) à l’obtention d’une ordonnance en vertu de l’article192; ou

ii) à l’exécution forcée de droits relatifs à un brevet ou à une licence découlant de l’equity.

(Preuves — certificat et copies de documents)

197. — 1) Un certificat signé attestant a) qu’un acte dont la présente loi ou la loi de 1952 exige ou autorise l’accomplissement ou

le non-accomplissement a ou n’a pas été accompli à la date indiquée dans le certificat; ou

b) qu’un document conservé à l’Office des brevets ou à la bibliothèque de l’office a été mis à l’inspection publique à la date indiquée dans le certificat

constitue un commencement de preuve des indications qu’il contient.

2) Tous copies ou extraits du registre signés sont recevables dans toute procédure comme s’il s’agissait de l’original.

3) Tous copies ou extraits signés d’un document conservé à l’Office des brevets ou à la bibliothèque de l’office sont recevables dans toute procédure comme s’il s’agissait de l’original.

4) Dans le présent article,

«signé» signifie signé par le commissaire.

CHAPITRE 20 CONSEILS EN BREVETS

Première partie Inscription, privilèges et conduite professionnelle

(Inscription des conseils en brevets)

198. — 1) Un registre des conseils en brevets doit être tenu à l’Office des brevets. 2) Le commissaire doit inscrire en tant que conseil en brevets toute personne qui

a) est un citoyen australien; b) est âgée de 21 ans révolus; c) a subi avec succès les examens dans les matières prescrites; d) possède les qualifications prescrites; et e) a été l’employé d’un conseil en brevets de la manière prescrite au minimum pour la

durée prescrite.

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(Radiation de l’inscription)

199. Le nom d’une personne inscrite en tant que conseil en brevets peut être radié du registre des conseils en brevets de la manière et pour les motifs prescrits.

(Privilèges)

200. — 1) Un conseil en brevets a) a le droit de rédiger tous documents, de traiter de toutes affaires et de mener toutes

procédures aux fins de la présente loi; et

b) a les autres droits et privilèges prescrits. 2) Une communication entre un conseil en brevets et son client ainsi que toute note ou tout

document établi aux fins d’une telle communication bénéficient du même privilège que les communications entre un avoué et son client.

3) Les dispositions du présent article n’autorisent pas un conseil en brevets à rédiger un document qui doit être délivré par un tribunal ou déposé auprès d’un tribunal ni à traiter d’affaires ou mener des procédures devant un tribunal.

2e partie Délits

(Délits: personnes non inscrites, etc.)

201. — 1) Nul ne doit exercer des activités professionnelles, pratiquer ou agir en tant que conseil en brevets s’il n’est pas un conseil en brevets inscrit ou un homme de loi.

Sanction: 3.000 dollars.

2) Les membres d’une association ne doivent pas exercer des activités professionnelles, pratiquer ou agir en tant que conseils en brevets si chacun d’eux n’est pas un conseil en brevets inscrit ou un homme de loi.

Sanction: 3.000 dollars.

3) Nul ne doit se décrire comme étant ou se faire passer pour, ou permettre qu’on le décrive comme étant ou qu’on le fasse passer pour, un conseil en brevets ou un agent pour l’obtention de brevets s’il n’est pas un conseil en brevets inscrit.

Sanction: 3.000 dollars.

4) Les membres d’une association ne doivent pas se décrire comme étant ou se faire passer pour, ou permettre qu’on les décrive comme étant ou qu’on les fasse passer pour, des conseils en brevets ou des agents pour l’obtention de brevets si chacun d’eux n’est pas un conseil en brevets inscrit.

Sanction: 3.000 dollars.

5) Une personne morale ne doit pas exercer des activités professionnelles, pratiquer ou agir en tant que conseil en brevets, se décrire comme étant ou se faire passer pour, ou permettre qu’on la décrive comme étant ou qu’on la fasse passer pour, un conseil en brevets ou un agent pour l’obtention de brevets si chacun de ses membres n’est pas un conseil en brevets inscrit.

Sanction: 15.000 dollars.

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6) Ne constitue pas un délit au sens de l’alinéa 1), 2) ou 5) le fait, pour le représentant légal d’un conseil en brevets décédé,

a) de poursuivre l’exercice des activités professionnelles du conseil en brevets pendant trois ans au maximum à compter du décès ou pendant toute période supplémentaire autorisée par un tribunal prescrit;

b) d’administrer ces activités pour le compte du défunt s’il est un conseil en brevets inscrit ou emploie un conseil en brevets inscrit.

7) Aux fins du présent article, une personne physique ou morale doit être considérée comme exerçant des activités professionnelles en tant que conseil en brevets si elle entreprend en Australie, à titre onéreux,

a) de déposer des demandes de brevet ou d’obtenir des brevets en Australie ou à l’étranger;

b) de rédiger des mémoires descriptifs ou d’autres documents aux fins de la présente loi ou de la législation sur les brevets d’un autre pays; ou

c) de donner des avis (autres que de nature scientifique ou technique) sur la validité ou la contrefaçon de brevets.

(Documents rédigés par des hommes de loi)

202. Un homme de loi ne peut rédiger un mémoire descriptif ou un document relatif à la modification d’un mémoire descriptif que

a) sur les instructions d’un conseil en brevets inscrit; ou b) si la modification a été ordonnée par une ordonnance rendue en vertu de l’article105 . Sanction: 3.000 dollars.

(Présence dans les bureaux d’un conseil en brevets)

203. Il est interdit à un conseil en brevets inscrit de pratiquer ou d’agir en tant que conseil en brevets ou de donner à croire qu’il le fait dans des bureaux ou un lieu de travail où des mémoires descriptifs ou d’autres documents sont rédigés aux fins de la présente loi, si ce conseil en brevets ou un autre conseil en brevets n’y est pas présent à des heures régulières et n’assume pas la charge de ces bureaux ou de ce lieu de manière régulière.

Sanction: 3.000 dollars.

(Date à laquelle les poursuites peuvent être engagées)

204. Nonobstant l’article 21 de la Loi pénale de 1914 [Crimes Act 1914], des poursuites peuvent être engagées pour un délit visé à l’article 201.1), 2), 3), 4) ou 5), 202 ou 203 en tout temps au cours des cinq ans qui suivent la commission du délit.

CHAPITRE 21 ADMINISTRATION

(L’Office des brevets et ses agences)

205. — 1) Aux fins de la présente loi, un office nommé Office des brevets est institué.

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2) Une agence de l’Office des brevets est instituée dans chaque Etat.

(Sceau de l’Office des brevets)

206. L’Office des brevets dispose d’un sceau dont les impressions font foi en justice.

(Commissaire des brevets)

207. — 1) Un commissaire des brevets est nommé. 2) Le commissaire est chargé de l’administration de l’Office des brevets sous la surveillance

du ministre.

(Vice-commissaire des brevets [Deputy Commissioner of Patents])

208. — 1) Un vice-commissaire des brevets au moins est nommé. 2) Sous réserve de toute directive du commissaire, un vice-commissaire des brevets a tous les

pouvoirs et fonctions conférés au commissaire par la présente loi, à l’exception des pouvoirs de délégation conférés au commissaire par l’article209.

3) Un pouvoir ou une fonction qui est conféré au commissaire par la présente loi et qui est exercé par un vice-commissaire doit être considéré, aux fins de la présente loi, comme ayant été exercé par le commissaire.

4) L’exercice par un vice-commissaire d’un pouvoir ou d’une fonction conféré au commissaire par la présente loi n’empêche pas le commissaire de l’exercer lui-même.

5) Lorsque, en vertu de la présente loi, l’exercice d’un pouvoir ou d’une fonction par le commissaire ou l’application d’une disposition de la présente loi dépend de l’opinion, de la conviction ou de l’état d’esprit du commissaire quant à une affaire, ce pouvoir ou cette fonction peut être exercé par un vice-commissaire et cette disposition peut être appliquée, selon le cas, conformément à l’opinion, la conviction ou l’état d’esprit de ce vice-commissaire quant à l’affaire en question.

(Délégation des pouvoirs et fonctions du commissaire)

209. — 1) Le commissaire peut, par instrument signé de sa main, déléguer à un employé tout ou partie des pouvoirs ou fonctions qui lui sont conférés par la présente loi.

2) Un délégué doit, s’il en est requis par un instrument de délégation, exercer le pouvoir ou la fonction qui lui est délégué sous la direction ou le contrôle du commissaire ou d’un employé désigné dans l’instrument.

(Pouvoirs du commissaire)

210. Aux fins de la présente loi, le commissaire peut: a) citer des témoins à comparaître; b) recevoir des dépositions écrites ou orales sous serment ou par déclaration solennelle; c) ordonner la production de documents ou d’articles; et d) imputer les frais d’une procédure se déroulant devant lui à une partie à cette procédure.

(Recouvrement de frais imputés par le commissaire)

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211. Les frais imputés par le commissaire à une partie peuvent faire l’objet d’une exécution forcée en tant que dette.

CHAPITRE 22 DISPOSITIONS DIVERSES

(Obligation de communiquer une copie du rapport d’examen)

212. Une copie de tout rapport d’examen ou de réexamen établi en vertu de la présente loi doit, sous réserve des chapitres 15et 17, être remise au déposant ou titulaire du brevet, selon le cas.

(Rédaction et signature de demandes, etc.)

213. Tous demandes, avis ou requêtes dont la présente loi exige ou autorise la rédaction ou la signature par une personne peuvent être rédigés ou signés, pour le compte de la personne en question, par une personne habilitée en vertu de la présente loi à pratiquer en tant que conseil en brevets.

(Dépôt de documents)

214. Un document peut être déposé à l’Office des brevets par sa remise à une agence de l’Office des brevets en personne, par voie postale ou par tous autres moyens prescrits.

(Décès du déposant ou de la personne désignée)

215. — 1) En cas de décès du déposant avant que sa demande aboutisse à la délivrance d’un brevet, le représentant légal du défunt peut poursuivre la procédure relative à la demande.

2) En cas de décès de la personne désignée avant que sa demande aboutisse à la délivrance d’un brevet, le brevet peut être délivré au représentant légal du défunt.

3) Lorsque le commissaire est convaincu, en tout temps après la délivrance d’un brevet, que le titulaire du brevet est décédé (ou qu’une personne morale a cessé d’exister) avant la délivrance du brevet, il peut modifier le brevet en substituant au nom du titulaire du brevet celui de la personne à laquelle le brevet aurait dû être délivré.

4) Une modification faite par le commissaire produit ses effets et doit être considérée comme ayant toujours produit ses effets en conséquence.

(Exercice des pouvoirs discrétionnaires du commissaire)

216. — 1) Le commissaire ne doit pas exercer un pouvoir discrétionnaire qui lui est conféré par la présente loi à l’encontre d’une personne qui en demande l’exercice sans lui avoir donné l’occasion, de manière appropriée aux circonstances, de se faire entendre.

2) L’alinéa 1) n’est pas applicable au pouvoir du commissaire de donner à un déposant une directive l’invitant à présenter une requête en examen.

(Assesseurs)

217. Un tribunal prescrit peut, s’il l’estime approprié, s’assurer le concours d’un assesseur pour l’assister dans l’instruction et la prise d’une décision dans toute procédure découlant de la présente loi.

(Frais en cas d’invalidité partielle du brevet)

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218. Dans toute procédure dans laquelle la validité d’un brevet est contestée, le tribunal peut, s’il est convaincu que certaines revendications du mémoire descriptif complet dont l’invalidité est alléguée ne sont pas invalides mais que d’autres le sont, répartir les frais entre les parties à la procédure de la manière qu’il estime juste.

(Caution pour les frais)

219. Lorsqu’une personne qui ne réside pas et n’exerce pas d’activités commerciales en Australie

a) a formé une opposition en vertu de la présente loi; ou b) a formé un recours auprès du Tribunal fédéral,

le commissaire ou le Tribunal fédéral, selon le cas, peut exiger que cette personne fournisse une caution pour les frais de la procédure ou du recours et, si la caution n’est pas fournie de manière satisfaisante pour le commissaire ou le Tribunal fédéral, selon le cas, opposer une fin de non- recevoir à la procédure ou au recours.

(Frais de participation d’un conseil en brevets)

220. Lorsque, lors de l’instruction d’une procédure découlant de la présente loi, un conseil en brevets participe aux audiences afin d’assister une partie dans la conduite des débats et qu’une ordonnance relative au paiement des frais de cette partie est rendue, ces frais peuvent comprendre un certain montant pour cette participation.

(Signification de documents)

221. Lorsque la présente loi prévoit qu’un document doit être signifié, remis, donné ou envoyé à une personne qui a indiqué au commissaire une adresse en Australie pour la signification de documents, le document peut lui être signifié, remis, donné ou envoyé par voie postale à cette adresse.

(Publication du Journal officiel, etc.)

222. — 1) Le commissaire doit faire paraître périodiquement un journal officiel contenant les indications prescrites et les autres indications (le cas échéant) qu’il estime appropriées.

2) Le commissaire doit prendre les mesures nécessaires pour la vente des exemplaires du Journal officiel et des mémoires descriptifs complets mis à l’inspection publique.

3) Le commissaire peut rédiger, publier et vendre les documents concernant les inventions et les brevets qu’il estime appropriés.

(Prorogation de délais)

223. — 1) Lorsque, en raison de l’erreur ou omission du commissaire, d’un vice-commissaire ou d’un employé, un acte pertinent qui devait être accompli dans un certain délai n’a pas été ou ne peut pas être accompli, le commissaire doit proroger le délai pour accomplir cet acte.

2) Lorsque, en raison

a) de l’erreur ou omission de la personne concernée ou de son mandataire ou conseil; ou b) de circonstances indépendantes de la volonté de la personne concernée,

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un acte pertinent qui devait être accompli dans un certain délai n’a pas été ou ne peut être accompli, le commissaire peut, sur requête de la personne concernée présentée conformément au règlement d’exécution, proroger le délai pour accomplir cet acte.

3) Le délai accordé pour accomplir un acte pertinent peut être prorogé avant ou après l’expiration du délai.

4) Le commissaire doit faire paraître au Journal officiel toute requête en prorogation du délai de plus de trois mois qui lui est présentée.

5) Il ne peut être présenté en vertu de l’alinéa 2) de requête en prorogation du délai de plus de trois mois pour un acte ou une démarche devant être accompli aux fins de la division 2 de la 3e partie du chapitre 6.

6) Toute personne peut s’opposer à l’acceptation de la requête de la manière prescrite.

7) Lorsque

a) une demande de brevet devient caduque ou qu’un brevet cesse de produire ses effets en raison du défaut d’accomplissement d’un ou plusieurs actes pertinents dans le délai prévu; et que

b) le délai pour accomplir l’acte ou les actes est prorogé, la demande ou le brevet doit être traité comme ayant été rétabli.

8) Lorsque

a) une demande de brevet provisoire devient caduque en vertu de l’article142.1) à l’expiration du délai prescrit aux fins de l’article38; et que

b) ce délai est prorogé, la demande doit être traitée comme si elle n’était pas devenue caduque.

9) Lorsqu’une prorogation de délai de plus de trois mois est accordée pour accomplir un acte pertinent, les dispositions prescrites pour la protection ou l’indemnisation de personnes qui ont exploité (ou pris des mesures déterminées par contrat ou autrement en vue d’exploiter) l’invention en cause en se fondant sur le fait que l’acte pertinent n’avait pas été accompli dans le délai accordé, que la demande de brevet était devenue caduque ou que le brevet avait pris fin, selon le cas, avant la date de publication de la requête en prorogation du délai en vertu de l’alinéa 4) produisent leurs effets.

10) Une procédure en contrefaçon ne peut pas être engagée pour une contrefaçon commise:

a) entre la date à laquelle la demande de brevet est devenue caduque et la date de rétablissement de la demande de brevet; ou

b) entre la date à laquelle le brevet a pris fin et la date de rétablissement du brevet. 11) Dans le présent article,

«acte pertinent» [relevant act] s’entend d’un acte (autre qu’un acte prescrit) se rapportant à un brevet, à une demande de brevet ou à une autre procédure découlant de la présente loi (autre qu’une procédure judiciaire), y compris le dépôt d’une demande conventionnelle dans le délai prévu pour déposer une telle demande.

(Révision de décisions)

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224. — 1) Un recours peut être formé auprès du Tribunal des recours administratifs [Administrative Appeals Tribunal] en révision

a) d’une décision du commissaire rendue en vertu de l’article10 , 17, 32, 33, 66, 103.2), 113, 137.3), 142.2)b), 150.2), 151.2), 152.2), 152.3), 173, 215 ou 223;

b) d’une décision du commissaire, rendue en vertu du chapitre 20, concluant au refus d’inscrire une personne qui est un conseil en brevets; ou

c) d’une décision du directeur rendue en vertu de l’article147.2) ou 3), 149 ou 152.1). 2) Lorsque la personne qui rend une décision mentionnée à l’alinéa 1) avise la personne ou les

personnes affectées par la décision du fait que celle-ci a été rendue, l’avis doit indiquer que, sous réserve de la Loi de 1975 sur le Tribunal des recours administratifs [Administrative Appeals Tribunal Act 1975], une demande de révision de la décision à laquelle se rapporte l’avis peut être formée auprès dudit tribunal par ou pour le compte de la ou des personnes dont les intérêts sont affectés par la décision.

3) L’inobservation de l’alinéa 2) à l’égard d’une décision ne porte pas préjudice à la validité de la décision.

4) Dans le présent article,

«décision» a la même signification que dans la Loi de 1975 sur le Tribunal des recours administratifs.

(Actes des directeurs, fonctionnaires et agents)

225. — 1) Lorsqu’il est nécessaire d’établir, aux fins de la poursuite d’un délit réprimé par la présente loi, l’état d’esprit d’une personne morale en ce qui concerne un acte donné, il suffit de démontrer:

a) que l’acte a été accompli par un directeur, salarié ou agent de la personne morale dans le cadre du pouvoir réel ou apparent de celui-ci; et

b) que le directeur, le salarié ou l’agent avait cet état d’esprit. 2) Tout acte accompli par le directeur, le salarié ou l’agent d’une personne morale pour le

compte de cette personne dans le cadre du pouvoir réel ou apparent de celui-ci doit être considéré, aux fins de la poursuite d’un délit réprimé par la présente loi, comme ayant également été accompli par la personne morale, à moins que celle-ci n’établisse qu’elle a pris des précautions appropriées aux circonstances et exercé la diligence nécessaire pour éviter l’accomplissement de l’acte en question.

3) Lorsqu’il est nécessaire d’établir, aux fins de la poursuite d’un délit réprimé par la présente loi, l’état d’esprit d’une personne autre qu’une personne morale en ce qui concerne un acte donné, il suffit de démontrer:

a) que l’acte a été accompli par un salarié ou agent de la personne dans le cadre du pouvoir réel ou apparent de celui-ci; et

b) que le salarié ou l’agent avait cet état d’esprit. 4) Tout acte accompli par le salarié ou l’agent d’une personne autre qu’une personne morale

pour le compte de cette personne dans le cadre du pouvoir réel ou apparent de celui-ci doit être considéré, aux fins de la poursuite d’un délit réprimé par la présente loi, comme ayant également été accompli par la personne, à moins que celle-ci n’établisse qu’elle a pris des précautions

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appropriées aux circonstances et exercé la diligence nécessaire pour éviter l’accomplissement de l’acte en question.

5) Dans le présent article, un «délit réprimé par la présente loi» s’entend aussi d’un délit visé à l’article 5, 6, 7, 7A ou 86.1) de la Loi pénale de 1914 se rapportant à la présente loi ou au règlement d’exécution.

6) Lorsque

a) une personne autre qu’une personne morale est condamnée pour un délit réprimé par la présente loi; et que

b) elle n’aurait pas été condamnée pour le délit n’étaient les alinéas 3) et 4), la sanction d’emprisonnement pour ce délit n’est pas applicable à cette personne.

7) A l’alinéa 1) ou 3), l’«état d’esprit» d’une personne s’entend aussi

a) de la connaissance, de l’intention, de l’opinion, de la croyance ou du but de la personne; et

b) des motifs pour lesquels la personne a eu l’intention, l’opinion, la conviction ou le but en question.

8) Dans le présent article, «directeur d’une personne morale» s’entend aussi d’un membre constitutif d’une personne morale constituée à une fin publique par une loi du Commonwealth, d’un Etat ou d’un Territoire.

9) Dans le présent article, «acte» s’entend aussi de l’omission ou du refus d’accomplir un acte.

(La reproduction de mémoires descriptifs publiés ne constitue pas une atteinte au droit d’auteur)

226. La reproduction en deux dimensions de tout ou partie d’un mémoire descriptif provisoire ou complet mis à l’inspection publique ne constitue pas une atteinte à un droit d’auteur existant sur un ouvrage littéraire ou artistique en vertu de la Loi de 1968 sur le droit d’auteur [Copyright Act 1968].

(Taxes)

227. — 1) Les taxes prescrites sont exigibles. 2) Sans limiter la portée de l’alinéa 1), des taxes différentes peuvent être prescrites pour

l’accomplissement d’un même acte selon la date à laquelle il est accompli.

3) Lorsqu’une taxe est exigible pour l’accomplissement d’un acte par le commissaire, le commissaire ne doit pas accomplir cet acte avant que la taxe ait été payée.

4) Sous réserve de l’alinéa 5), lorsqu’une taxe est exigible pour l’accomplissement d’un acte par une personne autre que le commissaire ou pour le dépôt d’un document, l’acte doit être considéré comme ayant été accompli ou le document comme ayant été déposé nonobstant le défaut de paiement de la taxe.

5) Lorsque le commissaire signifie à une personne intéressée ou à son conseil en brevets, conformément au règlement d’exécution, le défaut de paiement d’une taxe, l’acte ne doit pas être considéré comme ayant été accompli ou le document comme ayant été déposé avant la date du paiement de la taxe.

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(Règlement d’exécution)

228. — 1) Le Gouverneur général peut édicter les dispositions réglementaires non contraires à la présente loi

a) comportant les prescriptions exigées ou autorisées par la présente loi; b) comportant les prescriptions nécessaires ou opportunes pour l’exécution ou

l’application de la présente loi;

c) comportant les prescriptions nécessaires ou opportunes pour la conduite de toute affaire concernant l’Office des brevets;

d) aux fins de l’exécution et de l’application du Traité de Budapest; e) aux fins de l’exécution et de l’application du PCT, en rapport avec des demandes PCT

ou autrement.

2) Sans limiter la portée de l’alinéa 1), ledit alinéa comprend le pouvoir d’édicter des dispositions réglementaires

a) prévoyant et régissant la procédure d’examen des requêtes de brevet et des mémoires descriptifs complets et de réexamen des mémoires descriptifs complets;

b) prévoyant et régissant l’établissement des rapports d’examen et de réexamen; c) prévoyant et régissant la modification de requêtes de brevet et de mémoires descriptifs

provisoires et complets ainsi que d’autres documents déposés

i) aux fins de corriger une erreur de plume ou une erreur manifeste;

ii) aux fins de supprimer un motif légal d’objection, soulevée au cours d’un examen, d’un réexamen ou autrement; ou

iii) à toute autre fin;

d) prévoyant et régissant la modification de mémoires descriptifs complets afin d’y insérer les indications mentionnées à l’article6.c) ;

e) prévoyant et régissant la modification d’inscriptions figurant au registre aux fins de corriger une erreur de plume ou une erreur manifeste ou à toute autre fin;

f) prévoyant et régissant la modification de brevets aux fins de corriger une erreur de plume ou une erreur manifeste;

g) prévoyant et régissant la rédaction, le dépôt et la publication d’abrégés de mémoires descriptifs complets;

h) prévoyant et régissant la procédure d’opposition; j) donnant au commissaire le pouvoir de donner au déposant d’une demande de brevet une

directive l’invitant à accomplir les actes nécessaires pour faire en sorte que le mémoire descriptif complet soit conforme aux conditions du règlement d’exécution relatives à la rédaction de documents destinés au dépôt et

i) prévoyant la caducité de la demande s’il n’est pas donné suite à une telle directive dans le délai prévu dans le règlement d’exécution; et

ii) prévoyant le rétablissement d’une demande qui est ainsi devenue caduque;

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k) donnant au commissaire le pouvoir d’examiner la question de savoir si une personne est une personne intéressée [interested person] aux fins de l’accomplissement d’un acte dont la présente loi autorise l’accomplissement par une personne intéressée et de se prononcer à cet égard;

m) prévoyant des recours contre les décisions rendues par le commissaire en vertu du règlement d’exécution;

n) prévoyant et régissant la pratique et la procédure des tribunaux prescrits dans les procédures engagées en vertu de la présente loi, y compris des dispositions prévoyant le délai dans lequel une procédure donnée peut être engagée ou tout autre acte accompli ainsi que la prorogation des délais;

p) obligeant des personnes à faire des déclarations écrites sous serment [statutory declarations] en relation avec des demandes de brevet ou des brevets ou dans des procédures engagées en vertu de la présente loi (autres que des procédures judiciaires);

q) prévoyant et régissant les déclarations faites ou les actes accomplis en vertu de la présente loi pour le compte de personnes qui sont incapables de faire une déclaration ou d’accomplir un acte parce qu’elles sont mineures ou frappées d’incapacité physique ou mentale;

r) pour le contrôle de la conduite professionnelle des conseils en brevets inscrits et de l’exercice de leurs activités professionnelles et, à cette fin, prévoyant et régissant

i) le dépôt de plaintes et l’examen d’accusations portées contre des conseils en brevets inscrits au sujet de leur conduite professionnelle;

ii) l’imposition de sanctions à des conseils en brevets inscrits, y compris des réprimandes et la suspension ou radiation de leur inscription;

iii) la citation à comparaître de témoins;

iv) l’obligation de témoigner (oralement ou autrement);

v) l’administration de serments à des témoins (oralement ou autrement);

vi) l’obligation de produire des documents ou articles;

s) prévoyant et régissant i) le dépôt, aux fins de la présente loi, du Traité de Budapest, ou des deux textes, de

micro-organismes auprès d’institutions de dépôt prescrites, ainsi que la conservation, l’examen et la remise d’échantillons de micro-organismes par ces institutions;

ii) la perception de taxes par les institutions de dépôt prescrites sises en Australie pour les actes décrits au chiffre i);

iii) l’établissement de rapports sur ces actes par les institutions de dépôt prescrites sises en Australie; et

iv) les pouvoirs et fonctions du commissaire en relation avec les institutions de dépôt prescrites pour ces actes;

t) modifiant l’application de la présente loi aux demandes PCT traitées comme des demandes de brevet en vertu de la présente loi en excluant, modifiant ou remplaçant l’application de diverses dispositions déterminées de la présente loi par celle d’autres dispositions;

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u) prévoyant et régissant la destruction de documents concernant des demandes de brevet déposées plus de 25 ans avant la date de la destruction;

w) prévoyant et régissant le remboursement, dans des circonstances déterminées, de la totalité ou d’une partie d’une taxe payée pour le dépôt d’un document;

y) prévoyant et régissant le remboursement de la totalité ou d’une partie d’une taxe à des catégories déterminées de personnes;

z) prescrivant des sanctions, n’excédant pas une amende de 1.000 dollars, pour les délits commis en violation du règlement d’exécution; et

za) édictant les dispositions transitoires et les réserves nécessaires ou opportunes par suite de l’abrogation de la loi de 1952 et de l’adoption de la présente loi.

3) Le règlement d’exécution peut prévoir, aux fins de l’alinéa 2)s), des dispositions donnant au commissaire le pouvoir de conclure auxdites fins, au nom du Commonwealth, des accords avec des institutions de dépôt prescrites.

4) Les dispositions réglementaires édictées en vertu des alinéas 2)s) et 3) peuvent comporter des dispositions différentes à des fins différentes visées par ou en vertu desdites dispositions réglementaires, mais le présent alinéa ne doit pas être interprété comme limitant le pouvoir d’édicter des dispositions réglementaires conféré par une autre disposition de la présente loi.

5) Le Gouverneur général doit édicter des dispositions réglementaires reproduisant les textes anglais du Traité de Budapest et du PCT tels qu’ils sont en vigueur à l’égard de l’Australie à la date d’entrée en vigueur [commencing day] et, par la suite, les dispositions réglementaires nécessaires pour tenir ces textes anglais à jour.

6) Le Gouverneur général peut édicter des dispositions réglementaires reproduisant le texte anglais d’un traité relatif à la protection des inventions auquel l’Australie est partie (autre que le Traité de Budapest ou le PCT), tel qu’il est en vigueur à l’égard de l’Australie à la date à laquelle les dispositions réglementaires sont édictées et, par la suite, les dispositions réglementaires nécessaires pour tenir ce texte anglais à jour.

7) Nonobstant l’abrogation de la loi de 1952 par la présente loi, les dispositions réglementaires édictées en vertu de l’alinéa 2)za) peuvent prévoir que des dispositions déterminées de la loi de 1952 continuent de s’appliquer aux personnes ou objets prescrits ou dans les circonstances prescrites.

(Modifications consécutives)

229. Les lois indiquées à l’annexe 2 sont modifiées de la manière indiquée dans ladite annexe.

(Abrogation)

230. La Loi de 1952 sur les brevets [Patents Act 1952] est abrogée.

CHAPITRE 23 DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET RÉSERVES

(Application de la IIIe partie de la loi modificative)

231. Les dispositions de la présente loi ne portent pas préjudice à l’application ultérieure de la IIIe partie de la loi modificative de 1989.

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(Application de la présente loi: prolongation de la durée)

232. La durée d’un brevet ne peut pas être prolongée en vertu de la division 2 de la 3e partie du chapitre 6 de la présente loi si elle a été prolongée en vertu de la IXe partie de la loi de 1952 telle qu’elle était en vigueur avant l’entrée en vigueur de la loi modificative de 1989.

(Brevets délivrés en vertu de la loi de 1952)

233. — 1) Sous réserve du présent chapitre et du règlement d’exécution, la présente loi est applicable aux brevets standard et aux petits brevets délivrés en vertu de la loi de 1952 comme si ces brevets avaient été délivrés en vertu de la présente loi.

2) Un brevet mentionné à l’alinéa 1) ne produit pas d’effet en un lieu dans lequel il ne produisait pas d’effet avant la date d’entrée en vigueur.

3) Le chapitre 9 de la présente loi n’est pas applicable à un brevet mentionné à l’alinéa 1).

4) Une objection à un brevet mentionné à l’alinéa 1) n’est pas admissible et un tel brevet n’est pas invalide, dans la mesure où l’invention est revendiquée dans une revendication, pour un motif qui n’existait pas à l’encontre du brevet en vertu de la loi de 1952.

(Demandes déposées en vertu de la loi de 1952)

234. — 1) Lorsque, avant la date d’entrée en vigueur, a) une demande de brevet et un mémoire descriptif provisoire ont été déposés en vertu de

la loi de 1952;

b) un mémoire descriptif complet n’a pas été déposé en vertu de ladite loi pour la demande; et

c) la demande n’a pas été retirée, sous réserve du présent chapitre et du règlement d’exécution, la présente loi est applicable à la demande à compter de ladite date comme s’il s’agissait d’une demande provisoire déposée en vertu de la présente loi.

2) Lorsque, avant la date d’entrée en vigueur,

a) une demande de brevet a été déposée en vertu de la loi de 1952; b) un mémoire descriptif complet ou un mémoire descriptif de petit brevet a été déposé en

vertu de ladite loi pour la demande; et

c) la demande n’a pas été retirée ou n’a pas fait l’objet d’une décision finale, sous réserve du présent chapitre et du règlement d’exécution, la présente loi est applicable à compter de ladite date

d) à la demande comme s’il s’agissait d’une demande complète déposée en vertu de la présente loi; et

e) au mémoire descriptif de petit brevet comme s’il s’agissait d’un mémoire descriptif complet déposé en vertu de la présente loi pour la demande.

3) Le chapitre 5 de la présente loi n’est pas applicable à une demande mentionnée à l’alinéa 2), mais la Ve partie de la loi de 1952, telle qu’elle était en vigueur immédiatement avant la date d’entrée en vigueur, continue d’être applicable à une telle demande.

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4) Le chapitre 9 de la présente loi n’est pas applicable

a) à une demande mentionnée à l’alinéa 2); ou b) à un brevet délivré à la suite d’une telle demande. 5) N’est pas admissible une objection

a) à une demande mentionnée à l’alinéa 2); ou b) à un brevet délivré à la suite d’une telle demande,

et ce brevet n’est pas invalide, dans la mesure où l’invention est revendiquée dans une revendication, pour un motif qui n’existait pas à l’encontre de la demande ou du brevet, selon le cas, en vertu de la loi de 1952.

6) Un mémoire descriptif de petit brevet auquel l’alinéa 2) est applicable ne peut pas être modifié en vertu de la présente loi de manière à comprendre plus d’une revendication.

(Autres demandes et procédures en vertu de la loi de 1952)

235. — 1) Sous réserve du présent chapitre et du règlement d’exécution, la présente loi est applicable à compter de la date d’entrée en vigueur à toute demande déposée, toute requête présentée, tout acte accompli ou toute procédure engagée en vertu de la loi de 1952 et n’ayant pas fait l’objet d’une décision finale en vertu de ladite loi avant ladite date comme si la demande avait été déposée, la requête présentée, l’acte accompli ou la procédure engagée en vertu d’une disposition correspondante de la présente loi.

2) L’alinéa 1) n’est pas applicable à une demande visée à l’article234 de la présente loi.

(Micro-organismes)

236. Les articles 41 et 42 de la présente loi ne sont pas applicables aux mémoires descriptifs déposés avant le 7 juillet 1987.

(Ordonnances rendues, directives données, etc., en vertu de la loi de 1952)

237. Tout rapport établi, toute ordonnance rendue ou toutes directives données en vertu de la loi de 1952 telle qu’elle était en vigueur immédiatement avant la date d’entrée en vigueur continuent de produire leurs effets à compter de ladite date comme si le rapport avait été établi, l’ordonnance rendue ou les directives données en vertu d’une disposition correspondante de la présente loi.

(Le commissaire et le vice-commissaire)

238. Les personnes exerçant les fonctions de commissaire des brevets et de vice-commissaire des brevets immédiatement avant la date d’entrée en vigueur continuent d’exercer leurs fonctions respectives à compter de ladite date.

(Le registre des brevets et le registre des conseils en brevets)

239. — 1) A compter de la date d’entrée en vigueur, le registre des brevets tenu en vertu de la loi de 1952 doit être considéré comme incorporé au registre des brevets tenu en vertu de la présente loi.

2) A compter de la date d’entrée en vigueur, le registre des conseils en brevets tenu en vertu de la loi de 1952 doit être considéré comme incorporé au registre des conseils en brevets tenu en vertu de la présente loi.

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(Conseils en brevets inscrits)

240. A compter de la date d’entrée en vigueur, la présente loi est applicable aux personnes qui étaient, immédiatement avant ladite date, des conseils en brevets inscrits en vertu de la loi de 1952 comme si elles avaient été inscrites en tant que conseils en brevets en vertu de la présente loi.

ANNEXE 1 Dictionnaire

Dans la présente loi, à moins qu’une intention contraire ne ressorte du contexte,

«demande», dans le chapitre 15, s’entend d’une demande de brevet et s’entend aussi d’une demande internationale pertinente;

«forme approuvée» s’entend d’une forme approuvée par le commissaire aux fins de la disposition dans laquelle l’expression figure;

«technique associée» [associated technology] a la même signification que dans la Loi sur les sauvegardes;

«Australie» comprend chacun des Territoires extérieurs;

«plateau continental australien» s’entend du plateau continental, au sens de la Convention sur le plateau continental, contigu à la côte de l’Australie (y compris la côte de toute île faisant partie d’un Etat ou d’un Territoire);

«autorité», dans le chapitre 15, a la même signification que dans la Loi sur les sauvegardes;

«demande de base» s’entend d’une demande de protection d’une invention déposée dans un pays conventionnel;

«Traité de Budapest» s’entend du Traité de Budapest sur la reconnaissance internationale du dépôt des micro-organismes aux fins de la procédure en matière de brevets signé à Budapest le 28 avril 1977, tel qu’il est en vigueur à l’égard de l’Australie au moment considéré, ensemble son règlement d’exécution, tel qu’il est en vigueur à l’égard de l’Australie au moment considéré;

«revendication» signifie:

a) en rapport avec un brevet: une revendication (y compris une revendication dépendante) du mémoire descriptif se rapportant à la demande complète à la suite de laquelle le brevet a été délivré;

b) autrement qu’en rapport avec un brevet: une revendication (y compris une revendication dépendante) d’un mémoire descriptif complet;

c) «revendiquer» signifie: revendiquer dans une revendication (y compris une revendication dépendante) d’un mémoire descriptif complet;

«date d’entrée en vigueur» [commencing day] s’entend de la date d’entrée en vigueur de la présente loi;

«commissaire» s’entend du commissaire des brevets;

«personne ayant droit à une indemnité» [compensableperson] s’entend: a) s’agissant d’un brevet acquis par le Commonwealth, du titulaire du brevet et de toute

personne inscrite au registre en tant que titulaire d’un intérêt au brevet;

b) s’agissant d’une invention faisant l’objet d’une demande de brevet ainsi acquise, de la personne désignée pour la demande;

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«mémoire descriptif complet» s’entend d’un mémoire descriptif déposé pour une demande de brevet complète;

«licence obligatoire» s’entend d’une licence accordée en vertu d’une ordonnance rendue conformément à l’article 133;

«Convention sur le plateau continental» s’entend de la convention dénommée «Convention sur le plateau continental» signée à Genève le 29 avril 1958, dont le texte anglais figure à l’annexe 1 de la Loi de 1967 sur le pétrole (terres immergées) [Petroleum (Submerged Lands) Act 1967];

«déposant conventionnel» s’entend, s’agissant d’une demande de base, d’une personne ou d’une association constituée ou non en personne morale qui

a) a déposé une demande de base; b) est le cessionnaire dudit déposant; c) aurait le droit de se faire céder le brevet lorsque cette demande aboutit à la délivrance

d’un brevet;

d) est le représentant légal d’une personne mentionnée au sous-alinéa a), b) ou c); e) dispose du consentement d’une personne mentionnée au sous-alinéa a), b), c) ou d) pour

déposer une demande conventionnelle fondée sur ladite demande de base;

«demande conventionnelle» s’entend d’une demande de brevet déposée en vertu de la 2e partie du chapitre 8;

«pays conventionnel» s’entend d’un pays étranger pour lequel une déclaration prévoyant que ce pays est un pays conventionnel aux fins de la présente loi a été faite dans le règlement d’exécution;

«conditions de dépôt» s’entend des conditions prévues à l’article6.a) à d);

«institution de dépôt» [depositary institution] s’entend d’un organisme ou d’une institution qui reçoit, accepte et conserve des micro-organismes et remet des échantillons de micro- organismes;

«vice-commissaire» [Deputy Commissioner] s’entend d’un vice-commissaire des brevets; «directeur» s’entend du directeur des sauvegardes;

«demande divisionnaire» s’entend d’une demande additionnelle de brevet déposée en vertu de l’article 39;

«ayant droit» [eligible person] à une invention s’entend d’une personne à laquelle un brevet peut être accordé pour l’invention en vertu de l’article 15;

«employé» s’entend d’une personne, autre que le commissaire ou qu’un vice-commissaire, qui

a) est un fonctionnaire ou employé au sens de la Loi de 1922 sur le service public [Public Service Act 1922] et est employée sous le contrôle du commissaire; ou

b) n’est pas un tel fonctionnaire ou employé mais rend des services, sous le contrôle du commissaire, pour ou pour le compte du Commonwealth;

«examen» d’une requête de brevet et d’un mémoire descriptif complet pour une demande de brevet standard s’entend de l’examen de la requête de brevet et du mémoire descriptif en vertu de l’article 45 ou de l’examen modifié de la requête de brevet et du mémoire descriptif;

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«preneur de licence exclusive» s’entend du preneur d’une licence accordée par le titulaire du brevet et conférant au preneur de licence ou au preneur de licence et aux personnes autorisées par lui le droit d’exploiter l’invention brevetée sur l’ensemble du territoire d’application du brevet à l’exclusion du titulaire du brevet et de toutes autres personnes;

«exploiter» une invention signifie:

a) lorsque l’invention consiste dans un produit: fabriquer, louer, vendre ou autrement aliéner le produit, offrir de fabriquer, vendre, louer ou autrement aliéner le produit, ou l’utiliser, l’importer ou le détenir aux fins de l’accomplissement de l’un de ces actes;

b) lorsque l’invention consiste dans une méthode ou un procédé: utiliser la méthode ou le procédé ou accomplir tout acte mentionné au sous-alinéa a) à l’égard du produit résultant de cette utilisation;

«Tribunal fédéral» [Federal Court] s’entend du Tribunal fédéral de l’Australie; «déposer» signifie déposer auprès de l’Office des brevets;

«aéronef étranger» s’entend d’un aéronef immatriculé dans un pays étranger prescrit;

«véhicule terrestre étranger» s’entend d’un véhicule terrestre appartenant à une personne dont la résidence habituelle se trouve dans un pays étranger prescrit;

«navire étranger» s’entend d’un navire immatriculé dans un pays étranger prescrit;

«procédure en contrefaçon» s’entend d’une procédure en contrefaçon d’un brevet;

«personne intéressée» [interested party] à une demande de brevet s’entend du déposant ou d’un codéposant de la demande ou d’une personne qui allègue avoir droit à la délivrance d’un brevet à la suite de la demande, seule ou conjointement avec une autre personne;

«demande internationale» a la même signification que dans le PCT;

«autorité internationale de dépôt» [international depositary authority] a la même signification que dans le Traité de Budapest;

«date de dépôt international» d’une demande internationale s’entend

a) de la date accordée à la demande internationale en tant que date de dépôt international en vertu de l’article 11 du PCT; ou,

b) si cette date a été révisée en vertu de l’article 14 du PCT, de la date de dépôt international ainsi révisée;

«invention» s’entend de tout mode de fabrication nouvelle faisant l’objet d’un brevet et de l’octroi d’un privilège au sens de l’article6 de la Loi sur les monopoles et comprend une invention alléguée;

«homme de loi» [legal practitioner] s’entend d’un avocat [barrister] ou d’un avoué [solicitor] près la Haute Cour [High Court] ou la Cour suprême d’un Etat ou Territoire;

«représentant légal» d’une personne décédée s’entend d’une personne à laquelle ont été accordées l’homologation du testament du décédé, des lettres d’administration de la succession du décédé ou toute autre désignation similaire, en Australie ou en tout autre lieu, mais ne comprend pas une personne qui n’a pas, en vertu de la désignation, le droit d’accomplir un acte en rapport avec lequel cette expression est utilisée;

«licence» s’entend d’une licence d’exploitation ou autorisant l’exploitation d’une invention brevetée;

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«invention principale» a la signification qui lui est donnée à l’article81 ;

«autorisation de mise sur le marché» [marketing approval] d’une substance pharmaceutique s’entend de l’autorisation donnée par le secrétaire du Département des services sociaux et de la santé pour la mise sur le marché de la substance ou d’un produit contenant la substance en Australie;

«certificat d’autorisation de mise sur le marché» [marketing approval certificate] d’une substance pharmaceutique s’entend d’un certificat délivré par le secrétaire du Département des services sociaux et de la santé attestant qu’il a autorisé la mise sur le marché de la substance ou d’un produit contenant cette substance en Australie;

«examen modifié» d’une requête de brevet et d’un mémoire descriptif complet se rapportant à une demande de brevet standard s’entend de l’examen de la requête de brevet et du mémoire descriptif effectué en vertu de l’article 48;

«personne désignée» [nominated person] s’entend de la personne identifiée dans une requête de brevet en tant que personne à laquelle le brevet doit être délivré;

«constatation d’absence de contrefaçon» s’entend d’une constatation mentionnée à l’article 125.1);

«Journal officiel» [Official Journal] s’entend du journal officiel mentionné à l’article222 ; «brevet» s’entend d’un brevet standard ou d’un petit brevet [petty patent]; «demande de brevet» s’entend d’une demande de brevet standard ou d’une demande de petit

brevet;

«territoire d’application du brevet» [patent area] s’entend a) de l’Australie; b) du plateau continental australien; c) de la zone d’eau recouvrant le plateau continental australien; et d) de l’espace aérien se trouvant au-dessus de l’Australie et du plateau continental

australien;

«brevet d’addition» s’entend d’un brevet délivré pour une invention en vertu du chapitre 7 et comprend, aux fins de l’article25, un brevet d’addition qui est devenu un brevet indépendant en vertu de l’article 84;

«Office des brevets» [Patent Office] s’entend de l’Office des brevets institué en vertu de la présente loi;

«requête de brevet» s’entend d’une requête en délivrance d’un brevet à une personne désignée;

«invention brevetable» s’entend d’une invention visée à l’article18 ;

«procédé breveté» s’entend d’un procédé pour lequel un brevet a été délivré et est en vigueur;

«produit breveté» s’entend d’un produit pour lequel un brevet a été délivré et est en vigueur;

«titulaire du brevet» s’entend de la personne inscrite au moment considéré au registre des brevets en tant que titulaire ou propriétaire d’un brevet;

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«PCT» s’entend du Traité de coopération en matière de brevets signé à Washington le 19 juin 1970, tel qu’il est en vigueur à l’égard de l’Australie au moment considéré, ensemble son règlement d’exécution, tel qu’il est en vigueur à l’égard de l’Australie au moment considéré;

«demande PCT» s’entend d’une demande internationale

a) dans laquelle l’Australie est indiquée en tant qu’Etat désigné conformément à l’article 4.1)ii) du PCT; et

b) à laquelle une date de dépôt international a été accordée; «permis» [permit], dans le chapitre 15, a la même signification que dans la Loi sur les

sauvegardes;

«petit brevet» [petty patent] s’entend d’un certificat de brevet délivré pour une invention en vertu de l’article 62;

«substance pharmaceutique» s’entend d’une substance (y compris un mélange ou une composition de substances) destinée à l’usage thérapeutique dont l’application (ou l’une des applications) implique:

a) une interaction chimique ou physico-chimique avec un système physiologique humain; ou

b) une action sur un agent infectieux, sur une toxine ou sur une autre substance toxique dans le corps humain,

mais ne comprend pas une substance destinée exclusivement au diagnostic ou à l’expérimentation in vitro;

«tribunal prescrit» s’entend du Tribunal fédéral, de la Cour suprême d’un Etat, de la Cour suprême du Territoire de la capitale de l’Australie, de la Cour suprême du Territoire du Nord ou de la Cour suprême de l’île de Norfolk;

«institution de dépôt prescrite» [prescribed depositary institution] s’entend a) d’une autorité de dépôt internationale sise en Australie ou à l’étranger; ou b) de toute autre institution de dépôt sise en Australie qui est prescrite aux fins du présent

alinéa;

«état de la technique pris pour base» [prior art base] s’entend, a) s’agissant de déterminer si une invention implique ou non une activité inventive:

i) des informations contenues dans un document accessible au public où que ce soit dans le territoire d’application du brevet;

ii) des informations rendues accessibles au public par l’accomplissement d’un acte où que ce soit dans le territoire d’application du brevet;

iii) lorsque l’invention fait l’objet d’un brevet standard ou d’une demande de brevet standard, des informations contenues dans un document accessible au public hors du territoire d’application du brevet; et,

b) s’agissant de déterminer si une invention est ou non nouvelle: i) des informations du genre mentionné au sous-alinéa a);

ii) des informations contenues dans un mémoire descriptif publié qui avait été déposé pour une demande complète,

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A) lorsque les informations font ou devaient faire l’objet d’une revendication du mémoire descriptif complet, si la revendication a ou devrait avoir une date de priorité antérieure à celle de la revendication à l’examen;

B) lorsque le mémoire descriptif a été publié après la date de priorité de la revendication à l’examen; et

C) lorsque les informations étaient contenues dans le mémoire descriptif à sa date de dépôt et lorsqu’il a été publié;

«informations relatives à l’état de la technique» [prior art information] s’entend, a) aux fins de l’article 7.1), des informations faisant partie de l’état de la technique pris

pour base, s’agissant de déterminer si une invention est ou n’est pas nouvelle; et

b) aux fins de l’article 7.3), des informations faisant partie de l’état de la technique pris pour base, s’agissant de déterminer si une invention implique ou non une activité inventive;

«ordonnance d’interdiction» [prohibition order] s’entend d’une ordonnance rendue en vertu de l’article 173;

«mémoire descriptif provisoire» s’entend d’un mémoire descriptif déposé pour une demande de brevet provisoire;

«office récepteur» a la signification qui lui est donnée dans le PCT;

«réexamen» s’entend du réexamen d’un mémoire descriptif complet en vertu du chapitre 9;

«registre» s’entend du registre des brevets mentionné à l’article186;

«enregistré» signifie,

a) s’agissant d’un brevet, enregistré au registre des brevets; et «inscrit» signifie,

b) s’agissant d’un conseil en brevets, inscrit au registre des conseils en brevets; «autorité pertinente» [relevant authority] s’entend, a) s’agissant de l’exploitation d’une invention par ou pour le Commonwealth, du

Commonwealth; et b) s’agissant de l’exploitation d’une invention par ou pour un Etat, de l’Etat en question; «demande internationale pertinente», dans le chapitre 15, s’entend d’une demande

internationale pour laquelle l’Office des brevets est l’office récepteur (même si l’Australie n’est pas indiquée dans la demande en tant qu’Etat désigné en vertu de l’article 4.1)ii) du PCT);

«procédure pertinente» [relevant proceedings] à un brevet s’entend d’une procédure judiciaire

a) en contrefaçon du brevet; b) en révocation du brevet; ou c) dans laquelle la validité du brevet ou d’une revendication est contestée; «règles relatives aux micro-organismes» s’entend des dispositions du Traité de Budapest et

des règles édictées par ou en vertu des dispositions réglementaires édictées en vertu de l’article228 qui sont applicables;

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«Loi sur les sauvegardes» [Safeguards Act] s’entend de la Loi de 1987 sur la non- prolifération nucléaire (sauvegardes) [Nuclear Non-Proliferation (Safeguards) Act 1987];

«apposition du sceau» s’entend de l’apposition du sceau de l’Office des brevets;

«mémoire descriptif» d’une demande internationale s’entend de la description, des revendications et des dessins contenus dans la demande;

«brevet standard» s’entend d’un certificat de brevet délivré pour une invention en vertu de la présente loi mais ne comprend pas un petit brevet;

«Etat», dans le chapitre 17, comprend le Territoire de la capitale de l’Australie, le Territoire du Nord et l’île de Norfolk;

«Loi sur les monopoles» [Statute of Monopolies] s’entend de la loi impériale connue sous le nom de Statute of Monopolies;

«fournir» et «fourniture» [supply] s’entendent aussi de la fourniture par vente, échange, location ou location-vente;

«Territoire» s’entend d’un Territoire dans lequel la présente loi est applicable ou auquel la présente loi s’étend;

«usage thérapeutique» s’entend d’un usage aux fins

a) de prévenir, diagnostiquer, traiter ou soulager une maladie, des troubles, un défaut ou une blessure chez l’être humain;

b) d’exercer une influence sur un processus physiologique chez l’être humain, de l’inhiber ou de le modifier;

c) d’expérimenter la prédisposition de personnes à des maladies ou à des troubles; «la présente loi» comprend le règlement d’exécution;

«exploiter» une invention brevetée signifie,

a) lorsque l’invention consiste dans un produit, fabriquer ou importer le produit; ou b) lorsque l’invention consiste dans une méthode ou un procédé, utiliser la méthode ou le

procédé ou accomplir un acte mentionné au sous-alinéa a) à l’égard d’un produit résultant d’une telle utilisation;

«loi de 1952» s’entend de la Loi de 1952 sur les brevets;

«loi modificative de 1989» s’entend de la Loi de 1989 modifiant la Loi sur les brevets [Patents Amendment Act 1989].

ANNEXE 2 Modifications consécutives2

2 Non reproduites ici (N.d.l.r.).


Législation Remplace (1 texte(s)) Remplace (1 texte(s)) Est remplacé(e) par (15 texte(s)) Est remplacé(e) par (15 texte(s)) Référence du document de l'OMC
IP/N/1/AUS/P/1
Aucune donnée disponible

N° WIPO Lex AU070