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Texte codifié de la loi sur la propriété intellectuelle énonçant, précisant et harmonisant les dispositions légales en vigueur dans ce domaine (approuvé par le décret royal législatif n° 1/1996 du 12 avril 1996), Espagne

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Détails Détails Année de version 1996 Dates Entrée en vigueur: 23 avril 1996 Promulgué: 12 avril 1996 Type de texte Principales lois de propriété intellectuelle Sujet Droit d'auteur Sujet (secondaire) Règlement extrajudiciaire de litiges (ADR), Mise en application des droits, Organe de réglementation de la PI, Propriété industrielle, Brevets (Inventions), Modèles d'utilité

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 Approving the Royal Legislative Decree 1/1996 of April 12, 1996 Revised Law on Intellectual Property, regularizing, clarifying and harmonizing the applicable statutory provisions Royal Legislative Decree 1/1996 of April 12, 1996

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Revised Law on Intellectual Property, regularizing, clarifying and harmonizing the applicable statutory provisions

(approved by Royal Legislative Decree 1/1996 of April 12, 1996)*

Table of Contents

pages

PART I AUTHORS’ RIGHTS.................................................................................. 2 Title I General Provisions ....................................................................................... 2 Title II Ownership, Subject Matter and Content ...................................................... 2

Chapter I Ownership.................................................................................................... 2 Chapter II Subject matter .............................................................................................. 4 Chapter III Content......................................................................................................... 5

Section 1 Moral Rights ................................................................................................ 5 Section 2 Exploitation Rights ...................................................................................... 6 Section 3 Other Rights ................................................................................................. 9

Title III Duration and Limitations ............................................................................. 13 Chapter I Duration ....................................................................................................... 13 Chapter II Limitations ................................................................................................... 14

Title IV Public Domain ............................................................................................. 16 Title V Transfer of Rights ........................................................................................ 17

Chapter I General provisions ....................................................................................... 17 Chapter II Publishing contracts ..................................................................................... 20 Chapter III Stage and musical performance contracts .................................................... 24

Title VI Cinematographic and Other Audiovisual Works.......................................... 27 Title VII Computer Programs ..................................................................................... 29

PART II OTHER INTELLECTUAL PROPERTY RIGHTS...................................... 33 Title I Rights of Performers .................................................................................... 33 Title II Rights of Phonogram Producers .................................................................. 35 Title III Rights of Producers of Audiovisual Recordings .......................................... 37 Title IV Rights of Broadcasting Organizations.......................................................... 38 Title V Protection of Ordinary Photographs ............................................................ 39 Title VI Protection of Specific Editorial Productions ................................................ 40 Title VII Common Provisions..................................................................................... 40

PART III PROTECTION OF THE RIGHTS RECOGNIZED IN THIS LAW............ 41 Title I Actions and Procedures................................................................................ 41 Title II Intellectual Property Registry....................................................................... 43 Title III Symbols or Notices of Reserved Rights....................................................... 43 Title IV Entities for the Administration of the Rights Recognized in this Law ......... 44

PART IV SCOPE OF THE LAW ................................................................................ 48

ADDITIONAL PROVISIONS.......................................................................................................... 50

TRANSITIONAL PROVISIONS ..................................................................................................... 51

SOLE REPEAL PROVISION.......................................................................................................... . 53

SOLE FINAL PROVISION.............................................................................................................. 55

* Entry into force: April 23, 1996. Source: Boletín Oficial del Estado, no. 97, April 22, 1996. Note: Translation by the International Bureau of WIPO.

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PART I AUTHORS’ RIGHTS

Title I General Provisions

(Originating Fact)

Art. 1. The intellectual property in a literary, artistic or scientific work shall belong to the author thereof by

virtue of the sole fact of its creation.

(Content)

Art. 2. Intellectual property shall comprise rights of personal and economic character which shall confer on

the author full control over and the exclusive right to the exploitation of the work, without any limitations other than those specified in the Law.

(Characteristics)

Art. 3. Authors’ rights shall be independent, compatible and susceptible of combination with: 1 the ownership of and other rights pertaining to the physical object in which the intellectual

creation is embodied. 2 any industrial property rights that may exist in relation to the work. 3 the other intellectual property rights recognized in Part II of this Law.

(Disclosure and Publication)

Art. 4. For the purposes of the provisions of this Law, “disclosure” of a work means any expression thereof

which, with the author’s consent, first makes it accessible to the public in whatever form, and “publication” means the disclosure that is effected by the making available to the public of a sufficient number of copies of the work for its needs, estimated according to the nature and purpose of the work, to be reasonably satisfied.

Title II Ownership, Subject Matter and Content

Chapter I Ownership

(Authors and Other Beneficiaries)

Art. 5. (1) The natural person who creates any literary, artistic or scientific work shall be considered the

author thereof.

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(2) Nevertheless, the protection that this Law confers on the author may be enjoyed by legal entities under the circumstances expressly provided for therein.

(Presumption of Authorship, Anonymous or Pseudonymous Works)

Art. 6. (1) In the absence of proof to the contrary, that person shall be presumed the author who is identified

as such on the work by the inclusion of his name, signature or identification mark. (2) Where the work is disclosed anonymously or under a pseudonym or sign, the exercise of the

intellectual property rights shall accrue to the person, whether natural person or legal entity, who reveals it with the author’s consent for as long as the latter does not reveal his identity.

(Works of Joint Authorship)

Art. 7. (1) The rights in a work that is the unitary result of the collaboration of two or more authors shall

belong to all of them. (2) Disclosure and alteration of the work shall require the consent of all the co–authors. In the absence

of agreement, the court shall decide. Once the work has been disclosed, none of the co–authors may without justification withhold his

consent to its exploitation in the manner in which it has been disclosed. (3) Subject to the terms of the agreement between the co–authors of the work of joint authorship, they

may exploit their contribution separately in so far as the joint exploitation is not thereby prejudiced. (4) The intellectual property rights in a work of joint authorship shall belong to all the authors in

proportions determined by them. In the absence of provisions in this Law, the rules laid down in the Civil Code on joint ownership shall apply to such works.

(Collective Works)

Art. 8. A work shall be considered a collective work where it is created on the initiative and under the

direction of a person, whether natural person or legal entity, who edits it and publishes it under his name, and where it consists of the combination of contributions by various authors whose personal contributions are so integrated in the single, autonomous creation for which they have been made that it is not possible to ascribe to any one of them a separate right in the whole work so made.

In the absence of agreement to the contrary, the rights in the collective work shall vest in the person who publishes it and discloses it in his name.

(Composite Works and Independent Works)

Art. 9. (1) A new work that incorporates a pre–existing work without the collaboration of the author of the

latter shall be considered a composite work, subject to the rights accruing to that author and subject also to the requirement of his authorization.

(2) A work that constitutes an autonomous creation, even if published in conjunction with other works, shall be considered an independent work.

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Chapter II Subject matter

(Original Works and Titles)

Art. 10. (1) The subject matter of intellectual property shall be all original literary, artistic or scientific

creations expressed in any manner or medium, whether tangible or intangible, that is known at present or may be invented in the future, including the following:

(a) books, pamphlets, printed matter, correspondence, writings, speeches and addresses, lectures, court pleadings, academic treatises and any other works of the same nature;

(b) musical compositions with or without words; (c) dramatic and dramatico–musical works, choreographic and mimed works and theatrical works

in general; (d) cinematographic works and any other audiovisual works; (e) sculptures and works of painting, drawing, engraving or lithography, picture stories, cartoons or

comics, including drafts or sketches therefor, and other works of three–dimensional art, whether applied or not;

(f) projects, plans, models and drawings of architectural works and works of engineering; (g) graphs, maps and figures relating to topography; geography and science in general; (h) photographic works and works expressed by a process analogous to photography; (i) computer programs; (2) The title of a work shall be protected as part of the work when it is original.

(Derived Works)

Art. 11. The following shall also be the subject of intellectual property, without prejudice to the copyright in

the original work: 1 translations and adaptations; 2 revisions, updated editions and annotations; 3 compendia, summaries and extracts; 4 musical arrangements; 5 all kinds of transformation of a literary, artistic or scientific work.

(Collections)

Art. 12. Collections of the works of other people, like anthologies, and of other elements or data which by the

selection or arrangement of their contents constitute intellectual creations, shall also be the subject of intellectual property within the meaning of this Law, without prejudice to any rights of the authors of the original works.

(Exclusions)

Art. 13. Legal or regulatory provisions and the drafts thereof, judgments of jurisdictional bodies and acts,

agreements, deliberations and rulings of public bodies, and official translations of all such texts, shall not be the subject of intellectual property.

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Chapter III Content

Section 1 Moral Rights

(Content and Characteristics of Moral Rights)

Art. 14. The author is invested with the following unrenounceable and inalienable rights: 1 The right to decide whether his work is to be disclosed, and if so in what form. 2 The right to determine whether such disclosure should be effected in his name, under a

pseudonym or sign or anonymously. 3 The right to demand recognition of his authorship of the work. 4 The right to demand respect for the integrity of the work and to object to any distortion,

modification or alteration of it or any act in relation to it that is liable to prejudice his legitimate interests or threaten his reputation.

5 The right to alter the work subject to respect for the acquired rights of third parties and the protection requirements of goods of cultural interest.

6 The right to withdraw the work from circulation for reasons of changed intellectual or moral convictions, after indemnification of the holders of exploitation rights for damages and prejudice. If the author later decides to resume exploitation of his work, he shall give preference, when offering the corresponding rights, to the previous holder thereof, and shall offer terms reasonably similar to the original terms.

7 The right of access to the sole or a rare copy of the work, when it is in another person’s possession, for the purpose of the exercise of the right of disclosure or any other applicable right. The aforesaid right shall not allow the author to demand the moving of the work, and access to it shall be had in the place and manner that cause the least inconvenience to the possessor, who shall be indemnified where appropriate for any damages and prejudice caused him.

(Entitlement to Exercise Rights Mortis Causa)

Art. 15. (1) On the death of the author, the exercise of the rights specified in items 3 and 4 of the foregoing

Article shall pass, without limitation in time, to the person, whether natural person or legal entity, to whom the author has expressly entrusted it by testamentary provision. In the absence of such provision, the exercise of the rights shall pass to his heirs.

(2) The same persons mentioned in the foregoing paragraph may, in the order given therein, exercise the right specified in item 1 of Article 14, in relation to the work not disclosed during the lifetime of the author and for a period of 70 years following his natural or declared death, without prejudice to the provisions of Article 40.

(Alternative Entitlement to Exercise Rights Mortis Causa)

Art. 16. Where there are no persons as mentioned in the foregoing Article, or the whereabouts of such persons

is unknown, the State, the Autonomous Communities, local corporations and public bodies of cultural character shall be empowered to exercise the rights provided for therein.

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Section 2 Exploitation Rights

(Exclusive Rights of Exploitation and Forms of Exploitation)

Art. 17. The author is invested with the exclusive exercise of the rights pertaining to the exploitation of his

work in whatever form and especially the rights of reproduction, distribution, communication to the public and alteration, which may not be exercised without his authorization, except where this Law so provides.

(Reproduction)

Art. 18. Reproduction means the incorporation of the work in a medium that enables it to be communicated

and copies of all or part of it to be made.

(Distribution)

Art. 19. (1) Distribution means the making available to the public of the original or of copies of the work by

means of sale, rental or lending or in any other manner. (2) Where distribution is effected by means of sale within the area of the European Union, the rights

shall lapse on the first such sale, but only in relation to successive sales effected within the said area by the owner of the rights or with his consent.

(3) Rental means the making available of the originals and copies of a work with a view to use for a limited time for direct or indirect economic or commercial benefit.

Making available for the purposes of display, communication to the public by means of phonograms or audiovisual recordings, including fragments of either, and making available for consultation on the spot, are excluded from the concept of rental.

(4) Lending means the making available of the originals and copies of a work with a view to use for a limited time for neither direct nor indirect economic or commercial benefit, providing that such lending is effected through establishments accessible to the public. It shall be understood that there is no direct or indirect economic or commercial benefit when lending carried out by an establishment accessible to the public gives rise to the payment of a charge not exceeding that necessary to cover its operating costs. The operations mentioned in the second paragraph of paragraph (3) above, and those that take place between establishments accessible to the public, are excluded from the concept of lending.

(5) The provisions of this Article relating to rental and lending shall not apply to buildings or to works of applied art.

(Communication to the Public)

Art. 20. (1) Communication to the public means any act whereby two or more persons are afforded access to

the work without prior distribution of copies to each of them. Communication shall not be considered public where it takes place in a strictly domestic environment

that is not an integral part of or connected to a dissemination network of any kind. (2) The following in particular shall be considered acts of communication to the public: (a) Stage performances, recitations, dissertations and public performances of dramatic, dramatico–

musical, literary and musical works by any means or process. (b) The public projection or showing of cinematographic and other audiovisual works.

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(c) The transmission of any works by radio or any other means serving for the wireless dissemination of signs, sounds or images. The concept of transmission shall include the production of program–carrying signals destined for a satellite where the reception thereof by the public is not possible otherwise than through an entity different from the original one.

(d) The broadcasting or communication to the public by satellite of any works, that is, the act of emitting, subject to the control and responsibility of the broadcasting organization, program– carrying signals intended for reception by the public in an unbroken chain of communication towards the satellite and from it to the ground. The normal technical processes relating to program–carrying signals shall not be considered breaks in the chain of communication. Where the program–carrying signals are emitted in coded form, there shall be communication to the public by satellite whenever decoding devices are made available to the public by the broadcasting organization or with its consent. For the purposes of the provisions of the foregoing two paragraphs, satellite means any satellite that operates on frequency bands reserved by telecommunications legislation for the distribution of signals for reception by the public or for non–public individual communication, provided in the latter case that the circumstances in which individual reception of the signals takes place are comparable to those applicable in the first case.

(e) The transmission of any works to the public by wire, cable, optic fiber or other comparable process, whether on subscription or not.

(f) The retransmission of the broadcast work by any of the media mentioned in the foregoing subparagraphs, and by a transmitting body different from the original one, of the broadcast work. Retransmission by cable means the simultaneous, unaltered and integral retransmission, by cable or microwaves, of the original broadcasts or transmissions, including those effected by satellite, of broadcast or televised programs intended for reception by the public.

(g) The emission or transmission of the broadcast work, by means of any appropriate instrument, in a place accessible to the public.

(h) The public exhibition of works of art or reproductions thereof. (i) Public access to computer databases by means of telecommunication, where such databases

incorporate or constitute protected works. (3) Communication to the public by satellite on the territory of the European Union shall be governed

by the following provisions: (a) Communication to the public by satellite shall occur only in the Member State of the European

Union in which, subject to the control and responsibility of the broadcasting organization, the program–carrying signals are incorporated in the unbroken chain of communication referred to in subparagraph (d) of paragraph (2) of this Article.

(b) Where communication to the public by satellite occurs on the territory of a State not belonging to the European Union in which there is not the level of protection specified in this paragraph (3) for such a system of communication, the following shall be taken into account: 1 If the program–carrying signal is sent to the satellite from an uplink signal station located

in a Member State, the communication to the public by satellite shall be regarded as having occurred in that Member State. In such a case the rights established in relation to the satellite broadcast may be asserted against the person who operates the station that emits the upward signal.

2 If an uplink signal station located in a Member State is not used, but a broadcasting organization established in a Member State has commissioned the satellite broadcast, the said act shall be regarded as having occurred in the Member State in which the broadcasting organization has its principal establishment; in such a case the rights established in relation to the satellite broadcast may be asserted against the broadcasting organization.

(c) Communication to the public by satellite authorized by a co–producer(s) shall require prior authorization by the other co–producer(s)s who might be prejudiced for reasons of linguistic exclusiveness or comparable reasons in the event of the work consisting solely of images.

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(4) The retransmission by cable defined in the second subparagraph of paragraph (2)(f) of this Article within the territory of the European Union shall be governed by the following provisions:

(a) The retransmission on Spanish territory of emissions, broadcasts by satellite or initial transmissions of programs initiated in other Member States of the European Union shall take place, as far as the copyright is concerned, in accordance with the provisions of this Law and pursuant to the terms of contractual agreements, whether individual or collective, signed between the owners of rights and cable distribution companies.

(b) The right belonging to the owners of copyright to authorize cable distribution shall be exercised exclusively through an entity for the administration of intellectual property rights.

(c) In the case of owners who have not entrusted the management of their rights to an entity for the administration of intellectual property rights, those rights shall be asserted through the entity that administers rights in the same category. When there are two or more administration entities for the rights in the category concerned, the owners may entrust the management of those rights to any of the said entities. The owners referred to in the present subparagraph (c) shall enjoy the rights and be under the obligations deriving from the agreement concluded between the cable distribution company and the entity to which they are regarded as having delegated the administration of their rights, on the same footing as the owners of rights who have entrusted the administration of those rights to the entity. They may likewise claim their rights from the administration entity referred to in the foregoing paragraphs of the present subparagraph (c) within the three years following the date on which the protected work was distributed by cable.

(d) When the owner of rights authorizes the initial emission, satellite broadcast or transmission on Spanish territory of a protected work, it shall be presumed that he consents not to exercise his rights individually, where applicable, in relation to the cable distribution of the said work, but to assert them in accordance with the provisions of the present paragraph (4).

(e) The provisions of subparagraphs (b), (c) and (d) of the present paragraph (4) shall not apply to the rights exercised by broadcasting organizations in relation to their own emissions, satellite broadcasts or transmissions, regardless of whether the said rights are theirs or have been transferred to them by other owners of copyright.

(f) Where, for want of agreement between the parties, it is not possible to enter into a contract for the authorization of cable distribution, the parties may apply to the Intellectual Property Mediation and Arbitration Board for mediation. The provisions of Article 153 of this Law and those of the Royal Decree implementing those provisions shall be applicable to the mediation provided for in the foregoing paragraph.

(g) Where either of the parties abuses his negotiating position to prevent the initiation or prosecution in good faith of negotiations for the authorization of cable distribution, or without valid justification obstructs the negotiations or mediation referred to in the foregoing subparagraph, the provisions of Part I, Chapter I, of Law 16 of July 17, 1989, on the Defense of Competition shall apply.

(Transformation)

Art. 21. (1) The transformation of the work shall include its translation or adaptation and any other alteration

of its form from which a different work is derived. (2) The intellectual property rights resulting from such transformation shall vest in the author of the

latter, without prejudice to the rights of the author of the preexisting work.

(Selections or Complete Works)

Art. 22.

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The licensing of the exploitation of his works shall not prevent the author from publishing them together in a selection or complete collection.

(Independence of Rights)

Art. 23. The exploitation rights provided for in this Section shall be independent of each other.

Section 3 Other Rights

(Resale Royalty)

Art. 24. (1) The authors of works of three–dimensional art shall have the right to collect from the seller a share

in the price of any resale effected by the latter at auction, in a commercial establishment or through the agency of a broker or dealer.

The provisions of the foregoing paragraph shall not apply to works of applied art. (2) The author’s share mentioned shall be three per cent of the resale price, and the right to collect it

shall arise where the said price equals or exceeds 300,000 pesetas per work sold or per set of works capable of being regarded as having unitary character.

(3) The right laid down in paragraph (1) of this Article shall be unrenounceable, shall be transferred solely by succession mortis causa and shall lapse after 70 years have passed since the first of January of the year following that in which the natural or declared death of the author occurred.

(4) Auctioneers, directors of commercial establishments or dealers who have had a part in the resale shall give notice thereof to the corresponding administration entity or, as appropriate, to the author or to his successors in title, within two months, and shall provide the documentation necessary for the corresponding settlement to be made. Likewise, where they are acting on the account or instructions of the seller, they shall be jointly liable with the seller for the payment of the rights, to which end they shall withhold the appropriate share from the price. They shall in any event be considered depositaries of the amount of the said share.

(5) Actions to assert the right to the aforementioned auctioneers, directors of commercial establishments, dealers and brokers shall be statute–barred after three years following the notice of the resale. Where the said period expires without the amount of the author’s share having been claimed, the said amount shall be credited to the Fine Arts Support Fund which shall be established, and the rules of which shall be laid down, by regulation.

(Right to Remuneration for Private Copying)

Art.25. (1) Reproduction carried out exclusively for private use, as authorized in subparagraph 2 ofArticle 31

of this Law, by means of non–typographical technical apparatus or instruments, of works publicly exploited in the form of books or publications assimilated thereto by regulation for those purposes, and also in the form of phonograms, videograms or other sound, visual or audiovisual media, shall give rise to a single equitable remuneration for each of the three forms of reproduction mentioned, payable to the persons specified in subparagraph (b) of paragraph (4) of this Article and intended to compensate for the intellectual property royalties that are not received on account of the said reproduction. This entitlement shall be unrenounceable for authors and performers.

(2) The remuneration shall be determined for each form of reproduction in relation to the equipment, apparatus and material required for carrying out the reproduction that is manufactured on Spanish territory or acquired outside the said territory for commercial distribution or use therein.

(3) The provisions of the foregoing paragraphs shall not be applicable to computer programs.

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(4) With regard to the legal obligation referred to in paragraph (1) of this Article: (a) “debtors” means the manufacturers in Spain, and also the acquirers outside Spanish territory for

commercial distribution or use therein, of equipment, apparatus and material that permits any of the forms of reproduction provided for in paragraph (1) of this Article. The successive distributors, wholesalers and retailers who acquire the said equipment, apparatus and material shall, with the debtors who have supplied it, be jointly responsible for the payment of the remuneration, except where they give proof of having actually paid the remuneration to the latter, and without prejudice to the provisions of paragraphs (13), (14) and (19) of this Article.

(b) “creditors” means the authors of the works publicly exploited in any of the forms mentioned in paragraph (1) of this Article, together, in the respective cases and forms of reproduction, with the publishers and phonogram and videogram producers and the performers whose performances have been fixed on the said phonograms and videograms.

(5) The amount of the remuneration to be paid by each debtor shall be that resulting from the application of the following rates:

(a) equipment or apparatus for book reproduction: 1 7,500 pesetas for equipment or apparatus with a copying capacity of up to nine copies per

minute. 2 22,500 pesetas for equipment or apparatus with a copying capacity of ten to 29 copies per

minute. 3 30,000 pesetas for equipment or apparatus with a copying capacity of 30 to 49 copies per

minute. 4 37,000 pesetas for equipment or apparatus with a copying capacity of 50 copies per

minute or more. (b) equipment or apparatus for phonogram reproduction: 100 pesetas per unitary recording; (c) equipment or apparatus for videogram reproduction: 1,100 pesetas per unitary recording; (d) sound reproduction material: 30 pesetas per hour of recording or 0.50 pesetas per minute of

recording; (e) visual or audiovisual recording material: 50 pesetas per hour of recording or 0.833 pesetas per

minute of recording. (6) The following shall be exempted from the payment of remuneration: (a) the producers of phonograms or videograms and broadcasting organizations for equipment,

apparatus or material intended for the pursuit of their activity, provided that they have the required authorization to effect the said reproduction of works, performances, phonograms or videograms, as the case may be, in the course of that activity, which fact they shall prove to the debtors and to any persons jointly responsible with them, by means of a certificate from the administration entity or entities concerned in the event of the equipment, apparatus or material having been acquired on Spanish territory;

(b) natural persons who acquire the said equipment, apparatus and material outside Spanish territory under the arrangements for travellers and in such a quantity that it may be reasonably presumed that they are intended for private use on the said territory.

(7) The right of remuneration referred to in paragraph (1) of this Article shall be asserted through entities for the administration of intellectual property rights.

(8) Where two or more administrative entities are involved in the management of one and the same kind of remuneration, they may engage in dealings with the debtors for all matters concerning the collection of royalties, whether contentious or not, by joint and several representation, in which case the provisions governing community property shall be applicable to the relations between the said entities. In that case also, the administration entities may become associated and constitute a legal entity under the laws in force for the purposes specified.

(9) The administration entities of creditors shall communicate to the Ministry of Culture the name or business style and address of the individual representative or of any association that has been formed. In the

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latter case, they shall in addition submit the documents proving the formation of the said association, with an itemized account of its member organizations in which the name and address thereof shall be given.

The provisions of the foregoing paragraph shall be applicable to any change of sole representative or any change in the association formed, in their addresses and in the names and capacities of the administration entities, whether represented or associated, and also in the event of amendment of the statutes of the association.

(10) The Ministry of Culture shall exercise control over the administration entity or entities or, as the case may be, over the representative or association responsible for the management of the collection of royalties, in the manner laid down in Article 154 of the Law, and where appropriate shall publish in the Official Bulletin of the State an account of the representative entities or managing associations, specifying their addresses, the kind of remuneration for which they are responsible and the administration entities that they represent or that are associated with them. Such publication shall be carried out whenever a change occurs in the particulars specified.

For the purposes specified in Article 154 of the Law, the administration entity or entities or, as the case may be, the management representative or association appointed, shall be obliged to submit to the Ministry of Culture, on June 30 and December 31 of each year, a detailed account of settlement declarations and of payments made as referred to in paragraph 12 of this Article and corresponding to the preceding six– month period.

(11) The obligation to pay remuneration shall arise in the following circumstances: (a) for manufacturers and acquirers of equipment, apparatus and material outside Spanish territory

for commercial distribution therein, at the time when the transfer of ownership on the part of the debtor occurs or, as the case may be, when the assignment of the use or enjoyment of any of them occurs;

(b) for the acquirers of equipment, apparatus and material outside Spanish territory that is intended for use therein, from the moment of acquisition thereof.

(12) The debtors mentioned in subparagraph (a) of paragraph (11) of this Article shall submit to the corresponding administration entity or entities or, where applicable, to the representative or association mentioned in paragraphs (7) to (10) inclusive of this Article, within the 30 days following the end of every calendar quarter, a settlement declaration which shall specify the numbers and technical characteristics, as required by paragraph (5) of this Article, of the equipment, apparatus and material regarding which the obligation to pay remuneration has arisen in the course of the said quarter. The same detail shall be used to deduct the amounts corresponding to equipment, apparatus and material destined to be taken out of Spanish territory and those relating to such as is exempted under the provisions of paragraph (6) of this Article.

The debtors mentioned in subparagraph (b) of paragraph (11) of this Article shall file the settlement declaration provided for in the foregoing paragraph within five days after the obligation arose.

(13) Distributors, wholesalers and retailers as referred to in the second item of paragraph (4)(a) of this Article shall comply with the obligation provided for in the first subparagraph of paragraph (12) of this Article with respect to equipment, apparatus and material acquired by them on Spanish territory from debtors that have not invoiced and passed on to them the corresponding remuneration.

(14) Unless otherwise agreed, the payment of remuneration shall be effected: (a) by the debtors mentioned in subparagraph (a) of paragraph (11) within the month following the

date of the end of the period for the filing of the settlement declaration referred to in the first subparagraph of paragraph (12);

(b) by other debtors and by distributors, wholesalers and retailers in relation to the equipment, apparatus and material referred to in paragraph (13) of this Article, at the time of the submission of the settlement declaration, without prejudice to the provisions of paragraph (9) thereof.

(15) The debtors, and where applicable those jointly responsible with them, shall be considered depositaries of the remuneration credited until such time as it is actually paid as provided in paragraph (14) above.

(16) For the purposes of the monitoring of the payment of remuneration, the debtors mentioned in subparagraph (a) of paragraph (11) of this Article shall state separately on their invoices the amount of that

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remuneration, which they shall pass on to their clients and retain for payment in accordance with the provisions of paragraph (14).

(17) The obligations relating to the invoicing and passing on of remuneration to clients, as laid down in the foregoing paragraph, shall apply to the distributors, wholesalers and retailers, being jointly responsible with the debtors. They shall also fulfill the obligation to hold and to pay, provided for in the said paragraph, in the circumstances provided for in paragraph (13).

(18) In no case shall distributors, wholesalers and retailers, being jointly responsible with the debtors, accept from their respective providers the supply of equipment, apparatus and material subject to remuneration if it is not invoiced in accordance with the provisions of paragraphs (16) and (17) of this Article.

(19) Without prejudice to the provisions of the foregoing paragraph, where the amount of remuneration is not specified in an invoice, it shall be presumed, in the absence of proof to the contrary, that the remuneration payable for the equipment, apparatus and material specified has not been paid.

(20) In the circumstances described in the foregoing paragraph, and in any other case of non–payment of remuneration, the administration entity or entities or, as the case may be, the management representative or association may, without prejudice to any civil and criminal actions that may be available to them, apply to the court, using the procedure laid down in Article 137 of this Law, for the seizure of the equipment, apparatus and material concerned. The property thus seized shall be held against payment of the remuneration claimed and such indemnification for damages and prejudice as may be appropriate.

(21) The debtors and those jointly responsible with them shall allow the administration entity or entities or, as the case may be, the management representative or association, to oversee operations subject to remuneration and those affected by the obligations imposed by paragraphs (12) to (20) inclusive of this Article. Consequently, they shall provide the data and documents necessary to verify the actual fulfillment of the said obligations, and especially the accuracy of settlement declarations submitted.

(22) The administration entity or entities or, as the case may be, the management representative or association, and also the represented or associated entities themselves, shall respect the principles of commercial confidentiality or discretion regarding any information to which they may be privy in the exercise of the rights provided for in paragraph (21).

(23) The Government shall specify by regulation the types of reproduction that should not be regarded as for private use for the purposes of the provisions of this Article, the equipment, apparatus and material exempted from the payment of remuneration owing to the specific nature of the use or exploitation for which they are intended, such requirements as may derive from the development of technology and of the market sector concerned, and the distribution of remuneration in each of the fields of activity among the different categories of creditors, in order that they in turn may distribute them among themselves, due regard being had to the provisions of Article 149 of this Law.

Title III Duration and Limitations

Chapter I Duration

(Duration and Calculation)

Art. 26. The exploitation rights in the work shall last for the lifetime of the author and 70 years following his

natural or declared death.

(Duration and Calculation in the Case of Posthumous, Pseudonymous and Anonymous Works)

Art. 27.

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(1) The exploitation rights in anonymous or pseudonymous works referred to in Article 6 shall last for 70 years following the lawful disclosure thereof.

Where, before the said period expires, the author becomes known either because the pseudonym adopted by him leaves no doubt as to his identity or because he himself reveals it, the provisions of the foregoing Article shall apply.

(2) The exploitation rights in works that have not been lawfully disclosed shall last for 70 years following the creation thereof in cases where the term of protection is not calculated as from the natural or declared death of the author or authors.

(Duration and Calculation in the Case of Works of Joint Authorship and Collective Works)

Art. 28. (1) The exploitation rights in works of joint authorship as defined in Article 7, including

cinematographic and other audiovisual works, shall last for the lifetime of the co–authors and 70 years following the natural or declared death of the last surviving co–author.

(2) The exploitation rights in collective works as defined in Article 8 of this Law shall last for 70 years following the lawful disclosure of the protected work. Nevertheless, if the natural persons who created the work are identified as authors in the versions of the work that are made accessible to the public, the provisions of Articles 26 or 28(1) shall be applied, as appropriate.

The provisions of the foregoing paragraph shall be without prejudice to the rights of identified authors whose identifiable contributions are contained in the said works, to which contributions Article 26 and paragraph (1) of this Article shall be applied as appropriate.

(Works Published in Parts)

Art. 29. In the case of works disclosed in parts, volumes, installments or separate issues that are not

independent and the protection terms of which start when the work has been lawfully disclosed, the said term shall be calculated separately for each such component.

(Calculation of the Term of Protection)

Art. 30. The terms of protection provided for in this Law shall be calculated from the first of January of the

year following that of the natural or declared death of the author or that of the lawful disclosure of the work, as appropriate.

Chapter II Limitations

(Reproduction Without Authorization)

Art. 31. Works already disclosed may be reproduced without the author’s authorization in the following cases: 1 as a consequence of or by way of evidence in a judicial or administrative proceeding; 2 for the private use of the copier, without prejudice to the provisions of Articles 25 and 99(a) of

this Law, and provided that the copy is not used for either collective or gainful purposes; 3 for the private use of sightless persons, provided that the reproduction makes use of the Braille

system or another specific process, and that the copies are not used for gainful purposes.

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(Quotations and Summaries)

Art. 32. It shall be lawful to include in one’s own work fragments of the works of others, whether of written,

sound or audiovisual character, and also to include isolated works of three–dimensional, photographic, figurative or comparable art character, provided that the works concerned have already been disclosed and that they are included by way of quotation or for analysis, comment or critical assessment. Such use may only be made for teaching or research purposes and to the extent justified by the purpose of the inclusion, and the source and the name of the author of the work shall be stated.

Periodical compilations made in the form of press summaries or reviews shall be treated as quotations.

(Articles on Topical Subjects)

Art. 33. (1) Studies and articles on topical subjects disseminated by the mass communication media may be

reproduced, distributed and communicated to the public in any other media of the same type, subject to a mention of the source and of the author if the study was published under a byline and provided that no reserved copyright notice appeared on the original. All the foregoing shall be without prejudice to the author’s right to collect the agreed remuneration or, in the absence of agreement, such remuneration as is considered equitable.

In the case of literary collaboration, it shall in all cases be necessary to obtain the due authorization of the author.

(2) Lectures, addresses, court pleadings and other works of the same character that have been delivered in public may also be reproduced, distributed and communicated, provided that such uses are made for the sole purpose of informing on current events. The latter condition shall not apply to speeches made at parliamentary sessions or meetings of public bodies. In any case, the author’s right to publish such works in a collection shall be reserved.

(Use of Works in News Reporting)

Art. 34. Any work capable of being seen and heard in connection with the reporting of current events may be

reproduced, distributed and communicated to the public, but only to the extent justified by the informatory purpose.

(Use of Works Located in Thoroughfares)

Art. 35. Works permanently located in parks, streets, squares or other public places may be freely reproduced,

distributed and communicated by means of paintings, drawings, photographs and audiovisual processes.

(Cable, Satellite and Recording for Technical Purposes)

Art. 36. (1) The authorization to broadcast a work shall include transmission of the broadcast by cable where

such transmission is effected simultaneously and entirely by the original body and without exceeding the bounds of the geographical area specified in the said authorization.

(2) The said authorization shall likewise include the incorporation of the work in a program beamed to a satellite whereby the work may be received through a body different from the original one, provided that the author or his successor in title has authorized the latter body to communicate the work to the public, in which case the original broadcaster shall in addition be exempted from the payment of any remuneration.

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(3) The licensing of the public communication of a work, where such communication is effected by means of broadcasting, shall entitle the broadcasting organization to record the work using its own facilities and for its own wireless broadcasts, in order to achieve its purpose of effecting, once and once only, the authorized communication to the public. Further broadcasts of the works so recorded shall require the licensing of the reproduction and the communication to the public.

(4) The provisions of this Article shall be understood as being without prejudice to those of Article 20 of this Law.

(Free Reproduction and Lending in Specific Establishments)

Art. 37. (1) The owners of copyright may not object to reproductions of works where they are made without

gainful intent by museums, libraries, record libraries, film libraries, newspaper libraries or archives which are in public ownership or form part of institutions of cultural or scientific character, and where the reproduction is effected solely for research purposes.

(2) Museums, archives, libraries, newspaper libraries, record libraries or film libraries in public ownership or belonging to institutions of general cultural, scientific or educational interest without gainful intent, or to teaching institutions integrated in the Spanish educational system, shall not require the authorization of the owners of copyright or pay remuneration to them for the loans that they make.

(Official Acts and Religious Ceremonies)

Art. 38. The performance of musical works in the course of official State events, events instituted by public

bodies and religious ceremonies shall not require the authorization of the holders of the rights, provided that the public may attend them free of charge and that the performers who take part in them do not collect specific remuneration for their performances.

(Parodies)

Art. 39. The parody of a disclosed work shall not be considered a transformation that requires the consent of

the author, provided that it involves no risk of confusion with that work and does no harm to the original work or its author.

(Protection of the Right of Access to Culture)

Art. 40. If, on the natural or declared death of the author, his successors in title exercise his right of non–

disclosure of the work in a manner contrary to the provisions of Article 44 of the Constitution, the court may order appropriate measures at the instigation of the State, the Autonomous Communities, local corporations, public institutions of cultural character or any other person having a legitimate interest.

Title IV Public Domain

(Conditions Governing the Use of Works in the Public Domain)

Art. 41. The expiration of the exploitation rights in works shall cause the works to fall into the public domain. Works in the public domain may be used by any person provided that the authorship and integrity of

the work are respected in the manner specified in items 3 and 4 of Article 14.

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Title V Transfer of Rights

Chapter I General provisions

(Transfer Mortis Causa)

Art. 42. The exploitation rights in the work shall be transferred mortis causa by any of the means recognized

in law.

(Transfer Inter Vivos)

Art. 43. (1) The exploitation rights in the work may be transferred by inter vivos transaction, the transfer being

limited to the right or rights transferred, to the means of exploitation expressly provided for and the time and territorial scope specified.

(2) Failure to mention the time shall limit the transfer for five years, and failure to mention the territorial scope shall limit it to the country in which it is effected. Where the conditions governing the exploitation of the work are not mentioned specifically and categorically, the transfer shall be limited to such exploitation as is necessarily deduced from the contract itself and is essential to the fulfillment of the purpose of the contract.

(3) Any global transfer of exploitation rights in all the works that the author may create in the future shall be null and void.

(4) Any stipulations whereby the author undertakes not to create any work in the future shall be null and void.

(5) The transfer of exploitation rights shall not apply to methods of use or means of dissemination that do not exist or are unknown at the time of the transfer.

(Minors Living Independently)

Art. 44. Authors under 18 and over 16 years of age who live independently with the consent of their parents or

guardians or with the authorization of the person or institution responsible for them shall be fully competent to transfer exploitation rights.

(Written Form)

Art. 45. Any transfer shall be evidenced in writing. If, after having been formally called upon to so, the

transferee fails to meet this requirement, the author may choose to terminate the contract.

(Proportional and Lump Sum Remuneration)

Art. 46. (1) The transfer granted by the author for a consideration shall entitle him to a proportional share in

the proceeds of exploitation, the amount thereof being agreed upon with the transferee. (2) Nevertheless, the payment of a lump sum to the author may be provided for in the following cases:

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(a) when, on account of the manner of exploitation, there is great difficulty in the calculation of the proceeds, or where their verification either is impossible or would incur costs out of proportion to the eventual rewards;

(b) where the use of the work is of secondary character in relation to the activity or the material object for which it is intended;

(c) where the work, being used with others, does not constitute an essential element of the intellectual creation in which it is embodied;

(d) in the case of the first or sole edition of the following, previously undisclosed works: 1 dictionaries, anthologies and encyclopedias; 2 prologues, annotations, introductions and presentations 3 scientific works; 4 material for the illustration of a work; 5 translations; 6 reduced–price popular editions.

(Action for the Review of Inequitable Remuneration)

Art. 47. Where in the case of a transfer for a lump sum the author’s remuneration is manifestly out of

proportion to the profits obtained by the licensee, the former may apply for a review of the contract and, in the absence of agreement, may apply to the court for the award of equitable remuneration in the light of the circumstances of the case. That faculty may be exercised within the ten years following the transfer.

(Transfer of Exclusive Rights)

Art. 48. The transfer of exclusive rights shall be granted with an express statement of that character and shall

grant to the transferee, within its assigned scope, the right to exploit the work to the exclusion of any other person, including the transferor himself, and, unless otherwise agreed, the right to grant non–exclusive authorizations to third parties. It shall also confer on him the right, which shall be independent of that of the owner effecting the transfer, to institute proceedings for violations that affect the powers that have been assigned to him.

The transfer shall place the transferee under the obligation to make all the necessary arrangements for the licensed exploitation to be effective, depending on the nature of the work and the practices prevailing in the professional, industrial or commercial field concerned.

(Transfer of the Transferee’s Exclusive Rights)

Art. 49. The transferee holding exclusive rights may further transfer his rights to another person with the

express consent of the transferor. In the absence of such consent, the transferees shall be jointly responsible to the first transferor for the

obligations arising out of the transfer. No consent shall be necessary where the transfer occurs as a result of the liquidation, or a change in

the ownership, of the corporate transferee.

(Non–Exclusive Transfer)

Art. 50.

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(1) The non–exclusive transferee shall have the right to make use of the work according to the terms of the transfer and in competition both with other transferees and with the transferor himself. His rights shall be intransferable except in the circumstances provided for in the third paragraph of the foregoing Article.

(2) Non–exclusive authorizations granted by administration entities for the use of works from their repertoires shall in all cases be intransferable.

(Transfer of the Rights of a Salaried Author)

Art. 51. (1) The transfer to the producer of the exploitation rights in a work created by virtue of employment

relations shall be governed by the terms agreed upon in the contract, which shall be made in writing. (2) In the absence of an agreement in writing, it shall be presumed that the exploitation rights have

been granted exclusively and with the scope necessary for the exercise of the customary activity of the producer at the time of the delivery of the work made by virtue of the said employment relations.

(3) In no event may the producer exploit the work in a manner or for purposes different from those deriving from the purposes specified in the preceding two paragraphs.

(4) The remaining provisions of this Law shall apply mutatis mutandis to the aforesaid assignments in so far as the purpose and subject matter of the contract so determine.

(5) The ownership of the rights in a computer program created by a salaried worker in the course of his duties or on instructions from his employer shall be governed by the provisions of Article 97(4) of this Law.

(Transfer of Rights for Periodical Publications)

Art. 52. In the absence of provision to the contrary, the authors of works reproduced in periodical publications

shall retain their right to make use of those works in any form that does not prejudice the normal exploitation of the publication in which they have been inserted.

The author may make use of his work as he sees fit if it has not been reproduced within a period of one month following its dispatch to or acceptance in daily publications, or within a period of six months in the case of other publications, unless otherwise agreed.

The remuneration of the author of the said works may consist of a lump sum.

(Pledging and Attachment of Copyright)

Art. 53. (1) The exploitation rights in the works protected under this Law may be pledged in accordance with

the laws in force. (2) The exploitation rights accruing to the author may not themselves be attached, but the profits or

benefits therefrom may be attached, being regarded as salary for the purposes of both the order of priority for attachment and deductions or unattachable amounts.

(Credits from the Assignment of Exploitation Rights)

Art. 54. Money credits arising from the licensing of exploitation shall be treated on the same footing as those

earned by way of salary or other pay in bankruptcy proceedings brought by the licensees, subject to a limit of two annual amounts.

(Unrenounceable Benefits)

Art. 55.

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Except as provided in the Law itself, any benefits granted to authors and to their successors in title under this Title shall be unrenounceable.

(Transfer of Rights to the Owners of Certain Physical Media)

Art. 56. (1) The person who obtains ownership of the medium in which the work has been incorporated shall

not have any exploitation right in that work by virtue of that ownership alone. (2) Nevertheless, the owner of the original of a work of three–dimensional art or a photographic work

shall have the right to display the work in public, even if it has not been disclosed, except where the author has expressly excluded that right in the instrument of disposal of the said original. In any event, the author may oppose the exercise of that right by applying for such of the precautionary measures provided for in this Law as are appropriate where the work is displayed in a manner prejudicial to his honor or professional reputation.

(Application in Preference to Other Provisions)

Art. 57. The licensing of copyright for exploitation by means of publication or performance or the production

of audiovisual works shall in all cases be governed by such of the specific provisions in the present Part I as are appropriate and, where there are no such provisions, by those laid down in this Chapter.

The licensing of rights for each of the various modes of exploitation shall be evidenced in independent documents.

Chapter II Publishing contracts

(Concept)

Art. 58. Under a publishing contract the author or his successors in title assign to the publisher, against

economic compensation, the right to reproduce his work and the right to distribute it. The publisher undertakes to carry out those operations on his own account and at his own risk under the agreed conditions and subject to the provisions of this Law.

(Future Works, Commissioning of a Work and Contributions to Periodical Publications)

Art. 59. (1) Future works may not be covered by the publishing contract provided for in this Law. (2) The commissioning of a work shall not be the subject of a publishing contract, but any

remuneration that may be agreed upon shall be considered an advance on the royalties accruing to the author from publication, if it occurs.

(3) The provisions of this Chapter shall likewise not apply to contributions to periodical publications, except where, as appropriate, the nature and object of the contract dictate.

(Written Form and Minimum Contents)

Art. 60. The publishing contract shall be made in writing and shall in all cases specify: 1 whether the assignment by the author to the publisher is of exclusive character; 2 its territorial scope;

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3 the maximum and minimum numbers of copies constituting the print–run or each of the print– runs agreed upon;

4 the manner of distribution of copies and those that are reserved for the author, for reviews and for the advertising of the work;

5 the remuneration of the author, determined according to the provisions of Article 46 of this Law;

6 the time limit for the putting into circulation of the copies constituting the sole or first edition, which may not exceed two years from the time at which the author delivers the work to the publisher in a form suitable for the reproduction thereof to be effected;

7 the time limit by which the author must deliver the original of his work to the publisher.

(Causes of Invalidity and Rectification of Omissions)

Art. 61. (1) Any contract that is not made in writing, and a contract that does not specify the limits required

under (3) and (5) of the foregoing Article shall be null and void. (2) Omission of the time limits specified in (6) and (7) of the foregoing Article may be the subject of

proceedings on the part of the contracting parties to compel each other mutually to remedy the shortcoming. In the absence of agreement, the court shall set the appropriate time limits, taking due account of the circumstances of the contract, the steps taken by the parties with respect to its implementation, and custom.

(Publication in Book Form)

Art. 62. (1) In the case of the publication of a work in book form, the contract shall in addition specify the

following particulars: (a) the language or languages in which the work is to be published; (b) where appropriate, the advance royalties to be paid by the publisher to the author; (c) the form or forms of publication and, where appropriate, the collection of which they are to

form a part. (2) Failure to specify the language or languages in which the work is to be published shall give the

publisher the right to publish it only in its original language. (3) Where the contract provides for publication of work in more than one official Spanish language,

publication in one of them shall not exempt the author from his obligation to publish it in the others. If, after five years have elapsed since the author delivered the work to the publisher, he has not

published it in all of the languages provided for in the contract, the author may terminate the contract in respect of the languages in which the work has not been published.

(4) The provisions of the foregoing paragraph shall apply also to translations of foreign works in Spain.

(Exceptions to Article 60.6)

Art. 63. The limitation of the period provided for in item 6 of Article 60 shall not apply to editions of the

following types of work: 1 anthologies of the works of others, dictionaries, encyclopedias and equivalent compilations; 2 prologues, epilogues, presentations, introductions, annotations, commentaries and illustrations

relating to the works of others.

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(Obligations on the Publisher)

Art. 64. The publisher shall be under the obligation: 1 to reproduce the work in the agreed form, without making any alteration to which the author

has not consented, and with the inclusion on the copies of the name, byline or sign that identifies him;

2 to submit proofs from the print–run to the author, unless otherwise agreed; 3 to proceed with the distribution of the work within the period and under the conditions

specified; 4 to ensure that the work is exploited continuously and that its commercial distribution conforms

to the usual practice in the publishing profession. 5 to remit to the author the remuneration specified, and, where that remuneration is proportional,

at least once a year in the appropriate final settlement, the composition of which he shall give an account. He shall provide the author, annually, with a certificate specifying the particulars of the manufacture, distribution and stocks of copies; to that end, if the author so requests, the publisher shall submit the corresponding supporting documents to him;

6 To return to the author the original of the work published under the contract once the typesetting and printing operations have been completed.

(Obligations on the Author)

Art. 65. The author shall be under the obligation: 1 to deliver the work to be published to the publisher in the appropriate form for reproduction and

within the agreed time limit; 2 to be answerable to the publisher for the authorship and originality of the work, and for the

peaceful exercise of the rights assigned to him; 3 to correct the proofs of the print–run, unless otherwise agreed.

(Amendments to the Contents of the Work)

Art. 66. During the period of correction of proofs, the author may make such amendments to the work as he

considers essential, provided that they do not alter its character or purpose or substantially increase the cost of the edition. In any event, the publishing contract may specify a maximum percentage of corrections in relation to the whole work.

(Author’s Rights in the Case of Remaindering and Destruction of the Edition)

Art. 67. (1) The publisher may not, without the author’s consent, remainder the edition before two years have

elapsed since the copies were first placed in circulation. (2) If, when that period has elapsed, the publisher decides to remainder the balance of the copies, he

shall formally notify the author, who may choose to acquire them subject to payment of a premium over the remainder price, or, in the case of proportional remuneration, collect ten per cent of the amount invoiced by the publisher. The option must be exercised within the 30 days following receipt of the notification.

(3) If, after the same period, the publisher decides to destroy the balance of the copies of an edition, he shall also notify the author, who may demand that all or some of the copies be delivered to him free or charge within a period of 30 days following the notification. The author may not put the said copies to commercial use.

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(Termination)

Art. 68. (1) Without prejudice to the indemnification to which he is entitled, the author may terminate the

publishing contract in the following circumstances: (a) where the publisher fails to produce the edition of the work in the agreed time and under the

agreed conditions; (b) where the publisher fails to comply with any of the obligations specified in items 2, 4 and 5 of

Article 64, in spite of an express demand from the author calling on him to do so; (c) where the publisher proceeds to remainder or destroy the remaining copies of the edition

without meeting the requirements laid down in Article 67 of this Law; (d) where the publisher assigns his rights to a third party without permission; (e) where, if more than one edition has been provided for and the last edition produced is out of

print, the publisher does not produce the next edition within one year of having been called upon to do so by the author; an edition shall be considered out of print for the purposes of this Article when the number of unsold copies is less than five per cent of the total number of the edition, and in any event if it is below 100;

(f) in the event of the liquidation, or change of ownership, of the publishing firm, in so far as the reproduction of the work has not been put in hand, with repayment of any advances already paid.

(2) Where the exploitation of the work is suspended because the activity of the publisher has ceased or as a result of bankruptcy proceedings, the judicial authority may, at the author’s instigation, set a period for the resumption of such exploitation, the publishing contract being terminated if that should not occur.

(Causes of Lapse)

Art. 69. The publishing contract shall lapse on the following grounds in addition to the general grounds for the

lapse of contracts: 1 on termination of the agreed period; 2 on the sale of all the copies, if such was the purpose of the publication; 3 on the expiration of ten years from the assignment if remuneration has been agreed upon

exclusively as a lump sum, in accordance with the provisions of Article 46(2)(d) of this Law; 4 in any event, 15 years after the author has placed the publisher in a position to carry out the

reproduction of the work.

(Effects of Lapse)

Art. 70. On the expiration of the contract and unless otherwise provided, the publisher may, within the next

three years and regardless of the manner of distribution agreed upon, dispose of any copies that he may still have in his possession. The author may acquire them for 60 per cent of their public retail price or for whatever price may be decided upon by expert opinion, or he may choose to make a preferential bid for the applicable selling price.

Such disposal shall remain subject to the conditions laid down in the expired contract.

(Music Publishing Contract)

Art. 71.

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Publishing contracts for musical or dramatico–musical works, for which in addition the publisher is granted rights of communication to the public, shall be governed by the provisions of this Chapter subject to the following:

1 The contract shall be valid even if it does not specify the number of copies; nevertheless, the publisher shall manufacture and distribute copies of the work in sufficient quantity to meet the normal requirements of the exploitation agreed upon in accordance with established practice in the music publishing profession.

2 For symphonic and dramatico–musical works, the time limit provided for in item 6 of Article 60 shall be five years.

3 The provisions of paragraph (1)(c) of Article 68 and of items 2, 3 and 4 of Article 69 shall not be applicable to this type of contract.

(Verification of Print–Runs)

Art. 72. A number of copies of each edition shall be subject to the verification of print–runs according to a

procedure to be laid down by regulation after the professional sectors concerned have been heard. Failure by the publisher to comply with the requirements laid down for the aforesaid purpose shall

entitle the author or his successor in title to terminate the contract; without prejudice to any liability that the publisher may have incurred.

(General Contract Conditions)

Art. 73. Authors and publishers may, through the administration entities responsible for their intellectual

property rights or, if they have none, through the associations that represent them, agree on general conditions for publishing contracts, subject to respect for the law.

Chapter III Stage and musical performance contracts

(Concept)

Art. 74. Under the contract provided for in this Chapter, the author or his successors in title assign to a natural

person or legal entity the right to perform in public a literary, dramatic, musical, dramatico–musical, mimed or choreographic work against economic compensation. The assignee shall undertake to effect the communication of the work to the public under the conditions agreed upon and subject to the provisions of this Law.

(Contractual Forms and Maximum Term)

Art. 75. (1) The parties may enter into the contract for a fixed term or for a specified number of

communications to the public. In any event, the term of the assignment of exclusive rights may not exceed five years. (2) The contract shall specify the period within which the sole or first communication of the work is

to be effected. That period may not exceed two years following the date of the contract or, as appropriate, of the author having placed the producer in a position to effect the communication.

Where such a period has not been specified, a period of one year shall be deemed to have been granted. Where the subject matter of the contract is the stage performance of the work, the period concerned

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shall be the duration of the theater or opera season corresponding to the time of the conclusion of the contract.

(Restrictive Interpretation of the Contract)

Art. 76. Where the contract has not specified the types of performance authorized, they shall be limited to

recitation and performance in theaters, halls or areas in which a sum of money is charged for admission.

(Obligations on the Author)

Art. 77. The author is obliged: 1 to deliver the text of the work to the producer, where appropriate with the fully orchestrated

score, if it has not been published in printed form; 2 to be answerable to the licensee for the authorship and originality of the work and for the

undisturbed exercise of the rights granted him.

(Obligations on the Assignee)

Art. 78. The assignee is obliged: 1 to accomplish the communication of the work to the public within the period agreed or

specified under paragraph (2) of Article 75; 2 to effect the communication without subjecting the work to alterations, additions, abridgements

or deletions that have not been agreed to by the author, and under technical conditions that do not prejudice the latter’s moral rights;

3 to allow the author or his representatives to inspect the public performance of the work, and to attend it free of charge;

4 to remit punctually to the author the agreed remuneration, which shall be determined according to the provisions of Article 46 of this Law;

5 to submit to the author or his representatives the exact program of communications to the public, and, when the remuneration is proportional, a statement of proceeds. The assignee shall likewise allow them to verify the said programs and statements.

(Guarantee of Payment of Remuneration)

Art. 79. The producers of public entertainments shall be considered depositaries of the remuneration payable

to the authors of the communication of their works where that remuneration consists of a proportional share in the proceeds. They shall make the said remuneration available to the authors or to their representatives every week.

(Implementation of the Contract)

Art. 80. Except where they have agreed otherwise, the parties shall be subject to the following rules with

respect to the implementation of the contract: 1 It shall be the responsibility of the assignee to obtain the copies necessary for the

communication of the work to the public. Those copies shall be initialled by the author.

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2 The author and the assignee shall agree between themselves on the selection of the main performers and, in the case of orchestras, choirs, dance ensembles and comparable groups of performers, the conductor or director.

3 The author and the assignee shall agree on the drafting of the publicity for the communications to the public.

(Causes of Termination)

Art. 81. The contract may be terminated at the author’s discretion in the following circumstances: 1 where the producer who has acquired exclusive rights, after having started public performances

of the work, suspends them for a year; 2 where the producer fails to comply with the obligation mentioned in item 1 of Article 78; 3 where the producer fails to comply with any of the obligations specified in items 2, 3, 4 and 5

of the said Article 78 after having been called upon to do so by the author.

(Causes of Lapse)

Art. 82. In addition to the general grounds for the lapse of contracts, the performance contract shall lapse

when, in the case of the first performance of a work, stage performance being the sole form of communication contemplated in the contract, the said work has been clearly rejected by the public, and where such an eventuality has been provided for in the contract.

(Public Performance of Musical Compositions)

Art. 83. The performance contract whose subject is the public performance of a musical composition shall be

governed by the provisions of this Chapter, in so far as the nature of the work and the form of communication authorized permit.

(Special Provisions for the Assignment of the Right of Communication to the Public by Broadcasting)

Art. 84. (1) The assignment of the right of communication to the public of the works referred to in this

Chapter by means of broadcasting shall be governed by the provisions thereof, with the exception of item 1 of Article 81.

(2) Unless otherwise agreed, the said assignment shall be understood to be limited to a single broadcast of the work, effected by wireless means with the transmitting facilities of the authorized broadcasting organization and within the territorial scope specified in the contract, without prejudice to the provisions of Article 20 and paragraphs (1) and (2) of Article 36 of this Law.

(Application of the Foregoing Provisions to Simple Authorizations)

Art. 85. The authorizations that the author grants to a producer so that the latter may effect a communication

of his work to the public, without being obliged to effect it, shall be governed by such of the provisions of this Chapter as are applicable thereto.

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Title VI Cinematographic and Other Audiovisual Works

(Concept)

Art. 86. (1) The provisions enacted under this Title shall be applicable to cinematographic and other

audiovisual works, understood as being creations expressed by means of a series of associated images, with or without incorporated sound, that are intended essentially to be shown by means of projection apparatus or any other means of communication to the public of the images and of the sound, regardless of the nature of the physical media in which the said works are embodied.

(2) All the works defined in this Article shall hereinafter be referred to as audiovisual works.

(Authors)

Art. 87. The following shall be the authors of the audiovisual work within the meaning of Article 7 of this

Law: 1. the director or maker; 2. the authors of the script and the adaptation, and those of the scenario or dialogue; 3. the authors of the musical compositions, with or without words, that are created specially for

the work.

(Presumed Assignment of Exclusive Rights and Limitations)

Art. 88. (1) Without prejudice to the rights accruing to the authors, the contract for the production of the

audiovisual work shall be presumed to assign to the producer, subject to the limitations specified under this Title, the exclusive rights of reproduction, distribution and communication to the public, and also the rights of post–synchronization or subtitling of the work.

Nevertheless, for cinematographic works the express authorization of the authors shall always be necessary for their exploitation by means of the furnishing to the public of copies in whatever mode or format for use within the family circle, or by means of communication to the public by broadcasting.

(2) Unless otherwise provided, the authors may make use of their individual contributions separately, provided that the normal exploitation of the audiovisual work is not thereby prejudiced.

(Presumption of Assignment in the Case of Transformation of a Pre–existing Work)

Art. 89. (1) It shall be presumed that, by virtue of the contract for the transformation of a pre–existing work

that is not in the public domain, the author thereof assigns to the producer of the audiovisual work the exploitation rights therein as provided in Article 88.

(2) Unless otherwise agreed, the author of the pre–existing work shall retain his right to exploit it in the form of graphic publication and stage performance and, in any event, he may make use of it for any other audiovisual work during the 15 years following the delivery of his contribution to the producer.

(Remuneration of Authors)

Art. 90.

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(1) The remuneration of the authors of the audiovisual work arising from the assignment of the rights specified in Article 88, and also any that may accrue to the authors of the preexisting works, whether or not they have been transformed, shall be calculated separately for each of the forms of exploitation authorized.

(2) Where the authors referred to in the foregoing paragraph have signed contracts with a producer of audiovisual recordings for the production of such recordings, it shall be presumed that, unless otherwise agreed in the contract and subject to the unrenounceable right to equitable remuneration referred to in the following paragraph, they have transferred their right of rental.

The author who has transferred or assigned to a producer of phonograms or audiovisual recordings his right of rental in relation to a phonogram or original or copy of an audiovisual recording shall retain the unrenounceable right to receive equitable remuneration for the rental thereof. Such remuneration shall be payable by those who carry out the operations of rental to the public of phonograms or audiovisual recordings in their capacity as successors in title to the owners of the corresponding right to authorize such rental, and which have been implemented since January 1, 1997.

(3) In any event, and regardless of what may have been agreed in the contract, where the audiovisual work is shown in public places against payment of an admission charge, the authors mentioned in paragraph (1) of this Article shall be entitled to collect from those who show the work in public a percentage of the proceeds from the said public showing. The organizers may deduct the amounts payable by way of such remuneration from those that have to be paid to the licensors of the audiovisual work.

Where the audiovisual work is exported, the authors may assign the said right for a lump sum if it is impossible or extremely difficult for them to exercise the right effectively in the importing country.

The operators of public halls or projection rooms shall periodically make the sums collected for the said remuneration available to the authors. For that purpose, the Government may introduce the appropriate supervisory procedures by regulation.

(4) The duly authorized projection, showing or transmission of an audiovisual work by any process without the charging of admission shall give the authors the right to collect such remuneration as is appropriate according to the general tariffs laid down by the corresponding administration entity.

(5) In order to facilitate the author’s exercise of the rights accruing to him from the exploitation of the audiovisual work, the producer shall, at least once a year and at his request, provide him with the necessary documentary material.

(6) The rights provided for in paragraphs (3) and (4) of this Article shall be unrenounceable and intransferable by inter vivos transactions, and shall not be applicable to the authors of audiovisual works of promotional character.

(7) The rights provided for in paragraphs (2), (3) and (4) of this Article shall be exercised through entities for the administration of intellectual property rights.

(Insufficient Contribution by an Author)

Art. 91. Where an author’s contribution is not completed on account of unjustified refusal on his part or for

reasons of force majeure, the producer may make use of the part already completed, subject to respect for the said author’s rights therein, and without prejudice to any indemnification that may be appropriate.

(Final Version and Modifications Thereto)

Art. 92. (1) The audiovisual work shall be considered completed when the master copy has been made in

accordance with the terms of the contract between the director or maker and the producer. (2) Any modification of the master copy of the audiovisual work by addition, deletion or alteration of

any element thereof shall require the prior authorization of those who have agreed onthe said master copy. Nevertheless, in contracts for the production of audiovisual work intended essentially for

communication to the public by broadcasting, it shall be presumed, unless otherwise specified, that the authors have assigned the authorization to make such alterations to the work in the form in which it is to be

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broadcast as are strictly dictated by the manner of programming the medium, without prejudice in any event to the right recognized in item 4 of Article 14.

(Moral Rights and Destruction of the Original Medium)

Art. 93. (1) The moral rights of authors may only be exercised in relation to the master copy of the audiovisual

work. (2) The destruction of the original medium in which the audiovisual work in its final version is

incorporated is prohibited.

(Radio Works)

Art. 94. The provisions under this Title shall be applicable as appropriate to radio works.

Title VII Computer Programs

(Legal Regime)

Art. 95. The copyright in computer programs shall be governed by the provisions under this Title and, where

not specifically provided for therein, by such of the provisions of this Law as may be applicable.

(Subject Matter of Protection)

Art. 96. (1) For the purposes of this Law, “computer program” means any sequence of instructions or data

intended for either direct or indirect use in a data processing system to perform a function or task or to obtain a specific result, regardless of its form of expression and recording.

For the same purposes, the expression “computer programs” shall cover also the preparatory documentation thereof. The technical literature and manuals for the use of a program shall enjoy the same protection as is afforded to computer programs themselves under this Title.

(2) The computer program shall be protected only if it is original in the sense that it is the author’s own intellectual creation.

(3) The protection provided for in this Law shall apply to any form of expression of a computer program. The protection shall likewise extend to any and all successive versions of the program, and also to derived programs, with the exception of those created for the purpose of doing harm to a computer system.

Computer programs that form part of a patent or utility model shall, without prejudice to the provisions of this Law, enjoy whatever protection may accrue to them by operation of the legal regime governing industrial property.

(4) The ideas and principles underlying any of the elements of a computer program, including those underlying its interfaces, shall not be protected by copyright in terms of this Law.

(Ownership of Rights)

Art. 97. (1) The natural person or group of natural persons that has created a computer program, or the legal

entity considered the owner of the copyright in the cases expressly provided for in this Law, shall be considered the author thereof.

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(2) In the case of a collective work, unless otherwise agreed, the person, whether natural person or legal entity, who edits and discloses it under his name shall have the status of author.

(3) The copyright in a computer program that is the unitary result of collaboration between two or more authors shall be their joint property, and shall belong to all of them in proportions determined by them.

(4) Where a salaried worker creates a computer program in the course of duties entrusted to him or on instructions from his employer, the ownership of the corresponding exploitation rights in the computer program so created, including both the source program and the object program, shall belong exclusively to the employer, unless otherwise agreed.

(5) Protection shall be granted to all persons, whether natural persons or legal entities, who meet the requirements laid down in this Law for the protection of copyright.

(Term of Protection)

Art. 98. (1) Where the author is a natural person, the term of the exploitation rights in a computer program

shall, depending on the circumstances, be that provided for in Chapter I of Title III of this Part. (2) Where the author is a legal entity, the term of the copyright referred to in the foregoing paragraph

shall be 70 years, counted from the first of January of the year following that of the lawful disclosure of the program or that of its creation if it has not been disclosed.

(Content of Exploitation Rights)

Art. 99. Without prejudice to the provisions of Article 100 of this Law, the exclusive rights in the exploitation

of a computer program by the person who is the owner thereof in terms of Article 97 shall include the right to do or authorize the following:

(a) total or partial reproduction, including for personal use, of a computer program by any means and in any form, whether permanent or temporary. Where the loading, display, operation, transmission or storage of a program calls for such reproduction, the authorization to do so, which is granted by the owner of the rights, must have been obtained;

(b) translation, adaptation, arrangement or any other transformation of a computer program, and the reproduction of the results of such acts, without prejudice to the rights of the person who transforms the program;

(c) any form of distribution to the public, including the rental of the original computer program or of copies thereof.

For the above purposes, where assignment of the use of a computer program occurs, it shall be understood, in the absence of proof to the contrary, that the assignment is non–exclusive and intransferable, it being likewise presumed that assignment has taken place only to meet the needs of the user. The first sale in the European Union of a copy of a program by the owner of the rights or with his consent shall exhaust the right of distribution of the said copy, subject to the right to control over the subsequent rental of the program or of a copy thereof.

(Limitations of the Right of Exploitation)

Art. 100. (1) The authorization of the owner shall not be required, in the absence of a contractual provision to

the contrary, for reproduction or transformation of a computer program, including the correction of errors, where those acts are necessary for the use of the program according to its intended purpose by the lawful user.

(2) The making of a reserve copy by the person who holds the right to use the program may not be prevented by contract in so far as it is necessary for such use.

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(3) The lawful user of the copy of a program shall be entitled to observe, study or verify the operation thereof, without prior authorization from the owner, for the purposes of ascertaining the ideas and principles underlying any element of the program, provided that this is done in the course of any of the operations of loading, display, operation, transmission or storage of the program that he is entitled to perform.

(4) Unless otherwise agreed, the author may not object to the assignee who holds the exploitation rights carrying out or authorizing the carrying out of successive versions of his program, or of programs derived therefrom.

(5) The authorization of the owner of the rights shall not be necessary where the reproduction of the code and the translation of its form as provided in subparagraphs (a) and (b) of Article 99 of this Law is essential to the securing of the necessary information for achieving interoperability of an independently created program with other programs, provided that the following requirements are met:

(a) such acts must be performed by the legitimate user or by any other person authorized to use a copy of the program, or, in their name, by a duly authorized person;

(b) the information necessary to achieve interoperability must not have been previously made readily and rapidly available to the persons referred to in the foregoing subparagraph;

(c) the said acts must be confined to those parts of the original program that are necessary for the achievement of interoperability.

(6) The exception provided for in paragraph (5) of this Article shall be applicable in so far as the information so obtained:

(a) is used solely for the achievement of the interoperability of the independently created program; (b) is communicated to third parties only where essential to the interoperability of the

independently created program; (c) is not used for the development, production or commercialization of a program substantially

similar in its expression, or for any other act that infringes copyright. (7) The provisions contained in paragraphs (5) and (6) of this Article may not be interpreted in a

manner that permits their implementation to prejudice unjustifiably the legitimate interests of the owner of the rights or is contrary to the normal exploitation of the computer program.

(Protection of Register Entries)

Art. 101. The rights in computer programs, and also in their successive versions and in derived programs, may

be recorded in the Intellectual Property Register. It shall be laid down by regulation what elements of registered programs may be laid open to public inspection.

(Infringement of Rights)

Art. 102. For the purposes of this Title and without prejudice to the provisions of Article 100, those

persons shall be considered infringers of copyright who, without authorization from the owner thereof, perform the acts provided for in Article 99, and who in par– ticular:

(a) bring into circulation one or more copies of a computer program when they know or can assume that they are unlawful;

(b) stock for commercial purposes one or more copies of a computer program when they know or can assume that they are unlawful;

(c) bring into circulation or stock for commercial purposes any instrument whose sole purpose is the unauthorized removal or disablement of any technical device used to protect a computer program.

(Protection Measures)

Art. 103.

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The owner of the rights recognized under this Title may bring the actions and institute the proceedings that are provided for in general terms in Title I, Part III of this Law, and more specifically the measures contemplated in the second paragraph of item 3 of Article 107 and in item 3 of Article 136 in conjunction with item 2 of Article 134 of this Law.

(Safeguarding of the Application of Other Legal Provisions)

Art. 104. The provisions under this Title shall be understood as being without prejudice to any other legal

provisions such as those concerning patent rights, trademark rights, unfair competition, trade secrets, the protection of semiconductor products or contractual obligations.

PART II OTHER INTELLECTUAL PROPERTY RIGHTS

Title I Rights of Performers

(Definition of Performers)

Art. 105. “Performer” means the person who presents, sings, reads, recites, interprets or executes a work in any

form. The director of a stage performance and the conductor of an orchestra shall have the rights conferred on performers under this Title.

(Fixing)

Art. 106. (1) The performer shall have the exclusive right to authorize the fixing of his performances. (2) Such authorization shall be granted in writing.

(Reproduction)

Art. 107. (1) The performer shall have the exclusive right to authorize the direct or indirect reproduction of

fixations of his performances. (2) Such authorization shall be granted in writing. (3) The said right may be transferred or assigned or be licensed by contract.

(Communication to the Public)

Art. 108. (1) The performer shall have the exclusive right to authorize the communication of his performances

to the public, except where any such performance constitutes in itself a performance transmitted by broadcasting or made from a previously authorized fixation.

Such authorization shall be granted in writing. Where the communication to the public takes place by satellite or cable and in the manner provided

for in paragraphs (3) and (4) of Article 20 and corresponding provisions of this Law, those provisions shall apply.

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(2) The users of a phonogram published for commercial purposes, or of a reproduction of such a phonogram that is used for any form of communication to the public, shall be under the obligation to pay a single amount of equitable remuneration to the performers and to the producers of phonograms, which shall be shared out between them. In the absence of agreement between them on such sharing, it shall be in equal parts.

(3) The users of the audiovisual recordings that are used for the acts of communication to the public provided for in subparagraphs (f) and (g) of paragraph (2) of Article 20 of this Law shall be under the obligation to pay a single amount of equitable remuneration to the performers and to the producers of audiovisual recordings, which shall be shared out between them, in the absence of agreement between them on such sharing, it shall be in equal parts.

The users of audiovisual recordings that are used for any act of communication to the public different from those referred to in the foregoing paragraph shall also be under the obligation to pay a single amount of equitable remuneration to the performers.

(4) The right to the single amounts of equitable remuneration referred to in paragraphs (2) and (3) of this Article shall be exercised through entities for the administration of intellectual property rights. The exercise of the rights through the appropriate administration entities shall include negotiation with users, the calculation, collection and distribution of the corresponding remuneration and any other action necessary to ensure the effectiveness of the said rights.

(Distribution)

Art. 109. (1) The performer shall have the exclusive right, in relation to the fixation of his performances, to

authorize the distribution thereof according to the definition laid down in item 1 of Article 19 of this Law. That right may be transferred or assigned or be licensed by contract.

(2) Where distribution takes place by means of sale within the area of the European Union, the said right shall be exhausted on the first such sale, but only in respect of successive sales effected within the area by the owner of the right or with his consent.

(3) For the purposes of this Title, “rental of fixations of performances” means making them available for use during a limited time and for direct or indirect economic or commercial benefit.

Making available for the purposes of display, for communication to the public by means of phonograms or audiovisual recordings, including fragments of either, and for consultation on the spot, shall be excluded from the concept of rental in the following circumstances:

1 Where the performer, either individually or with others, concludes contracts with a producer of audiovisual recordings, for the production of such recordings, it shall be presumed that, unless otherwise agreed in the contract and subject to the unrenounceable right to the equitable remuneration referred to in the following item, he has transferred his rental rights.

2 The performer who has transferred or assigned to a producer of phonograms or audiovisual recordings his rental rights in a phonogram, or an original or copy of an audiovisual recording, shall retain the unrenounceable right to receive equitable remuneration for the rental thereof. Such remuneration shall be payable by those who conduct the operations of rental to the public of phonograms or audiovisual recordings in their capacity as successors in title to the owners of the corresponding rights to authorize such rental, and shall come into effect as from January 1, 1997. The right provided for in the foregoing item shall be exercised through entities for the administration of intellectual property rights.

(4) For the purposes of this Title, “lending of fixations of performances” means making them available for use for a limited time without direct or indirect economic or benefit, provided that the said lending takes place through establishments accessible to the public.

It shall be understood that there is no direct or indirect economic or commercial benefit when the lending effected by an establishment accessible to the public gives rise to the payment of a sum not exceeding the amount necessary to cover operating expenses.

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The operations mentioned in the second subparagraph of paragraph (3) above, and those conducted between establishments accessible to the public, shall be excluded from the concept of lending.

(Employment or Commission Contract)

Art. 110. Where the performance is given in compliance with an employment or commission contract, it shall

be understood, unless otherwise specified, that the employer or commissioning party acquires therein such exclusive rights to authorize reproduction and communication to the public as are provided for under this Title and may be deduced from the nature and subject of the contract.

The provisions of the foregoing paragraph shall not apply to the remuneration rights recognized in paragraphs (2) and (3) of Article 108 of this Law.

(Collective Representative)

Art. 111. Performers who collectively take part in one and the same performance, such as the members of a

musical ensemble, choir, orchestra, ballet troupe or theater company, shall designate one of their number to be their representative for the grant of the authorizations mentioned under this Title. For such designation, which shall be set down in writing, the majority consent of the performers shall prevail. This obligation shall not extend to soloists or to orchestra conductors or directors of stage performances.

(Term of Exploitation Rights)

Art. 112. The exploitation rights conferred on performers shall have a term of 50 years, counted from the first

of January of the year following that of the performance. Nevertheless, if, in the course of that period, a recording of the performance is lawfully published, the

rights in question shall expire 50 years after the publication of the said recording, counted from the first of January of the year following that in which it occurred.

(Other Rights)

Art. 113. The performer shall enjoy the right to have his name mentioned in connection with his performances

and to object, throughout his life, to any distortion, mutilation or any other act in relation to his performance that might adversely affect his standing or reputation. On his death, and during the 20 years thereafter, the exercise of the aforesaid rights shall accrue to his heirs.

The express authorization of the performer shall be necessary for the post–synchronization of his performance in his own language.

Title II Rights of Phonogram Producers

(Definitions)

Art. 114. (1) “Phonogram” means any fixation of exclusively the sound of the performance of a work or of

other sounds.

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(2) The producer of a phonogram is the natural person or legal entity on whose initiative and responsibility the aforesaid fixation is first made. If the operation takes place within an enterprise, the owner thereof shall be considered the producer of the phonogram.

(Reproduction)

Art. 115. The phonogram producer shall have the exclusive right to authorize the direct or indirect reproduction

thereof. That right may be transferred or assigned or be licensed by contract.

(Communication to the Public)

Art. 116. (1) Where communication to the public takes place by satellite or cable and in the manner provided

for in paragraphs (3) and (4) respectively of Article 20 of this Law, those provisions shall be applicable. (2) The users of a phonogram published for commercial purposes, or of a reproduction of that

phonogram used for any form of communication to the public, shall be under the obligation to pay a single amount of equitable remuneration to the phonogram producers and performers, the amount of which shall be shared out between them. In the absence of agreement between them on such sharing, it shall be in equal parts.

(3) The right to the single amount of equitable remuneration referred to in the foregoing paragraph shall be exercised through entities for the administration of intellectual property rights. The exercise of that right through the relevant administration entities shall include negotiation with users, the calculation, collection and distribution of the corresponding remuneration and any other action necessary to ensure the effectiveness of the said right.

(Distribution)

Art. 117. (1) The phonogram producer shall have the exclusive right to authorize the distribution, according to

the definition laid down in item 1 of Article 19 of this Law, of phonograms and copies thereof. That right may be transferred or assigned or be licensed by contract.

(2) Where distribution occurs by means of sale in the area of the European Union, the said right shall be exhausted on the first such sale, but only in respect of successive sales effected within the area by the owner of the right or with his consent.

(3) The right of distribution shall be regarded as including the right to authorize the importation and exportation of copies of the phonogram for marketing purposes.

(4) For the purposes of this Title, “rental of phonograms” means making the phonograms available for use for a limited time and for direct or indirect economic or commercial benefit.

Making available for the purposes of display, for communication to the public by means of phonograms or fragments thereof and for consultation on the spot shall be excluded from the concept of rental.

(5) For the purposes of this Title, “lending of phonograms” means making them available for use for a limited time without direct or indirect economic or commercial benefit, provided that the said lending takes place through establishments accessible to the public.

It shall be understood that there is no direct or indirect economic or commercial benefit when the lending effected by an establishment accessible to the public gives rise to the payment of a sum not exceeding the amount to cover operating expenses.

The operations mentioned in the second subparagraph of paragraph (4) above, and those that take place between establishments accessible to the public, shall be excluded from the concept of lending.

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(Right to Bring Action)

Art. 118. In cases of infringement of the rights recognized in Article 115 and 117, the right to institute the

appropriate proceedings shall belong to both the producer of phonograms and the transferee of the said rights.

(Term of Exploitation Rights)

Art. 119. The term of the exploitation rights conferred on producers of phonograms shall be 50 years, counted

from the first of January of the year following that of recording. Nevertheless, if, within the said period, the phonogram is lawfully published, the rights in question

shall expire after 50 years following the said publication, counted from the first of January of the year following the date in which publication occurred.

Title III Rights of Producers of Audiovisual Recordings

(Definitions)

Art. 120. (1) “Audiovisual recordings” means fixations of a scene or sequence of images, with or without

sound, whether or not they constitute creations susceptible of description as audiovisual works within the meaning of Article 86 of this Law.

(2) “Producer of an audiovisual recording” means the person, whether natural person or legal entity, who takes the initiative of and assumes responsibility for the said audiovisual recording.

(Reproduction)

Art. 121. The producer of the first fixation of an audiovisual recording shall have the exclusive right to

authorize the direct or indirect reproduction of the original and copies thereof. This right may be transferred or assigned or be licensed by contract.

(Communication to the Public)

Art. 122. (1) The producer of audiovisual recordings shall have the right to authorize the communication to the

public thereof. When communication to the public takes place by cable in the manner provided for in paragraph (4)

of Article 20 of this Law, that provision shall be applicable. (2) The users of audiovisual recordings that are used for the acts of communication to the public

provided for in subparagraphs (f) and (g) of paragraph (2) of Article 20 of this Law shall be under the obligation to pay a single amount of equitable remuneration to the producers of audiovisual recordings and to the performers, among whom the said amount shall be shared out. In the absence of agreement between them on such sharing, it shall be in equal parts.

(3) The right to the single payment of equitable remuneration referred to in the foregoing paragraph shall be exercised through entities for the administration of intellectual property rights. The exercise of the said right through the administration entities concerned shall include negotiation with the users, the

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calculation, collection and distribution of the corresponding remuneration and any other action necessary to ensure the exercise of the said rights.

(Distribution)

Art. 123. (1) The producer of the first fixation of an audiovisual recording shall have the exclusive right to

authorize the distribution, according to the definition laid down in item 1 of Article 19 of this Law, of the original and of copies thereof. That right may be transferred, assigned or be licensed by contract.

(2) Where distribution takes place by means of sale within the area of the European Union, the said right shall be exhausted on the first such sale, but only in respect of successive sales effected within the area by the owner of the rights or with his consent.

(3) For the purposes of this Title, “rental of audiovisual recordings” means making them available for use for a limited time and for direct or indirect economic or commercial benefit.

Making available for the purposes of display, for communication to the public by means of the first fixation of an audiovisual recording and copies thereof, including fragments of either, and for consultation on the spot shall be excluded from the concept of rental.

(4) For the purposes of this Title, “lending of audiovisual recordings” means making them available for use for a limited time without direct or indirect economic or commercial benefit, provided that the said lending takes place through establishments accessible to the public.

It shall be understood that there is no direct or indirect economic or commercial benefit when the lending effected by an establishment accessible to the public gives rise to the payment of a sum not exceeding the amount necessary to cover operating expenses. The operations mentioned in the second subparagraph of the foregoing paragraph (3), and those effected between establishments accessible to the public, shall be excluded from the concept of lending.

(Other Exploitation Rights)

Art. 124. The exploitation rights in photographs taken during the process of production of the audiovisual

recording shall also belong to the producer.

(Term of Exploitation Rights)

Art. 125. The term of the exploitation rights conferred on the producers of the first fixation of an audiovisual

recording shall be 50 years after publication, counted from the first of January of the year following that of the making thereof.

Nevertheless, if during the said period the recording is lawfully published, the rights mentioned shall expire 50 years following publication, counted from the first of January of the year following the date on which the said publication occurred.

Title IV Rights of Broadcasting Organizations

(Exclusive Rights)

Art. 126. (1) Broadcasting organizations shall enjoy the exclusive right to authorize:

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(a) The fixing of their broadcasts or transmissions on any sound or visual medium. For the purposes of this subparagraph, the fixing of any isolated image shown in the course of the broadcast or transmission shall be considered included. Cable distribution enterprises shall not enjoy this right when they retranmsit the broadcasts or transmissions of broadcasting organizations.

(b) The reproduction of fixations of their broadcasts or transmissions. This right may be transferred or assigned or be licensed by contract.

(c) The retransmission of their broadcasts or transmissions by any technical process. (d) The communication to the public of their radio broadcasts or transmissions where such

communication occurs in places to which the public may have access against payment of a sum of money as an admission charge or for a ticket. Where communication to the public takes place by satellite or cable and in the manner provided for in paragraphs (3) and (4) of Article 20 of this Law, those provisions shall be applicable.

(e) The distribution of fixations of their broadcasts or transmissions. Where distribution takes place by means of sale within the area of the European Union, the said right shall be exhausted on the first such sale, but only in respect of successive sales effected within the area by the owner of the rights or with his consent. This right may be transferred or assigned or be licensed by contract.

(2) The concepts of broadcasting and transmission shall include the operations mentioned in subparagraphs (c) and (e) respectively of paragraph (2) of Article 20 of this Law, and also the concept of retransmission and dissemination to the public by an entity that relays or disseminates another’s broadcasts received through any of the satellites mentioned.

(Term of Exploitation Rights)

Art. 127. The exploitation rights conferred on broadcasting organizations shall have a term of 50 years, counted

from the first of January of the year following that of the first making of a broadcast or transmission.

Title V Protection of Ordinary Photographs

(Protection of Ordinary Photographs)

Art. 128. Any person who makes a photograph or other reproduction produced by means of a process analogous

to photography shall, when neither has the character of protected work in terms of Part I, enjoy the exclusive right to authorize its reproduction, distribution and communication to the public on the same terms as are accorded by this Law to the authors of photographic works.

That right shall have a term of 25 years counted from the first of January of the year following the date of the making of the photograph or reproduction.

Title VI Protection of Specific Editorial Productions

(Unpublished Works in the Public Domain and Unprotected Works)

Art. 129. (1) Any person who lawfully discloses an unpublished work that is in the public domain shall have the

same exploitation rights in it as would have accrued to the author thereof.

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(2) Similarly, the publishers of works not protected by the provisions of Part I of this Law shall enjoy the exclusive right to authorize the reproduction, distribution and communication to the public of the said editions, provided that they can be distinguished by their typographical composition, layout and other editorial characteristics.

(Term of Rights)

Art. 130. (1) The rights recognized in paragraph (1) of the foregoing Article shall have a term of 25 years

counted from the first of January of the year following that of the lawful disclosure of the work. (2) The rights recognized in paragraphs (2) of the foregoing Article shall have a term of 25 years

counted from the first of January of the year following that of publication.

Title VII Common Provisions

(Copyright Safeguard Clause)

Art. 131. The rights recognized in this Part II shall be understood as being without prejudice to those accruing

to authors.

(Subsidiary Application of the Provisions of Part I)

Art. 132. The provisions contained in Section II of Chapter III of Title II and in Chapter II of Title III, both in

Part I of this Law, shall apply subsidiarily, mutatis mutandis, to the rights provided for in this Part.

PART III PROTECTION OF THE RIGHTS

RECOGNIZED IN THIS LAW

Title I Actions and Procedures

(Injunctions and Urgent Precautionary Measures)

Art. 133. The owner of the rights recognized in this Law may, without prejudice to any other action that may be

available to him, apply for an injunction restraining the unlawful activity of an infringer and claiming indemnification for material and moral damages caused, under the conditions laid down in Articles 134 and 135.

He may likewise apply for the ordering of precautionary measures for immediate protection as provided in Article 136.

(Restraining of the Unlawful Activity)

Art. 134. (1) The restraining of the unlawful activity may include:

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(a) suspending the infringing exploitation; (b) prohibiting the infringer from resuming it; (c) withdrawing from the market and destroying unlawful copies; (d) disabling, and where necessary destroying, any molds, plates, printing blocks, negatives and

other material intended solely for the reproduction of the unlawful copies, and of the instruments whose sole purpose is to facilitate the unauthorized removal or neutralization of any technical device used to protect a computer program;

(e) removing, or placing seals on, apparatus used for unauthorized communication to the public. (2) The infringer may request that the copies and material mentioned, where they are susceptible of

other uses, be destroyed or disabled only to the extent necessary to prevent unlawful exploitation. (3) The owner of the rights infringed may apply for the surrender to him of the copies and material

referred to at their cost price, with a corresponding reduction of his indemnification for damages. (4) The provisions of this Article shall not apply to copies acquired in good faith for personal use.

(Indemnification)

Art. 135. The aggrieved party may choose, for his indemnification, between the profits that he would

presumably have made had the unlawful use not occurred and the remuneration that he would have collected through having authorized exploitation.

Moral prejudice shall afford entitlement to indemnification even where there is no evidence of economic prejudice. The amount of the indemnification shall be determined according to the circumstances of the infringement, the seriousness of the harm done and the extent of unlawful dissemination of the work.

Claims for damages as referred to in this Article shall be statute–barred after five years from the time at which they could legitimately have been filed.

(Precautionary Measures)

Art. 136. In the event of infringement or where there are good and reasonable grounds to fear that infringement

is imminent, the judicial authority may, at the request of the owners of the rights recognized under this Law, decree such precautionary measures as may be necessary, according to the circumstances, for the immediate protection of the rights concerned, and especially:

(1) the accounting and deposit of revenue earned through the unlawful activity or, where appropriate, the posting or deposit of amounts payable by way of remuneration;

(2) suspension of the work of reproduction, distribution and communication to the public, as appropriate;

(3) seizure of copies produced or used and of material used solely for the reproduction or communication to the public. In the case of computer programs, seizure of the instruments referred to in subparagraph (c) of Article 102 may be allowed;

(4) seizure of the equipment, apparatus and materials referred to in paragraph (20) of Article 25 of this Law.

(Procedures)

Art. 137. The precautionary measures for immediate protection provided for in the foregoing Article shall be

given precedence and shall be taken in accordance with the following provisions: 1 Those first–instance courts shall be competent in whose jurisdiction the infringement has

occurred or may reasonably be expected to occur, or copies considered unlawful have been discovered, at the discretion of the party applying for the measures. Nevertheless, once the

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main claim has been filed, the court with which it has been filed shall have sole jurisdiction over everything relating to the measure adopted. Likewise, where the measure is sought at the time of the filing of the application for the corresponding declaratory judgment or during the substantiation thereof, the judge or court competent to entertain the application or already hearing the suit shall have jurisdiction.

2 The measure shall be applied for in writing, with the signature of the interested party or his legal or voluntary representative, intervention on the part of the Public Prosecutor or counsel being unnecessary except in cases provided for in the second paragraph of item 1 above.

3 During the ten days following the filing of the written claim, notice of which shall be given to the parties, the judge shall hear the parties involved in the claim, and in all cases shall pronounce in a ruling on the day following that of the expiration of the aforesaid period. The ruling shall be subject to appeal without staying effect. Notwithstanding the foregoing, in the case of the protection of computer programs, the judge may procure such reports or order such investigations as he considers appropriate before the written claim is notified to the parties.

4 Any of the parties may apply for a judicial recognition procedure which, if it is allowed, shall take place immediately.

5 Before or in its judgment, the court may, if it sees fit, demand sufficient security of the applicant to cover any prejudice and costs that may arise.

6 If the measures have been applied for before the institution of proceedings, the latter shall be instituted within the eight days following the grant of the measures. In any case, the applicant may renew his claim for precautionary measures wherever new evidence concerning the infringement appears or proof that was previously lacking comes to light.

(Criminal Proceedings)

Art. 138. The precautionary measures provided for in Article 136 may be granted in the course of criminal

proceedings instituted for infringement of the rights recognized in this Law. Proceedings shall be conducted according to such of the provisions of Article 137 as are relevant. The measures mentioned shall not prevent the institution of such other measures as may be provided

for in the legislation on criminal procedure.

Title II Intellectual Property Registry

(Organization and Operation)

Art. 139. (1) The General Registry of Intellectual Property shall be the only such body for the entire national

territory. Its organization shall be provided for by regulation, which shall in any event include the organization and functions of the Central Registry under the authority of the Ministry of Culture and the common provisions on registration and measures for coordination and information among all the competent public administrations.

(2) The Autonomous Communities shall determine the structure and operation of the Registry in their own territories, and shall take charge of the keeping of the Register, in all cases complying with the common provisions referred to in the foregoing paragraph.

(Registration Procedure)

Art. 140.

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(1) The intellectual property rights in works and other productions protected by this Law may be the subject of entries in the Intellectual Property Register.

(2) The Registrar shall consider applications filed and the legality of registrable instruments and contracts, having the right to refuse or suspend the making of the corresponding entries. Appeal from decisions of the Register shall lie direct to the civil courts.

(3) In the absence of proof to the contrary, it shall be presumed that the rights registered exist and belong to their owner in the form specified in the relevant entry.

(4) The Register shall be public, without prejudice to such limitations as may be introduced by virtue of the provisions of Article 101 of this Law.

Title III Symbols or Notices of Reserved Rights

(Symbols or Notices)

Art. 141. The owner or exclusive transferee of an exploitation right in a work or production protected by this

Law may place on it the circled letter C symbol before his name, accompanied by the place and year of the disclosure of the said work or production.

Likewise, on copies of phonograms or on their packaging the name of the producer or his transferee may be preceded by the circled letter P symbol and accompanied by the year of the publication.

The symbols and references mentioned shall be so placed and presented that they show clearly that the rights of exploitation are reserved.

Title IV Entities for the Administration

of the Rights Recognized in this Law

(Requirements)

Art. 142. Legally constituted entities that intend to devote themselves, either in their own or in another name, to

the administration of exploitation rights or other economic rights on behalf of and in the interest of two or more authors or other owners of intellectual property rights shall seek the appropriate authorization from the Ministry of Culture, which if granted shall be published in the Official Bulletin of the State.

Such entities may have no gainful intent and, by virtue of the authorization, may exercise the intellectual property rights entrusted to their administration and shall have the rights and be under the obligations laid down in this Title.

(Conditions of Authorization)

Art. 143. (1) The authorization provided for in the foregoing Article shall only be granted where the following

conditions are fulfilled: (a) the statutes of the applicant entity meet the requirements laid down in this Title; (b) it is apparent from the particulars given and the information considered that the applicant entity

fulfills the conditions necessary for it to ensure sufficient administration, throughout the national territory, of the rights to be entrusted to it for administration;

(c) the authorization is in the general interest of intellectual property protection in Spain.

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(2) In determining whether the conditions laid down in subparagraphs (b) and (c) of the foregoing paragraph have been fulfilled, due regard shall in particular be had to the number of owners of rights who have undertaken to entrust the entity with the administration of those rights in the event of authorization being granted, the volume of potential users, the suitability of its statutes and the means whereby it proposes to achieve its aims, the potential efficacy of its administration abroad, and where appropriate the reports of administration entities that have already been authorized.

(Revocation of Authorization)

Art. 144. Authorization may be revoked by the Ministry of Culture should any circumstance arise or become

apparent that would have been a cause for denial of authorization, or where the administration entity commits a serious breach of its obligations as set forth in this Title. In all three situations, prior notice shall be given by the Ministry of Culture, which shall set a time limit of at least three months for the situation reported to be remedied or rectified.

Revocation shall come into effect three months after its publication in the Offical Bulletin of the State.

(Qualification)

Art. 145. Once authorized, administration entities shall be qualified, in such terms as are determined by their

own statutes, to exercise the rights entrusted to their administration and to assert them in all manner of administrative or judicial proceedings.

For the purposes specified in Article 503 of the Law on Civil Procedure, the administration entity shall be obliged to bring to the proceedings a copy of its statutes, and also a certificate attesting its administrative authorization. The defendant may exclusively allege, subject to due substantiation, the lack of representative qualification of the plaintiff or of authorization by the owner of the exclusive rights, or failure to pay the corresponding remuneration.

(Statutes)

Art. 146. Without prejudice to the provisions of other texts that may be applicable to them, the following shall

be laid down in the statutes of every administration entity: (1) the denomination, which may not be either identical or confusingly similar to that of another

entity; (2) its objective or aims, with a specification of the rights administered, provided that it may not

conduct its activity outside the scope of the protection of intellectual property rights; (3) the types of owner of rights covered by the administration, and where appropriate the various

categories of such owners for the purposes of their participation in the management of the entity;

(4) the conditions governing the acquisition and loss of membership. In all cases, the members must be owners of the types of right that the entity is responsible for administering, and the membership must not be below ten;

(5) the rights of members, and in particular the voting system, which may be worked out according to weighting factors that afford a reasonable limitation of multiple ballots. In matters concerning the sanction of exclusion from membership, voting power shall be equal;

(6) the duties of members and the disciplinary regime governing them; (7) the governing and representative organs of the entity and the competence of each such organ,

and also the provisions governing the convening, constitution and operation of those of

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collegiate character, it being expressly prohibited to adopt agreements on matters not appearing on the agenda;

(8) the procedure for the election of administrators from among the members; (9) the initial capital and planned economic resources;

(10) the rules to which systems for the distribution of sums collected are to be subject; (11) the system for supervision of the economic and financial administration of the entity; (12) The manner of disposal of the capital or resulting net assets in the event of liquidation of the

entity, which may not in any circumstances be shared out among the members.

(Obligation to Administer Intellectual Property Rights in Trust)

Art. 147. Administration entities shall be obliged to agree to administer the copyright and other intellectual

property rights that are entrusted to them according to their objective or aims. They shall discharge that trust in accordance with their statutes and whatever other provisions are applicable.

(Administration Contract)

Art. 148. (1) The owners of rights shall entrust the entity with the administration of their rights by means of a

contract having a term not exceeding five years which may be renewed indefinitely; neither the administration of all forms of exploitation nor the global administration of all future works or productions may be imposed as obligations.

(2) Entities shall lay down adequate provisions in their statutes to ensure administration that is free of influence on the part of users of its repertoire, and to avoid the giving of undue preference in the use of those works.

(Distribution of Sums Collected)

Art. 149. (1) The distribution of sums collected shall be effected equitably among the owners of the works or

productions used, according to a system laid down in the statutes which rules out any arbitrary action. (2) Administration entities shall reserve to the owners of rights a share in the sums collected that is

proportionate to the use of their works.

(Social Action)

Art. 150. (1) Administration entities shall promote welfare activities or services for the benefit of their

members, either themselves or through non–profit–making entities, and shall arrange activities for the training and promotion of authors and performers.

(2) Administration entities shall devote to the activities and services referred to in the foregoing paragraph, in equal shares, the percentage of the remuneration referred to in Article 25 of this Law that is determined by regulation.

(Accounting Documents)

Art. 151. Within the six months following the close of each financial year, the entity shall draw up a balance

sheet corresponding to that period and an account of activities engaged in during it. Without prejudice to the provisions in applicable texts, the balance sheet and accounting documents

shall be audited by legally competent accountants or accounting firms appointed by the General Assembly

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of the entity held in the previous year or in the year of its establishment. The statutes shall lay down the procedure for the appointment of a replacement auditor in the event of a vacancy.

The balance sheet, bearing a note to the effect that it has or has not been given a favorable report by the auditor, shall be placed at the disposal of the members at the legal domicile and regional branches of the entity not less than 15 days in advance of the appointed date for the General Assembly at which it is to be approved.

(Other Obligations)

Art. 152. (1) Administration entities shall be obliged: (a) to enter into a contract with any person who so requests, unless there is justification for not

doing so, for the grant of non–exclusive authorizations in respect of the rights under administration, on reasonable terms and subject to remuneration;

(b) to lay down general tariffs to determine the remuneration payable for the use of its repertoire, which shall include reductions for the benefit of cultural bodies without gainful intent;

(c) to enter into general contracts with associations of users of its repertoire whenever such associations request and are representative of the sector concerned.

(2) In so far as the parties fail to reach agreement, the corresponding authorization shall be considered granted if the applicant pays subject to reservations, or lodges with a judicial officer, the amount charged by the administration entity in conformity with the general tariffs.

(3) The provisions of the foregoing paragraphs shall not be applicable to the administration of rights relating to literary, dramatic, dramatico–musical, choreographic or mimed works, or to single uses of one or more works of any kind, which require separate authorization by the owner.

(4) Administration entities shall likewise be obliged to assert the right to equitable remuneration corresponding to the various circumstances provided for in this Law, and to assert the right to authorize cable distribution.

(Intellectual Property Mediation and Arbitration Commission)

Art. 153. An Intellectual Property Mediation and Arbitration Commission is hereby created at the Ministry of

Culture for the exercise of the mediation and arbitration functions entrusted to it by this Law, having the character of a collegiate body of national scope.

(1) The mediation functions of the Commission shall be the following: (a) to collaborate in negotiations, on reference to it by the parties, where they have not succeeded

in concluding a contract, with a view to the authorization of the cable distribution of a broadcast, owing to a failure to agree on the part of the owners of intellectual property rights and cable distribution companies;

(b) to submit proposals to the parties where appropriate. All the parties shall be regarded as agreeing to the proposal referred to in the foregoing subparagraph if none of them expresses an objection within a period of three months. In such a situation the finding of the Commission shall produce the effects provided for in Law 36 of December 6, 1988, on Arbitration, and shall be susceptible of appeal before the civil courts. The proposal and any objection to it shall be notified to the parties in accordance with the provisions of Article 58 and 59 of Law No. 30 of November 26, 1992, on the Legal Regime for Public Administrations and on Common Administrative Procedure. The mediation procedure, and also the composition of the Commission for the purposes of mediation, shall be laid down by regulation, provided that in all cases two representatives of the entities for the administration of the intellectual property rights under negotiation and two representatives of the cable distribution enterprises shall be entitled to form part of the said Commission in any business that concerns them.

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(2) The arbitration functions of the Commission shall be the following: (a) to bring about the settlement, on reference to it by the parties, of any conflicts which, according

to the provisions of paragraph (1) of the foregoing Article, may occur between administration entities and associations of users of their repertoires, or between the said entities and broadcasting organizations. Reference to the Commission by the parties shall be voluntary and shall be expressly recorded in writing;

(b) to set an amount in lieu of the general tariffs, for the purposes specified in paragraph (2) of the foregoing Article, at the request of an association of users or a broadcasting organization where the said association or organization submits, for its part, to the jurisdiction of the Commission with the aim specified in subparagraph (a) of this paragraph.

(3) The procedure and composition of the Commission shall be laid down by regulation for the exercise of its arbitration function, provided that in all cases two representatives of the administration entities and two representatives of the association of users or of the broadcasting organization shall have the right to form part of the said Commission in any business that concerns them.

The decision of the Commission shall be binding and enforceable on the parties. The provisions of this Article shall be without prejudice to any action that may be brought before the

competent jurisdiction. Nevertheless, reference to the Commission shall prevent judge and courts from hearing the dispute submitted for arbitration until such time as the arbitral decision has been handed down, and then only when the party concerned applies for a judicial ruling by filing the appropriate objection.

(Powers of the Ministry of Culture)

Art. 154. (1) In addition to having the power to grant or revoke authorization as provided in Articles 143 and

144, the Ministry of Culture shall be responsible for ensuring compliance with the obligations and requirements laid down in this Law.

To that end, the Ministry of Culture may demand any kind of information from administration entities, order inspections and audits and appoint a representative to attend their General Assemblies, administrative boards or equivalent organs with the right to speak but not to vote.

(2) Without prejudice to the provisions of other applicable texts, amendments to the statutes of administration entities shall be submitted, once they have been approved by the relevant General Assembly, to the Ministry of Culture for approval, which shall be considered granted if no decision to the contrary is notified within three months following submission.

(3) Administration entities shall be obliged to communicate to the Ministry of Culture the appointment and the termination of the appointment of their administrators and agents, the general tariffs and amendments thereto, general contracts entered into with associations of users and those concluded with foreign organizations of the same type, and the documents mentioned in Article 151 of this Law.

PART IV SCOPE OF THE LAW

(Authors)

Art. 155. (1) The intellectual property rights of Spanish authors and also those of authors who are nationals of

other Member States of the European Union shall be protected in accordance with this Law. The following shall also enjoy the same rights: (a) nationals of other countries ordinarily resident in Spain; (b) nationals of other countries not ordinarily resident in Spain for those of their works that are

published on Spanish territory for the first time or within 30 days of having been published in another country. Nevertheless, the Government may restrict the scope of this principle in the

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case of nationals of States that do not afford sufficient protection to the works of Spanish authors in comparable circumstances.

(2) All authors of audiovisual works, whatever their nationality, shall have the right to collect proportional remuneration for the showing of their works as provided in Article 90(3) and (4). Nevertheless, in the case of nationals of States that do not afford an equivalent right to Spanish authors, the Government may rule that the sums paid by exhibitors to administration entities in that connection shall be used for purposes of cultural interest to be laid down by regulation.

(3) Nationals of other countries shall in all cases enjoy the protection available under the international conventions and treaties to which Spain is party and, should there be none, shall be treated in the same way as Spanish authors when Spanish authors are themselves treated in the same way as nationals in the country concerned.

(4) For works whose country of origin is another country in terms of the Berne Convention and whose author is not a national of a Member State of the European Union, the term of protection shall be the same as that granted in the country of origin of work, provided that it may not in any case exceed that granted under this Law for the works of authors.

(5) The moral rights of the author, whatever his nationality, are hereby recognized.

(Performers)

Art. 156. (1) The rights recognized in this Law to Spanish performers shall be protected regardless of the place

in which their performances take place, as shall those accruing to performers who are nationals of other Member States of the European Union.

(2) Performers who are nationals of other countries shall enjoy the same rights as those recognized in this Law in any of the following cases:

(a) where they are ordinarily resident in Spain; (b) where their performances take place on Spanish territory; (c) where their performances are recorded on phonograms or audiovisual materials that are

protected under this Law; (d) where their performances are incorporated, without having been recorded, on radio broadcasts

that are protected under this Law. (3) Performers who are nationals of other countries shall in all cases enjoy the protection available

under the international conventions and treaties to which Spain is party and, should there be none, shall be treated in the same way as Spanish performers when Spanish performers are themselves treated in the same way as nationals of the country concerned.

(4) The terms of protection provided for in Article 112 of this Law shall likewise be applicable to the owners mentioned who are not nationals of the European Union, provided that their protection in Spain is guaranteed by an international convention. Nevertheless, without prejudice to the international obligations that are applicable, the term of protection shall expire on the date provided for in the country of which the owner is a national, provided that the term may not in any case exceed that laid down in the aforementioned Article.

(Producers, Makers of Ordinary Photographs and Publishers)

Art. 157. (1) The producers of phonograms and of audiovisual works or recordings, the makers of ordinary

photographs and the publishers of the works mentioned in Article 129 shall be protected under this Law in the following cases:

(a) where they are Spanish citizens or enterprises domiciled in Spain, and also where they are citizens of another Member State of the European Union or enterprises domiciled in another Member State of the European Union;

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(b) where they are nationals of other countries and the said works are published in Spain for the first time or within 30 days of having been published in another country. Nevertheless, the Government may restrict the scope of this principle in the case of nationals of States that do not afford sufficient protection to the works or publications of Spaniards in comparable circumstances.

(2) In all cases the owners referred to in subparagraph (b) of the foregoing Article shall enjoy the protection accruing to them under the international conventions and treaties to which Spain is party and, should there be none, shall be treated in the same way as the producers of phonograms and those of audiovisual works or recordings, the makers of ordinary photographs and the publishers of the works mentioned in Article 129 when they in turn are treated in the same way as nationals in the country concerned.

(3) The terms of protection provided for in Articles 119 and 125 of this Law shall likewise be applicable to the owners mentioned who are not nationals of the European Union, provided that their protection is guaranteed in Spain by an international convention. Nevertheless, without prejudice to the international obligations that are applicable, the term of protection shall expire on the date provided for in the country of which the owner is a national, provided that the term may not in any case exceed that laid down in the foregoing Articles.

(Broadcasting Organizations)

Art. 158. (1) Broadcasting organizations domiciled in Spain or in another Member State of the European Union

shall enjoy the protection provided for in this Law in respect of their broadcasts and transmissions. (2) Broadcasting organizations domiciled in other countries shall in all cases enjoy the protection

available under the international conventions and treaties to which Spain is party. (3) The terms of protection provided for in Article 127 of this Law shall likewise be applicable to the

owners mentioned who are not nationals of the European Union, provided that their protection in Spain is guaranteed by an international convention. Nevertheless, without prejudice to the international obligations that are applicable, the term of protection shall expire on the date provided for in the country of which the owner is a national, provided that the term may not in any case exceed that laid down in the aforementioned Article.

ADDITIONAL PROVISIONS

(Legal Deposit)

First. The legal deposit of works of creation as traditionally recognized in Spain shall be governed by such

regulatory provisions as are in force or may be enacted in the future by the Government, without prejudice to the powers accruing to the Autonomous Communities in appropriate cases.

(Revision of the Percentage and Amount Under Article 24(2))

Second. The revision of the percentage and of the amount referred to in Article 24(2) of this Law shall be

effected in the General Budget Law of the State.

(Revision of the Amounts under Article 25(5))

Third.

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The Ministries of Culture, of Industry and Energy and of Commerce and Tourism shall be authorized to adjust the amounts laid down in Article 25(5) of this Law every two years to prevailing market conditions, technological development and the official consumer price index.

(Frequency of the Remuneration Under Article 90(3) and Delegalization)

Fourth. Amounts collected in remuneration proportional to proceeds as provided for in Article 90(3), shall be

made available to the authors weekly. The Government may amend the said period on a proposal by the Ministry of Culture.

TRANSITIONAL PROVISIONS

(Acquired Rights)

First. Those amendments introduced by this Law that prejudice rights acquired under the former legislation

shall not have retroactive effect subject to the following provisions.

(Rights of Legal Entities Protected by the Law of January 10, 1879, on Intellectual Property)

Second. Those legal entities that under the Law of January 10, 1879, on Intellectual Property had acquired

original ownership of intellectual property rights in a work shall exercise the exploitation rights within a period of 80 days following the publication thereof.

(Acts and Contracts Under the Law of January 10, 1879, on Intellectual Property)

Third. Acts performed and contracts entered into under the Law of January 10, 1879, on Intellectual

Property, shall be fully effective in accordance therewith, but any clauses thereof by which exploitation rights are assigned in respect of all works that the author may create in the future, and also those by which the author undertakes to create no works in the future, shall be null and void.

(Authors Deceased Before December 7, 1987)

Fourth. The exploitation rights in works created by authors deceased before December 7, 1987, shall have the

term provided for in the Law of January 10, 1879, on Intellectual Property.

(Application of Article 38 and 39 of the Law of January 10, 1879, on Intellectual Property)

Fifth. Without prejudice to the foregoing provision, authors whose works were provisionally or finally in

the public domain in accordance with the provisions of Article 38 and 39 of the Law of January 10, 1879, on Intellectual Property shall be subject to the application of the provisions of this Law, without prejudice to the rights acquired by other persons under the earlier legislation.

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(Applicability of Articles 14 to 16 to Authors of Works Created Prior to the Law of November 11, 1987, on Intellectual Property)

Sixth. The provisions of Articles 14 to 16 of this Law shall be applicable to the authors of works created

prior to the entry into force of Law 22 of November 11, 1987, on Intellectual Property.

(Regulations of September 3, 1880, for the Implementation of the Law of January 10, 1879, on Intellectual Property)

Seventh. The Regulations of September 3, 1880, for the implementation of the Law of January 10, 1879, on

Intellectual Property, and any other regulatory provisions on intellectual property shall remain in force in so far as they do not conflict with the provisions of this Law.

(Settlement of Special Situations Regarding Computer Programs)

Eighth. The provisions of this Law shall be applicable to computer programs created prior to

December 25, 1993, without prejudice to acts already performed and rights already acquired prior to that date.

(Application of the Equitable Remuneration for Rental to Contracts Entered into Prior to July 1, 1994)

Ninth. With regard to contracts entered into prior to July 1, 1994, the right to equitable remuneration for

rental shall apply only if the authors or performers, or their representatives, have filed a request to that end, in accordance with the provisions of this Law, prior to January 1, 1997.

(Rights Required in Relation to Certain Exploitation Rights)

Tenth. The provisions of this Law on the rights of distribution, fixation, reproduction and communication to

the public shall be understood as being without prejudice to acts of exploitation performed and contracts entered into prior to January 1, 1995, or to the provisions of subparagraph (c) of Article 99.

(Settlement of Special Situations Concerning the Temporary Application of the Provisions on Communication to the Public by Satellite)

Eleventh. (1) For international co–production contracts entered into prior to January 1, 1995, between a co–

producer from a Member States and one or more co–producers from other Member States or from other countries, the co–producer(s) who wishes to give authorization for communication to the public by satellite, or his assignee, shall obtain the prior consent of the owner of the exclusive rights, regardless of whether the latter is a co–producer or an assignee, where the following circumstances all obtain:

(a) the contract provides expressly for a system of division of the exploitation rights among the co– producers by geographical areas for each of the means of dissemination to the public, without making a distinction between the regime applicable to communication by satellite and that applicable to other communication media;

(b) Communication to the public by satellite of the joint production is implicitly prejudicial to the exclusive rights, notably regarding linguistic exclusiveness, of one of the co–producers or his assignees in a particular territory.

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(2) The application of the provisions of Articles 106 to 108, 115 and 116, 122 and 126 of this Law shall be understood to be without prejudice to exploitation arrangements made and contracts entered into prior to October 14, 1995.

(3) The provisions concerning communication to the public by satellite shall be applicable to all phonograms, acts, broadcasts and first fixations of audiovisual recordings that on July 1, 1994, were still protected by the legislation of Member States on intellectual property rights, and which on that date met the criteria to which protection under the provisions concerned was subject.

(Temporary Application of the Provisions on Satellite Broadcasting)

Twelfth. (1) The rights referred to in Articles 106 to 108, 115 and 116, 122 and 126 of this Law shall be

governed where applicable by the tenth transitional provision and by the ninth transitional provision. (2) The provisions of this Law concerning the right of communication to the public by satellite shall

be fully applicable to exploitation contracts in force on January 1, 1995, as from January 1, 2000. (3) The provisions referred to in paragraph (3) of the eleventh transitional provision shall not apply to

contracts in force on October 14, 1994, that are due to expire before January 1, 2000. On that date the parties may renegotiate the contract conditions according to the said provisions.

(Settlement of Special Situations Regarding the Term of Protection)

Thirteenth. (1) This Law shall not affect any act of exploitation engaged in prior to July 1, 1995. The intellectual

property rights established under this Law shall not give rise to payments on the part of persons who have, in good faith, undertaken the exploitation of works and corresponding acts during the time at which the said works were in the public domain.

(2) The terms of protection provided for in this Law shall apply to all works and acts that were protected in Spain or at least in a Member State of the European Union on July1, 1995, by virtue of the corresponding national provisions on intellectual property rights, or those that meet the criteria determining qualification for protection under the provisions of this Law governing the right of distribution as far as works and performances are concerned, and the rights of fixation, reproduction and communication to the public as far as performances are concerned.

(Application of the Transitional Provisions of the Civil Code)

Fourteenth. The transitional provisions of the Civil Code shall be applicable to matters not covered by these

provisions.

SOLE REPEAL PROVISION

(Scope of Repeal Provisions)

(1) Provisions contrary to the provision of this Law are hereby repealed, including the following in particular:

(a) Royal Decree of September 3, 1880, approving the Regulations for the implementation of the Law of January 10, 1879, on Intellectual Property: Chapters V and VI of Title I.

(b) Royal Decree 1434 of November 27, 1992, elaborating on Articles 24, 25 and 140 of Law 22 of November 11, 1987, on Intellectual Property: Articles 9(1), 11, 12, 14, 16, 17, 18, 19 and 37(1), and also Chapters II and III of Title II.

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(2) The following provisions remain in force: (a) Law 9 of March 12, 1975, on Books, where not repealed by Law 22 of November 11, 1987, on

Intellectual Property or by Royal Decree 875 of March 21, 1986. (b) Royal Decree of September 3, 1880, approving the Regulations for the implementation of the

Law of January 10, 1879, on Intellectual Property: Chapters I, II, III, IV, VII, VIII, IX, X and the transitional provision of Title I; Chapters I, II and III of Title II.

(c) Decree 3837 of December 31, 1970, on the attachment of cinematograph film. (d) Decree 2984 of November 2, 1972, introducing the obligation to affix the ISBN number on all

types of book and pamphlets. (e) Royal Decree 3223 of September 1, 1983, regulating the sale, distribution and display to the

public of audiovisual material. (f) Royal Decree 448 of April 22, 1988, regulating the dissemination of cinematograph film and

other audiovisual works embodied in videographic media. (g) Royal Decree 479 of May 5, 1989, regulating the composition and operating procedure of the

Arbitration Commission on Intellectual Property, where not amended by Royal Decree 1248 of July 14, 1995.

(h) Royal Decree 484 of March 30, 1990, on the public selling price of books; (i) Royal Decree 1584 of October 18, 1991, approving the rules of the General Registry of

Intellectual Property, in so far as it was declared in force in paragraph (3) of the sole transitional provision of Royal Decree 733 of May 14, 1993.

(j) Royal Decree 1434 of November 27, 1992, elaborating on Articles 24, 25 and 140 of Law 22 of November 11, 1987, on Intellectual Property, in the form given them by Law 20 of July 7, 1992, where not amended by Royal Decree 325 of February 25, 1994, or repealed by this repeal provision.

(k) Royal Decree 733 of May 14, 1993, approving the rules of the General Registry of Intellectual Property.

(l) Royal Decree 325 of February 25, 1994, amending Article 15(2) of Royal Decree of 1434 of November 27, 1992, elaborating on Articles 24, 25 and 140 of Law 22 of November 11, 1987, on Intellectual Property, in the form given them by Law 20 of July 7, 1992.

(m) Royal Decree 1694 of July 22, 1994, for the adaptation to Law 30/1992 on the Legal Regime Governing Public Administrations and Common Administrative Procedure of Royal Decree 1584 of October 18, 1991, approving the Rules of the General Registry of Intellectual Property.

(n) Royal Decree 1778 of August 5, 1994, for the alignment on Law 30 of November 26, 1992, on the Legal Regime Governing Public Administrations and the Common Administrative Procedure of the regulatory provisions concerning the procedures of grant, amendment and lapse of authorizations.

(ñ”ñ) Royal Decree 1248 of July 14, 1995, partially amending Royal Decree 479 of May 5, 1989, regulating the composition and operating procedure of the Arbitration Commission on Intellectual Property.

(o) Royal Decree 1802 of November 3, 1995, introducing the system for the calculation of the compensatory remuneration for private copying in the cities of Ceuta and Melilla.

(p) Order of June 23, 1966, introducing the basic provisions to which advertising.contracts in the cinema medium have to conform;

(q) Order of October 30, 1971, approving the rules of the Hispanic Bibliographic Institute. (r) Order of March 25, 1987, regulating the Spanish ISBN Agency. (s) Order of April 3, 1991, elaborating on the provisions of Royal Decree 2332 of

September 1, 1983, regulating the sale, distribution and display to the public of audiovisual material.

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SOLE FINAL PROVISION

(Regulatory Development)

The Government is authorized to enact the provisions for the regulatory development of this Law.

Real Decreto Legislativo 1/1996, de 12 de abril, por el que se aprueba el texto refundido de la Ley de Propiedad Intelectual, regularizando, aclarando y armonizando las disposiciones legales vigentes sobre la materia

Libro I: Título I:

Título II: Capítulo I:

Capítulo II:

Capítulo III: Sección 1.a:

Sección 2.a:

Sección 3.a:

Título III: Capítulo I:

ÍNDICE

Artículo Único: Objeto de la Norma Disposición Derogatoria Única:

Derogación Normativa Disposición Final Única: Entrada en Vigor

De los Derechos de Autor Disposiciones Generales

Hecho Generador .......................................................... Contenido...................................................................... Características ............................................................... Divulgación y Publicación ............................................

Sujeto, Objeto y Contenido Sujetos

Autores y Otros Beneficiarios ....................................... Presunción de Autoría, Obras Anónimas o Seudónimas................................................................... Obra en Colaboración ................................................... Obra Colectiva .............................................................. Obra Compuesta e Independiente .................................

Objeto

Obras y Títulos Originales ............................................ Obras Derivadas............................................................ Colecciones................................................................... Exclusiones ...................................................................

Contenido Derecho Moral

Contenido y Características del Derecho Moral............ Supuestos de Legitimación “Mortis Causa”.................. Sustitución en la Legitimación “Mortis Causa” ............

Derechos de Explotación

Derecho Exclusivo de Explotación y sus Modalidades. Reproducción ................................................................ Distribución .................................................................. Comunicación Pública .................................................. Transformación ............................................................. Colecciones Escogidas u Obras Completas................... Independencia de Derechos...........................................

Otros Derechos

Derecho de Participación .............................................. Derecho de Remuneración por Copia Privada ..............

Duración y Límites Duración

Duración y Cómputo.....................................................

Disposición

Artículo

1 2 3 4

5

6 7 8 9

10 11 12 13

14 15 16

17 18 19 20 21 22 23

24

25

26

Duración y Cómputo en Obras Póstumas, Seudónimas y Anónimas ................................................................... 27 Duración y Cómputo de las Obras en Colaboración y Colectivas...................................................................... 28 Obras Publicadas por Partes.......................................... 29 Cómputo de Plazo de Protección .................................. 30 Capítulo II: Límites Reproducción sin Autorización..................................... 31 Citas y Reseñas ............................................................. 32 Trabajos sobre Temas de Actualidad ............................ 33 Utilización de las Obras con Ocasión de Informaciones de Actualidad ........................................ 34 Utilización de Obras Situadas en vías Públicas............. 35 Cable, Satélite y Grabaciones Técnicas......................... 36 Libre Reproducción y Préstamo en Determinadas Instituciones .................................................................. 37 Actos Oficiales y Ceremonias Religiosas...................... 38 Parodia .......................................................................... 39 Tutela del Derecho de Acceso a la Cultura ................... 40 Título IV: Dominio Público

Condiciones para la Utilización de las Obras en Dominio Público ........................................................... 41 Título V: Transmisión de los Derechos Capítulo I: Disposiciones Generales Transmisión “Mortis Causa”......................................... 42 Transmisión “Inter Vivos” ............................................ 43 Menores de Vida Independiente.................................... 44 Formalización Escrita.................................................... 45 Remuneración Proporcional y a tanto Alzado............... 46 Acción de Revisión por Remuneración no Equitativa... 47 Cesión en Exclusiva ...................................................... 48 Transmisión del Derecho del Cesionario en Exclusiva . 49 Cesión no Exclusiva...................................................... 50 Transmisión de los Derechos del Autor Asalariado ...... 51 Transmisión de Derechos para Publicaciones Periódicas...................................................................... 52 Hipoteca y Embargo de los Derechos de Autor ............ 53 Créditos por la Cesión de Derechos de Explotación ..... 54 Beneficios Irrenunciables.............................................. 55 Transmisión de Derechos a los Propietarios de ciertos Soportes Materiales....................................................... 56 Aplicación Preferente de otras Disposiciones ............... 57 Capítulo II: Contrato de Edición Concepto ....................................................................... 58 Obras Futuras, Encargo de una Obra y Colaboraciones en Publicaciones Periódicas. ......................................... 59 Formalización y Contenido Mínimo ............................. 60 Supuestos de Nulidad y de Subsanación de Omisiones. 61 Edición en Forma de Libro ........................................... 62 Excepciones al Artículo 60.6.°...................................... 63 Obligaciones del Editor................................................. 64 Obligaciones del Autor. ................................................ 65 Modificaciones en el Contenido de la Obra .................. 66 Derechos de Autor en Caso de Venta en Saldo y Destrucción de la Edición ............................................. 67 Resolución .................................................................... 68 Causas de Extinción...................................................... 69 Efectos de la Extinción ................................................. 70

Contrato de Edición Musical......................................... 71 Control de Tirada .......................................................... 72 Condiciones Generales del Contrato ............................. 73 Capítulo III: Contrato de Representación Teatral y Ejecución Musical Concepto ....................................................................... 74 Modalidades y Duración Máxima del Contrato ............ 75 Interpretación Restrictiva del Contrato ......................... 76 Obligaciones del Autor ................................................. 77 Obligaciones del Cesionario ......................................... 78 Garantía del Cobro de la Remuneración ....................... 79 Ejecución del Contrato.................................................. 80 Causas de Resolución.................................................... 81 Causas de Extinción...................................................... 82 Ejecución Pública de Composiciones Musicales........... 83 Disposiciones Especiales para la Cesión de Derecho de Comunicación Pública Mediante Radiodifusión ...... 84 Aplicación de las Disposiciones Anteriores a las Simples Autorizaciones................................................. 85 Título VI: Obras Cinematográficas y Demás Obras Audiovisuales Concepto ....................................................................... 86 Autores.......................................................................... 87 Presunción de Cesión en Exclusiva y Límites............... 88 Presunción de Cesión en Caso de Transformación de Obra Preexistente .......................................................... 89 Remuneración de los Autores ....................................... 90 Aportación Insuficiente de un Autor............................. 91 Versión Definitiva y sus Modificaciones ...................... 92 Derecho Moral y Destrucción de Soporte Original ....... 93 Obras Radiofónicas....................................................... 94 Título VII: Programas de Ordenador Régimen Jurídico .......................................................... 95 Objeto de la Protección ................................................. 96 Titularidad de 1os Derechos.......................................... 97 Duración de la Protección ............................................. 98 Contenido los Derechos de Explotación........................ 99 Límites a los Derechos de Explotación ......................... 100 Protección Registral ...................................................... 101 Infracción de los Derechos............................................ 102 Medidas de Protección .................................................. 103 Salvaguardia de Aplicación de Otras Disposiciones Legales.......................................................................... 104 Libro II: De los otros Derechos de Propiedad Intelectual Título I: Derechos de los Artistas Intérpretes o Ejecutantes Definición de Artistas Interpretes o Ejecutantes ........... 105 Fijación ......................................................................... 106 Reproducción ................................................................ 107 Comunicación Pública .................................................. 108 Distribución .................................................................. 109 Contrato de Trabajo y de Arrendamiento de Servicios . 110 Representante de Colectivo........................................... 111 Duración de los Derechos de Explotación..................... 112 Otros Derechos.............................................................. 113 Título II: Derechos de los Productores de Fonogramas Definiciones .................................................................. 114 Reproducción ................................................................ 115 Comunicación Pública .................................................. 116

Distribución .................................................................. 117 Legitimación Activa...................................................... 118 Duración de los Derechos de Explotación..................... 119 Título III: Derechos de los Productores de las Grabaciones Audiovisuales Definiciones .................................................................. 120 Reproducción ................................................................ 121 Comunicación Pública .................................................. 122 Distribución .................................................................. 123 Otros Derechos de Explotación..................................... 124 Duración de los Derechos de Explotación..................... 125 Título IV: Derechos de las Entidades de Radiodifusión Derechos Exclusivos ..................................................... 126 Duración de los Derechos de Explotación..................... 127 Título V: La Protección de las Meras Fotografías De las Meras Fotografías............................................... 128 Título VI: La Protección de Determinadas Producciones Editoriales

Obras Inéditas en Dominio Público y Obras no Protegidas...................................................................... 129 Duración de los Derechos ............................................. 130 Título VII: Disposiciones Comunes Cláusula de Salvaguardia de los Derechos de Autor..... 131 Aplicación Subsidiaria de Disposiciones del Libro I .... 132 Libro III: De la Protección de los Derechos Reconocidos en esta Ley Título I: Acciones y Procedimientos Acciones y Medidas Cautelares Urgentes ..................... 133 Cese de la Actividad Ilícita ........................................... 134 Indemnización............................................................... 135 Medidas Cautelares....................................................... 136 Procedimiento ............................................................... 137 Causas Criminales......................................................... 138 Título II: El Registro de la Propiedad Intelectual Organización y Funcionamiento. .................................. 139 Régimen de las Inscripciones........................................ 140 Título III: Símbolos o Indicaciones de la Reserva de Derechos Símbolos o Indicaciones ............................................... 141 Título IV: Las Entidades de Gestión de los Derechos Reconocidos en la Ley Requisitos...................................................................... 142 Condiciones de la Autorización .................................... 143 Revocación de la Autorización ..................................... 144 Legitimación ................................................................. 145 Estatutos........................................................................ 146 Obligaciones de Administrar los Derechos de Propiedad Intelectual Conferidos .................................. 147 Contrato de Gestión ...................................................... 148 Reparto de Derechos ..................................................... 149 Función Social .............................................................. 150 Documentación Contable.............................................. 151 Otras Obligaciones........................................................ 152 Comisión Mediadora y Arbitral de la Propiedad Intelectual...................................................................... 153 Facultades del Ministerio de Cultura............................. 154 Libro IV: Del Ámbito de Aplicación de la Ley

Autores.......................................................................... Artistas Intérpretes o Ejecutantes.................................. Productores, Realizadores de Meras Fotografías y Editores ......................................................................... Entidades de Radiodifusión...........................................

Disposiciones Adicionales Depósito Legal .............................................................. Revisión del Porcentaje y Cuantía del Artículo 24.2..... Revisión de las Cantidades del Artículo 25.5................ Periodicidad de la Remuneración del Artículo 90.3 y Deslegalización .............................................................

Disposiciones Transitorias Derechos Adquiridos..................................................... Derechos de Personas Jurídicas Protegidos por la Ley de 10 de Enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual..... Actos y Contratos Celebrados Según la Ley de 10 de Enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual................... Autores Fallecidos antes del 7 de Diciembre de 1987... Aplicación de los Artículos 38 y 39 de la Ley de 10 de Enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual................... Aplicabilidad de los Artículos 14 a 16 para Autores de Obras Anteriores a la Ley de 11 de Noviembre, de 1987, de Propiedad Intelectual...................................... Reglamento de 3 de Septiembre de 1880 para la Ejecución de la Ley de 10 de Enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual..................................................... Regulación de Situaciones Especiales en Cuanto a Programas de Ordenador............................................... Aplicación de la Remuneración Equitativa por Alquiler a los Contratos Celebrados antes el 1 de julio de 1994.......................................................................... Derechos Adquiridos en Relación con Determinados Derechos de Explotación............................................... Regulación de Situaciones Especiales en Relación con la Aplicación Temporal de las Disposiciones Relativas a la Comunicación al Público vía Satélite ..................... Aplicación Temporal de las Disposiciones Relativas á Radiodifusión vía Satélite ............................................. Regulación de Situaciones, Especiales en Cuanto al Plazo de Protección....................................................... Aplicación de las Transitorias del Código Civil............

Disposición Derogatoria

Alcance de la Derogación Normativa............................

Disposición Final

Desarrollo Reglamentario .............................................

155 156

157 158

Disposición

1a 2a 3a

4a

1a 2a 3a

4a

5a

6a

7a

8a

9a

10a

11a 12a 13a

14a única única

La disposición final segunda de la Ley 27/1995, de 11 de octubre, de incorporación al Derecho español de la Directiva 93/98/CEE, del Consejo, de 29 de octubre, relativa a la armonización del plazo de protección del derecho de autor y de determinados derechos afines, autorizó al Gobierno para que, antes del 30 de junio de 1996, aprobara un texto que refundiese las disposiciones legales vigentes en materia de propiedad intelectual, regularizando, aclarando y armonizando los textos que hubieran de ser refundidos. El alcance temporal de esta habilitación legislativa es el relativo a las disposiciones legales que se encontrarán vigentes a 30 de junio de 1996.

En consecuencia, se ha elaborado un texto refundido que se incorpora como anexo a este Real Decreto Legislativo, y que tiene por objeto dar cumplimiento al mandato legal.

En su virtud, a propuesta de la Ministra de Cultura, de acuerdo con el Consejo de Estado y previa deliberación del Consejo de Ministros en su reunión del día 12 de abril de 1996,

Dispongo:

Artículo Único. Objeto de la Norma

Se aprueba el texto refundido de la Ley de Propiedad Intelectual, regularizando, aclarando y armonizando las disposiciones legales vigentes sobre la materia, que figura como anexo al presente Real Decreto legislativo.

Disposición Derogatoria Única. Derogación Normativa

Quedan derogadas las siguientes Leyes:

1. Ley 22/1987, de 11 de noviembre, de Propiedad Intelectual.

  1. Ley 20/1992, de 7 de julio, de modificación de la Ley 22/1987, de 11 de noviembre, de Propiedad Intelectual.
  2. Ley 16/1993, de 23 de diciembre, de incorporación al Derecho español de la Directiva 91/250/CEE, de 14 de mayo, sobre la protección jurídica de programas de ordenador.
  3. Ley 43/1994, de 30 de diciembre, de incorporación al Derecho español de la Directiva 92/100/CEE, de 19 de noviembre, sobre derechos de alquiler y préstamo y otros derechos afines a los derechos de autor en el ámbito de la propiedad intelectual.
  4. Ley 27/1995, de 11 de octubre, de incorporación al Derecho español de la Directiva 93/98/CEE, del Consejo, de 29 de octubre, relativa a la armonización del plazo de protección del derecho de autor y de determinados derechos afines.
  5. Ley 28/1995, de 11 de octubre, de incorporación al Derecho español de la Directiva 93/83/CEE, del Consejo, de 27 de septiembre, sobre coordinación de determinadas disposiciones relativas a los derechos de autor y derechos afines a los derechos de autor en el ámbito de la radiodifusión vía satélite y de la distribución por cable.

Disposición Final Única. Entrada en Vigor

Este Real Decreto legislativo entrará en vigor el día siguiente al de su publicación en el “Boletín Oficial del Estado”.

Dado en Madrid a 12 de abril de 1996.

JUAN CARLOS R. La Ministra de Cultura, CARMEN ALBORCH BATALLER

TEXTO REFUNDIDO DE LA LEY DE PROPIEDAD INTELECTUAL

LIBRO I DE LOS DERECHOS DE AUTOR

TÍTULO I DISPOSICIONES GENERALES

Hecho Generador

1. La propiedad intelectual de una obra literaria, artística o científica corresponde al autor por el solo hecho de su creación.

Contenido

2. La propiedad intelectual está integrado por derechos de carácter personal y patrimonial, que atribuyen al autor la plena disposición y el derecho exclusivo a la explotación de la obra, sin más limitaciones que las establecidas en la Ley.

Características

3. Los derechos de autor son independientes, compatibles y acumulables con:

1.° La propiedad y otros derechos que tengan por objeto la cosa material a la que está incorporada la creación intelectual.

2.° Los derechos de propiedad industrial que puedan existir sobre la obra.

3.° Los otros derechos de propiedad intelectual reconocidos en el Libro II de la presente Ley.

Divulgación y Publicación

4. A efectos de lo dispuesto en la presente Ley, se entiende por divulgación de una obra toda expresión de la misma que, con el consentimiento del autor, la haga accesible por

primera vez al público en cualquier forma; y por publicación, la divulgación que se realice mediante la puesta a disposición del público de un numero de ejemplares de la obra que satisfaga razonablemente sus necesidades estimadas de acuerdo con la naturaleza y finalidad de la misma.

TÍTULO II SUJETO, OBJETO Y CONTENIDO

Capítulo I Sujetos

Autores y otros Beneficiarios

5. — 1) Se considera autor a la persona natural que crea alguna obra literaria, artística o científica.

2) No obstante, de la protección que esta Ley concede al autor se podrán beneficiar personas jurídicas en los casos expresamente previstos en ella.

Presunción de Autoría, Obras Anónimas o Seudónimas

6. — 1) Se presumirá autor, salvo prueba en contrario, a quien aparezca como tal en la obra, mediante su nombre, firma o signo que lo identifique.

2) Cuando la obra se divulgue en forma anónima o bajo seudónimo o signo, el ejercicio de los derechos de propiedad intelectual corresponderá a la persona natural o jurídica que la saque a la luz con el consentimiento del autor, mientras éste no revele su identidad.

Obra en Colaboración

7. — 1) Los derechos sobre una obra que sea resultado unitario de la colaboración de varios autores corresponden a todos ellos.

2) Para divulgar y modificar la obra se requiere el consentimiento de todos los coautores. En defecto de acuerdo, el Juez resolverá.

Una vez divulgada la obra, ningún coautor puede rehusar injustificadamente su consentimiento para su explotación en la forma en que se divulgó.

3) A reserva de lo pactado entre los coautores de la obra en colaboración, éstos podrán explotar separadamente sus aportaciones, salvo que causen perjuicio a la explotación común.

4) Los derechos de propiedad intelectual sobre una obra en colaboración corresponden a todos los autores en la proporción que ellos determinen. En lo no previsto en esta Ley, se aplicarán a estas obras las reglas establecidas en el Código Civil para la comunidad de bienes.

Obra Colectiva

8. Se considera obra colectiva la creada por la iniciativa y bajo la coordinación de una persona natural o jurídica que la edita y divulga bajo su nombre y está constituida por la reunión de aportaciones de diferentes autores cuya contribución personal se funde en una creación única y autónoma, para la cual haya sido concebida sin que sea posible atribuir separadamente a cualquiera de ellos un derecho sobre el conjunto de la obra realizada.

Salvo pacto en contrario, los derechos sobre la obra colectiva corresponderán a la persona que la edite y divulgue bajo su nombre.

Obra Compuesta e Independiente

9. — 1) Se considerará obra compuesta la obra nueva que incorpore una obra preexistente sin la colaboración del autor de esta última, sin perjuicio de los derechos que a éste correspondan y de su necesaria autorización.

2) La obra que constituya creación autónoma se considerará independiente, aunque se publique conjuntamente con otras.

Capítulo II Objeto

Obras y Títulos Originales

10. — 1) Son objeto de propiedad intelectual todas las creaciones originales literarias, artísticas o científicas expresadas por cualquier medio o soporte, tangible o intangible, actualmente conocido o que se invente en el futuro, comprendiéndose entre ellas:

a) Los libros, folletos, impresos, epistolarios, escritos, discursos y alocuciones, conferencias, informes forenses, explicaciones de cátedra y cualesquiera otras obras de la misma naturaleza.

b) Las composiciones musicales, con o sin letra.

c) Las obras dramáticas y dramático-musicales, las coreografías, las pantomimas y, en general, las obras teatrales.

d) Las obras cinematográficas y cualesquiera otras obras audiovisuales.

e) Las esculturas y las obras de pintura, dibujo, grabado, litografía y las historietas gráficas, tebeos o cómics, así como sus ensayos o bocetos y las demás obras plásticas, sean o no aplicadas.

f) Los proyectos, planos, maquetas y diseños de obras arquitectónicas y de ingeniería.

g) Los gráficos, mapas y diseños relativos a la topografía, la geografía y, en general, a la ciencia.

h) Las obras fotográficas y las expresadas por procedimiento análogo a la fotografía.

i) Los programas de ordenador.

2. El título de una obra, cuando sea original, quedará protegido como parte de ella.

Obras Derivadas

11. Sin perjuicio de los derechos de autor sobre la obra original, también son objeto de propiedad intelectual:

1.° Las traducciones y adaptaciones.

2.° Las revisiones, actualizaciones y anotaciones.

3.° Los compendios, resúmenes y extractos

4.° Los arreglos musicales.

5.° Cualesquiera transformaciones de una obra literaria, artística o científica.

Colecciones

12. También son objeto de propiedad intelectual, en los términos de la presente Ley, las colecciones de obras ajenas, como las antologías, y las de otros elementos o datos que por la selección o disposición de las materias constituyan creaciones intelectuales, sin perjuicio, en su caso de los derechos de los autores de las obras originales.

Exclusiones

13. No son objeto de propiedad intelectual las disposiciones legales o reglamentarias y sus correspondientes proyectos, las resoluciones de los órganos jurisdiccionales y los actos, acuerdos, deliberaciones y dictámenes de los organismos públicos, así como las traducciones oficiales de todos los textos anteriores.

Capítulo III Contenido

SECCIÓN 1.A DERECHO MORAL

Contenido y Características del Derecho Moral

14. Corresponden al autor los siguientes derechos irrenunciables e inalienables:

1.° Decidir si su obra ha de ser divulgada y en qué forma.

2.° Determinar si tal divulgación ha de hacerse con su nombre, bajo seudónimo o signo,

o anónimamente.

3.° Exigir el reconocimiento de su condición de autor de la obra.

4.° Exigir el respeto a la integridad de la obra e impedir cualquier deformación, modificación, alteración o atentado contra ella que suponga perjuicio a sus legítimos intereses

o menoscabo a su reputación.

5.° Modificar la obra respetando los derechos adquiridos por terceros y las exigencias de protección de bienes de interés cultural.

6.° Retirar la obra del comercio, por cambio de sus convicciones intelectuales o morales, previa indemnización de daños y perjuicios a los titulares de derechos de explotación.

Si, posteriormente, el autor decide reemprender la explotación de su obra deberá ofrecer preferentemente los correspondientes derechos al anterior titular de los mismos y en condiciones razonablemente similares a las originarias.

7.° Acceder al ejemplar único o raro de la obra, cuando se halle en poder de otro, a fin de ejercitar el derecho de divulgación o cualquier otro que le corresponda.

Este derecho no permitirá exigir el desplazamiento de la obra y el acceso a la misma se llevará a efecto en el lugar y forma que ocasionen menos incomodidades al poseedor, al que se indemnizará, en su caso, por los daños y perjuicios que se le irroguen.

Supuestos de Legitimación “Mortis Causa”

15. — 1) Al fallecimiento del autor, el ejercicio de los derechos mencionados en los apartados 3.° y 4.° del artículo anterior corresponde, sin límite de tiempo, a la persona natural

o jurídica a la que el autor se lo haya confiado expresamente por disposición de última voluntad. En su defecto, el ejercicio de estos derechos corresponderá á los herederos.

2) Las mismas personas señaladas en el número anterior y en el mismo orden que en él se indica, podrán ejercer el derecho previsto en el apartado 1.° del artículo 14, en relación con la obra no divulgada en vida de su autor y durante un plazo de setenta años desde su muerte o declaración de fallecimiento, sin perjuicio de lo establecido en el artículo 40.

Sustitución en la Legitimación “Mortis Causa”

16. Siempre que no existan las personas mencionadas en el artículo anterior, o se ignore su paradero, el Estado, las Comunidades Autónomas, las Corporaciones locales y las instituciones públicas de carácter cultural estarán legitimados para ejercer los derechos previstos en el mismo.

SECCIÓN 2.A DERECHOS DE EXPLOTACIÓN

Derecho Exclusivo de Explotación y sus Modalidades

17. Corresponde al autor el ejercicio exclusivo de los derechos de explotación de su obra en cualquier forma y, en especial, los derechos de reproducción, distribución, comunicación pública y transformación, que no podrán ser realizadas sin su autorización, salvo en los casos previstos en la presente Ley.

Reproducción

18. Se entiende por reproducción la fijación de la obra en un medio que permita su comunicación y la obtención de copias de toda o parte de ella.

Distribución

19. — 1) Se entiende por distribución la puesta a disposición del público del original o copias de la obra mediante su venta, alquiler, préstamo o de cualquier otra forma.

2) Cuando la distribución se efectúe mediante venta, en el ámbito de la Unión Europea, este derecho se extingue con la primera y, únicamente, respecto a las ventas sucesivas que se realicen en dicho ámbito por el titular del mismo o con su consentimiento.

3) Se entiende por alquiler la puesta a disposición de los originales y copias de una obra para su uso por tiempo limitado y con un beneficio económico o comercial directo o indirecto.

Quedan excluidas del concepto de alquiler la puesta a disposición con fines de exposición, de comunicación pública a partir de fonogramas o de grabaciones audiovisuales, incluso de fragmentos de unos y otras, y la que se realice pare consulta in situ.

4) Se entiende por préstamo la puesta a disposición de los originales y copias de una obra para su uso por tiempo limitado sin beneficio económico o comercial directo ni indirecto, siempre que dicho préstamo se lleve a cabo a través de establecimientos accesibles al público.

Se entenderá que no existe beneficio económico o comercial directo ni indirecto cuando el préstamo efectuado por un establecimiento accesible al público dé lugar al pago de una cantidad que no exceda de lo necesario para cubrir sus gastos de funcionamiento.

Quedan excluidas del concepto de préstamo las operaciones mencionadas en el párrafo segundo del anterior apartado 3 y las que se efectúen entre establecimientos accesibles al público.

5) Lo dispuesto en este artículo en cuanto al alquiler y al préstamo no so aplicará a los edificios ni a las obras de artes aplicadas.

Comunicación Pública

20. — 1) Se entenderá por comunicación pública todo acto por el cual una pluralidad de personas pueda tener acceso a la obra sin previa distribución de ejemplares a cada una de ellas.

No se considerará pública la comunicación cuando se celebre dentro de un ámbito estrictamente doméstico que no esté integrado o conectado a una red de difusión de cualquier tipo.

2) Especialmente, son actos de comunicación pública:

a) Las representaciones escénicas, recitaciones, disertaciones y ejecuciones públicas de las obras dramáticas, dramático-musicales, literarias y musicales mediante cualquier medio o procedimiento.

b) La proyección o exhibición pública de las obras cinematográficas y de las demás audiovisuales.

c) La emisión de cualesquiera obras por radiodifusión o por cualquier otro medio que sirva para la difusión inalámbrica de signos, sonidos, o imágenes. El concepto de emisión comprende la producción de señales portadoras de programas hacia un satélite, cuando la recepción de las mismas por el público no es posible sino a través de entidad distinta de la de origen.

d) La radiodifusión o comunicación pública vía satélite de cualesquiera obras, es decir, el acto de introducir, bajo el control y la responsabilidad de la entidad radiodifusora, las señales portadoras de programas, destinadas a la recepción por el público en una cadena ininterrumpida de comunicación que vaya al satélite y desde éste a la tierra. Los procesos técnicos normales relativos a las señales portadoras de programas no se consideran interrupciones de la cadena de comunicación.

Cuando las señales portadoras de programas se emitan de manera codificada existirá comunicación al público vía satélite siempre que se pongan a disposición del público por la entidad radiodifusora, o con su consentimiento, medios de descodificación.

A efectos de lo dispuesto en los dos párrafos anteriores, se entenderá por satélite cualquiera que opere en bandas de frecuencia reservadas por la legislación de telecomunicaciones a la difusión de señales para la recepción por el público o para la comunicación individual no pública, siempre que, en este último caso, las circunstancias en las que se lleve a efecto la recepción individual de las señales sean comparables a las que se aplican en el primer caso.

e) La transmisión de cualesquiera obras al público por hilo, cable, fibra óptica u otro procedimiento análogo, sea o no mediante abono.

f) La retransmisión, por cualquiera de los medios citados en los apartados anteriores y por entidad distinta de la de origen, de la obra radiodifundida.

Se entiende por retransmisión por cable la retransmisión simultánea, inalterada e íntegra, por medio de cable o microondas de emisiones o transmisiones iniciales, incluidas las realizadas por satélite, de programas radiodifundidos o televisados destinados a ser recibidos por el público.

g) La emisión o transmisión, en lugar accesible al público, mediante cualquier instrumento idóneo, de la obra radiodifundida.

h) La exposición pública de obras de arte o sus reproducciones.

i) El acceso público a bases de datos de ordenador por medio de telecomunicación, cuando éstas incorporen o constituyan obras protegidas.

3) La comunicación al público vía satélite en el territorio de la Unión Europea se regirá por las siguientes disposiciones:

a) La comunicación al público vía satélite se producirá únicamente en el Estado miembro de la Unión Europea en que, bajo el control y responsabilidad de la entidad radiodifusora, las señales portadoras de programas se introduzcan en la cadena ininterrumpida de comunicación a la que se refiere el párrafo d) del apartado 2 de este artículo.

b) Cuando la comunicación al público vía satélite se produzca en el territorio de un Estado no perteneciente a la Unión Europea donde no exista el nivel de protección que para dicho sistema de comunicación al público establece este apartado 3, se tendrá en cuenta lo siguiente:

1.° Si la señal portadora del programa se envía al satélite desde una estación de señal ascendente situada en un Estado miembro se considerará que la comunicación al público vía satélite se ha producido en dicho Estado miembro. En tal caso, los derechos que se establecen relativos a la radiodifusión vía satélite podrán ejercitarse frente a la persona que opere la estación que emite la señal ascendente.

2.° Si no se utiliza una estación de señal ascendente situada en un Estado miembro pero una entidad de radiodifusión establecida en un Estado miembro ha encargado la emisión vía satélite, se considerará que dicho acto se ha producido en el Estado miembro en el que la entidad de radiodifusión tenga su establecimiento principal. En tal caso, los derechos que se establecen relativos a la radiodifusión vía satélite podrán ejercitarse frente a la entidad de radiodifusión.

c) La comunicación al público vía satélite autorizada por un coproductor exigirá autorización previa de los demás coproductores a quienes pudiera perjudicar por razones de exclusividad lingüística o análogas en caso de que la obra consista meramente en imágenes.

4) La retransmisión por cable definida en el párrafo segundo del apartado 2.f) de este artículo, dentro del territorio de la Unión Europea, se regirá por las siguientes disposiciones :

a) La retransmisión en territorio español de emisiones, radiodifusiones vía satélite o transmisiones iniciales de programas procedentes de otros Estados miembros de la Unión Europea se realizará, en lo relativo a los derechos de autor, de acuerdo con lo dispuesto en la presente Ley y con arreglo a lo establecido en los acuerdos contractuales, individuales o colectivos, firmados entre los titulares de derechos y las empresas de retransmisión por cable.

b) El derecho que asiste a los titulares de derechos de autor de autorizar la retransmisión por cable se ejercerá, exclusivamente, a través de una entidad de gestión de derechos de propiedad intelectual.

c) En el caso de titulares que no hubieran encomendado la gestión de sus derechos a una entidad de gestión de derechos de propiedad intelectual, los mismos se harán efectivos a través de la entidad que gestione derechos de la misma categoría.

Cuando existiere más de una entidad de gestión de los derechos de la referida categoría, sus titulares podrán encomendar la gestión de los mismos a cualquiera de las entidades.

Los titulares a que se refiere este párrafo c) gozarán de los derechos y quedarán sujetos a las obligaciones derivadas del acuerdo celebrado entre la empresa de retransmisión por cable y la entidad en la que se considere hayan delegado la gestión de sus derechos, en igualdad de condiciones con los titulares de derechos que hayan encomendado la gestión de los mismos a tal entidad. Asimismo, podrán reclamar a la entidad de gestión a la que se refieren los párrafos anteriores de este párrafo c), sus derechos dentro de los tres años contados a partir de la fecha en que se retransmitió por cable la obra protegida.

d) Cuando el titular de derechos autorice la emisión, radiodifusión vía satélite o transmisión inicial en territorio español de una obra protegida, se presumirá que consiente en no ejercitar, a título individual, sus derechos para, en su caso, la retransmisión por cable de la misma, sino a ejercitarlos con arreglo a lo dispuesto en este apartado 4.

e) Lo dispuesto en los párrafos b), c) y d) de este apartado 4 no se aplicará a los derechos ejercidos por las entidades de radiodifusión respecto de sus propias emisiones, radiodifusiones vía satélite o transmisiones, con independencia de que los referidos derechos sean suyos o les hayan sido transferidos por otros titulares de derechos de autor.

f) Cuando, por falta de acuerdo entre las partes, no se llegue a celebrar un contrato para la autorización de la retransmisión por cable, las partes podrán acceder, por vía de mediación, a la Comisión Mediadora y Arbitral de la Propiedad Intelectual.

Será aplicable a la mediación contemplada en el párrafo anterior lo previsto en el artículo 153 de la presente Ley y en el Real Decreto de desarrollo de dicha disposición.

g) Cuando alguna de las partes, en abuso de su posición negociadora, impida la iniciación o prosecución de buena fe de las negociaciones para la autorización de la retransmisión por cable, u obstaculice, sin justificación válida, las negociaciones o la mediación a que se refiere el párrafo anterior, se aplicará lo dispuesto en el Título I, capítulo I, de la Ley 16/1989, de 17 de julio, de Defensa de la Competencia.

Transformación

21. — 1) La transformación de la obra comprende su traducción , adaptación y cualquier otra modificación en su forma de la que se derive una obra diferente.

2) Los derechos de propiedad intelectual de la obra resultante de la transformación corresponderán al autor de esta última, sin perjuicio de los derechos del autor de la obra preexistente.

Colecciones Escogidas u Obras Completas

22. La cesión de los derechos de explotación sobre sus obras no impedirá al autor publicarlas reunidas en colección escogida o completa.

Independencia de Derechos

23. Los derechos de explotación regulados en esta sección son independientes entre sí.

SECCIÓN 3.A OTROS DERECHOS

Derecho de Participación

24. — 1) Los autores de obras de artes plásticas tendrán derecho a percibir del vendedor una participación en el precio de toda reventa que de las mismas se realice en pública subasta, en establecimiento mercantil, o con la intervención de un comerciante o agente mercantil.

Se exceptúan de lo dispuesto en el párrafo anterior las obras de artes aplicadas.

2) La mencionada participación de los autores será del 3 por 100 del precio de la reventa, y nacerá el derecho a percibir aquélla cuando dicho precio sea igual o superior a

300. 000 pesetas por obra vendida o conjunto que pueda tener carácter unitario.

3) El derecho establecido en el apartado 1 de este artículo es irrenunciable, se transmitirá únicamente por sucesión “mortis causa” y se extinguirá transcurridos setenta años a contar desde el 1 de enero del año siguiente aquel en que se produjo la muerte o la declaración de fallecimiento del autor.

4) Los subastadores, titulares de establecimientos mercantiles, o agentes mercantiles que hayan intervenido en la reventa deberán notificarla a la entidad de gestión correspondiente o, en su caso, al autor o sus derechohabientes, en el plazo de dos meses, y facilitarán la documentación necesaria para la práctica de la correspondiente liquidación. Asimismo, cuando actúen por cuenta o encargo del vendedor, responderán solidariamente con éste del pago del derecho, a cuyo efecto retendrán del precio la participación que proceda. En todo caso, se considerarán depositarios del importe de dicha participación.

5) La acción para hacer efectivo el derecho ante los mencionados subastadores, titulares de establecimientos mercantiles, comerciantes y agentes, prescribirá a los tres años de la notificación de la reventa. Transcurrido dicho plaza sin que el importe de la participación del autor hubiera sido objeto de reclamación, se procederá al ingreso del mismo en el Fondo de Ayuda a las Bellas Artes, que reglamentariamente se establezca y regule.

Derecho de Remuneración por Copia Privada

25. — 1) La reproducción realizada exclusivamente para use privado, conforme a lo autorizado en el apartado 2 del artículo 31 de esta Ley, mediante aparatos o instrumentos técnicos no tipográficos, de obras divulgadas en forma de libros o publicaciones que a estos efectos se asimilen reglamentariamente, así como de fonogramas, videogramas o de otros soportes sonoros, visuales o audiovisuales, originará una remuneración equitativa y única por cada una de las tres modalidades de reproducción mencionadas, en favor de las personas que se expresan en el párrafo b) del apartado 4 del presente artículo, dirigida a compensar los derechos de propiedad intelectual que se dejaren de percibir por razón de la expresada reproducción. Este derecho será irrenunciable para los autores y los artistas, interpretes o ejecutantes.

2) Esa remuneración se determinará para cada modalidad en función de los equipos, aparatos y materiales idóneos para realizar dicha reproducción, fabricados en territorio español o adquiridos fuera del mismo para su distribución comercial o utilización dentro de dicho territorio.

3) Lo dispuesto en los apartados anteriores no será de aplicación a los programas de ordenador.

4) En relación con la obligación legal a que se refiere el apartado 1 del presente artículo serán:

a) Deudores: los fabricantes en España, así como los adquirentes fuera del territorio español, para su distribución comercial o utilización dentro de éste, de equipos, aparatos y materiales que permitan alguna de las modalidades de reproducción previstas en el apartado 1 de este artículo.

Los distribuidores, mayoristas y minoristas, sucesivos adquirentes de los mencionados equipos, aparatos y materiales responderán del pago de la remuneración solidariamente con los deudores que se los hubieren suministrado, salvo que acrediten haber satisfecho efectivamente a éstos remuneración y sin perjuicio de lo que se dispone en los apartados 13, 14 y 19 del presente artículo.

b) Acreedores: los autores de las obras explotadas públicamente en alguna de las formas mencionadas en el apartado 1 de este artículo, juntamente en sus respectivos casos y modalidades de reproducción, con los editores, los productores de fonogramas y videogramas y los artistas intérpretes o ejecutantes cuyas actuaciones hayan sido fijadas en dichos fonogramas y videogramas.

5) El importe de la remuneración que deberá satisfacer cada deudor será el resultante de la aplicación de las siguientes cantidades:

a) Equipos o aparatos de reproducción de libros:

1.° 7.500 pesetas por equipo aparato con capacidad de copia de hasta nueve copias por minuto.

2.° 22.500 pesetas por equipo o aparato con capacidad de copia desde 10 hasta 29 copias por minuto.

3.° 30.000 pesetas por equipo o aparato con capacidad de copia desde 30 hasta 49 copias por minuto.

4. 37,000 pesetas por equipo o aparato con capacidad de copia desde 50 copias por minuto en adelante.

b) Equipos o aparatos de reproducción de fonogramas: 100 pesetas por unidad de grabación.

c) Equipos o aparatos de reproducción de videogramas: 1.100 pesetas por unidad de grabación.

d) Materiales de reproducción sonora: 30 pesetas por hora de grabación o 0,50 pesetas por minuto de grabación.

e) Materiales de reproducción visual o audiovisual: 50 pesetas por hora de grabación o 0,833 pesetas por minuto de grabación.

6) Quedan exceptuados del pago de la remuneración:

a) Los productores de fonogramas o de videogramas y las entidades de radiodifusión, por los equipos, aparatos o materiales destinados al uso de su actividad siempre que cuenten con la preceptiva autorización para llevar a efecto la correspondiente reproducción de obras, prestaciones artísticas, fonogramas o videogramas según proceda, en el ejercicio de tal actividad, lo que deberán acreditar a los deudores y, en su caso, a sus responsables solidarios, mediante certificación de la entidad o entidades de gestión correspondientes, en el supuesto de adquirir los equipos, aparatos o materiales dentro del territorio español.

b) Las personas naturales que adquieran fuera del territorio español los referidos equipos, aparatos y materiales en régimen de viajeros y en una cantidad tal que permita presumir razonablemente que los destinarán al uso privado en dicho territorio.

7) El derecho de remuneración a que se refiere el apartado 1 del presente artículo se hará efectivo a través de las entidades de gestión de los derechos de propiedad intelectual.

8) Cuando concurran varias entidades de gestión en la administración de una misma modalidad de remuneración, éstas podrán actuar frente a los deudores en todo lo relativo a la percepción del derecho en juicio y fuera de él, conjuntamente y bajo una sola representación, siendo de aplicación a las relaciones entre dichas entidades las normas que rigen la comunidad de bienes. Asimismo, en este caso, las entidades de gestión podrán asociarse y constituir, conforma a la legalidad vigente, una persona jurídica a los fines expresados.

9) Las entidades de gestión de los acreedores comunicarán al Ministerio de Cultura el nombre o denominación y el domicilio de la representación única o de la asociación que, en su caso, hubieren constituido. En este último caso, presentarán además la documentación acreditativa de la constitución de dicha asociación, con una relación individualizada de sus entidades miembros, en la que se indique el nombre y domicilio de las mismas.

Lo dispuesto en el párrafo anterior será de aplicación a cualquier cambio en la persona de la representación única o de la asociación constituida, en sus domicilios y en el número y calidad de las entidades de gestión, representadas o asociadas, así como en el supuesto de modificación de los Estatutos de la asociación.

10) El Ministerio de Cultura ejercerá el control de la entidad o entidades de gestión o, en su caso, de la representación o asociación gestora de la percepción del derecho, en los términos previstos en el artículo 154 de la Ley, y publicará, en su caso, en el “Boletín Oficial del Estado” una relación de las entidades representantes o asociaciones gestoras con indicación de sus domicilios, de la respectiva modalidad de la remuneración en la que operen y de las entidades de gestión representadas o asociadas. Esta publicación se efectuará siempre que se produzca una modificación en los datos reseñados.

A los efectos previstos en el artículo 154 de la Ley, la entidad o entidades de gestión o, en su caso, la representación o asociación gestora que hubieren constituido estarán obligadas a presentar al Ministerio de Cultura, los días 30 de junio y 31 de diciembre de cada año, relación pormenorizada de las declaraciones-liquidaciones así como de los pagos efectuados a que se refiere el apartado 12 de este artículo, correspondientes al semestre natural anterior.

11) La obligación de pago de la remuneración nacerá en los siguientes supuestos:

a) Para los fabricantes y para los adquirentes de equipos, aparatos y materiales fuera del territorio español con destino a su distribución comercial en el mismo, en el momento en que se produzca por parte del deudor la transmisión de la propiedad, o en su caso, la cesión del uso o disfrute de cualquiera de aquéllos.

b) Para los adquirentes de equipos, aparatos y materiales fuera del territorio español con destino a su utilización dentro de dicho territorio, desde el momento de su adquisición.

12) Los deudores mencionados en el párrafo a) del apartado 11 de este artículo presentarán a la entidad o entidades de gestión correspondientes o, en su caso, a la representación o asociación mencionadas en los apartados 7 a 10, ambos inclusive, del mismo, dentro de los treinta días siguientes a la finalización de cada trimestre natural, una declaración-liquidación en la que se indicarán las unidades y características técnicas, según se especifica en el apartado 5 de este artículo, de los equipos, aparatos y materiales respecto de los cuales haya nacido la obligación de pago de la remuneración durante dicho trimestre. Con el mismo detalle, deducirán las cantidades correspondientes a los equipos, aparatos y materiales destinados fuera del territorio español y las correspondientes a los exceptuados en virtud de lo establecido en el apartado 6 de este artículo.

Los deudores aludidos en el párrafo b) del apartado11 del presente artículo harán la presentación de la declaración-liquidación expresada en el párrafo anterior dentro de los cinco días siguientes al nacimiento de la obligación.

13) Los distribuidores, mayoristas y minoristas a que se refiere el segundo párrafo del apartado 4.a) de este artículo deberán cumplir la obligación prevista en el párrafo primero del apartado 12 del presente artículo respecto de los equipos, aparatos y materiales adquiridos por ellos en territorio español, de deudores que no les hayan repercutido y hecho constar en factura la correspondiente remuneración.

14) El pago de la remuneración se llevara a cabo, salvo pacto en contrario:

a) Por los deudores mencionados en el párrafo a) del apartado 11, dentro del mes siguiente a la fecha de finalización del plazo de presentación de la declaración-liquidación, a que se refiere el párrafo primero del apartado 12.

b) Por los demás deudores y por los distribuidores, mayoristas y minoristas, en relación con los equipos, aparatos y materiales a que se refiere el apartado 13 de este artículo, en el momento de la presentación de la declaración-liquidación, sin perjuicio de lo dispuesto en el apartado 19 del mismo.

15) Los deudores y, en su caso, los responsables solidarios se considerarán depositarios de la remuneración devengada hasta el efectivo pago de la misma conforme establece el apartado 14 anterior.

16) A efectos de control de pago de la remuneración los deudores mencionados en el párrafo a) del apartado 11 de este artículo deberán figurar separadamente en sus facturas el importe de aquélla, del que harán repercusión a sus clientes y retendrán, para su entrega conforme a lo establecido en el apartado 14.

17) Las obligaciones relativas a las facturas y a la, repercusión de la remuneración a los clientes, establecidas en el apartado anterior, alcanzarán a los distribuidores, mayoristas y minoristas, responsables solidarios de los deudores. También deberán cumplir las obligaciones de retener y entregar previstas en dicho apartado, en el supuesto contemplado en el apartado 13.

18) En ningún caso, los distribuidores, mayoristas y minoristas, responsables solidarios de los deudores, aceptaran de sus respectivos proveedores el suministro de equipos, aparatos y materiales sometidos a la remuneración si no vienen facturados conforme a lo dispuesto en los apartados 16 y 17 del presente artículo.

19) Sin perjuicio de lo dispuesto en el apartado anterior, cuando el importe de la remuneración no conste en factura, se presumirá, salvo prueba en contrario, que la remuneración devengada por los equipos, aparatos y materiales que comprenda, no ha sido satisfecha.

20) En el supuesto indicado en el apartado que antecede y en cualquier otro de impago de la remuneración, la entidad o entidades de gestión, o, en su caso, la representación o asociación gestora, sin perjuicio de las acciones civiles y penales que les asistan, podrá solicitar del Juez, por el procedimiento establecido en el artículo 137 de esta Ley, el embargo de los correspondientes equipos, aparatos y materiales. Los bienes así embargados quedarán afectos al pago de la remuneración reclamada y de la oportuna indemnización de daños y perjuicios.

21) Los deudores y sus responsables solidarios permitirán a la entidad o entidades de gestión, o, en su caso, a la representación o asociación gestora, el control de las operaciones sometidas a la remuneración y de las afectadas por las obligaciones establecidas en los apartados 12 a 20, ambos inclusive, del presente artículo. En consecuencia, facilitarán los datos y documentación necesarios para comprobar el efectivo cumplimiento de dichas obligaciones y, en especial, la exactitud de las declaraciones-liquidaciones presentadas.

22) La entidad o entidades de gestión o, en su caso, la representación o asociación gestora, y las propias entidades representadas o asociadas, deberán respetar los principios de confidencialidad o intimidad mercantil en relación con cualquier información que conozcan en el ejercicio de las facultades previstas en el apartado 21.

23) El Gobierno establecerá reglamentariamente los tipos de reproducciones que no deben considerarse para uso privado a los efectos de lo dispuesto en este artículo, los equipos, aparatos y materiales exceptuados del pago de la remuneración, atendiendo a la peculiaridad del uso o explotación a que se destinen, así como a las exigencias que puedan derivarse de la evolución tecnológica y del correspondiente sector del mercado; la distribución de la remuneración en cada una de dichas modalidades entre las categorías de acreedores, a fin de que los distribuyan, a su vez, entre éstos, ajustándose a lo dispuesto en el artículo 149 de la presente Ley.

TÍTULO III DURACIÓN Y LÍMITES

Capítulo I

Duración

Duración y Cómputo

26. Los derechos de explotación de la obra durarán toda la vida del autor y setenta años, después de su muerte o declaración de fallecimiento.

Duración y Cómputo en Obras Póstumas, Seudónimas y Anónimas

27. — 1) Los derechos de explotación de las obras anónimas o seudónimas a las que se refiere el artículo 6 durarán setenta años desde su divulgación lícita.

Cuando antes de cumplirse este plazo fuera conocido el autor, bien porque el seudónimo que ha adoptado no deje dudas sobre su identidad, bien porque el mismo autor la revele, será de aplicación lo dispuesto en el artículo precedente.

2) Los derechos de explotación de las obras que no hayan sido divulgadas lícitamente durarán setenta años desde la creación de éstas, cuando el plazo de protección no sea computado a partir de la muerte o declaración de fallecimiento del autor o autores.

Duración y Cómputo de las Obras en Colaboración y Colectivas

28. — 1) Los derechos de explotación de las obras en colaboración definidas en el artículo 7, comprendidas las obras cinematográficas y audiovisuales, durarán toda la vida de los coautores y setenta años desde la muerte o declaración de fallecimiento del último coautor superviviente.

2) Los derechos de explotación sobre las obras colectivas definidas en el artículo 8 de esta Ley durarán setenta años desde la divulgación licita de la obra protegida. No obstante, si las personas naturales que hayan creado la obra son identificadas como autores en las versiones de la misma que se hagan accesibles al público, se estará a lo dispuesto en los artículos 26 o 28.1, según proceda.

Lo dispuesto en el párrafo anterior se entenderá sin perjuicio de los derechos de los autores identificados cuyas aportaciones identificables estén contenidas en dichas obras, a las cuales se aplicarán el artículo 26 y el apartado 1 de este artículo, según proceda.

Obras Publicadas por Partes

29. En el caso de obras divulgadas por partes, volúmenes, entregas o fascículos, que no sean independientes y cuyo plazo de protección comience a transcurrir cuando la obra haya sido divulgada de forma licita, dicho plazo se computará por separado para cada elemento.

Cómputo de Plazo de Protección

30. Los plazos de protección establecidos en esta Ley se computarán desde el día 1 de enero del año o siguiente al de la muerte o declaración de fallecimiento del autor o al de la divulgación lícita de la obra, según proceda.

Capítulo II Límites

Reproducción sin Autorización

31. Las obras ya divulgadas podrán reproducirse sin autorización del autor en los siguientes casos:

1.° Como consecuencia o para constancia en un procedimiento judicial o administrativo.

2.° Para uso privado del copista, sin perjuicio de lo dispuesto en los artículos 25 y 99.a) de esta Ley, y siempre que la copia no sea objeto de utilización colectiva ni lucrativa.

3.° Para uso privado de invidentes, siempre que la reproducción se efectúe mediante el sistema Braille u otro procedimiento específico y que las copias no sean objeto de utilización lucrativa.

Citas y Reseñas

32. Es lícita la inclusión en una obra propia de fragmentos de otras ajenas de naturaleza escrita, sonora o audiovisual, así como la de obras aisladas de carácter plástico, fotográfico figurativo o análogo, siempre que se trate de obras ya divulgadas y su inclusión se realice a título de cita o para su análisis, comentario o juicio critico. Tal utilización sólo podrá realizarse con fines docentes o de investigación, en la medida justificada por el fin de esa incorporación e indicando la fuente y el nombre del autor de la obra utilizada.

Las recopilaciones periódicas efectuadas en forma de reseñas o revistas de prensa tendrán la consideración de citas.

Trabajos sobre Temas de Actualidad

33. — 1) Los trabajos y artículos sobre temas de actualidad difundidos por los medios de comunicación social podrán ser reproducidos, distribuidos y comunicados públicamente por cualesquiera otros de la misma clase, citando la fuente y el autor si el trabajo apareció con firma y siempre que no se hubiese hecho constar en origen la reserve de derechos. Todo ello sin perjuicio del derecho del autor a percibir la remuneración acordada o, en defecto de acuerdo, la que se estime equitativa.

Cuando se trate de colaboraciones literarias será necesaria, en todo caso, la oportuna autorización del autor.

2) Igualmente, se podrán reproducir, distribuir y comunicar las conferencias, alocuciones, informes ante los Tribunales y otras obras del mismo carácter que se hayan pronunciado en público, siempre que esas utilizaciones se realicen con el exclusivo fin de informar sobre la actualidad. Esta última condición no será de aplicación a los discursos pronunciados en sesiones parlamentarias o de corporaciones públicas. En cualquier caso, queda reservado al autor el derecho a publicar en colección tales obras.

Utilización de las Obras con Ocasión de Informaciones de Actualidad

34. Cualquier obra susceptible de ser vista u oída con ocasión de informaciones sobre acontecimientos de la actualidad puede ser reproducida, distribuida y comunicada públicamente, si bien sólo en la medida que lo justifique dicha finalidad informativa.

Utilización de Obras Situadas en Vías Públicas

35. Las obras situadas permanentemente en parques, calles, plazas u otras vías públicas pueden ser reproducidas, distribuidas, y comunicadas libremente por medio de pinturas, dibujos, fotografías y procedimientos audiovisuales.

Cable, Satélite y Grabaciones Técnicas

36. — 1) La autorización para emitir una obra comprende la transmisión por cable de la emisión, cuanto ésta se realice simultánea e íntegramente por la entidad de origen y sin exceder la zona geográfica prevista en dicha autorización.

2) Asimismo, la referida autorización comprende su incorporación a un programa dirigido hacia un satélite que permita la recepción de esta obra a través de entidad distinta de la de origen, cuando el autor o su derecho-habiente haya autorizado a esta última entidad para comunicar la obra al público, en cuyo caso, además la emisora de origen quedará exenta del pago de toda remuneración.

3) La cesión del derecho de comunicación pública de una obra, cuando ésta se realiza a través de la radiodifusión, facultará a la entidad radiodifusora para registrar la misma por sus propios medios y para sus propias emisiones inalámbricas, al objeto de realizar, por una sola vez, la comunicación pública autorizada. Para nuevas difusiones de la obra así registrada será necesaria la cesión del derecho de reproducción y de comunicación pública.

4) Lo dispuesto en este artículo se entiende sin perjuicio de lo previsto en el artículo 20 de la presente Ley.

Libre Reproducción y Préstamo en Determinadas Instituciones

37. — 1) Los titulares de los derechos de autor no podrán oponerse a las reproducciones de las obras, cuando aquéllas se realicen sin finalidad lucrativa por los museos, bibliotecas, fonotecas, filmotecas, hemerotecas o archivos, de titularidad pública o integradas en instituciones de carácter cultural o científico y la reproducción se realice exclusivamente para fines de investigación.

2) Asimismo, los museos, archivos, bibliotecas, hemerotecas, fonotecas o filmotecas de titularidad pública o que pertenezcan a entidades de interés general de carácter cultural, científico o educativo sin ánimo de lucro, o a instituciones docentes integradas en el sistema educativo español, no precisarán autorización de los titulares de los derechos ni les satisfarán remuneración por los préstamos que realicen.

Actos Oficiales y Ceremonias Religiosas

38. La ejecución de obras musicales en el curso de actos oficiales del Estado, de las Administraciones públicas y ceremonias religiosas no requerirá autorización de los titulares de los derechos, siempre que el público pueda asistir a ellas gratuitamente y los artistas que en las mismas intervengan no perciban remuneración específica por su interpretación o ejecución en dichos actos.

Parodia

39. No será considerada transformación que exija consentimiento del autor la parodia de la obra divulgada, mientras no implique riesgo de confusión con la misma ni se infiera un daño a la obra original o a su autor.

Tutela del Derecho de Acceso a la Cultura

40. Si a la muerte o declaración de fallecimiento del autor, sus derechohabientes ejerciesen su derecho a la no divulgación de la obra, en condiciones que vulneren lo dispuesto en el artículo 44 de la Constitución, el Juez podrá, ordenar las medidas adecuadas a petición del Estado, las Comunidades Autónomas, las Corporaciones locales, las instituciones públicas de carácter cultural o de cualquier otra persona que tenga un interés legítimo.

TÍTULO IV DOMINIO PÚBLICO

Condiciones para la Utilización de las Obras en Dominio Público

41. La extinción de los derechos de explotación de las obras determinará su paso al dominio público.

Las obras de dominio público podrán ser utilizadas por cualquiera, siempre que se respete la autoría y la integridad de la obra, en los términos previstos en los apartados 3.° y 4.° del artículo 14.

TÍTULO V TRANSMISIÓN DE LOS DERECHOS

Capítulo I Disposiciones Generales

Transmisión “Mortis Causa”

    1. Los derechos de explotación de la obra se transmiten “mortis causa” por cualquiera de los medios admitidos en derecho.
    2. Transmisión “Inter Vivos”
  1. — 1) Los derechos de explotación de la obra pueden transmitirse por actos “inter vivos”, quedando limitada la cesión al derecho o derechos cedidos, a las modalidades de explotación expresamente previstas y al tiempo y ámbito territorial que se determinen.

2) La falta de mención del tiempo limita la transmisión a cinco años y la del ámbito territorial al país en el que se realice la cesión. Si no se expresan específicamente y de modo concreto las modalidades de explotación de la obra, la cesión quedará limitada a aquella que se deduzca necesariamente del propio contrato y sea indispensable para cumplir la finalidad del mismo.

3) Será nula la cesión de derechos de explotación respecto del conjunto de las obras que pueda crear el autor en el futuro.

4) Serán nulas las estipulaciones por las que el autor se comprometa a no crear alguna obra en el futuro.

5) La transmisión de los derechos de explotación no alcanza a las modalidades de utilización o medios de difusión inexistentes o desconocidos al tiempo de la cesión.

Menores de Vida Independiente

44. Los autores menores de dieciocho años y mayores de dieciséis, que vivan de forma independiente con consentimiento de sus padres o tutores o con autorización de la persona o institución que los tengan a su cargo, tienen plena capacidad para ceder derechos de explotación.

Formalización Escrita

45. Toda cesión deberá formalizarse por escrito. Si, previo requerimiento fehaciente, el cesionario incumpliere esta exigencia, el autor podrá optar por la resolución del contrato.

Remuneración Proporcional y a tanto Alzado

46. — 1) La cesión otorgada por el autor a título oneroso le confiere una participación proporcional en los ingresos de la explotación, en la cuantía convenida con el cesionario.

2) Podrá estipularse, no obstante, una remuneración a tanto alzado para el autor en los siguientes casos:

a) Cuando, atendida la modalidad de la explotación, exista dificultad grave en la determinación de los ingresos o su comprobación sea imposible o de un coste desproporcionado con la eventual retribución.

b) Cuando la utilización de la obra tenga carácter accesorio respecto de la actividad o del objeto material a los que se destinen.

c) Cuando la obra, utilizada con otras, no constituya un elemento esencial de la creación intelectual en la que se integre.

d) En el caso de la primera o única edición de las siguientes obras no divulgadas previamente:

1.° Diccionarios, antologías y enciclopedias.

2.° Prólogos, anotaciones, introducciones y presentaciones.

3.° Obras científicas.

4.° Trabajos de ilustración de una obra.

5.° Traducciones.

6.° Ediciones populares a precios reducidos.

Acción de Revisión por Remuneración no Equitativa

47. Si en la cesión a tanto alzado se produjese una manifiesta desproporción entre la remuneración del autor y los beneficios obtenidos por el cesionario, aquél podrá pedir la revisión del contrato y, en defecto de acuerdo, acudir al Juez para que fijé una remuneración equitativa, atendidas las circunstancias del caso. Esta facultad podrá ejercitarse dentro de los diez años siguientes al de la cesión.

Cesión en Exclusiva

48. La cesión en exclusiva deberá otorgarse expresamente con este carácter y atribuirá al cesionario, dentro del ámbito de aquélla, la facultad de explotar la obra con exclusión de otra persona, comprendido el propio cedente, y, salvo pacto en contrario, las de otorgar autorizaciones no exclusivas a terceros. Asimismo, le confiere legitimación, con independencia de la del titular cedente, para perseguir las violaciones que afecten a las facultades que se le hayan concedido.

Esta cesión constituye al cesionario en la obligación de poner todos los medios necesarios para la efectividad de la explotación concedida, según la naturaleza de la obra y los usos vigentes en la actividad profesional, industrial o comercial de que se trate.

Transmisión del Derecho del Cesionario en Exclusiva

49. El cesionario en exclusiva podrá transmitir a otro su derecho con el consentimiento expreso del cedente.

En defecto de consentimiento, los cesionarios responderán solidariamente frente al primer cedente de las obligaciones de la cesión.

No será necesario el consentimiento cuando la transmisión se lleve a efecto como consecuencia de la disolución o del cambio de titularidad de la empresa cesionaria.

Cesión no Exclusiva

50. — 1) El cesionario no exclusivo quedará facultado para utilizar la obra de acuerdo con los términos de la cesión y en concurrencia tanto con otros cesionarios como con el propio cedente. Su derecho será intransmisible, salvo en los supuestos previstos en el párrafo tercero del articuló anterior.

2. Las autorizaciones no exclusivas concedidas por las entidades de gestión para utilización de sus repertorios serán en todo caso, intransmisibles.

Transmisión de los Derechos del Autor Asalariado

51. — 1) La transmisión al empresario de los derechos de explotación de la obra creada en virtud de una relación laboral se regirá por lo pactado en el contrato, debiendo éste realizarse por escrito.

2) A falta de pacto escrito, se presumirá que los derechos de explotación han sido cedidos en exclusiva y con el alcance necesario para el ejercicio de la actividad habitual del empresario en el momento de la entrega de la obra realizada en virtud de dicha relación laboral.

3) En ningún caso podrá el empresario utilizar la obra o disponer de ella para un sentido o fines diferentes de los que se derivan de lo establecido en los dos apartados anteriores.

4) Las demás disposiciones de esta Ley serán, en lo pertinente, de aplicación a estas transmisiones, siempre que así se derive de la finalidad y objeto del contrato.

5) La titularidad de los derechos sobre un programa de ordenador creado por un trabajador asalariado en el ejercicio de sus funciones o siguiendo las instrucciones de su empresario se regirá por lo previsto en el apartado 4 del artículo 97 de esta Ley.

Transmisión de Derechos para Publicaciones Periódicas

52. Salvo estipulación en contrario, los autores de obras reproducidas en publicaciones periódicas conservan su derecho a explotarlas en cualquier forma que no perjudique la normal de la publicación en la que se hayan insertado.

El autor podrá disponer libremente de su obra, si ésta no se reprodujese en el plazo de un mes desde su envío o aceptación en las publicaciones diarias o en el de seis meses en las restantes, salvo pacto encontrarlo.

La remuneración del autor de las referidas obras podrá consistir en un tanto alzado.

Hipoteca y Embargo de los Derechos de Autor

53. — 1) Los derechos de explotación de las obras protegidas en esta Ley podrán ser objeto de hipoteca con arreglo a la legislación vigente.

2) Los derechos de explotación correspondientes al autor no son embargables, pero sí lo son sus frutos o productos, que se considerarán como salarios, tanto en lo relativo al orden de prelación para el embargo, como a retenciones o parte inembargable.

Créditos por la Cesión de Derechos de Explotación

54. Los créditos en dinero por la cesión de derechos de explotación tienen la misma consideración que la de los devengados por salarios o sueldos en los procedimientos concúrsales de los cesionarios, con el límite de dos anualidades.

Beneficios Irrenunciables

55. Salvo disposición de la propia Ley, los beneficios que se otorgan en el presente Título a los autores y a sus derechohabientes serán irrenunciables.

Transmisión de Derechos a los Propietarios de Ciertos Soportes Materiales

56. — 1) El adquirente de la propiedad del soporte a que se haya incorporado la obra no tendrá, por este solo título, ningún derecho de explotación sobre esta última.

2) No obstante, el propietario del original de una obra de artes plásticas o de una obra fotográfica tendrá el derecho de exposición pública de la obra, aunque ésta no haya sido divulgada, salvo que el autor hubiera excluido, expresamente este derecho en el acto de enajenación del original. En todo caso, el autor podrá oponerse al ejercicio de este derecho, mediante la aplicación, en su caso, de las medidas cautelares previstas en esta Ley, cuando la exposición se realice en condiciones que perjudiquen su honor o reputación profesional.

Aplicación Preferente de otras Disposiciones

57. La transmisión de derechos de autor para su explotación a través de las modalidades de edición, representación o ejecución, o de producción de obras audiovisuales se regirá, respectivamente y en todo caso, por lo establecido en las disposiciones específicas de este Libro I, y en lo no previsto en las mismas, por lo establecido en este capítulo.

Las cesiones de derechos para cada una de las distintas modalidades de explotación deberán formalizarse en documentos independientes.

Capítulo II Contrato de Edición

Concepto

58. Por el contrato de edición el autor o sus derechohabientes ceden al editor, mediante compensación económica, el derecho de reproducir su obra y el de distribuirla. El editor se obliga a realizar estas operaciones por su cuenta y riesgo en las condiciones pactadas y con sujeción a lo dispuesto en esta Ley.

Obras Futuras, Encargo de una Obra y Colaboraciones en Publicaciones Periódicas

59. — 1) Las obras futuras no son objeto del contrato de edición regulado en esta Ley.

2) El encargo de una obra no es objeto del contrato de edición, pero la remuneración que pudiera convenirse será considerada como anticipo de los derechos que al autor le correspondiesen por la edición, si ésta se realizase.

3) Las disposiciones de este capítulo tampoco serán de aplicación a las colaboraciones en publicaciones periódicas, salvo que así lo exijan, en su caso, la naturaleza y la finalidad del contrato.

Formalización y Contenido Mínimo

60. El contrato de edición deberá formalizarse por escrito y expresar en todo caso:

1.° Si la cesión del autor al editor tiene carácter de exclusiva.

2.° Su ámbito territorial.

3.° El número máximo y mínimo de ejemplares que alcanzará la edición o cada una de las que se convengan.

4.° La forma de distribución de los ejemplares y los que se reserven al autor, a la crítica y a la promoción de la obra.

5.° La remuneración del autor, establecida conforme a lo dispuesto en el artículo 46 de esta Ley.

6.° El plazo para la puesta en circulación de los ejemplares de la única o primera edición que no podrá exceder de dos años contados desde que el autor entregue al editor la obra en condiciones adecuadas para realizar la reproducción de la misma.

7.° El plazo en que el autor deberá entregar el original de su obra al editor.

Supuestos de Nulidad y de Subsanación de Omisiones

61.— 1) Será nulo el contrato no formalizado por escrito, así como el que no exprese los extremos exigidos en los apartados 3.° y 5.° del artículo anterior.

2) La omisión de los extremos mencionados en los apartados 6.° y 7.° del artículo anterior dará acción a los contratantes para compelerse recíprocamente a subsanar la falta. En defecto de acuerdo, lo hará el Juez atendiendo a las circunstancias del contrato, a los actos de las partes en su ejecución y a los usos.

Edición en Forma de Libro

62. — 1) Cuando se trate de la edición de una obra en forma de libro, el contrato deberá expresar, además, los siguientes extremos:

a) La lengua o lenguas en que ha de publicarse la obra.

b) El anticipo a conceder, en su caso, por el editor al autor a cuenta de sus derechos.

c) La modalidad o modalidades de edición y, en su caso, la colección de la que formarán parte.

2) La falta de expresión de la lengua o lenguas en que haya de publicarse la obra sólo dará derecho al editor a publicarla en el idioma original de la misma.

3) Cuando el contrato establezca la edición de una obra en varias lenguas españolas oficiales, la publicación en una de ellas no exime al editor de la obligación de su publicación en las demás.

Si transcurridos cinco años desde que el autor entregue la obra, el editor no la hubiese publicado en todas las lenguas previstas en el contrato, el autor podrá resolverlo respecto de las lenguas en las que no se haya publicado.

4) Lo dispuesto en el apartado anterior se aplicará también para las traducciones de las obras extranjeras en España.

Excepciones al Artículo 60.6.°

63. La limitación del plazo prevista en el apartado 6.° del artículo 60 no será de aplicación a las ediciones de los siguientes tipos de obras:

1.° Antologías de obras ajenas, diccionarios, enciclopedias y colecciones análogas.

2.° Prólogos, epílogos, presentaciones, introducciones, anotaciones, comentarios e ilustraciones de obras ajenas.

Obligaciones del Editor

64. Son obligaciones del editor: 1.° Reproducir la obra en la forma convenida, sin introducir ninguna modificación que el autor no haya consentido y haciendo constar en los ejemplares el nombre, firma o signo que

lo identifique.

2.° Someter las pruebas de la tirada al autor, salvo pacto en contrario.

3.° Proceder a la distribución de la obra en el plazo y condiciones estipulados.

4.° Asegurar a la obra una explotación continua y una difusión comercial conforme a

los usos habituales en el sector profesional de la edición.

5.° Satisfacer al autor la remuneración estipulada y, cuando ésta sea proporcional, al menos una vez cada año, la oportuna liquidación, de cuyo contenido le rendirá cuentas. Deberá, asimismo, poner anualmente a disposición de autor un certificado en el que se determinen los datos relativos a la fabricación, distribución y existencias de ejemplares. A estos efectos, si el autor lo solicita, el editor le presentará los correspondientes justificantes.

6.° Restituir al autor el original de la obra, objeto de la edición, una vez finalizadas las operaciones de impresión y tirada de la misma.

Obligaciones del Autor

65. Son obligaciones del autor:

1.° Entregar al editor en debida forma para su reproducción y dentro del plazo convenido la obra objeto de la edición.

2.° Responder ante el editor de la autoría y originalidad de la obra y del ejercicio pacífico de los derechos que le hubiese cedido.

3°. Corregir las pruebas de la tirada, salvo pacto en contrario.

Modificaciones en el Contenido de la Obra

66. El autor, durante el período de corrección de pruebas, podrá introducir en la obra las modificaciones que estime imprescindibles, siempre que no alteren su carácter o finalidad, ni se eleve sustancialmente el coste de la edición. En cualquier caso, el contrato de edición podrá prever un porcentaje máximo de correcciones sobre la totalidad de la obra.

Derechos de Autor en Caso de Venta en Saldo y Destrucción de la Edición

67. — 1) El editor no podrá, sin consentimiento del autor, vender como saldo la edición antes de dos años de la inicial puesta en circulación de los ejemplares.

2) Transcurrido dicho plazo, si el editor decide vender como saldo los que le resten, lo notificará fehacientemente al autor, quien podrá optar por adquirirlos ejerciendo tanteo sobre el precio de saldo o, en el casó de remuneración proporcional, percibir el 10 por 100 del facturado por el editor. La opción deberá ejercerla dentro de los treinta días siguientes al recibo de la notificación.

3) Si, tras el mismo plazo, el editor decide destruir el resto de los ejemplares de, una edición, deberá asimismo notificarlo al autor, quien podrá exigir que se le entreguen gratuitamente todos o parte de los ejemplares, dentro del plazo de treinta días desde la notificación. El autor no podrá destinar dichos ejemplares a usos comerciales.

Resolución

68. — 1) Sin perjuicio de las indemnizaciones a que tenga derecho, el autor podrá resolver el contrato de edición en los casos siguientes:

a) Si el editor no realiza la edición de la obra en el plazo y condiciones convenidos.

b) Si el editor incumple alguna de las obligaciones mencionadas en los apartados 2.°, 4.° y 5.° del artículo 64, no obstante el requerimiento expreso del autor exigiéndole su cumplimiento.

c) Si el editor procede a la venta como saldo o a la destrucción de los ejemplares que le resten de la edición, sin cumplir los requisitos establecidos en el artículo 67 de esta Ley.

d) Si el editor cede indebidamente sus derechos a un tercero.

e) Cuando, previstas varias ediciones y agotada la última realizada, el editor no efectúe la siguiente edición en el plazo de un año desde que fuese requerido para ello por el autor. Una edición se considerará agotada a los efectos de este artículo cuando el número de ejemplares sin vender sea inferior al 5 por 100 del total de la edición y, en todo caso, inferior a 100.

f) En los supuestos de liquidación o cambio de titularidad de la empresa editorial, siempre que no se haya iniciado la reproducción de la obra, con devolución, en su caso, de las cantidades percibidas como anticipo.

2) Cuando por cese de la actividad del editor o a consecuencia de un procedimiento concursal se suspenda la explotación de la obra, la autoridad judicial, a instancia del autor, podrá fijar un plazo para que se reanude aquélla, quedando resuelto el contrato de edición si así no se hiciere.

Causas de Extinción

    1. El contrato de edición se extingue, además de por las causas generales de extinción de los contratos, por las siguientes:
    2. 1.a Por la terminación del plazo pactado.
  1. Por la venta de la totalidad de los ejemplares, si ésta hubiera sido él destino de la edición.
  2. Por el transcurso de diez años desde la cesión si la remuneración se hubiera pactado exclusivamente a tanto alzado de acuerdo con lo establecido en el articuló 46, apartado 2.d), de esta Ley.
  3. En todo caso, a los quince años de haber puesto el autor al editor en condiciones de realizar la reproducción de la obra.

Efectos de la Extinción

70. Extinguido el contrato, y salvo estipulación en contrario, el editor, dentro de los tres años siguientes y, cualquiera que sea la forma de distribución convenida, podrá enajenar los ejemplares que, en su caso, posea. El autor podrá adquirirlos por el 60 por 100 de su precio de venta al público o por el que se determine pericialmente, u optar por ejercer tanteo sobre el precio de venta.

Dicha enajenación quedará sujeta a las condiciones establecidas en el contrato extinguido.

Contrato de Edición Musical

71. El contrato de edición de obras musicales o dramático-musicales por el que se conceden además al editor derechos de comunicación pública, se regirá por lo dispuesto en este capítulo, sin perjuicio de las siguientes normas:

  1. Será válido el contrato aunque no se exprese el número de ejemplares. No obstante, el editor deberá confeccionar y distribuir ejemplares de la obra en cantidad suficiente para atender las necesidades normales de la explotación concedida, de acuerdo con el uso habitual en el sector profesional de la edición musical.
  2. Para las obras sinfónicas y dramático-musicales el límite de tiempo previsto en el apartado 6.° del artículo 60 será de cinco años.
  3. No será de aplicación a este contrato lo dispuesto en el apartado 1.c) del artículo 68, y en las cláusulas 2.a, 3.a y 4.a del artículo 69.

Control de Tirada

72. El número de ejemplares de cada edición estará sujeto a control de tirada a través del procedimiento que reglamentariamente se establezca, oídos los sectores profesionales afectados.

El incumplimiento por el editor de los requisitos que a tal efecto se dispongan, facultará al autor o a sus causahabientes para resolver el contrato, sin perjuicio de las responsabilidades en que hubiere podido incurrir el editor.

Condiciones Generales del Contrato

73. Los autores y editores, a través de las entidades de gestión de sus correspondientes derechos de propiedad intelectual o, en su defecto, a través de las asociaciones representativas de unos y otros, podrán acordar condiciones generales para el contrato de edición dentro del respeto a la ley.

Capítulo III Contrato de Representación Teatral y Ejecución Musical

Concepto

74. Por el contrato regulado en este capítulo, el autor o sus derechohabientes ceden a una persona natural o jurídica el derecho de representar o ejecutar públicamente una obra literaria, dramática, musical, dramático-musical, pantomímica o coreográfica, mediante compensación económica. El cesionario se obliga a llevar a cabo la comunicación pública de la obra en las condiciones convenidas y con sujeción a lo dispuesto en esta Ley.

Modalidades, y Duración Máxima del Contrato

75. — 1) Las partes podrán contratar la cesión por plazo cierto o por número determinado de comunicaciones al público.

En todo caso, la duración de la cesión en exclusiva no podrá exceder de cinco años.

2) En el contrato deberá estipularse el plazo dentro del cual debe llevarse a efecto la comunicación única o primera de la obra. Dicho plazo no podrá ser superior a dos años desde la fecha del contrato o, en su caso, desde que el autor puso al empresario en condiciones de realizar la comunicación.

Si el plazo no fuese fijado, se entenderá otorgado por un año. En el caso de que tuviera por objeto la representación escénica de la obra, el referido plazo será el de duración de la temporada correspondiente al momento de la conclusión del contrato.

Interpretación Restrictiva del Contrato

76. Si en el contrato no se hubieran determinado las modalidades autorizadas, éstas quedarán limitadas a las de recitación y representación en teatros, salas o recintos cuya entrada requiera el pago de una cantidad de dinero.

Obligaciones del Autor

77. Son obligaciones del autor:

1.° Entregar al empresario el texto de la obra con la partitura, en su caso, completamente instrumentada, cuando no se hubiese publicado en forma impresa.

2.° Responder ante el cesionario de la autoría y originalidad de la obra y del ejercicio pacífico de los derechos que le hubiese cedido.

Obligaciones del Cesionario

78. El cesionario está obligado:

1.° A llevar a cabo la comunicación pública de la obra en el plazo convenido o determinado conforme al apartado 2 del artículo 75.

2.° A efectuar esa comunicación sin hacer en la obra variaciones, adiciones, cortes o supresiones no consentidas por el autor y en condiciones técnicas que no perjudiquen el derecho moral de éste.

3.° A garantizar al autor o a sus representantes la inspección de la representación pública de la obra y la asistencia a la misma gratuitamente.

4.° A satisfacer puntualmente al autor la remuneración convenida, que se determinará conforme a lo dispuesto en el artículo 46 de esta Ley.

5.° A presentar al autor o a sus representantes el programa exacto de los actos de comunicación, y cuando la remuneración fuese proporcional, una declaración de los ingresos. Asimismo, el cesionario deberá facilitarles la comprobación de dichos programas y declaraciones.

Garantía del Cobro de la Remuneración

79. Los empresarios de espectáculos públicos se considerarán depositarios de la remuneración correspondiente a los autores por la comunicación de sus obras cuando aquélla consista en una participación proporcional en los ingresos. Dicha remuneración deberán tenerla semanalmente a disposición de los autores o de sus representantes.

Ejecución del Contrato

80. Salvo que las partes hubieran convenido otra cosa, se sujetarán en la ejecución del contrato a las siguientes reglas:

  1. Correrá a cargo del cesionario la obtención de las copias necesarias para la comunicación pública de la obra. Estas deberán ser visadas por el autor.
  2. El autor y el cesionario elegirán de mutuo acuerdo los intérpretes principales y, tratándose de orquestas, coros, grupos de bailes y conjuntos artísticos análogos, el director.
  3. El autor y el cesionario convendrán la redacción de la publicidad de los actos de comunicación.

Causas de Resolución

81. El contrato podrá ser resuelto por voluntad del autor en los siguientes casos:

1.° Si el empresario que hubiese adquirido derechos exclusivos, una vez iniciadas las representaciones públicas de la obra, las interrumpiere durante un año.

2.° Si el empresario incumpliere la obligación mencionada en el apartado 1.° del artículo 78.

3.° Si el empresario incumpliere cualquiera de las obligaciones citadas en los apartados 2.°,3.°, 4.° y 5.° del mismo artículo 78, después de haber sido requerido por el autor para su cumplimiento.

Causas de Extinción

82. El contrato de representación se extingue, además de por las causas generales de extinción de los contratos, cuando, tratándose de una obra de estreno y siendo su representación escénica la única modalidad de comunicación contemplada en el contrato, aquélla hubiese sido rechazada claramente por el público y así se hubiese expresado en el contrato.

Ejecución Pública de Composiciones Musicales

83. El contrato de representación que tenga por objeto la ejecución pública de una composición musical se regirá por las disposiciones de este capítulo, siempre que lo permita la naturaleza de la obra y la modalidad de la comunicación autorizada.

Disposiciones Especiales para la Cesión de Derecho de Comunicación Pública Mediante Radiodifusión

84. — 1) La cesión del derecho de comunicación pública de las obras a las que se refiere este capítulo, a través de la radiodifusión, se regirá por las disposiciones del mismo, con excepción de lo dispuesto en el apartado 1.° del artículo 81.

2) Salvo pacto en contrario, se entenderá que dicha cesión queda limitada a la emisión de la obra por una sola vez, realizada por medios inalámbricos y centros emisores de la entidad de radiodifusión autorizada, dentro del ámbito territorial determinado en el contrato, sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 20 y en los apartados 1 y 2 del artículo 36 de esta Ley.

Aplicación de las Disposiciones Anteriores a las Simples Autorizaciones

85. Las autorizaciones que el autor conceda a un empresario para que pueda proceder a una comunicación pública de su obra, sin obligarse a efectuarla, se regirán por las disposiciones de este capítulo en lo que les fuese aplicable.

TÍTULO VI OBRAS CINEMATOGRÁFICAS Y DEMÁS OBRAS AUDIOVISUALES

Concepto

86. — 1) Las disposiciones contenidas en el presente Título serán de aplicación a las obras cinematográficas y demás obras audiovisuales, entendiendo por tales las creaciones expresadas mediante una serie de imágenes asociadas, con o sin sonorización incorporada, que estén destinadas esencialmente a ser mostradas a través de aparatos de proyección o por cualquier otro medio de comunicación pública de la imagen y del sonido, con independencia de la naturaleza de los soportes materiales de dichas obras.

2) Todas las obras enunciadas en el presente artículo se denominarán en lo sucesivo obras audiovisuales.

Autores

    1. Son autores de la obra audiovisual en los términos previstos en el artículo 7 de esta Ley:
      1. El director-realizador.
      2. Los autores del argumento, la adaptación y los del guión o los diálogos.
  1. Los autores de las composiciones musicales, con o sin letra, creadas especialmente para esta obra.

Presunción de Cesión en Exclusiva y Límites

88. — 1) Sin perjuicio de los derechos que corresponden a los autores, por el contrato de producción de la obra audiovisual se presumirán cedidos en exclusiva al productor, con las limitaciones establecidas en este Título, los derechos de reproducción, distribución y comunicación pública, así como los de doblaje o subtitulado de la obra.

No obstante, en las obras cinematográficas será siempre necesaria la autorización expresa de los autores para su explotación, mediante la puesta a disposición del público de copias en cualquier sistema o formato, para su utilización en el ámbito doméstico, o mediante su comunicación pública a través de la radiodifusión.

2) Salvo estipulación en contrario, los autores podrán disponer de su aportación en forma aislada, siempre que no se perjudique la normal explotación de la obra audiovisual.

Presunción de Cesión en Caso de Transformación de Obra Preexistente

89. — 1) Mediante el contrato de transformación de una obra preexistente que no esté en el dominio público, se presumirá que el autor de la misma cede al productor de la obra audiovisual los derechos de explotación sobre ella en los términos previstos en el artículo 88.

2) Salvo pacto en contrario, el autor de la obra preexistente conservará sus derechos a explotarla en forma de edición gráfica y de representación escénica y, en todo caso, podrá disponer de ella para otra obra audiovisual a los quince años de haber puesto su aportación a disposición del productor.

Remuneración de los Autores

90. — 1) La remuneración de los autores de la obra audiovisual por la cesión de los derechos mencionados en el artículo 88 y, en su caso, la correspondiente a los autores de las obras preexistentes, hayan sido transformados o no, deberán determinarse para cada una de las modalidades de explotación concedidas.

2) Cuando los autores a los que se refiere el apartado anterior suscriban con un productor de grabaciones audiovisuales contratos relativos a la producción de las mismas, se presumirá que, salvo pacto en contrario en el contrato y a salvo del derecho irrenunciable a una remuneración equitativa a que se refiere el párrafo siguiente, han transferido su derecho de alquiler.

El autor que haya transferido o cedido a un productor de fonogramas o de grabaciones audiovisuales su derecho de alquiler respecto de un fonograma o un original o una copia de una grabación audiovisual, conservará el derecho irrenunciable a obtener una remuneración equitativa por el alquiler de los mismos. Tales remuneraciones serán exigibles de quienes lleven a efecto las operaciones de alquiler al público de los fonogramas o grabaciones audiovisuales en su condición de derechohabientes de los titulares del correspondiente derecho de autorizar dicho alquiler y se harán efectivas a partir del 1 de enero de 1997.

3) En todo caso, y con independencia de lo pactado en el contrato, cuando la obra audiovisual sea proyectada en lugares públicos mediante el pago de un precio de entrada, los autores mencionados en el apartado 1 de este artículo tendrán derecho a percibir de quienes exhiban públicamente dicha obra un porcentaje de los ingresos procedentes de dicha exhibición pública. Las cantidades pagadas por este concepto podrán deducirlas los exhibidores de las que deban abonar a los cedentes de la obra audiovisual.

En el caso de exportación de la obra audiovisual, los autores podrán ceder el derecho mencionado por una cantidad alzada, cuando en el país de destino les sea imposible o gravemente dificultoso el ejercicio efectivo del derecho.

Los empresarios de salas públicas o de locales de exhibición deberán poner periódicamente a disposición de los autores las cantidades recaudadas en concepto de dicha remuneración. A estos efectos, el Gobierno podrá establecer reglamentariamente los oportunos procedimientos de control.

4) La proyección, exhibición o transmisión, debidamente autorizadas, de una obra audiovisual por cualquier procedimiento, sin exigir pago de un precio de entrada, dará derecho a los autores a percibir la remuneración que proceda, de acuerdo con las tarifas generales establecidas por la entidad de gestión correspondiente.

5) Con el objeto de facilitar al autor el ejercicio de los derechos que le correspondan por la explotación de la obra audiovisual, el productor, al menos una vez al año, deberá facilitar a instancia del autor la documentación necesaria.

6) Los derechos establecidos en los apartados 3 y 4 de este artículo serán irrenunciables e intransmisibles por actos “inter vivos” y no serán de aplicación a los autores de obras audiovisuales de carácter publicitario.

7) Los derechos contemplados en los apartados 2, 3 y 4 del presente artículo se harán efectivos a través de las entidades de gestión de los derechos de propiedad intelectual.

Aportación Insuficiente de un Autor

91. Cuándo la aportación de un autor no se completase por negativa injustificada del mismo o por causa de fuerza mayor, el productor podrá utilizar la parte ya realizada, respetando los derechos de aquél sobre la misma, sin perjuicio, en su caso, de la indemnización que proceda.

Versión Definitiva y sus Modificaciones

92. — 1) Se considerará terminada la obra audiovisual cuando haya sido establecida la versión definitiva, de acuerdo con lo pactado en el contrato entre el director realizador y el productor.

2) Cualquier modificación de la versión definitiva de la obra audiovisual mediante añadido, supresión o cambio de cualquier elemento de la misma, necesitará la autorización previa de quienes hayan acordado dicha versión definitiva.

No obstante, en los contratos de producción de obras audiovisuales destinadas esencialmente a la comunicación pública a través de la radiodifusión, se presumirá concedida por los autores, salvo estipulación en contrario, la autorización para realizar en la forma de emisión de la obra las modificaciones estrictamente exigidas por el modo de programación del medio, sin perjuicio en todo caso del derecho reconocido en el apartado 4.° del artículo 14.

Derecho Moral y Destrucción de Soporte Original

93. — 1) El derecho moral de los autora sólo podrá ser ejercido sobre la versión definitiva de la obra audiovisual.

2) Queda prohibida la destrucción del soporte original de la obra audiovisual en su versión definitiva.

Obras Radiofónicas

94. Las disposiciones contenidas en el presente Título serán de aplicación, en lo pertinente, a las obras radiofónicas.

TÍTULO VII PROGRAMAS DE ORDENADOR

Régimen Jurídico

95. El derecho de autor sobre los programas de ordenador se regirá por los preceptos del presente Título y, en lo que no esté específicamente previsto en el mismo, por las disposiciones que resulten aplicables de la presente Ley.

Objeto de la Protección

96. — 1) A los efectos de la presente Ley se entenderá por programa de ordenador toda secuencia de instrucciones o indicaciones destinadas a ser utilizadas, directa o indirectamente, en un sistema informático para realizar una función o una tarea o para obtener un resultado determinado, cualquiera que fuere su forma de expresión y fijación.

A los mismos efectos, la expresión programas de ordenador comprenderá también su documentación preparatoria. La documentación técnica y los manuales de uso de un programa gozarán de la misma protección que este Título dispensa a los programas de ordenador.

2) El programa de ordenado será protegido únicamente si fuese original, en el sentido de ser una creación intelectual propia de su autor.

3) La protección prevista en la presente Ley se aplicará a cualquier forma de expresión de un programa de ordenador. Asimismo, esta protección se extiende a cualesquiera versiones sucesivas del programa así como a los programas derivados, salvo aquellas creadas con el fin de ocasionar efectos nocivos a un sistema informático.

Cuando los programas de ordenador formen parte de una patente o un modelo de utilidad gozarán, sin perjuicio de lo dispuesto en la presente Ley, de la protección que pudiera corresponderles por aplicación del régimen jurídico de la propiedad industrial.

4) No estarán protegidos mediante los derechos de autor con arreglo a la presente Ley las ideas y principios en los que se basan cualquiera de los elementos de un programa de ordenador incluidos los que sirven de fundamento a sus interfaces.

Titularidad de 1os Derechos

97. — 1) Será considerado autor del programa de ordenador la persona o grupo de personas naturales que lo hayan creado, o la persona jurídica que sea contemplada como titular de los derechos de autor en los casos expresamente provistos por esta Ley.

2) Cuando se trate de una obra colectiva tendrá la consideración de autor, salvo pacto en contrario, la persona natural o jurídica que la edite y divulgue bajo su nombre.

3) Los derechos de autor sobre un programa de ordenador que sea resultado unitario de la colaboración entre varios autores serán propiedad común y corresponderán a todos éstos en la proporción que determinen.

4) Cuando un trabajador asalariado cree un programa de ordenador, en el ejercicio de las funciones que le han sido confiadas o siguiendo las instrucciones de su empresario, la titularidad de los derechos de explotación correspondientes al programa de ordenador así creado, tanto el programa fuente como el programa objeto, corresponderán, exclusivamente, al empresario, salvo pacto en contrario.

5) La protección se concederá a todas las personas naturales y jurídicas que cumplan los requisitos establecidos en esta Ley para la protección de los derechos de autor.

Duración de la Protección

98. — 1) Cuando el autor sea una persona natural la duración de los derechos de explotación de un programa de ordenador será, según los distintos supuestos que pueden plantearse, la prevista en el capítulo I del Título III de este Libro.

2) Cuando el autor sea una persona jurídica la duración de los derechos a que se refiere el párrafo anterior será de setenta años, computados desde el día 1 de enero del año siguiente al de la divulgación lícita del programa o al de su creación si no se hubiera divulgado.

Contenido de los Derechos de Explotación

99. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 100 de esta Ley los derechos exclusivos de la explotación de un programa de ordenador por parte de quien sea su titular con arreglo al artículo 97, incluirán el derecho de realizar o de autorizar:

a) La reproducción total o parcial, incluso para uso personal, de un programa de ordenador, por cualquier medio y bajo cualquier forma, ya fuere permanente o transitoria. Cuando la carga, presentación, ejecución, transmisión o almacenamiento de un programa necesiten tal reproducción deberá disponerse de autorización para ello, que otorgará el titular del derecho.

b) La traducción, adaptación, arreglo o cualquier otra transformación de un programa de ordenador y la reproducción de los resultados de tales actos, sin perjuicio de los derechos de la persona que transforme el programa de ordenador.

c) Cualquier forma de distribución pública incluido el alquiler del programa de ordenador original o de sus copias.

A tales efectos, cuando se produzca cesión del derecho de uso de un programa de ordenador, se entenderá, salvo prueba en contrario, que dicha cesión tiene carácter no exclusivo e intransferible, presumiéndose, asimismo, que lo es para satisfacer únicamente las necesidades del usuario. La primera venta en la Unión Europea de una copia de un programa por el titular de los derechos o con su consentimiento, agotará el derecho de distribución de dicha copia, salvo el derecho de controlar el subsiguiente alquiler del programa o de una copia del mismo.

Límites a los Derechos de Explotación

100. — 1) No necesitarán autorización del titular, salvo disposición contractual en contrario, la reproducción o transformación de un programa de ordenador incluida la corrección de errores, cuando dichos actos sean necesarios para la utilización del mismo por parte del usuario legítimo, con arreglo a su finalidad propuesta.

2) La realización de una copia de seguridad por parte de quien tiene derecho a utilizar el programa no podrá impedirse por contrato en cuanto resulte necesaria para dicha utilización.

3) El usuario legítimo de la copia de un programa estará facultado para observar, estudiar o verificar su funcionamiento, sin autorización previa del titular, con el fin de determinar las ideas y principios implícitos en cualquier elemento del programa, siempre que lo haga durante cualquiera de las operaciones de carga, visualización, ejecución, transmisión o almacenamiento del programa que tiene derecho a hacer.

4) El autor, salvo pacto en contrario, no podrá oponerse a que el cesionario titular de derechos de explotación realice o autorice la realización de versiones sucesivas de su programa ni de programas derivados del mismo.

5) No será necesaria la autorización del titular del derecho cuando la reproducción del código y la traducción de su forma en el sentido de los párrafos a) y b) del artículo 99 de la presente Ley, sea indispensable para obtener la información necesaria para la interoperabilidad de un programa creado de forma independiente con otros programas, siempre que se cumplan los siguientes requisitos:

a) Que tales actos sean realizados por el usuario legítimo o por cualquier otra persona facultada para utilizar una copia del programa, o, en su nombre, por parte de una persona debidamente autorizada.

b) Que la información necesaria para conseguir la interoperabilidad no haya sido puesta previamente y de manera fácil y rápida, a disposición de las personas a que se refiere el párrafo anterior.

c) Que dichos actos se limiten a aquellas partes del programa original que resulten necesarias para Conseguir la interoperabilidad.

6) La excepción contemplada en el apartado 5 de este artículo será aplicable siempre que la información así obtenida:

a) Se utilice únicamente para conseguir la interoperabilidad del programa creado de forma independiente.

b) Sólo se comunique a terceros cuando sea necesario para la interoperabilidad del programa creado de forma independiente.

c) No se utilice para el desarrollo, producción o comercialización de un programa sustancialmente similar en su expresión, o para cualquier otro acto que infrinja los derechos de autor.

7) Las disposiciones contenidas en los apartados 5 y 6 del presente artículo no podrán interpretarse de manera que permitan que su aplicación perjudique de forma injustificada los legítimos intereses del titular de los derechos o sea contraria a una explotación normal del programa informático.

Protección Registral

101. Los derechos sobre los programas de ordenador, así como sobre sus sucesivas versiones y los programas derivados, podrán ser objeto de inscripción en el Registro de la Propiedad Intelectual.

Reglamentariamente se determinarán aquellos elementos de los programas registrados que serán susceptibles de consulta pública.

Infracción de los Derechos

102. A efectos del presente Título y sin perjuicio de lo establecido en el artículo 100 tendrán la consideración de infractores de los derechos de autor quienes, sin autorización del titular de los mismos, realicen los actos previstos en el artículo 99 y en particular:

a) Quienes pongan en circulación una o más copias de un programa de ordenador conociendo o pudiendo presumir su naturaleza ilegítima.

b) Quienes tengan con fines comerciales una o más copias de un programa de ordenador, conociendo o pudiendo presumir su naturaleza ilegítima.

c) Quienes pongan en circulación o tengan con fines comerciales cualquier instrumento cuyo único uso sea facilitar la supresión o neutralización no autorizadas de cualquier dispositivo técnico utilizado para proteger un programa de ordenador.

Medidas de Protección

103. El titular de los derechos reconocidos en el presente Título podrá instar las acciones y procedimientos que, con carácter general, se disponen en el Título I, Libro III de la presente Ley y, en concreto, las medidas contenidas en el artículo 137.3.a, párrafo segundo y en el artículo 136.3 en relación con el 134.2 de la presente Ley.

Salvaguardia de Aplicación de Otras Disposiciones Legales

104. Lo dispuesto en el presente Título se entenderá sin perjuicio de cualesquiera otras disposiciones legales tales como las relativas a los derechos de patente, marcas, competencia desleal, secretos comerciales, protección de productos semiconductores o derecho de obligaciones.

LIBRO II DE LOS OTROS DERECHOS DE PROPIEDAD INTELECTUAL

TÍTULO I DERECHOS DE LOS ARTISTAS INTÉRPRETES O EJECUTANTES

Definición de Artistas Intérpretes o Ejecutantes

105. Se entiende por artista intérprete o ejecutante a la persona que represente, cante, lea, recite, interprete o ejecute en cualquier forma una obra. El director de escena y el director de orquesta tendrán los derechos reconocidos a los artistas en este Título.

Fijación

106. — 1) Corresponde al artista intérprete o ejecutante el derecho exclusivo de autorizar la fijación de sus actuaciones.

2) Dicha autorización deberá otorgarse por escrito.

Reproducción

107. — 1) Corresponde al artista intérprete o ejecutante el derecho exclusivo de autorizar la reproducción directa o indirecta de las fijaciones de sus actuaciones.

2) Dicha autorización deberá otorgarse por escrito.

3) Este derecho podrá transferirse, cederse o ser objeto de la concesión de licencias contractuales.

Comunicación Pública

108. — 1) Corresponde al artista intérprete o ejecutante el derecho exclusivo de autorizar la comunicación pública de sus actuaciones, salvo cuando dicha actuación constituya en sí una actuación transmitida por radiodifusión o se realice a partir de una fijación previamente autorizada.

Dicha autorización deberá otorgarse por escrito.

Cuando la comunicación al público se realice vía satélite o por cable y en los términos previstos respectivamente en los apartados 3 y 4 del artículo 20 y concordantes de esta Ley, será de aplicación lo dispuesto en tales preceptos.

2) Los usuarios de un fonograma publicado con fines comerciales, o de una reproducción de dicho fonograma que se utilice para cualquier forma de comunicación pública, tienen obligación de pagar una remuneración equitativa y única a los artistas intérpretes o ejecutantes y a los productores de fonogramas, entre los cuales se efectuará el reparto de la misma. A falta de acuerdo entre ellos sobre dicho reparto, éste se realizará por partes iguales.

3) Los usuarios de las grabaciones audiovisuales que se utilicen para los actos de comunicación pública previstos en los párrafos f) y g) del apartado 2 del artículo 20 de esta Ley tienen obligación de pagar una remuneración equitativa y única a los artistas intérpretes o ejecutantes y a los productores de grabaciones audiovisuales, entre los cuales se efectuará el reparto de la misma. A falta de acuerdo entre ellos sobre dicho reparto, éste se realizará por partes iguales.

Los usuarias de grabaciones audiovisuales que se utilicen para cualquier acto de comunicación al público, distinto de los señalados en el párrafo anterior, tienen, asimismo, la obligación de pagar una remuneración equitativa y única a los artistas intérpretes o ejecutantes.

4) El derecho a las remuneraciones equitativas y únicas a que se refieren los apartados 2 y 3 del presente artículo se hará efectivo a través de las entidades de gestión de los derechos de propiedad intelectual. La efectividad de los derechos a través de las respectivas entidad de gestión comprenderá la negociación con los usuarios, la determinación, recaudación y distribución de la remuneración correspondiente, así como cualquier otra actuación necesaria para asegurar la efectividad de aquéllos.

Distribución

109.— 1) El artista intérprete o ejecutante tiene, respecto de la fijación de sus actuaciones, el derecho exclusivo de autorizar su distribución, según la definición establecida por el artículo 19.1 de esta Ley. Este derecho podrá transferirse, cederse o ser objeto de concesión de licencias contractuales.

2) Cuando la distribución se efectúe mediante venta, en el ámbito de la Unión Europea, este derecho se extingue con la primera y, únicamente, respecto de las ventas sucesivas que se realicen en dicho ámbito por el titular del mismo o con su consentimiento.

3) A los efectos de este Título, se entiende por alquiler de fijaciones de las actuaciones la puesta a disposición de las mismas para su uso por tiempo limitado y con un beneficio económico o comercial directo o indirecto.

Quedan excluidas del concepto de alquiler la puesta a disposición con fines de exposición de comunicación pública a partir de fonogramas o de grabaciones audiovisuales, incluso de fragmentos de unos y otras, y la que se realice para consulta “in situ”:

1.° Cuando el artista intérprete o ejecutante celebre individual o colectivamente con un productor de grabaciones audiovisuales contratos relativos a la producción de las mismas, se presumirá que, salvo pacto en contrario en el contrato y a salvo del derecho irrenunciable a la remuneración equitativa a que se refiere el apartado siguiente, ha transferido sus derechos de alquiler.

2.° El artista intérprete o ejecutante que haya transferido o cedido a un productor de fonogramas o de grabaciones audiovisuales su derecho de alquiler respecto de un fonograma,

o un original, o una copia de una grabación audiovisual, conservará el derecho irrenunciable a obtener una remuneración equitativa por el alquiler de los mismos. Tales remuneraciones serán exigibles de quienes lleven a efecto las operaciones de alquiler al público de los fonogramas o grabaciones audiovisuales en su condición de derechohabientes de los titulares de los correspondientes derechos de autorizar dicho alquiler y se harán efectivas a partir del 1 de enero de 1997.

El derecho contemplado en el párrafo anterior se hará efectivo a través de las entidades de gestión de los derechos de propiedad intelectual.

4) A los efectos de este Título, se entiende por préstamo de las fijaciones de las actuaciones la puesta a disposición de las mismas para su uso por tiempo limitado sin beneficio económico o comercial directo o indirecto, siempre que dicho préstamo se lleve a cabo a través de establecimientos accesibles al público.

Se entenderá que no existe beneficio económico o comercial directo ni indirecto cuando el préstamo efectuado por un establecimiento accesible al público dé lugar al pago de una cantidad que no exceda de lo necesario para cubrir sus gastos de funcionamiento.

Quedan excluidas del concepto de préstamo las operaciones mencionadas en el párrafo segundo del anterior apartado 3 y las que se efectúen entre establecimientos accesibles al público.

Contrato de Trabajo y de Arrendamiento de Servicios

110. Si la interpretación o ejecución se realiza en cumplimiento de un contrato de trabajo o de arrendamiento de servicios, se entenderá, salvo estipulación en contrario, que el empresario o el arrendatario adquieren sobre aquéllas los derechos exclusivos de autorizar la reproducción y comunicación pública previstos en este Título y que se deduzcan de la naturaleza y objetó del contrato.

Lo establecido en el párrafo anterior no será de aplicación a los derechos de remuneración reconocidos en los apartados 2 y 3 del artículo 108 de esta Ley.

Representante de Colectivo

111. Los artistas intérpretes o ejecutantes que participen colectivamente en una misma actuación, tales como los componentes de un grupo musical, coro, orquesta, ballet o compañía de teatro, deberán designar de entre ellos un representante para el otorgamiento de las autorizaciones mencionadas en este Título. Para tal designación, que deberá formalizarse por escrito, valdrá el acuerdo mayoritario de los intérpretes. Esta obligación no alcanza a los solistas ni a los directores de orquesta o de escena.

Duración de los Derechos de Explotación

112. Los derechos de explotación reconocidos a los artistas intérpretes o ejecutantes tendrán una duración de cincuenta años, computados desde el día 1 de enero del año siguiente al de la interpretación o ejecución.

No obstante, si, dentro de dicho período, se divulga lícitamente una grabación de la interpretación o ejecución, los mencionados derechos expirarán a los cincuenta años desde la divulgación de dicha grabación, computados desde el día 1 de enero del año siguiente a la fecha en que ésta se produzca.

Otros Derechos

113. El artista intérprete o ejecutante goza del derecho al reconocimiento de su nombre sobre sus interpretaciones o ejecuciones y a oponerse, durante su vida, a toda deformación, mutilación o cualquier otro atentado sobre su actuación que lesione su prestigio o reputación. A su fallecimiento y durante el plazo de los veinte años siguientes, el ejercicio de estos derechos corresponderá a los herederos.

Será necesaria la autorización expresa del artista para el doblaje de su actuación en su propia lengua.

TÍTULO II DERECHOS DE LOS PRODUCTORES DE FONOGRAMAS

Definiciones

114. — 1) Se entiende por fonograma toda fijación exclusivamente sonora de la ejecución de una obra o de otros sonidos.

2) Es productor de un fonograma la persona natural o jurídica bajo cuya iniciativa y responsabilidad se realiza por primera vez la mencionada fijación. Si dicha operación se efectúa en el seno de una empresa, el titular de ésta será considerado productor del fonograma.

Reproducción

115. Corresponde al productor de fonogramas el derecho exclusivo de autorizar la reproducción, directa o indirecta de los mismos.

Este derecho podrá transferirse, cederse o ser objeto de concesión de licencias contractuales.

Comunicación Pública

116. — 1) Cuando la comunicación al público se realice vía satélite o por cable y en los términos previstos respectivamente en los apartados 3 y 4 del artículo 20 de esta Ley, será de aplicación lo dispuesto en tales preceptos.

2) Los usuarios de un fonograma publicado con fines comerciales, o de una reproducción de dicho fonograma que se utilice para cualquier forma de comunicación pública, tienen obligación de pagar una remuneración equitativa y única a los productores de fonogramas y a los artistas intérpretes o ejecutantes, entre los cuales se efectuará el reparto de la misma. A falta de acuerdo entre ellos sobre dicho reparto, éste se realizará por partes iguales.

3) El derecho a la remuneración equitativa y única a que se refiere el apartado anterior se hará efectivo a través de las entidades de gestión de los derechos de propiedad intelectual. La efectividad de este derecho a través de las respectivas entidades de gestión comprenderá la negociación con los usuarios, la determinación, recaudación y distribución de la remuneración correspondiente, así como cualquier otra actuación necesaria para asegurar la efectividad de aquél.

Distribución

117. — 1) Corresponde al productor de fonogramas el derecho exclusivo de autorizar la distribución, según la definición establecida en el articuló 19.1 de esta Ley, de los fonogramas y la de sus copias. Este derecho podrá transferirse, cederse o ser objeto de la concesión de licencias contractuales.

2) Cuando la distribución se efectúe mediante venta, en el ámbito de la Unión Europea, este derecho se extingue con la primera y, únicamente, respecto de las ventas sucesivas que se realicen en dicho ámbito por el titular del mismo o con su consentimiento.

3) Se considera comprendida en el derecho de distribución la facultad de autorizar la importación y exportación de copias del fonograma con fines de comercialización.

4) A los efectos de este Título, se entiende por alquiler de fonogramas la puesta a disposición de los mismos para su uso por tiempo limitado y con un beneficio económico o comercial directo o indirecto.

Quedan excluidas del concepto de alquiler la puesta a disposición con fines de exposición, de comunicación pública a partir de fonogramas o de fragmentos de éstos, y la que se realice para consulta “in situ”.

5) A los efectos de este Título se entiende por préstamo de fonogramas la puesta a disposición para su uso, por tiempo limitado, sin beneficio económico o comercial, directo ni indirecto, siempre que dicho préstamo se lleve a cabo a través de establecimientos accesibles al público.

Se entenderá que no existe beneficio económico o comercial, directo ni indirecto, cuando el préstamo efectuado, por un establecimiento accesible al público dé lugar al pago de una cantidad que no exceda de lo necesario para cubrir sus gastos de funcionamiento .

Quedan excluidas del concepto de préstamo las operaciones mencionadas en el párrafo segundo del anterior apartado 4 y las que se efectúen entre establecimientos accesibles al público.

Legitimación Activa

118. En los casos de infracción de los derechos reconocidos en los artículos 115 y 117 corresponderá el ejercicio de las acciones procedentes tanto al productor fonográfico como al cesionario de los mismos.

Duración de los Derechos de Explotación

119. La duración de los derechos de explotación reconocidos a los productores de fonogramas será de cincuenta años, computados desde el día 1 de enero del año siguiente al de su grabación.

No obstante, si, dentro de dicho período, el fonograma se divulga lícitamente, los citados derechos expirarán a los cincuenta años desde la divulgación, computados desde el día 1 de enero del año siguiente a la fecha en que ésta se produzca.

TÍTULO III DERECHOS DE LOS PRODUCTORES DE LAS GRABACIONES AUDIOVISUALES

Definiciones

120. — 1) Se entiende por grabaciones audiovisuales las fijaciones dé un plano o secuencia de imágenes, con o sin sonido, sean o no creaciones susceptibles de ser calificadas como obras audiovisuales en el sentido del artículo 86 de esta Ley.

2) Se entiende por productor de una grabación audiovisual, la persona natural o jurídica que tenga la iniciativa y asuma la responsabilidad de dicha grabación audiovisual.

Reproducción

121. Corresponde al productor de la primera fijación de una grabación audiovisual el derecho exclusivo de autorizar la reproducción, directa o indirecta, del original y de las copias de la misma.

Este derecho podrá transferirse, cederse o ser objeto de concesión de licencias contractuales.

Comunicación Pública

122. — 1) Corresponde al productor de grabaciones audiovisuales el derecho de autorizar la comunicación pública de éstas.

Cuando la comunicación al público se realice por cable y en los términos previstos en el apartado 4 del artículo 20 de esta Ley, será de aplicación lo dispuesto en dicho precepto.

2) Los usuarios de las grabaciones audiovisuales que se utilicen para los actos de comunicación pública previstos en los párrafos f) y g) del apartado 2 del artículo 20 de esta Ley tienen obligación de pagar una remuneración equitativa y única a los productores de grabaciones audiovisuales y a los artistas intérpretes o ejecutante entre los cuales se efectuará el reparto de la misma. A falta de acuerdo entre ellos sobre dicho reparto, éste se realizará por partes iguales.

3) El derecho a la remuneración equitativa y única a que se refiere el apartado anterior se hará efectivo a través de las entidades de gestión de los derechos de propiedad intelectual. La efectividad de este derecho a través de las respectivas entidades de gestión comprenderá la negociación con los usuarios, la determinación, recaudación y distribución de la remuneración correspondiente, así como cualquier otra actuación necesaria para asegurar la efectividad de aquél.

Distribución

123. — 1) Corresponde al productor de la primera fijación de una grabación audiovisual el derecho exclusivo de autorizar la distribución, según la definición establecida en el artículo 19.1 de esta Ley, del original y de las copias de la misma. Este derecho podrá transferirse, cederse o ser objeto de concesión de licencias contractuales.

2) Cuando la distribución se efectúe mediante venta, en el ámbito de la Unión Europea, este derecho se extingue con la primera y, únicamente, respecto de las ventas sucesivas que se realicen en dicho ámbito por el titular del mismo o con su consentimiento.

3) A los efectos de este Título, se entiende por alquiler de grabaciones audiovisuales la puesta a disposición para su uso por tiempo limitado y con un beneficio económico o comercial directo o indirecto.

Quedan excluidas del concepto de alquiler la puesta a disposición con fines de exposición, la comunicación pública a partir de la primera fijación de una grabación audiovisual y sus copias, incluso de fragmentos de una y otras, y la que se realice para consulta “in situ”.

4) A los efectos de este Título, se entiende por préstamo de las grabaciones audiovisuales la puesta a disposición para su uso por tiempo limitado sin beneficio económico

o comercial, directo ni indirecto, siempre que dicho préstamo se lleve a cabo a través de establecimientos accesibles al público.

Se entenderá que no existe beneficio económico o comercial directo ni indirecto cuando el préstamo efectuado por un establecimiento accesible al público dé lugar al pago de una cantidad que no exceda de lo necesario para cubrir sus gastos de funcionamiento.

Quedan excluidas del concepto de préstamo las operaciones mencionadas en el párrafo segundo del anterior apartado 3 y las que se efectúen entre establecimientos accesibles al público.

Otros Derechos de Explotación

124. Le corresponden, asimismo, al productor los derechos de explotación de las fotografías que fueren realizadas en el proceso de producción de la grabación audiovisual.

Duración de los Derechos de Explotación

125. La duración de los derechos de explotación reconocidos a los productores de la primera fijación de una grabación audiovisual será de cincuenta años, computados desde el día 1 de enero del año siguiente al de su realización.

No obstante, si, dentro de dicho período, la grabación se divulga lícitamente, los citados derechos expirarán a los cincuenta años desde la divulgación, computados desde el día 1 de enero del año siguiente a la fecha en que ésta se produzca.

TÍTULO IV DERECHOS DE LAS ENTIDADES DE RADIODIFUSIÓN

Derechos Exclusivos

126. — 1) Las entidades de radiodifusión gozan del derecho exclusivo de autorizar:

a) La fijación dé sus emisiones o transmisiones en cualquier soporte sonoro o visual. A los efectos de este apartado, se entiende incluida la fijación de alguna imagen aislada difundida en la emisión o transmisión.

No gozarán de este derecho las empresas de distribución por cable cuando retransmitan emisiones o transmisiones de entidades de radiodifusión.

b) La reproducción de las fijaciones de sus emisiones o transmisiones.

Este derecho podrá transferirse, cederse o ser objeto de concesión de licencias contractuales.

c) La retransmisión por cualquier procedimiento técnico de sus emisiones o transmisiones.

d) La comunicación pública de sus emisiones o transmisiones de radiodifusión, cuando tal comunicación se efectúe en lugares a los que el público pueda acceder mediante el pagó de una cantidad en concepto de derecho de admisión o de entrada.

Cuando la comunicación al público se realice vía satélite o por cable y en los términos previstos en los apartados 3 y 4 del artículo 20 de esta Ley, será de aplicación lo dispuesto en tales preceptos.

e) La distribución de las fijaciones de sus emisiones o transmisiones.

Cuando la distribución se efectúe mediante venta, en el ámbito de la Unión Europea, este derecho se extingue con la primera y, únicamente, respecto de las ventas sucesivas que se produzcan en dicho ámbito por el titular del mismo o con su consentimiento.

Este derecho podrá transferirse, cederse o ser objeto de concesión de licencias contractuales.

2) Los conceptos de emisión y transmisión incluyen, respectivamente, las operaciones mencionadas en los párrafos c) y e) del apartado 2 del artículo 20 de la presente Ley, y el de retransmisión, la difusión al público por una entidad que emita o difunda emisiones de otra, recibidas a través de uno cualquiera de los mencionados satélites.

Duración de los Derechos de Explotación

127. Los derechos de explotación reconocidos a las entidades de radiodifusión durarán cincuenta años, computados desde el día 1 de enero del año siguiente al de la realización por vez primera de una emisión o transmisión.

TÍTULO V LA PROTECCIÓN DE LAS MERAS FOTOGRAFÍAS

De las Meras Fotografías

128. Quien realice una fotografía u otra reproducción obtenida por procedimiento análogo a aquélla, cuando ni una ni otra tengan el carácter de obras protegidas en el Libro I, goza del derecho exclusivo de autorizar su reproducción, distribución y comunicación pública, en los mismos términos reconocidos en la presente Ley a los autores de obras fotográficas.

Este derecho tendrá una duración de veinticinco años computados desde el día 1 de enero del año siguiente a la fecha de realización de la fotografía o reproducción.

TÍTULO VI LA PROTECCIÓN DE DETERMINADAS PRODUCCIONES EDITORIALES

Obras Inéditas en Dominio Público y Obras no Protegidas

129.—1) Toda persona que divulgue lícitamente una obra inédita que esté en dominio público tendra sobre ella los mismos derechos de explotación que hubieran correspondido a su autor.

2) Del mismo modo, los editores de obras no protegidas por las disposiciones del Libro I de la presente Ley, gozarán del derecho exclusivo de autorizar la reproducción, distribución y comunicación pública de dichas ediciones siempre que puedan ser individualizadas por su composición tipográfica, presentación y demás características editoriales.

Duración de los Derechos

130. — 1) Los derechos reconocidos en el apartado 1 del artículo anterior durarán veinticinco años, computados desde el día 1 de enero del año siguiente al de divulgación lícita de la obra.

2) Los derechos reconocidas en el apartado 2 del artículo anterior durarán veinticinco años, computados desde el día 1 de enero del año siguiente al de la publicación.

TÍTULO VII DISPOSICIONES COMUNES

Cláusula de Salvaguardia de los Derechos de Autor

131. Los derechos reconocidos en este Libro II se entenderán sin perjuicio de los que correspondan a los autores.

Aplicación Subsidiaria de Disposiciones del Libro I

132. Las disposiciones contenidas en la sección 2.a de capítulo III, Título II y en el capítulo II del Título III, ambos del Libro I de la presente Ley, se aplicarán, con carácter subsidiario y en lo pertinente, a los derechos regulados en el presente Libro.

LIBRO III DE LA PROTECCIÓN DE LOS DERECHOS RECONOCIDOS EN ESTA LEY

TÍTULO I ACCIONES Y PROCEDIMIENTOS

Acciones y Medidas Cautelares Urgentes

133. El titular de los derechos reconocidos en esta Ley, sin perjuicio de otras acciones que le correspondan, podrá instar el cese de la actividad ilícita del infractor y exigir la indemnización de los daños materiales y morales causados, en los términos previstos en los artículos 134 y 135.

Asimismo, podrá solicitar con carácter previo la adopción de la medidas cautelares de protección urgente reguladas en el artículo 136.

Cese de la Actividad Ilícita

134. — 1) El cese de la actividad ilícita podrá comprender:

a) La suspensión de la explotación infractora.

b) La prohibición al infractor de reanudarla.

c) La retirada del comercio de los ejemplares ilícitos y su destrucción.

d) La inutilización y, en caso necesario, destrucción de los moldes, planchas, matrices, negativos y demás elementos destinados exclusivamente a la reproducción de ejemplares ilícitos y de los instrumentos cuyo único uso sea facilitar la supresión o neutralización, no autorizadas, de cualquier dispositivo técnico utilizado para proteger un programa de ordenador.

e) La remoción o el precinto de los aparatos utilizados en la comunicación pública no autorizada.

2) El infractor podrá solicitar que la destrucción o inutilización de los mencionados ejemplares y material, cuando éstos sean susceptibles de otras utilizaciones, se efectúe en la medida necesaria para impedir la explotación ilícita.

3) El titular del derecho infringido podrá pedir la entrega de los referidos ejemplares y material a precio de coste y a cuenta de su correspondiente indemnización de daños y perjuicios.

4) Lo dispuesto en este artículo no se aplicará a los ejemplares adquiridos de buena fe para uso personal.

Indemnización

135. El perjudicado podrá optar, como indemnización entre el beneficio que hubiere obtenido presumiblemente, de no mediar la utilización ilícita, o la remuneración que hubiera percibido de haber autorizado la explotación.

En caso de daño moral procederá su indemnización, aun no probada la existencia de perjuicio económico. Para su valoración se atenderá a las circunstancias de la infracción, gravedad de la lesión y grado de difusión ilícita de la obra.

La acción para reclamar los daños y perjuicios a que se refiere este artículo prescribirá a los cinco años desde que el legitimado pudo ejercitarla.

Medidas Cautelares

136. En caso de infracción o cuando exista temor racional y fundado de que ésta va a producirse de modo inminente, la autoridad judicial podrá decretar, a instancia de los titulares de los derechos reconocidos en esta Ley, las medidas cautelares que, según las circunstancias, fuesen necesarias para la protección urgente de tales derechos, y en especial:

  1. La intervención y el depósito de los ingresos obtenidos por la actividad ilícita de que se trate o, en su caso, la consignación o depósito de las cantidades debidas en concepto de remuneración.
  2. La suspensión de la actividad de reproducción, distribución y comunicación pública, según proceda.
  3. El secuestro de los ejemplares producidos o utilizados y el del material empleado exclusivamente para la reproducción o comunicación pública. En el caso de los programas de ordenador, se podrá acordar el secuestro de los instrumentos referidos en el artículo 102 párrafo c).
  4. El embargo de los equipos, aparatos y materiales a que se refiere el apartado 20 del artículo 25 de esta Ley.

Procedimiento

137. Las medidas cautelares de protección urgente previstas en el artículo anterior serán de tramitación preferente y se adoptarán con arreglo a lo establecido en las siguientes normas:

1.a Serán competentes los Jueces de Primera Instancia en cuya jurisdicción tenga efecto la infracción o existan indicios racionales de que ésta ya a producirse o en la que se hayan descubierto los ejemplares que se consideren ilícitos, a elección del solicitante de las medidas. No obstante, una vez presentada la demanda principal, será único Juez competente para cuanto se relacione con la medida adoptada, el que conozca de aquélla.

Asimismo, cuando la medida se solicite al tiempo de interponer la demanda en el juicio declarativo correspondiente o durante la sustanciación de este, será competente para su resolución, respectivamente, el Juez o Tribunal al que corresponda conocer de dicha demanda

    1. o el que ya estuviere conociendo del pleito.
    2. 2.a La medida se solicitará por escrito firmado por el interesado o su representante legal
  1. o voluntario, no siendo necesaria la intervención de procurador ni la asistencia de letrado, excepto en los casos previstos en el párrafo segundo de la norma 1.a .
    1. Dentro de los diez días siguientes al de la presentación del escrito, del que se dará traslado a las partes, el Juez oirá a las que concurran a la comparecencia y resolverá, en todo caso, mediante auto al día siguiente de la finalización del plazo anterior. El auto será apelable en un solo efecto.
    2. No obstante lo anterior, en el caso de protección de los programas de ordenador y antes de dar traslado del escrito a las partes, el Juez podrá requerir los informes u ordenar las investigaciones que estime oportunas.
  1. Cualquiera de las partes podrá solicitar la práctica de la prueba de reconocimiento judicial, y si ésta fuera admitida, se llevará a efecto de inmediato.
  2. Antes de la resolución o en la misma, el Juez, si lo estima necesario, podrá exigir al solicitante fianza bastante, excluida la personal, para responder de los perjuicios y costas que se puedan ocasionar.
  3. Si las medidas se hubieran solicitado antes de entablarse la demanda, ésta habrá de interponerse dentro de los ocho días siguientes a la concesión de aquéllas. En todo caso, el solicitante podrá reiterar la petición de medidas cautelares, siempre que aparezcan hechos nuevos relativos a la infracción u obtuviere pruebas de las que hubiese carecido anteriormente.

Causas Criminales

138. Las medidas cautelares previstas en el artículo 136 podrán ser acordadas en las causas criminales que se sigan por infracción de los derechos reconocidos en esta Ley.

En su tramitación se observarán las reglas del artículo 137, en lo que fuera pertinente.

Las mencionadas medidas no impedirán la adopción de cualesquiera otras establecidas en la legislación procesal penal.

TÍTULO II EL REGISTRO DE LA PROPIEDAD INTELECTUAL

Organización y Funcionamiento

139. — 1) El Registro General de la Propiedad Intelectual tendrá carácter único en todo el territorio nacional. Reglamentariamente se regulará su ordenación, que incluirá, en todo caso, la organización y funciones del Registro Central dependiente del Ministerio de Cultura y las normas comunes sobre procedimiento de inscripción y medidas de coordinación e información entre todas las Administraciones públicas competentes.

2) Las Comunidades Autónomas determinarán la estructura y funcionamiento del Registro en sus respectivos territorios, y asumirán su llevanza, cumpliendo en todo caso las normas comunes a que se refiere el apartado anterior.

Régimen de las Inscripciones

140. — 1) Podrán ser objeto de inscripción en el Registro los derechos de propiedad intelectual relativos a las obras y demás producciones protegidas por la presente Ley.

2) El Registrador calificará las solicitudes presentadas y la legalidad de los actos y contratos relativos a los derechos inscribibles, pudiendo denegar o suspender la práctica de los asientos correspondientes. Contra el acuerdo del Registrador podrán ejercitarse directamente ante la jurisdicción civil las acciones correspondientes.

3) Se presumirá, salvo prueba en contrario, que los derechos inscritos existen y pertenecen a su titular en la forma determinada en el asiento respectivo.

4) El Registro será público, sin perjuicio de las limitaciones que puedan establecerse al amparo de lo previsto en el artículo 101 de esta Ley.

TÍTULO III SÍMBOLOS O INDICACIONES DE LA RESERVA DE DERECHOS

Símbolos o Indicaciones

141. El titular o cesionario en exclusiva de un derecho de explotación sobre una obra o producción protegidas por esta Ley podrá anteponer a su nombre el símbolo © con precisión del lugar y año de la divulgación de aquéllas.

Asimismo, en las copias de los fonogramas o en sus envolturas se podrá anteponer al nombre del productor o de su cesionario, el símbolo (p), indicando el año de la publicación.

Los símbolos y referencias mencionados deberán hacerse constar en modo y colocación tales que muestren claramente que los derechos de explotación están reservados.

TÍTULO IV LAS ENTIDADES DE GESTIÓN DE LOS DERECHOS RECONOCIDOS EN LA LEY

Requisitos

142. Las entidades legalmente constituidas que pretendan dedicarse, en nombre propio

o ajeno, a la gestión de derechos de explotación u otros de carácter patrimonial, por cuenta y

en interés de varios autores u otros titulares de derechos de propiedad intelectual, deberán obtener la oportuna autorización del Ministerio de Cultura, que habrá de publicarse en el “Boletín Oficial del Estados”.

Estas entidades no podrán tener ánimo de lucro y, en virtud de la autorización, podrán ejercer los derechos de propiedad intelectual confiados a su gestión y tendrán los derechos y obligaciones que en este Título se establecen.

Condiciones de la Autorización

143. — 1) La autorización prevista en el artículo anterior sólo se concederá si concurren las siguientes condiciones:

a) Que los estatutos de la entidad solicitante cumplan los requisitos establecidos en este Título.

b) Que de los datos aportados y de la información practicada se desprenda que la entidad solicitante reúne las condiciones necesarias para asegurar la eficaz administración de los derechos, cuya gestión le va a ser encomendada, en todo el territorio nacional.

c) Que la autorización favorezca los intereses generales de la protección de la propiedad intelectual en España.

2) Para valorar la concurrencia de las condiciones establecidas en los párrafos b) y c) del apartado anterior, se tendrán, particularmente, en cuenta el número de titulares de derechos que se hayan comprometido a confiarle la gestión de los mismos, en caso de que sea autorizada, el volumen de usuarios potenciales, la idoneidad de sus estatutos y sus medios para el cumplimiento de sus fines, la posible efectividad de su gestión en el extranjero y, en su caso, el informe de las entidades de gestión ya autorizadas.

Revocación de la Autorización

144. La autorización podrá ser revocada por el Ministerio de Cultura si sobreviniera o se pusiera de manifiesto algún hecho que pudiera haber originado la denegación de la autorización, o si la entidad de gestión incumpliera gravemente las obligaciones establecidas en este Título. En los tres supuestos deberá mediar un previo apercibimiento del Ministerio de Cultura, que fijará un plazo no inferior a tres meses para la subsanación o corrección de los hechos señalados.

La revocación producirá sus efectos a los tres meses de su publicación en él “Boletín Oficial del Estado”.

Legitimación

145. Las entidades de gestión, una vez autorizadas, estarán legitimadas, en los términos que resulten de sus propios estatutos, para ejercer los derechos confiados a su gestión y hacerlos valer en toda clase de procedimientos administrativos o judiciales.

A los efectos establecidos en el artículo 503 de la Ley de Enjuiciamiento Civil, la entidad de gestión estará obligada a aportar al proceso copia de sus estatutos, así como certificación acreditativa de su autorización administrativa. El demandado podrá oponer exclusivamente, acreditándolo debidamente, la falta de representación de la actora, la autorización del titular del derecho exclusivo, o el pago de la remuneración correspondiente.

Estatutos

146. Sin perjuicio de lo que dispongan otras normas que les sean de aplicación, en los estatutos de las entidades de gestión se hará constar:

  1. La denominación, que no podrá ser idéntica a la de otras entidades, ni tan semejante que pueda inducir a confusiones.
  2. El objeto o fines, con especificación de los derechos administrados, no pudiendo dedicar su actividad fuera del ámbito de la protección de los derechos de propiedad intelectual.
  3. Las clases de titulares de derechos comprendidos en la gestión y, en su caso, las distintas categorías de aquéllos a efectos de su participación en la administración de la entidad.
  4. Las condiciones para la adquisición y pérdida de la cualidad de socio. En todo caso, los socios deberán ser titulares de derechos de los que haya de gestionar la entidad, y el número de ellos no podrá ser inferior a diez.
  5. Los derechos de los socios y, en particular, el régimen de voto, que podrá establecerse teniendo en cuenta criterios de ponderación que limiten razonablemente el voto plural. En materia relativa a sanciones de exclusión de socios, el régimen de voto será igualitario.

6. Los deberes de los socios y su régimen disciplinario.

    1. Los órganos de gobierno y representación de la entidad y su respectiva competencia, así como las normas relativas a la convocatoria, constitución y funcionamiento de los de carácter colegiado, con prohibición expresa de adoptar acuerdos respecto de los asuntos que no figuren en el orden del día.
      1. El procedimiento de elección de los socios administradores.
      2. El patrimonio inicial y los recursos económicos previstos.
      3. Las reglas a que han de someterse los sistemas de reparto de la recaudación.
      4. El régimen de control de la gestión económica y financiera de la entidad.
  1. El destino del patrimonio o activo neto resultante en los supuestos de liquidación de la entidad que, en ningún caso, podrá ser objeto de reparto entre los socios.

Obligaciones de Administrar los Derechos de Propiedad Intelectual Conferidos

147. Las entidades de gestión están obligadas a aceptar la administración de los derechos de autor y otros derechos de propiedad intelectual que les sean encomendados de acuerdo con su objeto o fines. Dicho encargo lo desempeñarán con sujeción a sus estatutos y demás normas aplicables al efecto.

Contrato de Gestión

148. — 1) La gestión de los derechos será encomendada por sus titulares a la entidad mediante contrato cuya duración no podrá ser superior a cinco años, indefinidamente renovables, ni podrá imponer como obligatoria la gestión de todas las modalidades de explotación ni la de la totalidad de la obra o producción futura.

2) Las entidades deberán establecer en sus estatutos las adecuadas disposiciones para asegurar una gestión libre de influencias de los usuarios de su repertorio y para evitar una injusta utilización preferencia de sus obras.

Reparto de Derechos

149. — 1) El reparto de los derechos recaudados se efectuará equitativamente entre los titulares de las obras o producciones utilizadas, con arreglo a un sistema predeterminado en los estatutos y que excluya la arbitrariedad.

2) Las entidades de gestión deberán reservar a los titulares una participación en los derechos recaudados proporcional a la utilización de sus obras.

Función Social

150. — 1) Las entidades de gestión deberán, directamente o por medio de otras entidades, promover actividades o servicios de carácter asistencial en beneficio de sus socios, así como atender actividades de formación y promoción de autores y artistas intérpretes o ejecutantes.

2) Las entidades de gestión deberán dedicar a las actividades y servicios a que se refiere el apartado anterior, por partes iguales, el porcentaje de la remuneración compensatoria prevista en el artículo 25 de esta Ley, que reglamentariamente se determine.

Documentación Contable

151. Dentro de los seis meses siguientes al cierre de cada ejercicio, la entidad confeccionará el correspondiente balance y una memoria de las actividades realizadas durante la anualidad anterior.

Sin perjuicio de lo dispuesto en la normativa aplicable, el balance y la documentación contable serán sometidos a verificación por expertos o sociedades de expertos, legalmente competentes, nombrados en la Asamblea general de la entidad celebrada el año anterior o en el de su constitución. Los estatutos establecerán las normas con arreglo a las cuales habrá de ser designado otro auditor, por la minoría.

El balance, con nota de haber obtenido o no el informe favorable del auditor, se pondrá a disposición de los socios en el domicilio legal y delegaciones territoriales de la entidad, con una antelación mínima de quince días al de la celebración de la Asamblea general en la que haya de ser aprobado.

Otras Obligaciones

152. — 1) Las entidades de gestión están obligadas:

a) A contratar con quien lo solicite, salvo motivo justificado, la concesión de autorizaciones no exclusivas de los derechos gestionados, en condiciones razonables y bajo remuneración.

b) A establecer tarifas generales que determinen la remuneración exigida por la utilización de su repertorio, que deberán prever reducciones para las entidades culturales que carezcan de finalidad lucrativa.

c) A celebrar contratos generales con asociaciones de usuarios de su repertorio, siempre que aquéllas lo soliciten y sean representativas del sector correspondiente.

2) En tanto las partes no lleguen a un acuerdo, la autorización correspondiente se entenderá concedida si el solicitante hace efectiva bajo reserva o consigna judicialmente la cantidad exigida por la entidad de gestión de acuerdo con las tarifas generales.

3) Lo dispuesto en los apartados anteriores no será de aplicación a la gestión de derechos relativos a las obras literarias, dramáticas, dramático-musicales, coreográficas o de pantomima, ni respecto de la utilización singular de una o varias obras de cualquier clase que requiera la autorización individualizada de su titular.

4) Asimismo, las entidades de gestión están obligadas a hacer efectivos los derechos a una remuneración equitativa correspondientes a los distintos supuestos previstos en esta Ley y a ejercitar el derecho de autorizar la distribución por cable.

Comisión Mediadora y Arbitral de la Propiedad Intelectual

153. Se crea en el Ministerio de Cultura, para el ejercicio de las funciones de mediación y arbitraje que le atribuye la presente Ley y con el carácter de órgano colegiado de ámbito nacional, la Comisión Mediadora y Arbitral de la Propiedad Intelectual.

1. La Comisión actuará en su función de mediación:

a) Colaborando en las negociaciones, previo sometimiento de las partes, para el caso de que no llegue a celebrarse un contrato, para la autorización de la distribución por cable de una emisión de radiodifusión, por falta de acuerdo entre los titulares de los derechos de propiedad intelectual y las empresas de distribución por cable.

b) Presentando, en su caso, propuestas a las partes.

Se considerará que todas las partes aceptan la propuesta a que se refiere el párrafo anterior, si ninguna de ellas expresa su oposición en un plazo de tres meses. En este supuesto, la resolución de la Comisión surtirá los efectos previstos en la Ley 36/1988, de 5 de diciembre, de Arbitraje, y será revisable ante el orden jurisdiccional civil.

La propuesta y cualquier oposición a la misma se notificará a las partes, de conformidad con lo dispuesto en los artículos 58 y 59 de la Ley 30/1992, de 26 de noviembre, de Régimen Jurídico de las Administraciones Públicas y del Procedimiento Administrativo Común.

El procedimiento mediador, así como la composición de la Comisión a efectos de mediación, se determinarán reglamentariamente, teniendo derecho, en todo caso, a formar parte de la misma, en cada asunto en que intervengan dos representantes de las entidades de gestión de los derechos de propiedad intelectual objeto de negociación y otros dos de las empresas de distribución por cable.

2. La Comisión actuará en su función de arbitraje:

a) Dando solución, previo sometimiento de las partes, a los conflictos que, en aplicación de lo dispuesto, en el apartado 1 del artículo anterior, puedan producirse entre las entidades de gestión y las asociaciones de usuarios de su repertorio o entre aquéllas y las entidades de radiodifusión. El sometimiento de las partes a la Comisión será voluntario y deberá constar expresamente por escrito.

b) Fijando una cantidad sustitutoria de las tarifas generales, a los efectos señalados en el apartado 2 del artículo anterior, a solicitud de una asociación de usuarios o de una entidad de radiodifusión, siempre que éstas se sometan, por su parte, a la competencia de la Comisión con el objeto previsto en el párrafo a) de este apartado.

3. Reglamentariamente se determinarán, para el ejercicio de su función de arbitraje, el procedimiento y composición de la Comisión, teniendo derecho, en todo caso, a formar parte de la misma, en cada asunto en que intervengan, dos representantes de las entidades de gestión y otros dos de la asociación de usuarios o de la entidad de radiodifusión.

La decisión de la Comisión tendrá carácter vinculante y ejecutivo para las partes.

Lo determinado en este artículo se entenderá sin perjuicio de las acciones que puedan ejercitarse ante la jurisdicción competente. No obstante, el planteamiento de la controversia sometida a decisión arbitral ante la Comisión impedirá a los Jueces y Tribunales conocer de la misma, hasta tanto haya sido dictada la resolución y siempre que la parte interesada lo invoque mediante excepción.

Facultades del Ministerio de Cultura

154. — 1) Corresponde al Ministerio de Cultura, además de la facultad de otorgar o revocar la autorización regulada en los artículos 143 y 144, la vigilancia sobre el cumplimiento de las obligaciones y requisitos establecidos en esta Ley.

A estos efectos, el Ministerio de Cultura podrá exigir de estas entidades cualquier tipo de información, ordenar inspecciones y auditorías y designar un representante que asista con voz pero sin voto a sus Asambleas generales, Consejos de Administración u órganos análogos.

  1. Las modificaciones de los estatutos de las entidades de gestión, sin perjuicio de lo dispuesto por otras normas de aplicación, una vez aprobadas por su respectiva Asamblea general, deberán someterse a la aprobación del Ministerio de Cultura, que se entenderá concedida, si no se notifica resolución en contrario, en el plazo de tres meses desde su presentación.
  2. Las entidades de gestión están obligadas a notificar al Ministerio de Cultura los nombramientos y ceses de sus administradores y apoderados, las tarifas generales y sus modificaciones, los contratos generales celebrados con asociaciones de usuarios y los concertados con organizaciones extranjeras de su misma clase, así como los documentos mencionados en el artículo 151 de esta Ley.

LIBRO IV DEL ÁMBITO DE APLICACIÓN DE LA LEY

Autores

155. — 1) Se protegerán, con arreglo a esta Ley, los derechos de propiedad intelectual de los autores españoles, así como de los autores nacionales de otros Estados miembros de la Unión Europea.

Gozarán, asimismo, de estos derechos:

a) Los nacionales de terceros países con residencia habitual en España.

b) Los nacionales de terceros países que no tengan su residencia habitual en España, respecto de sus obras publicadas por primera vez en territorio español o dentro de los treinta días siguientes a que lo hayan sido en otro país. No obstante, el Gobierno podrá restringir el alcance de este principio en el caso de extranjeros que sean nacionales de Estados que no protejan suficientemente las obras de autores españoles en supuestos análogos.

  1. Todos los autores de obras audiovisuales, cualquiera que sea su nacionalidad, tienen derecho a percibir una remuneración proporcional por la proyección de sus obras en los términos del artículo 90, apartados 3 y 4. No obstante, cuando se trate de nacionales de Estados que no garanticen un derecho equivalente a los autores españoles, el Gobierno podrá determinar que las cantidades satisfechas por los exhibidores a las entidades de gestión por este concepto sean destinadas a los fines de interés cultural que se establezcan reglamentariamente.
    1. En todo caso, los nacionales de terceros países gozarán de la protección que les corresponda en virtud de los Convenios y Tratados internacionales en los que España sea
    2. parte y, en su defecto, estarán equiparados a los autores españoles cuando éstos, a su vez, lo estén a los nacionales en el país respectivo.
  2. Para las obras cuyo país de origen sea con arreglo al Convenio de Berna un país tercero y cuyo autor no sea nacional de un Estado miembro de la Unión Europea, el plazo de protección será el mismo que el otorgado en el país de origen de la obra sin que en ningún caso pueda exceder del previsto en esta Ley para las obras de los autores.

5. Se reconoce el derecho moral del autor, cualquiera que sea su nacionalidad:

Artistas Intérpretes o Ejecutantes

156. — 1) Se protegerán los derechos reconocidos en esta Ley a los artistas intérpretes

o ejecutantes españoles cualquiera que sea el lugar de su interpretación o ejecución, así como los correspondientes a los artistas intérpretes o ejecutantes nacionales de otros Estados miembros de la Unión Europea.

2) Los artistas intérpretes o ejecutantes nacionales de terceros países gozarán de los mismos derechos reconocidos en esta Ley en cualquiera de los siguientes casos:

a) Cuando tengan su residencia habitual en España.

b) Cuando la interpretación o ejecución se efectúe en territorio español.

c) Cuando la interpretación o ejecución sea grabada en un fonograma o en un soporte audiovisual protegidos conforme a lo dispuesto en esta Ley.

d) Cuando la interpretación o ejecución, aunque no haya sido grabada, se incorpore a una emisión de radiodifusión protegida conforme a lo dispuesto en esta Ley.

3) En todo caso, los artistas intérpretes o ejecutantes nacionales de terceros países gozaran de la protección que corresponda en virtud de los Convenios y Tratados internacionales en los que España sea parte, y en su defecto, estarán equiparados a los artistas intérpretes o ejecutantes españoles cuando éstos, a su vez, lo estén a los nacionales en el país respectivo.

4) Los plazos de protección previstos en el artículo 112 de esta Ley serán igualmente aplicables a los mencionados titulares que no sean nacionales de la Unión Europea siempre que tengan garantizada su protección en España mediante algún Convenio internacional. No obstante, sin perjuicio de las obligaciones internacionales que correspondan, el plazo de protección expirará en la fecha prevista en el país del que sea nacional el titular sin que, en ningún caso, la duración pueda exceder de la establecida en el artículo anteriormente mencionado.

Productores, Realizadores de Meras Fotografías y Editores

157. — 1) Los productores de fonogramas y los de obras o grabaciones audiovisuales, los realizadores de meras fotografías y los editores de las obras mencionadas en el artículo 129 serán protegidos con arreglo a esta Ley en los siguientes casos:

a) Cuando sean ciudadanos españoles o empresas domiciliadas en España, así como cuando sean ciudadanos de otro Estado miembro de la Unión Europea o empresas domiciliadas en otro Estado miembro de la Unión Europea.

b) Cuando sean nacionales de terceros países y publiquen en España por primera vez o dentro de los treinta días siguientes a que lo hayan sido en otro país, las obras mencionadas. No obstante, el Gobierno podrá restringir el alcance de este principio, en el caso de nacionales de Estados que no protejan suficientemente las obras o publicaciones de españoles en supuestos análogos.

2) En todo caso, los titulares a que se refiere el párrafo b) del apartado anterior gozarán de la protección que les corresponde en virtud de los Convenios y Tratados internacionales en los que España sea parte y, en su defecto, estarán equiparados a los productores de fonogramas y a los de obras o grabaciones audiovisuales, a los realizadores de meras fotografías y a los editores de las obras mencionadas en el artículo 129, cuando éstos, a su vez, lo estén a los nacionales en el país respectivo.

3) Los plazos de protección previstos en los artículos 119 y 125 de esta Ley serán igualmente aplicables a los mencionados titulares que no sean nacionales de la Unión Europea siempre que tenga garantizada su protección en España mediante algún Convenio internacional. No obstante, sin prejuicio de las obligaciones internacionales que correspondan, el plazo de protección expirará en la fecha prevista en el país del que sea nacional el titular sin que, en ningún caso, la duración pueda exceder de la establecida en los artículos anteriormente mencionados.

Entidades de Radiodifusión

158. — 1) Las entidades de radiodifusión domiciliadas en España, o en otro Estado miembro de la Unión Europea, disfrutarán respecto de sus emisiones y transmisiones de la protección establecida en esta Ley.

2) En todo caso, las entidades de radiodifusión domiciliadas en terceros países gozarán de la protección que les corresponda en virtud de los Convenios y Tratados internacionales en los que España sea parte.

3) Los plazos de protección previstos, en el artículo 127 de esta Ley serán igualmente aplicables a los mencionados titulares que no sean nacionales de la Unión Europea siempre que tengan garantizada su protección en España mediante algún Convenio internacional. No obstante, sin perjuicio las obligaciones internacionales que correspondan, el plazo de protección expirará en la fecha prevista en el país del que sea nacional el titular sin que, en ningún caso, la duración pueda exceder de la establecida en el artículo anteriormente mencionado.

Disposición Adicional Primera. Depósito Legal

El depósito legal de las obras de creación tradicionalmente reconocido en España se regirá por las normas reglamentarias vigentes o que se dicten en el futuro por el Gobierno, sin perjuicio de las facultades que, en su caso, correspondan a las Comunidades Autónomas.

Disposición Adicional Segunda. Revisión del Porcentaje y Cuantía del Artículo 24.2.

La revisión del porcentaje y de la cuantía a que se refiere el artículo 24.2 de esta Ley, se realizará en la Ley de Presupuestos Generales del Estado.

Disposición Adicional Tercera. Revisión de las Cantidades del Artículo 25.5.

Se faculta a los Ministros de Cultura, de Industria y Energía y de Comercio y Turismo para adecuar, cada dos años, las cantidades establecidas en el artículo 25.5 de esta Ley a la realidad del mercado, a la evolución tecnológica y al índice oficial de precios al consumo.

Disposición Adicional Cuarta. Periodicidad de la Remuneración del Artículo 90.3 y Deslegalización

La puesta a disposición de los autores de las cantidades recaudadas en concepto de remuneración proporcional a los ingresos, que se establece en el artículo 90.3, se efectuará semanalmente.

El Gobierno, a propuesta del Ministerio de Cultura, podrá modificar dicho plazo.

Disposición Transitoria Primera. Derechos Adquiridos

Las modificaciones introducidas por esta Ley, que perjudiquen derechos adquiridos según la legislación anterior, no tendrán efecto retroactivo, salvo lo que se establece en las disposiciones siguientes.

Disposición Transitoria Segunda. Derechos de Personas Jurídicas Protegidos por la Ley de 10 de Enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual

Las personas jurídicas que en virtud de la Ley de 10 de enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual hayan adquirido a título originario la propiedad intelectual de una obra, ejercerán los derechos de explotación por el plazo de ochenta años desde su publicación.

Disposición Transitoria Tercera. Actos y Contratos Celebrados Según la Ley de 10 de Enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual

Los actos y contratos celebrados bajo el régimen de la Ley de 10 de enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual surtirán todos sus efectos de conformidad con la misma, pero serán nulas las cláusulas de aquéllos por las que se acuerde la cesión de derechos de explotación respecto del conjunto de las obras que el autor pudiere crear en el futuro, así como por las que el autor comprometa a no crear alguna obra en el futuro.

Disposición Transitoria Cuarta. Autores Fallecidos antes del 7 de Diciembre de 1987

Los derechos de explotación de las obras creadas por autores fallecidos antes del 7 de diciembre de 1987 tendrán la duración prevista en la Ley de 10 de enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual.

Disposición Transitoria Quinta. Aplicación de los Artículos 38 y 39 de la Ley de 10 de Enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual

Sin perjuicio de lo previsto en la disposición anterior a los autores cuyas obras estuvieren en dominio público, provisional o definitivamente, de acuerdo con lo dispuesto en los artículos 38 y 39 de la Ley de 10 de enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual les será de aplicación lo dispuesto en la presente Ley, sin perjuicio de los derechos adquiridos por otras personas al amparo de la legislación anterior.

Disposición Transitoria Sexta. Aplicabilidad de los Artículos 14 a 16 para Autores de Obras Anteriores a la Ley de 11 de Noviembre de 1987, de Propiedad Intelectual

Lo dispuesto en los artículos 14 a 16 de esta Ley será de aplicación a los autores de las obras creadas antes de la entrada en vigor de la Ley 22/1987, de 11 de noviembre, de Propiedad Intelectual.

Disposición Transitoria Séptima. Reglamento de 3 de Septiembre de 1880 para la Ejecución de la Ley de 10 de Enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual

El Reglamento de 3 de septiembre de 1880 para la ejecución de la Ley de 10 de enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual y demás normas reglamentarias en materia de propiedad intelectual continuará en vigor, siempre que no se oponga a lo establecido en la presente Ley.

Disposición Transitoria Octava. Regulación de Situaciones Especiales en Cuanto a Programas de Ordenador

Las disposiciones de la presente Ley serán aplicables a los programas de ordenador creados con anterioridad al 25 de diciembre de 1993, sin perjuicio de los actos ya realizados y de los derechos ya adquiridos antes de tal fecha.

Disposición Transitoria Novena. Aplicación de la Remuneración Equitativa por Alquiler a los Contratos Celebrados antes del 1 de Julio de 1994

Respecto de los contratos celebrados antes del 1 de julio de 1994, el derecho a una remuneración equitativa por alquiler, sólo se aplicará si los autores o los artistas intérpretes o ejecutantes o los representantes de los mismos han cursado una solicitud a tal fin, de acuerdo con lo previsto en la presente Ley, con anterioridad al 1 de enero de 1997.

Disposición Transitoria Décima. Derechos Adquiridos en Relación con Determinados Derechos de Explotación

Lo dispuesto en la presente Ley acerca de los derechos de distribución, fijación, reproducción y comunicación al público se entenderá sin perjuicio de los actos de explotación realizados y contratos celebrados antes del 1 de enero de 1995, así como sin perjuicio de lo establecido en el párrafo c) del artículo 99.

Disposición Transitoria Undécima. Regulación de Situaciones Especiales en Relación con la Aplicación Temporal de las Disposiciones Relativas a la Comunicación al Público vía Satélite

1. En los contratos de coproducción internacional celebrados antes del 1 de enero de 1995 entre un coproductor de un Estado miembro y uno o varios coproductores de otros Estados miembros o de países terceros, el coproductor, o su cesionario, que desee otorgar autorización de comunicación al público vía satélite deberá obtener el consentimiento previo del titular del derecho de exclusividad, con independencia de que este último sea un coproductor o un cesionario, si se dan conjuntamente las siguientes circunstancias:

a) Que el contrato establezca expresamente un sistema de división de los derechos de explotación entre los coproductores por zonas geográficas para todos los medios de difusión al público sin establecer distinción entre el régimen aplicable a la comunicación vía satélite y a los demás medios de comunicación.

b) Que la comunicación al público vía satélite de la coproducción implique un perjuicio para la exclusividad, en particular para la exclusividad lingüística, de uno de los coproductores o de sus cesionarios en un territorio determinado.

  1. La aplicación de lo previsto en los artículos 106 a 108, 115 y 116, 122, y 126 de esta Ley se entenderá sin perjuicio de los pactos de explotación realizados y contratos celebrados antes del 14 de octubre de 1995.
  2. Las disposiciones relativas a la comunicación al público vía satélite serán de aplicación a todos los fonogramas, actuaciones, emisiones y primeras fijaciones de grabaciones audiovisuales que el 1 de julio de 1994 estuviesen aún protegidas por la legislación de los Estados miembros sobre derechos de propiedad intelectual o que en dicha fecha cumplan los criterios necesarios para la protección en virtud de las referidas disposiciones.

Disposición Transitoria Duodécima. Aplicación Temporal de las Disposiciones Relativas a Radiodifusión vía Satélite

  1. Los derechos a que se refieren los artículos 106 a 108, 115 y 116, 122, y 126 de esta Ley se regirán, en lo que resulte aplicable, por la disposición transitoria décima y por la disposición transitoria novena.
  2. A los contratos de explotación vigentes el 1 de enero de 1995 les será plenamente aplicable lo establecido en esta Ley en relación con el derecho de comunicación al público vía satélite a partir del 1 de enero del 2000.
  3. Las disposiciones a las que se refiera el apartetado 3 de la disposición transitoria undécima no serán de aplicación a los contratos vigentes el 14 de octubre de 1995 cuya extinción vaya a producirse antes del 1 de enero del año 2000. En dicha fecha las partes podrán renegociar las condiciones del contrato con arreglo a lo dispuesto en tales disposiciones.

Disposición Transitoria Decimotercera Regulación de Situaciones Especiales en Cuanto al Plazo de Protección

  1. La presente Ley no afectará a ningún acto de explotación realizado antes del 1 de julio de 1995. Los derechos de propiedad intelectual que se establezcan en aplicación de esta Ley no generarán pagos por parte de quienes hubiesen emprendido de buena fe la explotación de las obras y prestaciones correspondientes en el momento en que dichas obras eran de dominio público.
  2. Los plazos de protección contemplados en esta Ley se aplicarán a todas las obras y prestaciones que estén protegidas en España o al menos en un Estado miembro de la Unión Europea el 1 de julio de 1995 en virtud de las correspondientes disposiciones nacionales en materia de derechos de propiedad intelectual, o que cumplan los criterios para acogerse a la protección de conformidad con las disposiciones que regulan en esta Ley el derecho de distribución, en cuanto se refiere a obras y prestaciones, así como los derechos de fijación, reproducción y comunicación al público, en cuanto se refieren a prestaciones.

Disposición Transitoria Decimocuarta. Aplicación de las Transitorias del Código Civil

En lo no previsto en las presentes disposiciones serán de aplicación las transitorias del Código Civil.

Disposición Derogatoria Única. Alcance de la Derogación Normativa

1. Quedan derogadas las disposiciones que se opongan a lo establecido en la presente Ley y, en particular, las siguientes:

a) Real Decreto de 3 de septiembre del 1880, por el que se aprueba el Reglamento para la ejecución de la Ley de 10 de enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual: capítulos V y VI del Título I.

b) Real Decreto 1434/1992, de 27 de noviembre, de desarrollo de los artículos 24, 25 y 140 de la Ley 22/1987, de 11 de noviembre, de Propiedad Intelectual: artículos 9.1, 11, 12, 14, 16, 17, 18, 19 y, 37.1, así como los capítulos II y III del Título II.

2. Quedan vigentes las siguientes disposiciones:

a) Ley 9/1975, de 12 de marzo, del Libro, en lo no derogado por la Ley 22/1987, de 11 de noviembre, de Propiedad Intelectual, y por el Real Decreto 875/1986, de 21 de marzo.

b) Real Decreto de 3 de septiembre de 1880, por el que se aprueba el Reglamento para la ejecución de la Ley de 10 de enero de 1879 sobre Propiedad Intelectual: capítulos I, II, III, IV, VII, VIII, IX, X y disposición transitoria del Título I; capítulos I, II y IIII del Título II.

c) Decreto 3837/1970, de 31 de diciembre por el que se regula la hipoteca mobiliaria de películas cinematográficas.

d) Decreto 2984/1972, de 2 de noviembre, por el que se establece la obligación de consignar en toda clase de libros y folletos el número ISBN.

e) Real Decreto 2332/1983, de 1 de septiembre, por el que se regula la venta, distribución y la exhibición pública de material audiovisual.

f) Real Decreto 448/1988, de 22 de abril, por el que se regula la difusión de películas cinematográficas y otras obras audiovisuales recogidas en soporte videográfico.

g) Real Decreto 479/1989, de 5 de mayo, por el que se regula la composición y el procedimiento de actuación de la Comisión Arbitral de la Propiedad Intelectual, en lo no modificado por el Real Decreto 1248/1995, de 14 de julio.

h) Real Decreto 484/1990, de 30 de marzo, sobre precio de venta al público de libros.

i) Real Decreto 1584/1991, de 18 de octubre, por el que se aprueba el Reglamento del Registro General de la Propiedad Intelectual, en lo declarado vigente en el apartado 3 de la disposición transitoria única del Real Decreto 733/1993, de 14 de mayo.

j) Real Decreto 1434/1992, de 27 de noviembre, de desarrollo de los artículos 24, 25 y 140 de la Ley 22/1987, de 11 de noviembre, de Propiedad Intelectual, en la versión dada a los mismos por la Ley 20/1992, de 7 de julio, en lo no modificado por el Real Decreto 325/1994, de 25 de febrero, y en lo no derogado por la presente disposición derogatoria.

k) Real Decreto 733/1993, de 14 de mayo, por el que se aprueba el Reglamento del Registro General de la Propiedad Intelectual.

n( �/span> Real Decreto 325/1994, de 25 de febrero, por el que se modifica el artículo 15.2 del Real Decreto 1434/1992, de 27 de noviembre, de desarrollo de los artículos 24, 25 y 140 de la Ley 22/1987, de 11 de noviembre, de Propiedad Intelectual, en la versión dada a los mismos por la Ley 20/1992, de 7 de julio.

m) Real Decreto 1694/1994, de 22 de julio, de adecuación a la Ley 30/1992, de Régimen Jurídico de las Administraciones Públicas y del Procedimiento Administrativo Común, del Real Decreto 1584/1991, de 18 de octubre, por el que se aprueba el Reglamento del Registro General de la Propiedad Intelectual.

n) Real Decreto 1778/1994, de 5 de agosto, por el que se adecuan a la Ley 30/1992, de 26 de noviembre, de Régimen Jurídico de las Administraciones Públicas y del Procedimiento Administrativo Común, las normas reguladoras de los procedimientos de otorgamiento, modificación y extinción de autorizaciones.

ñ) Real Decreto 1248/1995, de 14 de julio, por el que se modifica parcialmente el Real Decreto 479/1989, de 5 de mayo, regulador de la composición y el procedimiento de actuación de la Comisión Arbitral de la Propiedad Intelectual.

o) Real Decreto 1802/1995, de 3 de noviembre, por el que se establece el sistema para la determinación de la remuneración compensatoria por copia privada en las ciudades de Ceuta y Melilla.

p) Orden de 23 de junio de 1966 por la que se establecen las normas básicas a las que deben ajustarse los contratos publicitarios del medio cine.

q) Orden de 30 de octubre de 1971 por la que se aprueba el Reglamento del Instituto Bibliográfico Hispánico.

r) Orden de 25 de marzo de 1987 por la que se regula la Agencia Española del ISBN.

s) Orden de 3 de abril de 1991, de desarrollo de lo dispuesto en el Real Decreto 2332/1983, de 1 de septiembre, por el que se regula la venta, distribución y la exhibición pública de material audiovisual.

Disposición Final Única. Desarrollo Reglamentaria

Se autoriza al Gobierno a dictar las normas para el desarrollo reglamentario de la presente Ley.

 Décret royal n°1/1996, du 12 avril 1996 portant approbation du texte codifié de la loi sur la propriété intellectuelle, qui énonce, précise et harmonise les dispositions légales en vigueur dans ce domaine

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Décret royal no 1/1996, du 12 avril 1996, portant approbation du texte codifié de la loi sur la propriété intellectuelle, qui

énonce, précise et harmonise les dispositions légales en vigueur dans ce domaine*

Texte codifié de la loi sur la propriété intellectuelle

Table des matières

pages

LIVRE PREMIER LES DROITS DES AUTEURS ................................................................... 1

Titre premier Dispositions générales.................................................................................. 1

Titre II Sujet, objet et contenu.................................................................................. 2

Chapitre premier Sujets......................................................................................................... ... 2

Chapitre II Objet ............................................................................................................ 3

Chapitre III Contenu........................................................................................................ 4

Première section Droit moral ...................................................................... 4

Deuxième section Droits d’exploitation....................................................... 5

Troisième section Autres droits.................................................................... 8

Titre III Durée et limitations................................................................................................. ............. 12

Chapitre premier Durée.......................................................................................................... .. 12

Chapitre II Limitations ................................................................................................... 13

Titre IV Domaine public............................................................................................ 15

Titre V Transmission des droits................................................................................ 15

Chapitre premier Dispositions générales.................................................................................. 15

Chapitre II Contrat d’édition .......................................................................................... 19

Chapitre III Contrat de représentation théâtrale et d’exécution musicale ....................... 23

Titre VI Œuvres cinématographiques et autres œuvres audiovisuelles ...................... 25

Titre VII Programmes d’ordinateur............................................................................. 28

LIVRE II LES AUTRES DROITS DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE............... 31

Titre premier Droits des artistes interprètes ou exécutants................................................. 31

Titre II Droits des producteurs de phonogrammes ................................................... 33

Titre III Droits des producteurs d’enregistrements audiovisuels .............................. 35

Titre IV Droits des organismes de radiodiffusion ..................................................... 36

Titre V Protection des simples photographies .......................................................... 37

Titre VI Protection de certaines productions d’éditeurs ............................................ 37

Titre VII Dispositions communes................................................................................................ ...... 38

LIVRE III PROTECTION DES DROITS RECONNUS PAR LA PRÉSENTE LOI........................ 38

Titre premier Actions et procédures .................................................................................................. 38

Titre II Le registre de la propriété intellectuelle ................................................................................ 40

Titre III Les symboles ou mentions de réserve des droits.................................................................. 41

Titre IV Les organisations de gestion des droits reconnues par la présente loi ................................. 41

* Titre espagnol : Real Decreto 1/1996, de 12 de abril, por el que se aprueba el texto refundido de la Ley de Propiedad Intelectual, regularizando, aclarando y armonizando las disposiciones legales vigentes sobre la materia.

Entrée en vigueur : 23 avril 1996. Source : Boletín Oficial del Estado no 97, du 22 avril 1996, p. 14369 et suiv. Note : traduction du Bureau international de l’OMPI.

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LIVRE IV CHAMP D’APPLICATION DE LA LOI........................................................................ 45

[DISPOSITIONS SUPPLÉMENTAIRES] ....................................................................................... 47

[DISPOSITIONS TRANSITOIRES] ................................................................................................ 48

[DISPOSITION ABROGATIVE]..................................................................................................... 51

[DISPOSITION FINALE] ........................................................................................................... ..... 52

LIVRE PREMIER LES DROITS DES AUTEURS

Titre premier Dispositions générales

Naissance des droits de propriété intellectuelle

Art. premier. La propriété intellectuelle sur une œuvre littéraire, artistique ou scientifique appartient à l’auteur du

seul fait de la création de l’œuvre.

Teneur

Art. 2. La propriété intellectuelle est formée des droits personnels et patrimoniaux qui confèrent à l’auteur la

pleine disposition de l’œuvre et le droit exclusif de l’exploiter, sans autres limitations que celles établies par la loi.

Caractéristiques

Art. 3. Les droits des auteurs sont indépendants des droits énoncés ci-après, tout en étant compatibles avec

eux et susceptibles de s’y ajouter : 1 la propriété et les autres droits qui portent sur l’objet matériel auquel est incorporée la création

intellectuelle; 2 les droits de propriété industrielle qui peuvent exister sur l’œuvre; 3 les autres droits de propriété intellectuelle reconnus par le livre II de la présente loi.

Divulgation et publication

Art. 4. Aux fins des dispositions de la présente loi, on entend par divulgation d’une œuvre, toute expression

de celle-ci qui, avec le consentement de l’auteur, la rend accessible pour la première fois au public sous quelque forme que ce soit; et l’on entend par publication, la divulgation réalisée grâce à la mise à disposition du public d’un nombre d’exemplaires de l’œuvre qui satisfasse raisonnablement à ses besoins, estimés selon la nature et la finalité de l’œuvre.

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Titre II Sujet, objet et contenu

Chapitre premier Sujets

Auteurs et autres bénéficiaires

Art. 5. 1) Est reconnue comme auteur la personne physique qui crée une œuvre littéraire, artistique ou

scientifique. 2) Néanmoins, dans les cas expressément prévus par la présente loi, les personnes morales peuvent

bénéficier de la protection que celle-ci accorde à l’auteur.

Présomption de paternité et œuvres anonymes ou pseudonymes

Art. 6. 1) Est présumé auteur, sauf preuve du contraire, quiconque apparaît comme tel sur l’œuvre, du fait de

la mention de son nom, de sa signature ou d’un signe permettant de l’identifier. 2) Lorsque l’œuvre est divulguée sous forme anonyme ou sous un pseudonyme ou un signe, les droits

de propriété intellectuelle sont exercés par la personne physique ou morale qui la fait paraître avec le consentement de l’auteur, tant que ce dernier ne révèle pas son identité.

Œuvre de collaboration

Art. 7. 1) Les droits relatifs à une œuvre qui est le résultat unitaire de la collaboration de divers auteurs

appartiennent à l’ensemble de ceux-ci. 2) Pour divulguer et modifier l’œuvre, le consentement de tous les coauteurs est requis. À défaut

d’accord, il appartient au juge de statuer. Après la divulgation de l’œuvre, aucun des coauteurs ne peut refuser de façon injustifiée son

consentement pour l’exploitation de l’œuvre sous la forme sous laquelle elle a été divulguée. 3) Sous réserve de toute convention passée par les coauteurs de l’œuvre de collaboration, ceux-ci

peuvent exploiter séparément leur contribution à condition de ne pas porter préjudice à l’exploitation commune.

4) Les droits de propriété intellectuelle sur une œuvre de collaboration appartiennent à tous les auteurs dans les proportions qu’ils déterminent. Pour les questions non prévues dans la présente loi, ces œuvres sont régies par les dispositions du code civil relatives à la communauté de biens.

Œuvre collective

Art. 8. Est considérée comme œuvre collective une œuvre créée à l’initiative et sous la coordination d’une

personne physique ou morale qui l’édite et la divulgue sous son nom, et constituée par la réunion des contributions d’auteurs différents qui se fondent toutes en une création unique et autonome pour laquelle elles ont été conçues, sans qu’il soit possible d’attribuer séparément à l’un quelconque des auteurs un droit sur l’ensemble de l’œuvre réalisée.

Sauf convention contraire, les droits sur l’œuvre collective appartiennent à la personne qui l’édite et la divulgue sous son nom.

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Œuvre composite et œuvre indépendante

Art. 9. 1) Est considérée comme œuvre composite une œuvre nouvelle qui incorpore une œuvre préexistante

et qui est réalisée sans la collaboration de l’auteur de cette dernière; les droits de celui -ci et l’obligation d’obtenir son autorisation sont préservés.

2) Une œuvre qui constitue une création autonome est considérée comme une œuvre indépendante, même si elle est publiée conjointement avec d’autres œuvres.

Chapitre II Objet

Œuvres et titres originaux

Art. 10. 1) L’objet de la propriété intellectuelle est formé par toutes les créations originales littéraires,

artistiques ou scientifiques exprimées à l’aide de tout moyen ou support, tangible ou intangible, actuellement connu ou qui sera inventé à l’avenir, et qui comprennent notamment :

a) les livres, brochures, imprimés, recueils de lettres, écrits, discours et allocutions, conférences, rapports judiciaires, cours et toutes autres œuvres de même nature;

b) les compositions musicales, accompagnées ou non d’un texte; c) les œuvres dramatiques et dramatico-musicales, les chorégraphies, les pantomimes et, en

général, les œuvres théâtrales; d) les œuvres cinématographiques et toutes autres œuvres audiovisuelles; e) les sculptures, les œuvres de peinture, de dessin, de gravure et de lithographie, les illustrés et

les bandes dessinées, ainsi que leurs ébauches ou esquisses et toutes autres œuvres plastiques, qu’elles soient ou non appliquées;

f) les projets, plans, maquettes et dessins d’œuvres architecturales et d’ouvrages techniques; g) les graphiques, cartes et dessins relatifs à la topographie, à la géographie et, en général, à la

science; h) les œuvres photographiques et les œuvres exprimées par un procédé analogue à la

photographie; i) les programmes d’ordinateur. 2) Le titre d’une œuvre, lorsqu’il est original, est protégé comme partie de cette œuvre.

Œuvres dérivées

Art. 11. Sans préjudice des droits de l’auteur sur l’œuvre originale, sont aussi objet de propriété intellectuelle : 1 les traductions et adaptations; 2 les révisions, mises à jour et annotations; 3 les abrégés, résumés et extraits; 4 les arrangements musicaux; 5 toutes transformations d’une œuvre littéraire, artistique ou scientifique.

Recueils

Art. 12. Sont aussi objet de propriété intellectuelle, aux termes de la présente loi, les recueils d’œuvres de

tiers, comme les anthologies, et celles d’autres éléments ou données, qui, par le choix ou la disposition des matières, constituent des créations intellectuelles, sans préjudice, le cas échéant, des droits des auteurs des œuvres originales.

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Exceptions

Art. 13. Ne sont pas objet de propriété intellectuelle les dispositions des lois et des règlements et les projets de

texte correspondants, les décisions des organes juridictionnels et les actes, accords, comptes rendus de débats et rapports des organismes publics, ainsi que les traductions officielles de tous les textes précités.

Chapitre III Contenu

Première section Droit moral

Contenu et caractéristiques du droit moral

Art. 14. Les droits ci-après, qui ne peuvent faire l’objet ni d’une renonciation ni d’une aliénation,

appartiennent à l’auteur : 1 Décider si son œuvre doit être divulguée et sous quelle forme. 2 Déterminer si cette divulgation doit se faire sous son nom, sous un pseudonyme ou autre signe,

ou anonymement. 3 Exiger la reconnaissance de sa qualité d’auteur de l’œuvre. 4 Exiger le respect de l’intégrité de l’œuvre et interdire toute déformation, modification ou

altération de l’œuvre ou toute atteinte à celle-ci, qui porte un préjudice à ses intérêts légitimes ou à sa réputation.

5 Modifier l’œuvre en respectant les droits acquis par des tiers et les exigences de protection des biens d’intérêt culturel.

6 Retirer l’œuvre du commerce, par suite d’un changement de ses convictions intellectuelles ou morales, après indemnisation des dommages et préjudices causés aux titulaires de droits d’exploitation.

Si, ultérieurement, l’auteur décide de reprendre l’exploitation de son œuvre, il devra offrir les droits correspondants de préférence au titulaire antérieur de ces mêmes droits, et ce à des conditions raisonnablement analogues aux conditions initiales.

7 Accéder à l’exemplaire unique ou rare de l’œuvre, lorsque celui-ci est entre les mains d’un tiers, afin d’exercer le droit de divulgation ou tout autre droit qui lui appartient.

Ce droit ne permet pas d’exiger le déplacement de l’œuvre et l’accès à celle-ci s’effectuera au lieu et sous la forme qui occasionnent le moins d’inconvénients au détenteur, lequel sera indemnisé, le cas échéant, pour tout dommage ou préjudice qui lui est causé.

Personnes habilitées à exercer les droits après la mort de l’auteur

Art. 15. 1) Après le décès de l’auteur, les droits mentionnés aux 3° et 4° de l’article précédent appartiennent,

sans limitation de durée, à la personne physique ou morale à laquelle l’auteur les a légués expressément par disposition testamentaire. À défaut, ces droits reviennent aux héritiers.

2) Les personnes visées à l’alinéa précédent pourront, dans l’ordre qui y est indiqué, exercer le droit prévu au 1° de l’article 14 pour toute œuvre non divulguée du vivant de l’auteur, pendant une durée de 70 ans à compter de sa mort ou de la déclaration de son décès, sans préjudice des dispositions de l’article 40.

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Entités habilitées à exercer les droits après la mort de l’auteur

Art. 16. Lorsque les personnes mentionnées à l’article précédent n’existent pas ou que leur lieu de résidence

n’est pas connu, l’État, les communautés autonomes, les collectivités locales et les institutions publiques de caractère culturel sont habilités à exercer les droits qui y sont prévus.

Deuxième section Droits d’exploitation

Droit exclusif d’exploitation et prérogatives

Art. 17. L’auteur a le droit exclusif d’exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et, en particulier, de

la reproduire, de la distribuer, de la communiquer au public et de la transformer, actes qui ne pourront être réalisés qu’avec son autorisation, sauf dans les cas prévus par la présente loi.

Reproduction

Art. 18. Par reproduction, on entend la fixation de l’œuvre sur un support permettant de la communiquer et

d’en réaliser des copies complètes ou partielles.

Distribution

Art. 19. 1) Par distribution, on entend la mise à disposition du public de l’original ou de copies de l’œuvre au

moyen de sa vente, de sa location, de son prêt ou de toute autre manière. 2) Lorsque la distribution s’effectue au moyen de la vente dans le cadre de l’Union européenne, ce

droit s’éteint avec la première vente, et uniquement à l’égard des ventes successives effectuées dans ce cadre par le titulaire du droit ou avec son consentement.

3) Par location, on entend la mise à disposition de l’original ou de copies d’une œuvre pour l’usage, pour un temps limité et pour un avantage économique ou commercial direct ou indirect.

Sont exclues de la notion de location la mise à disposition à des fins d’exposition et de communication au public à partir de phonogrammes ou d’enregistrements audiovisuels, y compris de fragments des uns ou des autres, et la mise à disposition pour consultation sur place.

4) Par prêt, on entend la mise à disposition de l’original ou de copies d’une œuvre pour l’usage, pour un temps limité et non pour un avantage économique ou commercial direct ou indirect, à condition que ledit prêt soit effectué par des établissements accessibles au public.

On considère qu’il n’y a pas avantage économique ou commercial direct ou indirect lorsque le prêt effectué par un établissement accessible au public donne lieu au paiement d’une somme qui n’excède pas le montant nécessaire pour couvrir les frais de fonctionnement de cet établissement.

Sont exclus de la notion de prêt les actes visés au deuxième paragraphe de l’alinéa 3) du présent article et la mise à disposition entre établissements accessibles au public.

5) Les dispositions du présent article relatives à la location et au prêt ne sont pas applicables aux bâtiments et aux œuvres des arts appliqués.

Communication au public

Art. 20. 1) Par communication au public, on entend tout acte par lequel une pluralité de personnes peut avoir

accès à l’œuvre sans que des exemplaires de celle-ci n’aient été distribués au préalable à chacune d’entre

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elles. N’est pas considérée comme publique une communication qui a lieu dans un cadre strictement

familial et qui ne s’intègre pas et n’est pas connectée à un réseau de diffusion de quelque type que ce soit. 2) Constituent des actes de communication au public, notamment : a) La représentation scénique, la récitation ou autre présentation orale et l’exécution publiques des

œuvres dramatiques, dramatico-musicales, littéraires et musicales par tout moyen ou procédé. b) La projection publique des œuvres cinématographiques et autres œuvres audiovisuelles. c) L’émission de tout type d’œuvres par radiodiffusion ou par tout autre mode servant à la

diffusion sans fil de signes, de sons ou d’images. La notion d’émission comprend la production de signaux porteurs de programmes à destination d’un satellite, lorsque la réception de ces signaux par le public n’est possible qu’à travers un organisme distinct de l’organisme d’origine.

d) La radiodiffusion ou la communication au public par satellite de tout type d’œuvres, c’est-à- dire, l’acte d’introduction, sous le contrôle et la responsabilité de l’organisme de radiodiffusion, de signaux porteurs de programmes destinés à être captés par le public dans une chaîne ininterrompue de communication conduisant au satellite et revenant vers la terre. Les procédés techniques normaux concernant les signaux porteurs de programmes ne sont pas réputés interrompre la chaîne de communication.

Lorsque les signaux porteurs de programmes sont diffusés sous forme codée, il y a communication au public par satellite à condition que le dispositif de décodage de l’émission soit mis à la disposition du public par l’organisme de radiodiffusion ou avec son consentement.

Aux fins des dispositions des deux paragraphes précédents, on entend par satellite tout satellite opérant sur des bandes de fréquence qui sont, selon la législation sur les télécommunications, réservées à la diffusion de signaux pour réception par le public ou à la communication individuelle non publique. Dans ce dernier cas, il est toutefois nécessaire que la réception individuelle puisse se faire dans des conditions comparables à celles du premier cas.

e) La transmission de tout type d’œuvres au public par fil, câble, fibre optique ou autre procédé analogue, qu’elle donne lieu ou non à paiement.

f) La retransmission, à l’aide de l’un quelconque des moyens cités aux sous-alinéas précédents et par un organisme distinct de l’organisme d’origine, de l’œuvre radiodiffusée.

Par retransmission par câble on entend la retransmission simultanée, inchangée et intégrale, par câble ou par ondes ultracourtes, d’émissions ou de transmissions initiales, y compris celles réalisées par satellite, de programmes radiodiffusés ou télévisés destinés à être captés par le public.

g) L’émission ou la transmission, en un lieu accessible au public, au moyen de tout instrument adapté, de l’œuvre radiodiffusée.

h) L’exposition publique d’œuvres d’art ou de reproductions de telles œuvres. i) L’accès public à des bases de données informatiques par des moyens de télécommunication,

lorsque ces bases contiennent ou constituent des œuvres protégées. 3) La communication au public par satellite à l’intérieur de l’Union européenne est régie par les

dispositions suivantes : a) La communication au public par satellite a lieu uniquement dans l’État membre de l’Union

européenne dans lequel, sous le contrôle et la responsabilité de l’organisme de radiodiffusion, les signaux porteurs de programmes sont introduits dans la chaîne ininterrompue de communication mentionnée au sous-alinéa d) de l’alinéa 2) du présent article.

b) Lorsqu’une communication au public par satellite a lieu sur le territoire d’un État qui ne fait pas partie de l’Union européenne et qui n’assure pas le niveau de protection prévu dans le présent alinéa, il convient de tenir compte de ce qui suit : 1 si les signaux porteurs de programmes sont transmis au satellite à partir d’une station

pour liaison montante située dans un État membre, la communication au public par satellite est réputée avoir eu lieu dans cet État membre et les droits prévus en ce qui concerne la radiodiffusion par satellite peuvent être exercés contre la personne exploitant cette station;

2 s’il n’est pas fait appel à une station pour liaison montante située dans un État membre

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mais qu’un organisme de radiodiffusion situé dans un État membre a délégué la communication par satellite, celle-ci est réputée avoir eu lieu dans l’État membre dans lequel l’organisme de radiodiffusion a son principal établissement et les droits prévus en ce qui concerne la radiodiffusion par satellite peuvent être exercés contre l’organisme de radiodiffusion.

c) La communication au public par satellite autorisée par un coproducteur est subordonnée à l’autorisation préalable des autres coproducteurs auxquels elle pourrait porter préjudice pour des raisons d’exclusivité linguistique ou des raisons analogues dans le cas où l’œuvre se compose uniquement d’images.

4) La retransmission par câble définie au deuxième paragraphe de l’alinéa 2)f) du présent article, à l’intérieur de l’Union européenne, est régie par les dispositions suivantes :

a) La retransmission sur le territoire espagnol d’émissions ou de transmissions initiales, y compris celles réalisées par satellite de programmes provenant d’autres États membres de l’Union européenne se déroule, en ce qui concerne les droits d’auteur, conformément aux dispositions de la présente loi et sur la base de contrats individuels ou collectifs conclus entre les titulaires des droits d’auteur et les sociétés de câblo-distribution.

b) Le droit des titulaires de droits d’auteur d’autoriser la retransmission par câble ne peut être exercé que par une organisation de gestion des droits de propriété intellectuelle.

c) Lorsque le titulaire n’a pas confié la gestion de ses droits à une organisation de gestion des droits de propriété intellectuelle, ceux-ci sont exercés par l’intermédiaire de l’organisation de gestion qui gère des droits de la même catégorie.

Lorsque plusieurs organisations de gestion gèrent des droits de la catégorie précitée, les titulaires peuvent charger n’importe laquelle de celles-ci de la gestion de leurs droits.

Les titulaires visés au présent sous-alinéa ont les mêmes droits et obligations découlant du contrat conclu entre la société de câblo-distribution et l’organisation réputée chargée de gérer leurs droits que les titulaires de droits qui ont confié à cette organisation le soin de gérer leurs droits. De même, ils peuvent revendiquer ces droits auprès de l’organisation de gestion visée aux paragraphes précédents du présent sous-alinéa dans un délai de trois ans à compter de la date de la retransmission par câble de l’œuvre protégée.

d) Lorsque le titulaire des droits autorise l’émission, la radiodiffusion par satellite ou la transmission initiale sur le territoire espagnol d’une œuvre protégée, il est réputé accepter de ne pas exercer ses droits pour la retransmission par câble de celle-ci sur une base individuelle et les exercer conformément aux dispositions du présent alinéa.

e) Les dispositions des sous-alinéas b), c) et d) du présent alinéa ne sont pas applicables aux droits exercés par les organismes de radiodiffusion à l’égard de leurs propres émissions, radiodiffusions par satellite ou transmissions, que les droits en question leur appartiennent ou qu’ils leur aient été transmis par d’autres titulaires de droits d’auteur.

f) Lorsque, faute d’accord entre les parties, il n’est pas possible de conclure un contrat autorisant la retransmission par câble, les parties peuvent avoir recours à la médiation et faire appel à la Commission de médiation et d’arbitrage en matière de propriété intellectuelle.

Les dispositions de l’article 153 de la présente loi et du décret royal d’application de cet article sont applicables à la médiation prévue au paragraphe précédent.

g) Lorsque l’une des parties, abusant de sa position de négociation, empêche que des négociations sur l’autorisation de retransmission par câble soient engagées ou menées de bonne foi ou entrave, sans justification valable, les négociations ou la médiation visées au sous-alinéa précédent, les dispositions du titre premier du chapitre premier de la loi n° 16/1989 du 17 juillet 1989 (loi sur la défense de la concurrence) sont applicables.

Transformation

Art. 21. 1) La transformation de l’œuvre comprend sa traduction, son adaptation et toute autre modification de

sa forme qui donne lieu à une œuvre différente.

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2) Les droits de propriété intellectuelle sur l’œuvre qui résulte de la transformation appartiennent à l’auteur de cette dernière, sans préjudice des droits de l’auteur de l’œuvre préexistante.

Recueils d’œuvres choisies ou d’œuvres complètes

Art. 22. La cession des droits d’exploitation sur ses œuvres n’empêche pas l’auteur de publier celles -ci, sous

forme d’un recueil d’œuvres choisies ou d’une collection complète.

Indépendance des droits

Art. 23. Les droits d’exploitation régis par la présente section sont indépendants les uns des autres.

Troisième section Autres droits

Droit de suite

Art. 24. 1) Les auteurs d’œuvres des arts plastiques ont le droit de percevoir du vendeur une participation au

produit de toute revente de ces œuvres faite aux enchères publiques, dans un établissement commercial ou par l’intermédiaire d’un commerçant ou d’un agent commercial.

La disposition qui précède ne s’applique pas aux œuvres des arts appliqués. 2) La participation précitée des auteurs est fixée à 3 % du prix de la revente et le droit de percevoir

cette participation prend effet lorsque le prix en question est égal ou supérieur à 300 000 pesetas par œuvre vendue ou par ensemble pouvant avoir un caractère unitaire.

3) Le droit reconnu à l’alinéa 1) du présent article n’est pas susceptible de renonciation; il est transmis uniquement par succession mortis causa et s’éteint au terme d’une période de 70 ans à compter du 1er janvier de l’année qui suit celle du décès ou de la déclaration du décès de l’auteur.

4) Les commissaires-priseurs, les commerçants ou les agents commerciaux qui sont intervenus dans la revente doivent, dans un délai de deux mois, la notifier à l’organisation de gestion pertinente ou, le cas échéant, à l’auteur ou à ses ayants droit et remettre la documentation nécessaire pour que la liquidation du droit puisse être effectuée. De même, lorsqu’ils agissent pour le compte ou comme mandataires du vendeur, ils sont solidairement responsables avec celui-ci du paiement du droit et, à cet effet, retiennent sur le prix la participation correspondante. En tout état de cause, ils sont considérés comme dépositaires du montant de ladite participation.

5) L’action engagée pour que le droit devienne effectif auprès des commissaires-priseurs, des commerçants et des agents précités se prescrit par trois ans à compter de la notification de la revente. Au terme de ce délai, si le montant de la participation de l’auteur n’a pas fait l’objet d’une réclamation, celui -ci est versé au Fonds d’aide aux beaux-arts créé et régi par la voie réglementaire.

Droit à rémunération pour copie privée

Art. 25. 1) La reproduction, effectuée exclusivement à des fins d’usage privé, conformément à la pratique

autorisée au 2° de l’article 31 de la présente loi, au moyen d’appareils ou d’instruments techniques non typographiques, d’œuvres divulguées sous forme de livres ou de publications assimilées à cette fin à des livres par voie réglementaire et de phonogrammes, de vidéogrammes ou sur tout autre support sonore, visuel ou audiovisuel, donne lieu à une rémunération équitable et unique pour chacune des trois formes de reproduction mentionnées, au bénéfice des personnes indiquées à l’alinéa 4)b) du présent article; cette rémunération vise à compenser les droits de propriété intellectuelle qui ne sont plus perçus à cause de ladite reproduction. Les auteurs et les artistes interprètes ou exécutants ne peuvent renoncer à ce droit.

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2) Cette rémunération est déterminée pour chaque forme de reproduction en fonction des appareils, des dispositifs et du matériel nécessaires pour réaliser ladite reproduction, fabriqués sur le territoire espagnol ou acquis hors de ce territoire pour être distribués commercialement ou être utilisés sur ce même territoire.

3) Les dispositions énoncées dans les alinéas précédents ne sont pas applicables aux programmes d’ordinateur.

4) En ce qui concerne l’obligation légale visée à l’alinéa 1) du présent article, il faut entendre par : a) débiteurs : les fabricants installés en Espagne ainsi que les acquéreurs hors du territoire

espagnol, en vue d’une distribution commerciale ou d’une utilisation sur ledit territoire d’appareils, de dispositifs et de matériel permettant l’une quelconque des formes de reproduction prévues à l’alinéa 1) du présent article.

Les distributeurs, grossistes et détaillants, qui acquièrent successivement lesdits appareils, dispositifs et matériel sont responsables du paiement de la rémunération solidairement avec les débiteurs qui les leur auront fournis sauf s’ils démontrent qu’ils ont effectivement versé à ceux-ci la rémunération et sans préjudice des dispositions énoncées aux alinéas 13), 14) et 19) du présent article;

b) créditeurs : les auteurs des œuvres exploitées publiquement sous l’une quelconque des formes mentionnées à l’alinéa 1) du présent article conjointement pour chaque cas et forme de reproduction avec les éditeurs, les producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes et les artistes interprètes ou exécutants dont les prestations ont été fixées sur lesdits phonogrammes et vidéogrammes.

5) Le montant de la rémunération que doit verser chaque débiteur est déterminé en fonction des sommes indiquées ci-après :

a) appareils ou dispositifs de reproduction de livres : 1 7500 pesetas par appareil ou dispositif capable de réaliser jusqu’à neuf copies par

minute, 2 22 500 pesetas par appareil ou dispositif capable de réaliser de 10 à 29 copies par minute, 3 30 000 pesetas par appareil ou dispositif capable de réaliser de 30 à 49 copies par minute, 4 37 000 pesetas par appareil ou dispositif capable de réaliser au minimum 50 copies par

minute; b) appareils ou dispositifs de reproduction de phonogrammes : 100 pesetas par unité

d’enregistrement; c) appareils ou dispositifs de reproduction de vidéogrammes : 1100 pesetas par unité

d’enregistrement; d) matériel de reproduction sonore : 30 pesetas par heure d’enregistrement ou 0,50 peseta par

minute d’enregistrement; e) matériel de reproduction visuelle ou audiovisuelle : 50 pesetas par heure d’enregistrement ou

0,833 peseta par minute d’enregistrement. 6) Sont exemptés du paiement de la rémunération : a) les producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes et les organismes de radiodiffusion,

pour les appareils, les dispositifs ou le matériel destinés à leur activité, à condition qu’ils disposent de l’autorisation prescrite pour effectuer la reproduction en question des œuvres, des prestations artistiques, des phonogrammes ou des vidéogrammes, selon le cas, dans le cadre de l’exercice de cette activité, ce qu’ils devront prouver aux débiteurs et, le cas échéant, aux codébiteurs solidaires, au moyen d’une attestation de l’organisation ou des organisations de gestion correspondantes dans l’hypothèse d’une acquisition des appareils, des dispositifs ou du matériel sur le territoire espagnol;

b) les personnes physiques qui acquièrent hors du territoire espagnol les appareils, les dispositifs et le matériel en question en qualité de voyageurs et dans une quantité qui permette de présumer raisonnablement qu’elles les destinent à l’usage privé sur ledit territoire.

7) Le droit à rémunération visé à l’alinéa 1) du présent article devient effectif par le biais des organisations de gestion des droits de propriété intellectuelle.

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8) Lorsque diverses oragnisations de gestion participent à l’administration d’un même type de rémunération, celles-ci peuvent agir contre les débiteurs, pour tout ce qui concerne la perception du droit en question et à tous autres égards, conjointement et par l’intermédiaire d’un seul représentant, les relations entre lesdites organisations étant régies par les règles applicables à la communauté de biens. De même, dans ce cas, les organisations de gestion peuvent s’associer et constituer, conformément aux dispositions légales en vigueur, une personne morale aux fins précitées.

9) Les organisations de gestion des créanciers communiquent au Ministère de la culture le nom ou l’appellation et le domicile du représentant unique ou de l’association qui, le cas échéant, a été constituée. Dans ce dernier cas,elles présentent en outre la documentation attestant la constitution de ladite association, avec la liste des organisations membres ainsi que le nom et le domicile de celles-ci.

Les dispositions énoncées ci-dessus sont applicables pour tout changement intervenu en ce qui concerne la personne du représentant unique ou l’association ainsi constituée, leur domicile ainsi que le nombre et la qualité des organisations de gestion représentées ou membres de l’association et dans le cas d’une modification des statuts de l’association.

10) Le Ministère de la culture exerce un droit de contrôle sur l’organisation ou les organisations de gestion ou, le cas échéant, sur le représentant ou sur l’association qui gère la perception du droit, conformément aux dispositions de l’article 154 de la loi, et publie, dans le Journal officiel de l’État [Boletín Oficial del Estado], la liste des organisations représentantes ou des associations de gestion avec indication de leur domicile, du type de la rémunération dont elles s’occupent et des organisations de gestion représentées ou associées. Il est procédé à cette publication chaque fois qu’intervient une modification dans les informations répertoriées.

Aux fins de l’article 154 de la loi, l’organisation ou les organisations de gestion ou, le cas échéant, le représentant désigné ou l’association de gestion qui a été constituée sont tenus de présenter au Ministère de la culture, le 30 juin et le 31 décembre de chaque année, un état détaillé des déclarations de liquidation ainsi que des paiements effectués visés à l’alinéa 12) du présent article et correspondant au semestre précédent.

11) La rémunération doit être payée dans les cas ci-après : a) pour les fabricants et les acquéreurs d’appareils, de dispositifs et de matériel hors du territoire

espagnol en vue d’une distribution commerciale sur celui-ci, dès le moment où le débiteur procède à la transmission de la propriété ou, le cas échéant, à la cession de l’usage ou de la jouissance de l’un quelconque desdits appareils ou dispositifs ou dudit matériel;

b) pour les acquéreurs d’appareils, de dispositifs et de matériel hors du territoire espagnol en vue de leur utilisation sur ledit territoire, à compter du moment de leur acquisition.

12) Les débiteurs mentionnés à l’alinéa 11)a) du présent article présentent à l’organisation ou aux organisations de gestion pertinentes ou, le cas échéant, au représentant ou à l’association visés aux alinéas 7) à 10) inclus du même article, dans les 30 jours qui suivent le terme de chaque trimestre, une déclaration de liquidation dans laquelle ils précisent les unités et les caractéristiques techniques, compte tenu des indications données à l’alinéa 5) du présent article, des appareils, des dispositifs et du matériel sur lesquels porte l’obligation de paiement de la rémunération pendant le trimestre en question. D’une façon tout aussi détaillée, ils déduisent les sommes relatives aux appareils, aux dispositifs et au matériel non destinés au territoire espagnol et les sommes relatives aux appareils, aux dispositifs et au matériel exemptés en vertu des dispositions de l’alinéa 6) du présent article.

Les débiteurs visés à l’alinéa 11)b) du présent article présentent la déclaration mentionnée à l’alinéa précédent dans les cinq jours qui suivent la naissance de l’obligation.

13) Les distributeurs, grossistes et détaillants, visés au deuxième paragraphe de l’alinéa 4)a) du présent article doivent satisfaire à l’obligation prévue au premier sous-alinéa de l’alinéa 12) du présent article en ce qui concerne les appareils, les dispositifs et le matériel qu’ils acquièrent sur le territoire espagnol auprès de débiteurs qui n’ont pas répercuté et fait figurer sur la facture la rémunération correspondante.

14) Le paiement de la rémunération intervient, sauf convention contraire : a) pour les débiteurs mentionnés à l’alinéa 11)a), dans le mois qui suit la date d’expiration du

délai de présentation de la déclaration de liquidation visée au premier sous-alinéa de l’alinéa 12);

b) pour les autres débiteurs et pour les distributeurs, grossistes et détaillants, en ce qui concerne

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les appareils, les dispositifs et le matériel visés à l’alinéa 13) du présent article, au moment de la présentation de la déclaration de liquidation, sans préjudice des dispositions de l’alinéa 19) de ce même article.

15) Les débiteurs et, le cas échéant, les codébiteurs solidaires sont considérés comme dépositaires de la rémunération due jusqu’au paiement effectif de celle-ci conformément aux dispositions de l’alinéa 14) du présent article.

16) Aux fins de contrôle du paiement de la rémunération, les débiteurs mentionnés à l’alinéa 11)a) du présent article doivent faire figurer séparément sur leurs factures le montant de celle -ci, qu’ils imputeront à leurs clients et retiendront en vue de sa remise conformément aux dispositions de l’alinéa 14).

17) Les obligations relatives aux factures et à l’imputation de la rémunération aux clients, énoncées à l’alinéa précédent, s’étendent aux distributeurs, grossistes et détaillants, en tant que codébiteurs solidaires. Ils doivent aussi satisfaire aux obligations de rétention et de remise prévues audit alinéa, dans le cas envisagé à l’alinéa 13).

18) En aucun cas les distributeurs, grossistes et détaillants, codébiteurs solidaires, ne doivent accepter de leurs fournisseurs respectifs qu’ils les approvisionnent en appareils, en dispositifs et en matériel assujettis à la rémunération s’ils ne sont pas facturés conformément aux dispositions énoncées aux alinéas 16) et 17) du présent article.

19) Sans préjudice des dispositions énoncées à l’alinéa précédent, lorsque le montant de la rémunération ne figure pas sur la facture, il est présumé, sauf preuve du contraire, que la rémunération due pour les appareils, les dispositifs et le matériel indiqués n’a pas été versée.

20) Dans le cas indiqué à l’alinéa précédent et dans tout autre cas de défaut de paiement de la rémunération, l’organisation ou les organisations de gestion ou, le cas échéant, le représentant ou l’association de gestion, sans préjudice des actions civiles et pénales qu’ils peuvent engager, peuvent demander au juge, conformément à la procédure prévue à l’article 137 de la présente loi, la saisie des appareils, des dispositifs et du matériel en cause. Les biens ainsi saisis seront affectés au paiement de la rémunération réclamée et de l’indemnisation appropriée des dommages et préjudices subis.

21) Les débiteurs et les codébiteurs solidaires permettent à l’organisation ou aux organisations de gestion ou, le cas échéant, au représentant ou à l’association de gestion, de contrôler les opérations assujetties à la rémunération et les opérations soumises aux obligations énoncées aux alinéas 12) à 20) inclus du présent article. Par conséquent, ils communiquent les informations et la documentation nécessaires pour permettre de vérifier que lesdites obligations ont effectivement été remplies et, en particulier, de s’assurer de l’exactitude des déclarations de liquidation présentées.

22) L’organisation ou les organisations de gestion, ou, le cas échéant, le représentant ou l’association de gestion et les organisations représentées ou associées doivent respecter le caractère confidentiel de toute information dont ils ont connaissance dans l’exercice des facultés visées à l’alinéa 21).

23) Le Gouvernement fixera par la voie réglementaire les types de reproductions qui ne doivent pas être considérés comme destinés à l’usage privé aux fins des dispositions du présent article; les appareils, les dispositifs et le matériel exemptés du paiement de la rémunération, du fait de la particularité de l’usage ou de l’exploitation auxquels ils sont destinés ainsi que des exigences qui peuvent découler du progrès technique et du secteur correspondant du marché; la répartition de la rémunération pour chacune desdites formes entre les catégories de créanciers, de manière à ce qu’ils la répartissent à leur tour entre eux, compte tenu des dispositions de l’article 149 de la présente loi.

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Titre III Durée et limitations

Chapitre premier Durée

Durée et calcul de la durée

Art. 26. Les droits d’exploitation de l’œuvre durent toute la vie de l’auteur et pendant 70 ans après sa mort ou

la déclaration de son décès.

Durée et calcul de la durée en ce qui concerne les œuvres posthumes, pseudonymes et anonymes

Art. 27. 1) En ce qui concerne les œuvres anonymes ou pseudonymes visées à l’article 6 la durée des droits

d’exploitation est de 70 ans après que l’œuvre a été licitement divulguée. Lorsque l’auteur vient à être connu avant l’expiration de cette période, parce que le pseudonyme qu’il

a adopté ne laisse aucun doute sur son identité ou parce que l’auteur révèle son identité, les dispositions de l’article précédent sont applicables.

2) En ce qui concerne les œuvres qui n’ont pas été divulguées licitement, les droits d’exploitation durent 70 ans à compter de la création de celles-ci, lorsque la durée de protection n’est pas calculée à partir du décès ou de la déclaration de décès de l’auteur ou des auteurs.

Durée et calcul de la durée en ce qui concerne les œuvres de collaboration et les œuvres collectives

Art. 28. 1) En ce qui concerne les œuvres de collaboration définies à l’article 7, y compris les œuvres

cinématographiques et audiovisuelles, les droits d’exploitation durent toute la vie des coauteurs et pendant 70 ans après la mort ou la déclaration de décès du dernier survivant des coauteurs.

2) En ce qui concerne les œuvres collectives définies à l’article 8 de la présente loi, les droits d’exploitation durent 70 ans après que l’œuvre protégée a été licitement divulguée. Toutefois, si les personnes physiques qui ont créé l’œuvre sont identifiées comme étant les auteurs dans les versions de l’œuvre qui sont rendues accessibles au public, les dispositions des articles 26 ou 28.1), selon le cas, seront applicables.

Les dispositions du paragraphe précédent s’entendent sans préjudice des droits des auteurs identifiés dont les contributions identifiables sont incluses dans de telles œuvres, l’article 26 et l’alinéa 1) du présent article, selon le cas, s’appliquant à ces contributions.

Œuvres publiées par parties

Art. 29. Lorsqu’une œuvre est publiée par parties, volumes, épisodes ou fascicules qui ne sont pas

indépendants et que la durée de protection commence à courir à partir du moment où l’œuvre a été licitement publiée, cette durée est calculée séparément pour chaque élément.

Calcul de la durée de la protection

Art. 30. Les durées de protection prévues dans la présente loi sont calculées à partir du 1 er janvier de l’année

qui suit celle du décès ou de la déclaration de décès de l’auteur ou celle de la divulgation licite de l’œuvre,

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selon le cas.

Chapitre II Limitations

Reproduction sans autorisation

Art. 31. Les œuvres déjà divulguées peuvent être reproduites sans autorisation de l’auteur dans les cas

suivants : 1 comme conséquence d’une procédure judiciaire ou administrative ou à titre de preuve dans le

cadre d’une telle procédure; 2 pour l’usage privé du copiste, sans préjudice des dispositions des articles 25 et 99.a) de la

présente loi, et à condition que la copie ne fasse pas l’objet d’une utilisation collective ou lucrative;

3 pour l’usage privé de non-voyants, à condition que la reproduction soit effectuée au moyen du système braille ou d’un autre procédé approprié et que les copies ne soient pas utilisées à des fins lucratives.

Citations et comptes rendus

Art. 32. Est licite l’inclusion dans une œuvre originale de fragments d’œuvres de tiers, que celles-ci soient

écrites, sonores ou audiovisuelles, ainsi que d’œuvres isolées des arts plastiques, photographiques, figuratifs ou analogues, à condition qu’il s’agisse d’œuvres déjà divulguées et que leur inclusion soit réalisée à titre de citation ou aux fins d’analyse, de commentaire ou de critique. Cette utilisation pourra être effectuée uniquement à des fins d’enseignement ou de recherche, dans la mesure justifiée par la finalité de l’incorporation et sous réserve de l’indication de la source et du nom de l’auteur de l’œuvre utilisée.

Les compilations périodiques effectuées sous forme de comptes rendus ou de revues de presse sont considérées comme des citations.

Travaux sur des sujets d’actualité

Art. 33. 1) Les travaux et articles consacrés à des sujets d’actualité qui sont diffusés par les médias peuvent

être reproduits, distribués et communiqués au public par tout autre média avec la mention de la source et de l’auteur si le travail en question est signé, et à condition qu’aucune réserve de droits n’ait été mentionnée sur l’original. La présente disposition ne porte pas préjudice au droit de l’auteur de percevoir la rémunération convenue ou, à défaut d’accord, une rémunération jugée équitable.

S’agissant d’une œuvre de collaboration littéraire, l’autorisation préalable de l’auteur est nécessaire dans tous les cas.

2) Peuvent de même être reproduites, distribuées et communiquées les conférences, les allocutions, les plaidoiries et autres œuvres de même nature qui ont été données ou prononcées en public, à condition que ces utilisations soient réalisées aux seules fins d’information sur l’actualité. Cette dernière condition n’est pas applicable aux discours prononcés lors des sessions parlementaires ou des sessions d’autres assemblées publiques. En tout état de cause, est réservé à l’auteur le droit de publier ces œuvres sous forme de recueils.

Utilisation des œuvres à titre d’information d’actualité

Art. 34. Toute œuvre susceptible d’être vue ou entendue dans le cadre d’informations relatives à des

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événements d’actualité peut être reproduite, distribuée et communiquée au public, mais uniquement dans la mesure justifiée aux fins de ladite information.

Utilisation d’œuvres situées sur la voie publique

Art. 35. Les œuvres situées de façon permanente dans des parcs, des rues, sur des places ou d’autres voies

publiques peuvent être reproduites, distribuées et communiquées librement au moyen de peintures, de dessins, de photographies et de procédés audiovisuels.

Câble, satellite et enregistrements techniques

Art. 36. 1) L’autorisation d’émettre une œuvre couvre la transmission de l’émission par câble, lorsque celle-ci

est réalisée simultanément et intégralement par l’organisme d’origine et qu’elle ne dépasse pas la zone géographique prévue dans ladite autorisation.

2) L’autorisation susmentionnée couvre aussi l’incorporation de l’œuvre dans un programme dirigé vers un satellite permettant la réception de cette œuvre par l’intermédiaire d’un organisme distinct de celui d’origine, à condition que l’auteur ou son ayant droit ait autorisé cet organisme à communiquer l’œuvre au public, auquel cas, en outre, l’organisme émetteur d’origine est exempté du paiement de toute rémunération.

3) La cession du droit de communication au public d’une œuvre par radiodiffusion habilite l’organisme de radiodiffusion à enregistrer l’œuvre par ses propres moyens et pour les besoins de ses propres émissions sans fil, afin de réaliser, une seule fois, la communication au public autorisée. De nouvelles diffusions de l’œuvre ainsi enregistrée supposent la cession du droit de reproduction et de communication au public.

4) Les dispositions du présent article s’entendent sans préjudice des dispositions de l’article 20 de la présente loi.

Droit de reproduction et de prêt conféré à certaines institutions

Art. 37. 1) Les titulaires des droits d’auteur ne peuvent s’opposer à la reproduction de leurs œuvres à des fins

non lucratives par des musées, bibliothèques, phonothèques, cinémathèques, services de périodiques ou services d’archives publics ou appartenant à des organismes d’intérêt général de caractère culturel ou scientifique, si la reproduction est réalisée exclusivement à des fins de recherche.

2) De même, l’autorisation des titulaires des droits et le versement d’une rémunération ne sont pas exigés en ce qui concerne les prêts effectués par les musées, les services d’archives, les bibliothèques, les services de périodiques, les phonothèques ou les cinémathèques, qu’ils soient publics ou qu’ils appartiennent à des organismes d’intérêt général de caractère culturel, scientifique ou éducatif sans but lucratif ou encore à des institutions d’enseignement faisant partie du système espagnol de l’enseignement.

Actes officiels et cérémonies religieuses

Art. 38. L’exécution d’œuvres musicales dans le cadre d’actes officiels de l’État et des administrations

publiques et de cérémonies religieuses ne nécessite pas l’autorisation des titulaires des droits, à condition que le public puisse y assister gratuitement et que les artistes qui y interviennent ne perçoivent aucune rémunération particulière pour leur interprétation ou exécution.

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Parodie

Art. 39. N’est pas considérée comme transformation subordonnée au consentement de l’auteur la parodie de

l’œuvre divulguée, dans la mesure où elle n’implique pas de risque de confusion avec celle-ci ni n’entraîne de préjudice pour l’œuvre originale ou son auteur.

Sauvegarde du droit d’accès à la culture

Art. 40. Si, au moment du décès ou de la déclaration de décès de l’auteur, les ayants droit de celui-ci exercent

leur droit à la non-divulgation de l’œuvre dans des conditions qui portent atteinte aux dispositions de l’article 44 de la Constitution, le tribunal peut ordonner les mesures appropriées à la demande de l’État, des communautés autonomes, des collectivités locales, des institutions publiques de caractère culturel ou de toute autre personne qui fait état d’un intérêt légitime.

Titre IV Domaine public

Conditions d’utilisation des œuvres tombées dans le domaine public

Art. 41. À l’extinction des droits d’exploitation, les œuvres tombent dans le domaine public. Les œuvres tombées dans le domaine public peuvent être utilisées par toute personne, à condition que

soit respectée la paternité de l’auteur sur l’œuvre et l’intégrité de celle -ci, conformément aux 3° et 4° de l’article 14.

Titre V Transmission des droits

Chapitre premier Dispositions générales

Transmission pour cause de mort

Art. 42. Les droits d’exploitation de l’œuvre sont transmis, pour cause de mort, par l’un quelconque des

moyens reconnus en droit.

Transmission entre vifs

Art. 43. 1) Les droits d’exploitation de l’œuvre peuvent être transmis entre vifs, la cession étant limitée au

droit ou aux droits cédés, aux modalités d’exploitation expressément prévues ainsi qu’à la durée et à la portée territoriale déterminées.

2) La transmission est limitée, à défaut de mention d’une durée, à cinq ans et, à défaut d’indication de la portée territoriale, au pays dans lequel l’acte de cession a lieu. Si aucune modalité concrète d’exploitation de l’œuvre n’est précisée, la portée de la cession est limitée à celle qui découle obligatoirement du contrat lui-même et qui est indispensable à l’accomplissement de son objet.

3) Est nulle la cession des droits d’exploitation relatifs à l’ensemble des œuvres que l’auteur pourra créer à l’avenir.

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4) Sont nulles les clauses par lesquelles l’auteur s’engage à ne créer aucune œuvre à l’avenir. 5) La transmission des droits d’exploitation ne s’étend pas aux modalités d’utilisation ou aux moyens

de diffusion qui n’existent pas ou sont inconnus au moment de la cession.

Mineurs vivant de façon indépendante

Art. 44. Les auteurs de moins de 18 ans et de plus de 16 ans qui vivent de façon indépendante avec le

consentement de leurs parents ou tuteurs ou avec l’autorisation de la personne ou de l’institution qui en a la charge sont pleinement habilités à céder les droits d’exploitation.

Constatation par écrit

Art. 45. Toute cession requiert la forme écrite. Si, sur demande formulée en bonne et due forme, le

cessionnaire ne respecte pas cette condition, l’auteur peut opter pour la résolution du contrat.

Rémunération proportionnelle et forfaitaire

Art. 46. 1) La cession accordée par l’auteur à titre onéreux lui confère une participation proportionnelle aux

recettes de l’exploitation, d’un montant convenu avec le cessionnaire. 2) Néanmoins, une rémunération forfaitaire peut être prévue pour l’auteur dans les cas suivants : a) lorsque, étant donné la modalité d’exploitation, il est extrêmement difficile de déterminer les

recettes ou bien que leur vérification est impossible ou d’un coût disproportionné par rapport à la rémunération éventuelle;

b) lorsque l’utilisation de l’œuvre a un caractère accessoire par rapport à l’activité ou à l’objet matériel auquel elle est destinée;

c) lorsque l’œuvre, utilisée avec d’autres, ne constitue pas un élément essentiel de la création intellectuelle à laquelle elle est intégrée;

d) lorsqu’il s’agit de la première édition ou de l’édition unique des œuvres suivantes non divulguées précédemment : 1 dictionnaires, anthologies et encyclopédies; 2 prologues, annotations, introductions et présentations; 3 œuvres scientifiques; 4 travaux d’illustration d’une œuvre; 5 traductions; 6 éditions populaires à prix réduit.

Action en révision pour rémunération non équitable

Art. 47. Si, en cas de cession à forfait, il se produit une disproportion manifeste entre la rémunération de

l’auteur et les bénéfices du cessionnaire, l’auteur peut demander la révision du contrat et, à défaut d’accord, s’adresser au tribunal pour que celui-ci fixe une rémunération équitable, compte tenu des circonstances de l’espèce. Cette faculté peut être exercée pendant les 10 années qui suivent l’année de la cession.

Cession exclusive

Art. 48. Toute cession exclusive doit porter expressément ce caractère et conférer au cessionnaire, dans ce

cadre, la faculté d’exploiter l’œuvre à l’exclusion de toute autre personne, y compris le cédant lui -même, et,

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sauf convention contraire, celle d’accorder des autorisations non exclusives à des tiers. Elle l’habilite aussi à intenter des poursuites, indépendamment du cédant, en cas d’atteinte aux prérogatives qui lui ont été cédées.

Cette cession fait obligation au cessionnaire de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer une exploitation effective, selon la nature de l’œuvre et les usages en vigueur dans le secteur professionnel, industriel ou commercial dont il s’agit.

Transmission du droit du cessionnaire exclusif

Art. 49. Le cessionnaire exclusif peut transmettre son droit à un tiers avec le consentement exprès du cédant. À défaut de consentement, les cessionnaires répondent solidairement des obligations découlant de la

cession à l’égard du cédant initial. Le consentement n’est pas exigé lorsque la transmission prend effet à la suite de la dissolution ou du

changement de propriétaire de l’entreprise cessionnaire.

Cession non exclusive

Art. 50. 1) Le cessionnaire non exclusif est habilité à utiliser l’œuvre conformément aux termes du contrat de

cession et en concurrence aussi bien avec les autres cessionnaires qu’avec le cédant lui -même. Son droit n’est pas transmissible, sauf dans les cas prévus au troisième alinéa de l’article précédent.

2) Les autorisations non exclusives accordées par les organisations de gestion en vue de l’utilisation de leurs répertoires ne sont, en tout état de cause, pas transmissibles.

Transmission des droits de l’auteur salarié

Art. 51. 1) La transmission à l’employeur des droits d’exploitation sur une œuvre créée dans le cadre d’un

contrat de travail est régie par les dispositions de ce contrat, lequel requiert la forme écrite. 2) À défaut de convention écrite, il est présumé que les droits d’exploitation ont été cédés en

exclusivité, et avec la portée nécessaire pour permettre l’exercice de l’activité habituelle de l’employeur au moment de la remise de l’œuvre réalisée dans le cadre dudit contrat de travail.

3) En aucun cas, l’employeur ne peut utiliser l’œuvre ou en disposer dans un sens ou à des fins non conformes aux dispositions des deux alinéas précédents.

4) Les autres dispositions pertinentes de la présente loi sont applicables à ces transmissions, sous réserve de conformité avec la finalité et l’objet du contrat.

5) La titularité des droits sur un programme d’ordinateur créé par un salarié dans l’exercice de ses fonctions ou d’après les instructions de son employeur est régie par les dispositions de l’alinéa 4) de l’article 97 de la présente loi.

Transmission de droits en ce qui concerne les publications périodiques

Art. 52. Sauf stipulation contraire, les auteurs d’œuvres reproduites dans des publications périodiques

conservent le droit de les exploiter sous toute forme ne portant pas préjudice à l’exploitation normale de la publication dans laquelle elles ont été insérées.

Sauf disposition contraire, l’auteur peut disposer librement de son œuvre si celle -ci n’a pas été reproduite, dans un délai d’un mois à compter de son envoi ou de son acceptation, dans un quotidien ou, dans un délai de six mois, dans une autre publication.

La rémunération de l’auteur des œuvres susmentionnées peut être forfaitaire.

Nantissement des droits d’auteur

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et saisie de ces droits

Art. 53. 1) Les droits d’exploitation sur les œuvres protégées par la présente loi peuvent faire l’objet d’un

nantissement conformément à la législation en vigueur. 2) Les droits d’exploitation appartenant à l’auteur ne peuvent faire l’objet d’une saisie, contrairement

aux fruits ou produits de ces droits, qui, aux fins de détermination de l’ordre de préférence pour la saisie aussi bien que des retenues ou de la partie insaisissable, peuvent être considérés comme des salaires.

Créances afférentes à la cession de droits d’exploitation

Art. 54. Les créances liquides afférentes à la cession de droits d’exploitation bénéficient, dans la limite de

deux annuités, de la même priorité que les salaires échus dans les procédures collectives de règlement du passif des cessionnaires.

Avantages ne pouvant faire l’objet d’une renonciation

Art. 55. Sauf disposition contraire de la présente loi, les auteurs et leurs ayants droit ne peuvent renoncer aux

avantages qui leur sont reconnus dans le présent titre.

Transmission de droits aux propriétaires de certains supports matériels

Art. 56. 1) L’acquisition de la propriété du support de l’œuvre ne confère, à elle seule, aucun droit

d’exploitation sur l’œuvre. 2) Néanmoins, le propriétaire de l’original d’une œuvre des arts plastiques ou d’une œuvre

photographique a le droit d’exposer publiquement cette œuvre, même si celle-ci n’a pas été divulguée, à moins que l’auteur n’ait exclu expressément ce droit dans l’acte d’aliénation de l’original. En tout état de cause, l’auteur peut s’opposer à l’exercice de ce droit grâce à l’application, le cas échéant, des mesures de garantie prévues par la présente loi, lorsque l’exposition est réalisée dans des conditions préjudiciables à son honneur ou à sa réputation professionnelle.

Application préférentielle d’autres dispositions

Art. 57. La transmission des droits d’auteur en vue de leur exploitation par les modalités de l’édition, de la

représentation ou exécution, ou de la production d’œuvres audiovisuelles est régie, en tout état de cause, par les dispositions particulières pertinentes du présent livre premier ou, à défaut, par celles du présent chapitre.

La cession de droits pour chacune des modalités distinctes d’exploitation doit revêtir la forme de documents indépendants.

Chapitre II Contrat d’édition

Définition

Art. 58. Par le contrat d’édition, l’auteur ou ses ayants droit cèdent à l’éditeur, moyennant une compensation

pécuniaire, le droit de reproduire l’œuvre et de la distribuer. L’éditeur s’engage à réaliser ces opérations à

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ses risques et périls dans les conditions convenues et conformément aux dispositions de la présente loi.

Œuvres futures, commande d’une œuvre et contributions

à des publications périodiques

Art. 59. 1) Les œuvres futures ne peuvent pas faire l’objet du contrat d’édition visé dans la présente loi. 2) La commande d’une œuvre ne peut pas faire l’objet du contrat d’édition, mais la rémunération qui

peut être convenue est considérée comme une avance sur les droits qui reviendraient à l’auteur pour l’édition éventuelle de l’œuvre.

3) Les dispositions du présent chapitre ne s’appliquent pas non plus aux contributions à des publications périodiques, sauf si la nature et la finalité du contrat l’exigent.

Constatation par écrit et contenu minimal du contrat

Art. 60. Le contrat d’édition doit revêtir la forme écrite et toujours préciser les éléments suivants : 1 la nature exclusive ou non de la cession effectuée par l’auteur au profit de l’éditeur; 2 la portée territoriale de la cession; 3 le nombre maximal et minimal d’exemplaires que comptera l’édition ou chacune des éditions

convenues; 4 la forme de distribution des exemplaires et le nombre réservé à l’auteur, à la critique et à la

promotion de l’œuvre; 5 la rémunération de l’auteur, établie conformément aux dispositions de l’article 46 de la présente

loi; 6 le délai pour la mise en circulation des exemplaires de la première ou unique édition, délai qui

ne pourra être supérieur à deux années à compter de la date de remise de l’œuvre à l’éditeur dans des conditions permettant la réalisation de la reproduction;

7 le délai dans lequel l’auteur devra remettre l’original de son œuvre à l’éditeur.

Cas de nullité et correction d’omissions

Art. 61. 1) Est nul tout contrat qui ne revêt pas la forme écrite ou qui ne contient pas les éléments prescrits aux

3° et 5° de l’article précédent. 2) L’omission des éléments mentionnés aux 6° et 7° de l’article précédent ouvre aux contractants

l’action réciproque en correction de l’omission. À défaut d’accord, le tribunal pourvoit à la correction compte tenu du contenu du contrat, des actes accomplis par les parties aux fins de son exécution et des usages.

Édition sous forme de livre

Art. 62. 1) S’agissant de l’édition d’une œuvre sous forme de livre, le contrat doit porter, en outre, sur les

points suivants : a) la ou les langues dans lesquelles l’œuvre doit être publiée; b) l’avance à accorder, le cas échéant, par l’éditeur à l’auteur au titre de ses droits; c) la ou les modalités d’édition et, le cas échéant, la collection dans laquelle l’œuvre sera éditée. 2) À défaut d’indication de la ou des langues dans lesquelles l’œuvre doit être publiée, l’éditeur n’a le

droit de publier celle-ci que dans la langue originale.

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3) Lorsque le contrat prévoit l’édition d’une œuvre en différentes langues officielles d’Espagne, la publication dans l’une d’entre elles ne libère pas l’éditeur de l’obligation de publier l’œuvre dans les autres langues.

Si, cinq années après la remise de l’œuvre par l’auteur, l’éditeur ne l’a pas publiée dans toutes les langues prévues dans le contrat, l’auteur peut résilier celui-ci pour les langues dans lesquelles elle n’a pas été publiée.

4) Les dispositions de l’alinéa précédent s’appliquent aussi aux traductions des œuvres étrangères en Espagne.

Exceptions à l’article 60.6°

Art. 63. La limitation du délai prévue au 6° de l’article 60 n’est pas applicable aux éditions des catégories

suivantes d’œuvres : 1 anthologies d’œuvres de tiers, dictionnaires, encyclopédies et collections analogues; 2 prologues, épilogues, présentations, introductions, annotations, commentaires et illustrations

d’œuvres de tiers.

Obligations incombant à l’éditeur

Art. 64. L’éditeur a les obligations suivantes : 1 reproduire l’œuvre sous la forme convenue, sans y introduire aucune modification que l’auteur

n’ait approuvée et en faisant apparaître dans les exemplaires le nom, la signature ou le signe d’identification de l’auteur;

2 soumettre les épreuves d’imprimerie à l’auteur, sauf convention contraire; 3 procéder à la distribution de l’œuvre dans les conditions et le délai stipulés; 4 assurer à l’œuvre une exploitation continue et une diffusion commerciale conforme aux usages

habituels du secteur professionnel de l’édition; 5 verser à l’auteur la rémunération stipulée et, lorsque celle-ci est proportionnelle aux ventes,

procéder au moins une fois par an à la liquidation correspondante en rendant des comptes détaillés. Il doit aussi mettre chaque année à la disposition de l’auteur un certificat précisant les données relatives à la fabrication, à la distribution et à l’existence d’exemplaires. À cet effet, l’éditeur présente, à la demande de l’auteur, les justificatifs correspondants;

6 restituer à l’auteur l’original de l’œuvre, objet de l’édition, une fois terminées les opérations d’impression et de tirage de celle-ci.

Obligations incombant à l’auteur

Art. 65. L’auteur a les obligations suivantes : 1 remettre à l’éditeur, sous une forme permettant la reproduction et dans le délai convenu,

l’œuvre objet de l’édition; 2 répondre devant l’éditeur de sa qualité d’auteur et de l’originalité de l’œuvre, et garantir

l’exercice pacifique des droits qu’il lui a cédés; 3 corriger les épreuves d’imprimerie, sauf convention contraire.

Modification du contenu de l’œuvre

Art. 66. Lors de la correction des épreuves, l’auteur peut introduire dans l’œuvre les modifications qu’il

estime indispensables, à condition qu’elles n’altèrent pas son caractère ou sa finalité et qu’il n’en résulte pas une augmentation substantielle du coût de l’édition. En tout état de cause, le contrat d’édition peut prévoir

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un pourcentage maximal de corrections pour l’ensemble de l’œuvre.

Droits d’auteur en cas de vente en solde ou de destruction de l’édition

Art. 67. 1) L’éditeur ne peut pas, sans le consentement de l’auteur, procéder à la vente en solde de l’édition

avant l’expiration d’un délai de deux ans à compter de la mise en circulation initiale des exemplaires. 2) Si, à l’expiration de ce délai, l’éditeur décide de solder les exemplaires qui lui restent, il le notifie

en bonne et due forme à l’auteur, lequel pourra soit les acquérir, en exerçant un droit de préemption, au prix auquel les exemplaires sont soldés, soit, en cas de rémunération proportionnelle, percevoir 10 % du montant facturé par l’éditeur. L’auteur devra exercer son choix entre les deux options dans un délai de 30 jours à compter de la réception de la notification.

3) Si, au terme du même délai, l’éditeur décide de détruire le reste des exemplaires d’une édition, il doit aussi le notifier à l’auteur, lequel pourra exiger, dans un délai de 30 jours à compter de la notification, que la totalité ou une partie des exemplaires lui soient remis gratuitement. Il ne pourra affecter lesdits exemplaires à un usage commercial.

Résiliation

Art. 68. 1) Sans préjudice des indemnités auxquelles il peut avoir droit, l’auteur peut résilier le contrat

d’édition dans les cas suivants : a) si l’éditeur ne réalise pas l’édition de l’œuvre dans les conditions et le délai convenus; b) si l’éditeur ne s’acquitte pas de l’une quelconque des obligations mentionnées aux 2°, 4° et 5°

de l’article 64, nonobstant l’invitation expresse qui lui en est faite par l’auteur; c) si l’éditeur solde ou détruit les exemplaires restants de l’édition sans respecter les conditions

énoncées à l’article 67 de la présente loi; d) si l’éditeur cède indûment ses droits à un tiers; e) lorsque, plusieurs éditions ayant été prévues, la dernière édition réalisée est épuisée et que

l’éditeur ne procède pas à la suivante dans le délai d’un an à partir du moment où il est invité à le faire par l’auteur; aux fins du présent article, une édition est réputée épuisée lorsque le nombre d’exemplaires invendus est inférieur à 5 % du volume total de l’édition et, en tout état de cause, lorsqu’il est inférieur à 100;

f) dans l’hypothèse de la liquidation ou d’un changement de propriétaire de la maison d’édition, à condition que la reproduction de l’œuvre n’ait pas été commencée, les montants perçus, le cas échéant, à titre d’avance étant restitués.

2) Lorsque, par suite de la cessation d’activité de l’éditeur ou en raison d’une procédure collective de règlement du passif, l’exploitation de l’œuvre est suspendue, l’autorité judiciaire peut, à la demande de l’auteur, fixer un délai pour sa reprise, le contrat d’édition étant résilié si la reprise n’a pas eu lieu dans ce délai.

Causes de cessation

Art. 69. Outre les causes générales de cessation des contrats, les situations suivantes mettent fin au contrat

d’édition : 1 l’écoulement de la durée prévue; 2 la vente de la totalité des exemplaires, si l’édition était destinée à la vente; 3 l’écoulement d’un délai de 10 ans à compter de la cession si la rémunération convenue était

purement forfaitaire, conformément aux dispositions de l’alinéa 2)d) de l’article 46 de la présente loi;

4 en tout état de cause, l’écoulement d’un délai de 15 ans à partir du moment où l’auteur a mis

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l’éditeur en état de réaliser la reproduction de l’œuvre.

Effets de la cessation

Art. 70. Sauf stipulation contraire, l’éditeur peut, pendant les trois années qui suivent la cessation du contrat,

et quelle que soit la forme de distribution convenue, aliéner les exemplaires que, le cas échéant, il possède. L’auteur peut les acquérir à un prix représentant 60 % du prix de vente public ou au prix déterminé par un expert, ou bien opter pour l’exercice d’un droit de préemption sur la base du prix de vente.

L’aliénation susmentionnée est soumise aux conditions du contrat qui a expiré.

Contrat d’édition d’œuvres musicales et dramatico-musicales

Art. 71. Le contrat d’édition d’œuvres musicales ou dramatico-musicales par lequel sont aussi cédés à

l’éditeur les droits de communication au public est régi par les dispositions du présent chapitre, sans préjudice des règles suivantes :

1 Le contrat est valable même si le nombre d’exemplaires n’est pas indiqué. Néanmoins, l’éditeur doit confectionner et distribuer un nombre suffisant d’exemplaires de l’œuvre pour répondre aux besoins normaux de l’exploitation concédée, conformément aux usages en vigueur dans le secteur professionnel de l’édition musicale.

2 Pour les œuvres symphoniques et dramatico-musicales, la durée maximale prévue au 6° de l’article 60 est de cinq ans.

3 Ne sont pas applicables à ce type de contrat les dispositions de l’alinéa 1)c) de l’article 68 et des 2°, 3° et 4° de l’article 69.

Contrôle du tirage

Art. 72. Le nombre d’exemplaires tirés à chaque édition est soumis à un contrôle selon une procédure fixée

par voie réglementaire, après consultation des secteurs professionnels concernés. Le non-respect par l’éditeur des conditions fixées à cet effet habilite l’auteur ou ses ayants droit à

résilier le contrat, sans préjudice des responsabilités que l’éditeur a pu encourir.

Conditions générales du contrat

Art. 73. Les auteurs et les éditeurs peuvent, par l’intermédiaire des organisations de gestion de leurs droits

respectifs de propriété intellectuelle ou, à défaut de telles organisations, par l’intermédiaire des associations qui les représentent, s’entendre sur les conditions générales du contrat d’édition dans le cadre défini par la présente loi.

Chapitre III Contrat de représentation théâtrale

et d’exécution musicale

Définition

Art. 74. Par le contrat visé au présent chapitre, l’auteur ou ses ayants droit cèdent à une personne physique ou

morale le droit de représenter ou d’exécuter en public une œuvre littéraire, dramatique, musicale, dramatico-musicale ou chorégraphique, ou une pantomime, moyennant une compensation pécuniaire. Le

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cessionnaire s’engage à mener à bien la communication au public de l’œuvre dans les conditions convenues et conformément aux dispositions de la présente loi.

Modalités et durée maximale du contrat

Art. 75. 1) La cession convenue par les parties peut porter sur un délai déterminé ou sur un nombre déterminé

de communications publiques. En tout état de cause, la durée de la cession exclusive ne peut être supérieure à cinq ans. 2) Le contrat doit stipuler le délai dans lequel doit avoir lieu la première ou unique communication de

l’œuvre. Ce délai ne peut être supérieur à deux ans à compter de la date du contrat ou, le cas échéant, à compter de la date à laquelle l’auteur a mis l’organisateur de spectacles en mesure de réaliser la communication.

Si aucun délai n’est fixé, il sera entendu que sa durée est d’un an. Si le contrat a pour objet la représentation scénique de l’œuvre, le délai en question s’étendra à la saison théâtrale correspondant au moment de la conclusion du contrat.

Interprétation restrictive du contrat

Art. 76. Si le contrat ne fixe pas les modalités autorisées, celles-ci seront limitées à la récitation et à la

représentation dans des théâtres, des salles ou d’autres enceintes dont l’accès est subordonné au paiement d’un droit d’entrée.

Obligations incombant à l’auteur

Art. 77. L’auteur a les obligations suivantes : 1 remettre à l’organisateur de spectacles le texte de l’œuvre avec, le cas échéant, la partition

complètement instrumentée, si l’œuvre n’a pas été publiée sous forme imprimée; 2 répondre devant le cessionnaire de sa qualité d’auteur et de l’originalité de l’œuvre, et garantir

l’exercice pacifique des droits qu’il lui a cédés.

Obligations incombant au cessionnaire

Art. 78. Le cessionnaire a les obligations suivantes : 1 mener à bien la communication au public de l’œuvre dans le délai convenu ou déterminé

conformément à l’alinéa 2) de l’article 75; 2 effectuer la communication sans apporter à l’œuvre des variations, des additions, des coupures

ou des suppressions non approuvées par l’auteur, et dans des conditions techniques qui ne portent pas préjudice au droit moral de ce dernier;

3 permettre à l’auteur ou à ses représentants d’inspecter la représentation publique de l’œuv re et d’y assister gratuitement;

4 verser ponctuellement à l’auteur la rémunération convenue, qui sera déterminée conformément aux dispositions de l’article 46 de la présente loi;

5 présenter à l’auteur ou à ses représentants le programme exact des actes de communication et, si la rémunération est proportionnelle, une déclaration des recettes. Le programme et la déclaration doivent être assortis de pièces justificatives.

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Garantie concernant la perception de la rémunération

Art. 79. Les organisateurs de spectacles publics se considéreront dépositaires de la rémunération revenant aux

auteurs pour la communication de leurs œuvres, lorsque cette rémunération consiste en une participation proportionnelle aux recettes. Ils devront tenir cette rémunération à la disposition des auteurs ou de leurs représentants sur une base hebdomadaire.

Exécution du contrat

Art. 80. Sauf convention contraire entre les parties, celles-ci se soumettent dans l’exécution du contrat aux

règles suivantes : 1 La réalisation des copies nécessaires à la communication au public de l’œuvre est à la charge

du cessionnaire. Ces copies doivent être visées par l’auteur. 2 L’auteur et le cessionnaire choisissent d’un commun accord les interprètes principaux et,

s’agissant d’orchestres, de chœurs, de corps de ballet et d’ensembles artistiques analogues, la personne qui les dirige.

3 L’auteur et le cessionnaire conviennent de la rédaction de la publicité des actes de communication.

Causes de résiliation

Art. 81. Le contrat peut être résilié par l’auteur dans les cas suivants : 1 si l’organisateur de spectacles qui avait acquis les droits exclusifs interrompt, après les avoir

commencées, les représentations publiques de l’œuvre pendant un an; 2 si l’organisateur de spectacles n’a pas respecté l’obligation mentionnée au 1° de l’article 78; 3 si l’organisateur de spectacles n’a pas respecté l’une des obligations visées aux 2°, 3°, 4° et 5°

de l’article 78 après y avoir été invité par l’auteur.

Causes de cessation

Art. 82. Il est mis fin au contrat de représentation non seulement pour les causes générales de cessation des

contrats mais aussi, s’agissant d’une œuvre nouvelle pour laquelle la représentation scénique est la seule modalité de communication envisagée dans le contrat, lorsque cette œuvre a été rejetée clairement par le public et que ce motif a été expressément prévu dans le contrat.

Exécution publique de compositions musicales

Art. 83. Le contrat de représentation qui a pour objet l’exécution publique d’une composition musicale est régi

par les dispositions du présent chapitre, à condition que la nature de l’œuvre et la modalité de la communication autorisée le permettent.

Dispositions particulières concernant la cession du droit de communication publique par radiodiffusion

Art. 84. 1) La cession du droit de communication au public par radiodiffusion des œuvres dont traite le présent

chapitre est régie par les dispositions de celui-ci, exception faite du 1° de l’article 81. 2) Sauf convention contraire, il est entendu que ladite cession est limitée à une émission unique de

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l’œuvre, réalisée par des moyens sans fil grâce aux stations émettrices de l’organisme de radiodiffusion autorisé, dans le cadre territorial défini dans le contrat, sans préjudice des dispositions de l’article 20 et des alinéas 1) et 2) de l’article 36 de la présente loi.

Application des dispositions précédentes aux simples autorisations

Art. 85. Les autorisations que l’auteur concède à un organisateur de spectacles afin de lui permettre de

procéder à une communication au public de son œuvre, sans obligation de sa part à cet égard, sont régies par les dispositions du présent chapitre dans la mesure où celles-ci leur sont applicables.

Titre VI Œuvres cinématographiques

et autres œuvres audiovisuelles

Définition

Art. 86. 1) Les dispositions du présent titre s’appliquent aux œuvres cinématographiques et autres œuvres

audiovisuelles, c’est-à-dire aux créations exprimées au moyen d’une série d’images associées, assorties ou non de sons, et destinées essentiellement à être montrées au moyen d’appareils de projection ou par tout autre moyen de communication au public de l’image et du son, indépendamment de la nature des supports matériels de ces œuvres.

2) Toutes les œuvres visées au présent article sont dénommées ci-après œuvres audiovisuelles.

Auteurs

Art. 87. Sont auteurs de l’œuvre audiovisuelle, dans les conditions prévues à l’article 7 de la présente loi : 1. le réalisateur; 2. les auteurs de l’argument, de l’adaptation et du scénario ou des dialogues; 3. les auteurs des compositions musicales, avec ou sans texte, créées spécialement pour cette

œuvre.

Présomption de cession exclusive et limitations

Art. 88. 1) Sans préjudice des droits appartenant aux auteurs, sont réputés cédés en exclusivité au producteur,

par le contrat de production de l’œuvre audiovisuelle — avec les limitations définies dans le présent titre —, les droits de reproduction, de distribution et de communication au public, ainsi que ceux qui concernent le doublage ou le sous-titrage de l’œuvre.

Néanmoins, l’autorisation expresse des auteurs est toujours nécessaire pour l’exploitation des œuvres cinématographiques au moyen de la mise à disposition du public de copies, quel que soit le système ou le format employé, en vue de leur utilisation dans un cadre familial, ou au moyen de leur communication au public par radiodiffusion.

2) Sauf stipulation contraire, les auteurs peuvent disposer séparément de leur contribution, à condition de ne pas porter préjudice à l’exploitation normale de l’œuvre audiovisuelle.

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Présomption de cession en cas de transformation d’une œuvre préexistante

Art. 89. 1) Par le contrat de transformation d’une œuvre préexistante qui n’est pas tombée dans le domaine

public, l’auteur de cette œuvre est réputé céder au producteur de l’œuvre audiovisuelle les droits d’exploitation sur celle-ci dans les conditions prévues à l’article 88.

2) Sauf convention contraire, l’auteur de l’œuvre préexistante conserve le droit d’exploiter celle -ci sous forme d’édition graphique ou de représentation scénique et, en tout état de cause, il peut en disposer en vue de la création d’une autre œuvre audiovisuelle 15 ans après avoir mis sa contribution à la disposition du producteur.

Rémunération des auteurs

Art. 90. 1) La rémunération des auteurs de l’œuvre audiovisuelle, afférente à la cession des droits mentionnés

à l’article 88, et, le cas échéant, celle des auteurs des œuvres préexistantes, transformées ou non, doivent être déterminées pour chacune des modalités d’exploitation autorisées.

2) Lorsque les auteurs visés à l’alinéa précédent concluent avec un producteur d’enregistrements audiovisuels des contrats relatifs à la production d’enregistrements de ce genre, ils sont présumés avoir transféré leur droit de location, sauf clause contractuelle contraire et exception faite du droit non susceptible de renonciation à une rémunération équitable mentionné ci-après.

Lorsqu’un auteur a transféré ou cédé son droit de location en ce qui concerne un phonogramme ou l’original ou une copie d’un enregistrement audiovisuel à un producteur de phonogrammes ou d’enregistrements audiovisuels, il conserve le droit d’obtenir une rémunération équitable au titre de la location de ceux-ci, ce droit n’étant pas susceptible de renonciation. Cette rémunération est exigible auprès des personnes qui mènent à bien les opérations de location au public des phonogrammes ou des enregistrements audiovisuels en qualité d’ayants droit des titulaires du droit d’autoriser ladite location et deviendra effective le 1er janvier 1997.

3) En tout état de cause et indépendamment de toute convention contractuelle, les auteurs mentionnés à l’alinéa 1) du présent article ont le droit, lorsque l’œuvre audiovisuelle est projetée en des lieux publics dont l’accès est subordonné au paiement d’un droit d’entrée, de percevoir de celui qui projette en public ladite œuvre un pourcentage des recettes provenant de cette projection publique. Les montants versés à ce titre peuvent être déduits de ceux que cette personne doit verser aux cédants de l’œuvre audiovisuelle.

En cas d’exportation de l’œuvre audiovisuelle, les auteurs peuvent céder le droit susmentionné pour une somme forfaitaire lorsque, dans le pays de destination, il leur est impossible ou extrêmement difficile de l’exercer effectivement.

Les directeurs de salles publiques ou autres locaux de projection doivent mettre périodiquement à la disposition des auteurs les sommes recueillies au titre de ladite rémunération. À cet effet, le Gouvernement pourra instaurer par la voie réglementaire les procédures de contrôle appropriées.

4) La projection ou transmission, dûment autorisée, d’une œuvre audiovisuelle par quelque procédé que ce soit, non assortie du paiement d’un droit d’entrée, donne aux auteurs le droit de percevoir la rémunération pertinente, conformément aux barèmes généraux établis par l’organisation de gestion correspondante.

5) Afin de permettre à l’auteur d’exercer ses droits sur l’exploitation de l’œuvre audiovisuelle, le producteur doit, au moins une fois par an, lui remettre, à sa demande, les pièces justificatives nécessaires.

6) Les droits visés aux alinéas 3) et 4) du présent article ne peuvent faire l’objet ni d’une renonciation ni d’une transmission entre vifs et ne sont pas applicables aux auteurs d’œuvres audiovisuelles de nature publicitaire.

7) Il sera donné effet aux droits énoncés aux alinéas 2), 3) et 4) du présent article par le biais des organisations de gestion des droits de propriété intellectuelle.

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Contribution insuffisante de l’auteur

Art. 91. Lorsqu’un auteur n’achève pas sa contribution par refus injustifié de le faire ou pour des raisons de

force majeure, le producteur peut utiliser la partie déjà réalisée, en respectant les droits de l’auteur sur celle-ci, sans préjudice, le cas échéant, de la rémunération appropriée.

Version définitive et modification de celle-ci

Art. 92. 1) L’œuvre audiovisuelle est considérée comme terminée lorsque sa version définitive a été établie,

conformément aux termes du contrat liant le réalisateur et le producteur. 2) Toute modification de la version définitive de l’œuvre audiovisuelle par ajout, suppression ou

changement d’un quelconque élément de l’œuvre requiert l’autorisation préalable de ceux qui ont arrêté ladite version définitive.

Néanmoins, dans les contrats de production portant sur des œuvres audiovisuelles destinées essentiellement à la communication au public par radiodiffusion, l’autorisation d’apporter aux fins de l’émission de l’œuvre les modifications strictement exigées par le mode de programmation du média est réputée, sauf stipulation contraire, concédée par les auteurs, sans préjudice en tout état de cause du droit reconnu au 4° de l’article 14.

Droit moral et destruction du support original

Art. 93. 1) Le droit moral des auteurs ne peut être exercé que sur la version définitive de l’œuvre

audiovisuelle. 2) Est interdite la destruction du support original de l’œuvre audiovisuelle sous sa version définitive.

Œuvres radiophoniques

Art. 94. Les dispositions du présent titre s’appliquent, dans la mesure où elles sont pertinentes, aux œuvres

radiophoniques.

Titre VII Programmes d’ordinateur

Régime juridique

Art. 95. Le droit d’auteur sur les programmes d’ordinateur est régi par les principes du présent titre et, pour ce

qui n’y est pas spécifiquement prévu, par les dispositions applicables de la présente loi.

Objet de la protection

Art. 96. 1) Aux fins de la présente loi, on entend par programme d’ordinateur toute séquence d’instructions ou

d’indications destinées à être utilisées, directement ou indirectement, dans un système informatique en vue de la réalisation d’une fonction ou d’une tâche ou de l’obtention d’un résultat déterminé, quelle que soit sa forme d’expression ou de fixation.

Aux mêmes fins, l’expression «programme d’ordinateur» comprend le matériel de conception préparatoire. La documentation technique et les manuels d’utilisation d’un programme bénéficient de la même protection que celle qui est accordée aux programmes d’ordinateurs aux termes des dispositions du

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présent titre. 2) Un programme d’ordinateur est protégé uniquement s’il est original, en ce sens qu’il est la création

intellectuelle propre à son auteur. 3) La protection prévue par la présente loi s’applique à toute forme d’expression d’un programme

d’ordinateur. Sont aussi protégées toutes les versions successives du programme ainsi que les programmes dérivés, à l’exception de ceux créés en vue de nuire au bon fonctionnement d’un système informatique.

Lorsqu’un programme d’ordinateur est englobé dans un brevet ou un modèle d’utilité, il bénéficie, sans préjudice des dispositions de la présente loi, de la protection qui peut lui échoir en application du régime juridique de la propriété industrielle.

4) Ne sont pas protégés par le droit d’auteur en vertu de la présente loi, les idées et principes qui sont à la base de l’un quelconque des éléments d’un programme d’ordinateur, y compris ceux qui sont à la base de ses interfaces.

Titularité des droits

Art. 97. 1) Est considéré comme auteur du programme d’ordinateur la personne physique ou le groupe de

personnes physiques qui l’a créé ou bien la personne morale considérée comme étant le titulaire des droits d’auteur dans les cas expressément prévus par la présente loi.

2) S’agissant d’une œuvre collective, est réputée être l’auteur, sauf convention contraire, la personne physique ou morale qui l’édite ou la divulgue sous son nom.

3) Les droits d’auteur sur un programme d’ordinateur qui est le résultat de la collaboration entre plusieurs auteurs appartiennent en commun à toutes ces personnes dans les proportions fixées par elles.

4) Lorsqu’un programme d’ordinateur est créé par un salarié dans l’exercice de ses fonctions ou d’après les instructions de son employeur, les droits d’exploitation afférents au programme d’ordinateur ainsi créé, qu’il s’agisse du programme source ou du programme objet, appartiennent exclusivement à l’employeur, sauf convention contraire.

5) La protection est accordée à toute personne physique ou morale qui remplit les conditions énoncées dans la présente loi applicables à la protection du droit d’auteur.

Durée de la protection

Art. 98. 1) Lorsque l’auteur est une personne physique, la durée des droits d’exploitation sur un programme

d’ordinateur est, selon les différents cas qui peuvent se présenter, celle qui est prévue au chapitre premier du titre III du présent livre.

2) Lorsque l’auteur est une personne morale, la durée des droits visés à l’alinéa précédent est de 70 ans à compter du 1er janvier de l’année qui suit celle de la divulgation licite du programme ou celle de sa création si le programme n’a pas été divulgué.

Contenu des droits d’exploitation

Art. 99. Sous réserve des dispositions de l’article 100 de la présente loi, le titulaire des droits exclusifs

d’exploitation afférents à un programme d’ordinateur, quel que soit ce titulaire au sens de l’article 97, a le droit d’accomplir et d’autoriser les actes ci-après :

a) la reproduction permanente ou provisoire d’un programme d’ordinateur, en tout ou en partie, y compris pour un usage personnel par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit. Lorsque le chargement, l’affichage, le passage, la transmission ou le stockage d’un programme d’ordinateur nécessitent une telle reproduction du programme, ces actes de reproduction sont soumis à l’autorisation du titulaire du droit;

b) la traduction, l’adaptation, l’arrangement et toute autre transformation d’un programme d’ordinateur et la reproduction du programme qui en résulte sans préjudice des droits de la

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personne qui transforme le programme d’ordinateur; c) toute forme de distribution, y compris la location, au public de l’original ou de copies d’un

programme d’ordinateur. À cette fin, quand il y a cession du droit d’utiliser un programme d’ordinateur, il est entendu que, sauf

preuve du contraire, la cession revêt un caractère non exclusif et intransmissible, et il est présumé qu’elle a pour seul objet de satisfaire aux besoins de l’utilisateur. La première vente d’une copie d’un programme d’ordinateur à l’intérieur de l’Union européenne par le titulaire des droits ou avec son consentement épuise le droit de distribution de cette copie à l’exception du droit de contrôler des locations ultérieures du programme d’ordinateur ou d’une copie de celui-ci.

Limitations des droits d’exploitation

Art. 100. 1) Sauf dispositions contractuelles contraires, ni la reproduction ni la transformation d’un programme

d’ordinateur, y compris pour corriger des erreurs, ne sont soumises à l’autorisation du titulaire lorsque ces actes sont nécessaires pour permettre à l’utilisateur légitime d’utiliser le programme d’une manière conforme à sa destination.

2) Une personne ayant le droit d’utiliser le programme d’ordinateur ne peut être empêchée par contrat d’en faire une copie de sauvegarde dans la mesure où celle-ci est nécessaire pour cette utilisation.

3) L’utilisateur légitime d’une copie de programme d’ordinateur peut, sans l’autorisation préalable du titulaire du droit, observer, étudier ou tester le fonctionnement de ce programme afin de déterminer les idées et les principes qui sont à la base de n’importe quel élément du programme, lorsqu’il effectue toute opération de chargement, d’affichage, de passage, de transmission ou de stockage du programme d’ordinateur qu’il a le droit d’effectuer.

4) Sauf convention contraire, l’auteur ne peut s’opposer à ce que le cessionnaire titulaire des droits d’exploitation réalise des versions successives de son programme ou des programmes dérivés de celui-ci ou autorise cette réalisation.

5) L’autorisation du titulaire du droit n’est pas requise lorsque la reproduction du code ou la traduction de la forme de ce code, au sens des sous-alinéas a) et b) de l’article 99 de la présente loi, est indispensable pour obtenir les informations nécessaires à l’interopérabilité d’un programme d’ordinateur créé de façon indépendante avec d’autres programmes et sous réserve que les conditions suivantes soient réunies :

a) ces actes sont accomplis par l’utilisateur légitime ou par une autre personne jouissant du droit d’utiliser une copie du programme ou pour leur compte par une personne habilitée à cette fin;

b) les informations nécessaires à l’interopérabilité n’ont pas déjà été facilement et rapidement accessibles aux personnes visées au sous-alinéa précédent;

c) ces actes sont limités aux parties du programme d’origine nécessaires à cette interopérabilité. 6) L’exception visée à l’alinéa 5) du présent article est applicable à condition que les informations

ainsi obtenues : a) soient utilisées uniquement pour assurer l’interopérabilité du programme d’ordinateur créé de

façon indépendante; b) soient communiquées à des tiers seulement si cela s’avère nécessaire à l’interopérabilité du

programme d’ordinateur créé de façon indépendante; c) ne soient pas utilisées pour la mise au point, la production ou la commercialisation d’un

programme d’ordinateur dont l’expression est fondamentalement similaire ou pour tout autre acte portant atteinte au droit d’auteur.

7) Les dispositions des alinéas 5) et 6) du présent article ne peuvent être interprétées d’une manière telle que leur application cause un préjudice injustifié aux intérêts légitimes du titulaire des droits ou porte atteinte à l’exploitation normale du programme d’ordinateur.

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Protection découlant de l’inscription au registre

Art. 101. Les droits sur les programmes d’ordinateur, ainsi que sur leurs versions successives et sur les

programmes dérivés, peuvent faire l’objet d’une inscription au registre de la propriété intellectuelle. Les éléments des programmes enregistrés qui sont ouverts à la consultation publique sont déterminés

par voie réglementaire.

Atteinte aux droits

Art. 102. Aux fins du présent titre et sans préjudice des dispositions de l’article 100, est réputé avoir porté

atteinte aux droits d’auteur quiconque accomplit, sans l’autorisation du titulaire de ces droits, les actes visés à l’article 99, et en particulier :

a) met en circulation une ou plusieurs copies d’un programme d’ordinateur en sachant qu’elles sont illicites ou en ayant des raisons de le croire;

b) détient à des fins commerciales une ou plusieurs copies d’un programme d’ordinateur en sachant qu’elles sont illicites ou en ayant des raisons de le croire;

c) met en circulation ou détient à des fins commerciales tout moyen ayant pour seul but de faciliter la suppression ou la neutralisation non autorisée de tout dispositif technique mis en place pour protéger un programme d’ordinateur.

Mesures de protection

Art. 103. Le titulaire des droits reconnus dans le présent titre peut engager les actions et les procédures qui sont

prévues en termes généraux dans le titre premier du livre III de la présente loi et, concrètement, peut demander l’application des mesures prévues au deuxième paragraphe de l’article 137.3° et à l’article 136.3) compte tenu des dispositions de l’article 134.2) de la présente loi.

Maintien en application d’autres dispositions légales

Art. 104. Les dispositions du présent titre s’entendent sans préjudice de toutes autres dispositions légales telles

que celles relatives aux brevets, aux marques, à la concurrence déloyale, aux secrets commerciaux, à la protection des produits semi-conducteurs ou au droit des obligations.

LIVRE II LES AUTRES DROITS

DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Titre premier Droits des artistes interprètes ou exécutants

Définition des artistes interprètes ou exécutants

Art. 105. On entend par artiste interprète ou exécutant la personne qui représente, chante, lit, récite, interprète

ou exécute une œuvre sous une forme quelconque. Le metteur en scène et le chef d’orchestre jouissent des droits reconnus aux artistes par les dispositions du présent titre.

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Fixation

Art. 106. 1) L’artiste interprète ou exécutant a le droit exclusif d’autoriser la fixation de ses prestations. 2) Cette autorisation doit être accordée par écrit.

Reproduction

Art. 107. 1) L’artiste interprète ou exécutant a le droit exclusif d’autoriser la reproduction directe ou indirecte

des fixations de ses prestations. 2) Cette autorisation doit être accordée par écrit. 3) Ce droit peut être transféré, cédé ou faire l’objet de contrats de licence.

Communication au public

Art. 108. 1) L’artiste interprète ou exécutant a le droit exclusif d’autoriser la communication au public de ses

prestations, sauf lorsque ces prestations constituent elles -mêmes déjà des prestations transmises par radiodiffusion ou faites à partir d’une fixation préalablement autorisée.

Cette autorisation doit être accordée par écrit. Lorsque la communication au public se fait par satellite ou par câble et dans les conditions énoncées

respectivement dans les alinéas 3) et 4) de l’article 20 et dans d’autres articles connexes de la présente loi, les dispositions correspondantes sont applicables.

2) Les utilisateurs d’un phonogramme publié à des fins commerciales ou d’une reproduction de ce phonogramme utilisée pour toute forme de communication au public sont tenus de payer une rémunération équitable et unique aux artistes interprètes ou exécutants et aux producteurs de phonogrammes, entre lesquels ladite rémunération est partagée. À défaut d’accord entre ceux-ci, la répartition se fait en parts égales.

3) Les utilisateurs des enregistrements audiovisuels utilisés pour les actes de communication au public prévus aux sous-alinéas f) et g) de l’alinéa 2 de l’article 20 de la présente loi sont tenus de payer une rémunération équitable et unique aux artistes interprètes ou exécutants et aux producteurs d’enregistrements audiovisuels, entre lesquels ladite rémunération est partagée. À défaut d’accord entre ceux-ci, la répartition se fait en parts égales.

Les utilisateurs des enregistrements audiovisuels utilisés pour tout acte de communication au public distinct de ceux visés au sous-alinéa précédent sont, eux aussi, tenus de payer une rémunération équitable et unique aux artistes interprètes ou exécutants.

4) Le droit à une rémunération équitable et unique mentionné aux alinéas 2) et 3) du présent article est exercé par l’intermédiaire des organisations de gestion des droits de propriété intellectuelle. À cette fin, les organisations de gestion responsables négocient avec les utilisateurs, fixent, perçoivent et répartissent la rémunération correspondante et accomplissent tout autre acte nécessaire pour assurer l’exercice de ce droit.

Distribution

Art. 109. 1) L’artiste interprète ou exécutant a, en ce qui concerne la fixation de ses prestations, le droit

exclusif d’en autoriser la distribution au sens de l’article 19.1) de la présente loi. Ce droit peut être transféré, cédé ou faire l’objet de contrats de licence.

2) Lorsque la distribution s’effectue au moyen de la vente dans le cadre de l’Union européenne, ce droit s’éteint à partir de la première vente, et uniquement à l’égard des ventes successives réalisées dans ce cadre par le titulaire du droit ou avec son consentement.

3) Aux fins du présent titre, on entend par location de fixations des prestations leur mise à disposition pour l’usage, pour un temps limité et pour un avantage économique ou commercial direct ou indirect.

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Sont exclues de la notion de location la mise à disposition à des fins de présentation et de communication au public à partir de phonogrammes ou d’enregistrements audiovisuels, y compris de fragments des uns ou des autres, et la mise à disposition pour consultation sur place :

1 Lorsque l’artiste interprète ou exécutant conclut, individuellement ou collectivement, avec un producteur d’enregistrements audiovisuels des contrats relatifs à la production d’enregistrements de ce type, il est présumé avoir transféré ses droits de location, sauf clause contraire figurant dans le contrat et exception faite du droit non susceptible de renonciation à une rémunération équitable mentionné au point suivant.

2 Lorsque l’artiste interprète ou exécutant a transféré ou cédé son droit de location en ce qui concerne un phonogramme ou l’original ou une copie d’un enregistrement audiovisuel à un producteur de phonogrammes ou d’enregistrements audiovisuels, il conserve le droit d’obtenir une rémunération équitable au titre de la location de ceux-ci, ce droit n’étant pas susceptible de renonciation. Cette rémunération est exigible auprès des personnes qui mènent à bien les opérations de location au public des phonogrammes ou des enregistrements audiovisuels en qualité d’ayants droit des titulaires des droits d’autoriser ladite location et prendra effet le 1er janvier 1997.

Le droit énoncé au paragraphe précédent est exercé par le biais des organisations de gestion des droits de propriété intellectuelle.

4) Aux fins du présent titre, on entend par prêt de fixations des prestations, leur mise à disposition pour l’usage, pour un temps limité et non pour un avantage économique ou commercial direct ou indirect, à condition que ledit prêt soit effectué par des établissements accessibles au public.

On considère qu’il n’y a pas d’avantage économique ou commercial direct ou indirect lorsque le prêt effectué par un établissement accessible au public donne lieu au paiement d’une somme qui n’excède pas le montant nécessaire pour couvrir les frais de fonctionnement de cet établissement.

Sont exclues de la notion de prêt les opérations mentionnées au deuxième paragraphe de l’alinéa 3) du présent article ainsi que la mise à disposition entre établissements accessibles au public.

Contrat de travail et de louage de services

Art. 110. Si l’interprétation ou l’exécution s’inscrit dans l’accomplissement d’un contrat de travail ou de louage

de services, il est entendu que, sauf stipulation contraire, l’employeur ou le loueur de services acquiert sur l’interprétation ou l’exécution les droits exclusifs d’autoriser la reproduction et la communication au public énoncés dans les dispositions du présent titre, qui découlent de la nature et de l’objet du contrat.

Les dispositions de l’alinéa précédent ne sont pas applicables au droit à rémunération reconnu aux alinéas 2) et 3) de l’article 108 de la présente loi.

Désignation d’un représentant en cas d’exécution collective

Art. 111. Les artistes interprètes ou exécutants qui participent collectivement à une même prestation, tels que

les membres d’un groupe musical, d’une chorale, d’un orchestre, d’un corps de ballet ou d’une compagnie de théâtre, doivent désigner parmi eux un représentant chargé d’accorder les autorisations mentionnées dans le présent titre. Cette désignation, qui doit revêtir la forme écrite, est valable dès lors qu’elle recueille l’accord majoritaire des interprètes. Cette obligation ne s’étend pas aux solistes ni aux chefs d’orchestre ou metteurs en scène.

Durée des droits d’exploitation

Art. 112. La durée des droits d’exploitation reconnus aux artistes interprètes ou exécutants est de 50 ans à

compter du 1er janvier de l’année qui suit celle de l’interprétation ou de l’exécution. Toutefois, si un enregistrement de l’interprétation ou exécution est divulgué licitement au cours de

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cette période, les droits mentionnés prennent fin à l’expiration d’une période de 50 ans à compter de la divulgation de cet enregistrement. Cette période commence à courir le 1er janvier de l’année qui suit celle de la divulgation.

Autres droits

Art. 113. L’artiste interprète ou exécutant jouit du droit d’être reconnu comme tel par l’apposition de son nom

sur ses interprétations ou exécutions ainsi que du droit de s’opposer, de son vivant, à toute déformation, mutilation ou toute autre atteinte à sa prestation qui est préjudiciable à son prestige ou à sa réputation. Après sa mort, l’exercice de ces droits appartient à ses héritiers pendant 20 ans.

L’autorisation expresse de l’artiste est requise pour le doublage de sa prestation dans sa propre langue.

Titre II Droits des producteurs de phonogrammes

Définitions

Art. 114. 1) On entend par phonogramme toute fixation exclusivement sonore de l’exécution d’une œuvre ou

d’autres sons. 2) Est producteur d’un phonogramme la personne physique ou morale à l’initiative et sous la

responsabilité de laquelle ladite fixation est réalisée pour la première fois. Si cette opération est effectuée au sein d’une entreprise, le propriétaire de celle-ci est considéré comme le producteur du phonogramme.

Reproduction

Art. 115. Les producteurs de phonogrammes ont le droit exclusif d’autoriser la reproduction directe ou indirecte

de ceux-ci. Ce droit peut être transféré, cédé ou faire l’objet de contrats de licence.

Communication au public

Art. 116. 1) Lorsque la communication au public est effectuée par satellite ou par câble et dans les conditions

énoncées respectivement aux alinéas 3) et 4) de l’article 20 de la présente loi, les dispositions de ces alinéas sont applicables.

2) Les utilisateurs d’un phonogramme publié à des fins commerciales ou d’une reproduction de ce phonogramme utilisée pour toute forme de communication au public sont tenus de payer une rémunération équitable et unique aux producteurs de phonogrammes et aux artistes interprètes et exécutants, entre lesquels ladite rémunération est partagée. À défaut d’accord entre ceux-ci, ladite répartition se fait en parts égales.

3) Le droit à une rémunération équitable et unique mentionné à l’alinéa précédent est exercé par l’intermédiaire des organisations de gestion des droits de propriété intellectuelle. À cette fin les organisations de gestion responsables négocient avec les utilisateurs, fixent, perçoivent et répartissent la rémunération correspondante et accomplissent tout autre acte nécessaire pour assurer l’exercice de ce droit.

Distribution

Art. 117 1) Le producteur de phonogrammes a le droit exclusif d’autoriser la distribution, au sens de

l’article 19.1) de la présente loi, des phonogrammes et de leurs exemplaires. Ce droit peut être transféré,

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cédé ou faire l’objet de contrats de licence. 2) Lorsque la distribution s’effectue au moyen de la vente dans le cadre de l’Union européenne, ce

droit s’éteint à partir de la première vente, et uniquement à l’égard des ventes successives réalisées dans ce cadre par le titulaire du droit ou avec son consentement.

3) Le droit de distribution comprend la faculté d’autoriser l’importation et l’exportation d’exemplaires du phonogramme à des fins de commercialisation.

4) Aux fins du présent titre, on entend par location de phonogrammes leur mise à disposition pour l’usage, pour un temps limité et pour un avantage économique ou commercial direct ou indirect.

Sont exclues de la notion de location la mise à disposition à des fins d’exposition et de communication au public à partir de phonogrammes ou de fragments de ceux-ci et la mise à disposition pour consultation sur place.

5) Aux fins du présent titre, on entend par prêt de phonogrammes, leur mise à disposition pour l’usage, pour un temps limité et non pour un avantage économique ou commercial direct ou indirect, à condition que ledit prêt soit effectué par des établissements accessibles au public.

On considère qu’il n’y a pas d’avantage économique ou commercial direct ou indirect lorsque le prêt effectué par un établissement accessible au public donne lieu au paiement d’une somme qui n’excède pas le montant nécessaire pour couvrir les frais de fonctionnement de cet établissement.

Sont exclues de la notion de prêt les opérations mentionnées au deuxième sous-alinéa de l’alinéa 4) du présent article ainsi que la mise à disposition entre établissements accessibles au public.

Capacité d’ester en justice

Art. 118. En cas d’atteinte aux droits reconnus aux articles 115 et 117, le droit d’exercer les actions en justice

correspondantes appartient au producteur des phonogrammes ainsi qu’au cessionnaire des droits.

Durée des droits d’exploitation

Art. 119. La durée des droits d’exploitation reconnus aux producteurs de phonogrammes est de 50 ans à

compter du 1er janvier de l’année qui suit celle de l’enregistrement. Toutefois, si le phonogramme est divulgué licitement au cours de cette période, les droits mentionnés

prennent fin à l’expiration d’une période de 50 ans à compter de la divulgation. Cette période commence à courir le 1er janvier de l’année qui suit celle de la divulgation.

Titre III Droits des producteurs

d’enregistrements audiovisuels

Définitions

Art. 120. 1) On entend par enregistrements audiovisuels, les fixations d’un plan ou d’une séquence d’images

accompagnés ou non de sons, qu’il s’agisse ou non de créations susceptibles d’être considérées comme des œuvres audiovisuelles au sens de l’article 86 de la présente loi.

2) On entend par producteur d’un enregistrement audiovisuel la personne physique ou morale qui a pris l’initiative et assume la responsabilité de cet enregistrement audiovisuel.

Reproduction

Art. 121. Le producteur de la première fixation d’un enregistrement audiovisuel a le droit exclusif d’autoriser la

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reproduction directe ou indirecte de l’original ou des copies de l’enregistrement. Ce droit peut être transféré, cédé ou faire l’objet de contrats de licence.

Communication au public

Art. 122. 1) Le producteur d’un enregistrement audiovisuel a le droit d’autoriser la communication au public de

celui-ci. Lorsque la communication au public est effectuée par câble et dans les conditions prévues à

l’alinéa 4) de l’article 20 de la présente loi, les dispositions dudit alinéa sont applicables. 2) Les utilisateurs des enregistrements audiovisuels utilisés pour les actes de communication au public

visés aux sous-alinéas f) et g) de l’alinéa 2) de l’article 20 de la présente loi sont tenus de payer une rémunération équitable et unique aux producteurs d’enregistrements audiovisuels et aux artistes interprètes ou exécutants, entre lesquels ladite rémunération est partagée. À défaut d’accord entre ceux-ci, ladite répartition se fait en parts égales.

3) Le droit à une rémunération équitable et unique mentionné à l’alinéa précédent est exercé par l’intermédiaire des organisations de gestion des droits de propriété intellectuelle. À cette fin, les organisations de gestion responsables négocient avec les utilisateurs, fixent, perçoivent et répartissent la rémunération correspondante et accomplissent tout autre acte nécessaire pour assurer l’exercice de ce droit.

Distribution

Art. 123. 1) Le producteur de la première fixation d’un enregistrement audiovisuel a le droit exclusif

d’autoriser la distribution, au sens de l’article 19.1) de la présente loi, de l’original et des copies de l’enregistrement. Ce droit peut être transféré, cédé ou faire l’objet de contrats de licence.

2) Lorsque la distribution s’effectue au moyen de la vente dans le cadre de l’Union européenne, ce droit s’éteint à partir de la première vente, et uniquement à l’égard des ventes successives réalisées dans ce cadre par le titulaire du droit ou avec son consentement.

3) Aux fins du présent titre, on entend par location d’enregistrements audiovisuels, leur mise à disposition pour l’usage, pour un temps limité et pour un avantage économique ou commercial direct ou indirect.

Sont exclues de la notion de location la mise à disposition à des fins de présentation et de communication au public à partir de la première fixation d’un enregistrement audiovisuel et de ses copies, y compris de fragments de l’une ou des autres, et la mise à disposition pour consultation sur place.

4) Aux fins du présent titre, on entend par prêt d’enregistrements audiovisuels, leur mise à disposition pour l’usage, pour un temps limité et non pour un avantage économique ou commercial direct ou indirect, à condition que ledit prêt soit effectué par des établissements accessibles au public.

On considère qu’il n’y a pas avantage économique ou commercial direct ou indirect lorsque le prêt effectué par un établissement accessible au public donne lieu au paiement d’une somme qui n’excède pas le montant nécessaire pour couvrir les frais de fonctionnement de cet établissement.

Sont exclus de la notion de prêt les actes mentionnés au deuxième paragraphe de l’alinéa 3) du présent article ainsi que la mise à disposition entre établissements accessibles au public.

Autres droits d’exploitation

Art. 124. Le producteur jouit aussi des droits d’exploitation sur les photographies réalisées au cours de la

production de l’enregistrement audiovisuel.

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Durée des droits d’exploitation

Art. 125. La durée des droits d’exploitation reconnus au producteur de la première fixation d’un enregistrement

audiovisuel est de 50 ans à compter du 1er janvier de l’année qui suit celle de leur réalisation. Toutefois, si l’enregistrement est divulgué licitement au cours de cette période, les droits mentionnés

prennent fin à l’expiration d’une période de 50 ans à compter de la divulgation. Cette période commence à courir le 1er janvier de l’année qui suit celle de la divulgation.

Titre IV Droits des organismes

de radiodiffusion

Droits exclusifs

Art. 126. 1) Les organismes de radiodiffusion ont le droit exclusif d’autoriser : a) La fixation de leurs émissions ou de leurs transmissions sur un support sonore ou visuel quel

qu’il soit. Aux fins du présent sous-alinéa, on entend aussi par fixation la fixation de toute image isolée diffusée dans le cadre de l’émission ou de la transmission.

Les sociétés de câblo-distribution ne jouissent pas de ce droit lorsqu’elles retransmettent des émissions ou des transmissions d’organismes de radiodiffusion.

b) La reproduction des fixations de leurs émissions ou transmissions. Ce droit peut être transféré, cédé ou faire l’objet de contrats de licence. c) La retransmission par n’importe quel procédé technique de leurs émissions ou transmissions. d) La communication au public de leurs émissions ou transmissions de radiodiffusion lorsque

cette communication est faite dans des lieux accessibles au public moyennant paiement d’un droit d’admission ou d’un droit d’entrée.

Lorsque la communication au public se fait par satellite ou par câble et dans les conditions visées aux alinéas 3) et 4) de l’article 20 de la présente loi, les dispositions de ces alinéas sont applicables.

e) La distribution des fixations de leurs émissions ou transmissions. Lorsque la distribution s’effectue au moyen de la vente dans le cadre de l’Union européenne, ce droit

s’éteint à partir de la première vente, et uniquement à l’égard des ventes successives réalisées dans ce cadre par le titulaire du droit ou avec son consentement.

Ce droit peut être transféré, cédé ou faire l’objet de contrats de licence. 2) Les notions d’émission et de transmission comprennent respectivement, les actes mentionnés aux

sous-alinéas c) et e) de l’alinéa 2) de l’article 20 de la présente loi et la notion de retransmission, la diffusion au public par un organisme qui émet ou diffuse des émissions d’un autre organisme reçues par l’intermédiaire d’un des satellites mentionnés.

Durée des droits d’exploitation

Art. 127. La durée des droits d’exploitation reconnus aux organismes de radiodiffusion est de 50 ans à compter

du 1er janvier de l’année qui suit celle de la première réalisation de l’émission ou de la transmission.

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Titre V Protection des simples photographies

Simples photographies

Art. 128. Le réalisateur d’une photographie ou d’une autre reproduction obtenue par un procédé analogue à

celui de la photographie jouit à l’égard de cette photographie ou reproduction, lorsque celle -ci ne revêt pas le caractère d’une œuvre protégée en vertu du livre premier, du droit exclusif d’en autoriser la reproduction, la distribution et la communication au public dans les mêmes conditions que celles que la présente loi reconnaît aux auteurs des œuvres photographiques.

La durée de ce droit est de 25 ans à compter du 1er janvier de l’année qui suit celle de la réalisation de la photographie ou de la reproduction.

Titre VI Protection de certaines productions d’éditeurs

Œuvres inédites tombées dans le domaine public et œuvres non protégées

Art. 129. 1) Quiconque divulgue licitement une œuvre inédite qui est tombée dans le domaine public a sur elle

les mêmes droits d’exploitation que ceux qu’aurait eus son auteur. 2) De la même façon, les éditeurs d’œuvres qui ne sont pas protégées par les dispositions du

livre premier de la présente loi jouissent du droit exclusif d’autoriser la reproduction, la distribution et la communication au public desdites éditions à condition qu’elles puissent être distinguées du fait de leur composition typographique, de leur présentation et d’autres caractéristiques relatives à l’édition.

Durée des droits

Art. 130. 1) La durée des droits reconnus à l’alinéa 1) de l’article précédent est de 25 ans à compter du

1er janvier de l’année qui suit celle de la divulgation licite de l’œuvre. 2) La durée des droits reconnus à l’alinéa 2) de l’article précédent est de 25 ans à compter du

1er janvier de l’année qui suit celle de la publication.

Titre VII Dispositions communes

Clause de sauvegarde des droits d’auteur

Art. 131. Les droits reconnus dans le présent livre s’entendent sans préjudice des droits des auteurs.

Application subsidiaire des dispositions du livre premier

Art. 132. Les dispositions énoncées dans le livre premier de la présente loi à la deuxième section du chapitre III

du titre II et au chapitre II du titre III s’appliquent, de façon subsidiaire et selon qu’il convient, aux droits régis par le présent livre.

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LIVRE III PROTECTION DES DROITS

RECONNUS PAR LA PRÉSENTE LOI

Titre premier Actions et procédures

Actions urgentes et mesures conservatoires

Art. 133. Le titulaire des droits reconnus par la présente loi peut, sans préjudice des autres actions qui lui sont

ouvertes, requérir la cessation de l’activité illicite du contrevenant et exiger l’indemnisation des dommages matériels et moraux subis, conformément aux dispositions des articles 134 et 135.

De même, il peut solliciter l’adoption des mesures conservatoires prévues à l’article 136.

Cessation de l’activité illicite

Art. 134. 1) La cessation de l’activité illicite peut revêtir les formes suivantes : a) la suspension de l’exploitation constitutive de l’infraction; b) l’interdiction faite à l’auteur de l’infraction de reprendre ce tte exploitation; c) le retrait du commerce des exemplaires illicites et leur destruction; d) la mise hors d’usage et, si nécessaire, la destruction des moules, des planches, des matrices, des

négatifs et autres éléments destinés exclusivement à la reproduction des exemplaires illicites ainsi que des instruments servant uniquement à faciliter la suppression ou la neutralisation non autorisée de tout dispositif technique protégeant un programme d’ordinateur;

e) l’enlèvement ou la mise sous scellés des appareils utilisés pour la communication au public non autorisée.

2) Lorsque les exemplaires et le matériel susmentionnés peuvent servir à d’autres fins, l’auteur de l’infraction peut demander que leur destruction ou leur mise hors d’usage ait lieu dans la mesure nécessaire pour empêcher l’exploitation illicite.

3) Le titulaire du droit auquel il a été porté atteinte peut demander que lui soient remis les exemplaires et le matériel susmentionnés, au prix coûtant et pour valoir sur l’indemnisation des dommages et préjudices.

4) Les dispositions du présent article ne s’appliquent pas aux exemplaires acquis de bonne foi pour un usage personnel.

Indemnisation

Art. 135. La partie lésée peut choisir, à titre d’indemnisation, soit le bénéfice qu’elle aurait probablement

obtenu en l’absence de l’utilisation illicite, soit la rémunération qu’elle aurait perçue si elle avait autorisé l’exploitation.

Tout préjudice moral donne lieu à indemnisation, même si l’existence d’un préjudice économique n’est pas prouvée. Pour l’évaluation de cette indemnisation, il est tenu compte des circonstances de l’infraction, de la gravité du préjudice et du degré de diffusion illicite de l’œuvre.

L’action en réparation des dommages et préjudices visée par le présent article se prescrit par cinq ans à compter du moment où la personne habilitée à l’exercer est en mesure de le faire.

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Mesures conservatoires

Art. 136. En cas d’infraction ou lorsqu’on peut craindre de manière rationnelle et fondée qu’une infraction ne

se produise de façon imminente, l’autorité judiciaire peut ordonner, sur requête des titulaires des droits reconnus par la présente loi, les mesures conservatoires qui, selon les circonstances, sont nécessaires pour la protection urgente de ces droits, et notamment :

1) l’intervention en vue du dépôt des recettes obtenues grâce à l’activité illicite en question ou, le cas échéant, de la consignation ou du dépôt des montants dus à titre de rémunération;

2) la suspension de l’activité de reproduction, de distribution et de communication au public, selon le cas;

3) le séquestre des exemplaires produits ou utilisés et du matériel employé exclusivement pour la reproduction ou la communication au public; s’agissant de programmes d’ordinateur, le séquestre des moyens visés à la lettre c) de l’article 102 pourra être ordonné;

4) la saisie des appareils, des dispositifs et du matériel mentionnés à l’alinéa 20) de l’article 25 de la présente loi.

Procédure

Art. 137. Les mesures conservatoires prévues à l’article précédent relèvent d’une procédure prioritaire et sont

adoptées conformément aux dispositions énoncées ci-après : 1 Sont compétents les juges de première instance dans la juridiction desquels a eu lieu

l’infraction ou existent des indices raisonnables permettant de penser que celle -ci va se produire ou dans la juridiction desquels ont été découverts les exemplaires qui sont considérés comme illicites, au choix du requérant. Toutefois, une fois présentée la demande principale, le juge qui a été appelé à en connaître est seul compétent pour tout ce qui a trait à la mesure adoptée.

De même, lorsque la requête est présentée en même temps que la demande correspondante en jugement déclaratif ou pendant l’instruction de celle-ci, est compétent pour prendre une décision dans l’un ou l’autre cas le juge ou le tribunal compétent pour connaître de ladite demande ou devant lequel a lieu le procès.

2 La mesure doit faire l’objet d’une requête écrite signée par l’intéressé ou son représentant légal ou conventionnel, sans que l’intervention du procureur ou l’aide d’un avocat soit nécessaire, sauf dans les cas prévus au deuxième paragraphe du 1°.

3 Dans les 10 jours qui suivent la date de la présentation de la requête, qui sera communiquée aux parties, le juge entend les parties comparantes et rend sa décision, dans tous les cas, le lendemain de l’expiration du délai en question. Cette décision est susceptible d’un recours avec effet dévolutif.

Nonobstant ce qui précède, dans le cas de la protection des programmes d’ordinateur, le juge peut, avant de communiquer la requête aux parties, exiger les rapports ou ordonner les enquêtes qu’il estime opportuns.

4 Chacune des parties peut demander le recours à la preuve par vérification personnelle du juge; en cas d’acceptation, cette action est immédiatement mise en œuvre.

5 Avant de rendre sa décision ou dans sa décision, le juge peut, s’il l’estime nécessaire, exiger du requérant une sûreté suffisante, à l’exclusion de toute sûreté personnelle, pour répondre des préjudices et coûts qui peuvent être occasionnés.

6 Si les mesures ont fait l’objet d’une requête avant le dépôt de la demande, celle-ci devra être déposée dans les huit jours après que celles-ci auront été accordées. En tout état de cause, le requérant peut réitérer la requête visant à la prise de mesures conservatoires dès lors qu’apparaissent des faits nouveaux relatifs à l’infraction ou qu’il a obtenu des éléments de preuve qui faisaient défaut précédemment.

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Affaires pénales

Art. 138. Les mesures conservatoires prévues à l’article 136 peuvent être accordées dans les affaires pénales

qui découlent d’une atteinte aux droits reconnus par la présente loi. Pour l’instruction des requêtes correspondantes, les règles énoncées à l’article 137 sont appliquées

dans la mesure pertinente. Les mesures conservatoires ne s’opposent pas à l’adoption de toute autre mesure établie par la

législation de procédure pénale.

Titre II Le registre de la propriété intellectuelle

Organisation et fonctionnement

Art. 139. 1) Le registre général de la propriété intellectuelle présente un caractère d’unicité pour l’ensemble du

territoire national. Il sera promulgué des dispositions réglementaires régissant son administration et indiquant notamment, dans tous les cas, l’organisation et les fonctions de la Direction centrale de l’enregistrement relevant du Ministère de la culture ainsi que les règles communes quant à la procédure d’inscription et les mesures de coordination et d’information entre toutes les administrations publiques compétentes.

2) Les communautés autonomes déterminent la structure et le fonctionnement du service de l’enregistrement dans leur territoire respectif et veillent à sa bonne marche, en respectant les règles communes visées à l’alinéa précédent.

Régime des inscriptions

Art. 140. 1) Peuvent faire l’objet d’une inscription au registre les droits de propriété intellectuelle relatifs aux

œuvres et autres productions protégées par la présente loi. 2) Le directeur de l’enregistrement examine les demandes déposées et la légalité des actes et contrats

relatifs aux droits susceptibles d’être inscrits; il peut refuser les inscriptions correspondantes ou arrêter la procédure d’inscription. L’action contre sa décision est ouverte directement devant la juridiction civile.

3) Sauf preuve du contraire, les droits enregistrés sont présumés exister et appartenir à leur titulaire sous la forme indiquée dans l’inscription correspondante.

4) Le registre est public, sans préjudice des limitations qui peuvent être établies conformément aux dispositions de l’article 101 de la présente loi.

Titre III Les symboles ou mentions de réserve des droits

Symboles ou mentions

Art. 141. Le titulaire ou cessionnaire exclusif d’un droit d’exploitation sur une œuvre ou production protégée

par la présente loi peut placer avant son nom le symbole ©, en indiquant le lieu et l’année de divulgation de l’œuvre ou de la production en question.

De même, sur les exemplaires des phonogrammes ou sur leurs pochettes, le nom du producteur ou du cessionnaire peut être précédé du symbole (p), accompagné de l’indication de l’année de publication.

Lesdits symboles et mentions doivent être apposés d’une façon et en un lieu propres à montrer clairement que les droits d’exploitation sont réservés.

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Titre IV Les organisations de gestion des droits

reconnues par la présente loi

Conditions

Art. 142. Les organisations légalement constituées qui souhaitent se charger, que ce soit en leur nom propre ou

au nom d’autrui, de la gestion des droits d’exploitation ou d’autres droits patrimoniaux, pour le compte de divers auteurs ou autres titulaires de droits de propriété intellectuelle, doivent obtenir à cet effet l’autorisation du Ministère de la culture, laquelle sera publiée au Journal officiel de l’État.

Lesdites organisations ne peuvent avoir de but lucratif et, conformément à l’autorisation reçue, elles peuvent exercer les droits de propriété intellectuelle dont la gestion leur est confiée et ont les droits et obligations établis dans le présent titre.

Conditions auxquelles l’autorisation est accordée

Art. 143. 1) L’autorisation prévue à l’article précédent n’est accordée que si les conditions suivantes sont

réunies : a) les statuts de l’organisation demandeuse doivent satisfaire aux règles énoncées dans le présent

titre; b) il doit ressortir des indications fournies et de l’information communiquée que l’organisation

demandeuse réunit les conditions nécessaires pour assurer, sur tout le territoire national, l’administration efficace des droits dont la gestion lui sera confiée;

c) l’autorisation doit s’inscrire dans l’intérêt général de la protection de la propriété intellectuelle en Espagne.

2) Pour apprécier si les conditions énoncées aux sous-alinéas b) et c) de l’alinéa précédent sont réunies, il est en particulier tenu compte du nombre de titulaires de droits qui se sont engagés à confier la gestion de leurs droits à l’organisation en question, au cas où celle-ci serait habilitée, du volume des utilisateurs potentiels, de l’adéquation des statuts et des moyens de l’organisation pour la réalisation de ses objectifs, de l’efficacité éventuelle de sa gestion à l’étranger et, le cas échéant, de l’avis des organisations de gestion déjà habilitées.

Révocation de l’autorisation

Art. 144. L’autorisation peut être révoquée par le Ministère de la culture dès lors que survient ou apparaît un

fait qui aurait pu donner lieu au refus de l’autorisation, ou si l’organisation de gestion contrevient gravement aux obligations établies dans le présent titre. Dans tous ces cas, le Ministère de la culture doit adresser à l’organisation un avis préalable fixant un délai, qui ne peut être inférieur à trois mois, pour la rectification ou la correction des faits signalés.

La révocation produit ses effets trois mois après sa publication au Journal officiel de l’État.

Habilitation

Art. 145. Les organisations de gestion qui ont reçu l’autorisation sont habilitées, dans les conditions prévues

par leurs propres statuts, à exercer les droits dont la gestion leur est confiée et à les faire valoir dans tous les types de procédures administratives ou judiciaires.

Aux fins des dispositions de l’article 503 du code de procédure civile, l’organisation de gestion est tenue de présenter au procès la copie de ses statuts ainsi que la preuve de l’autorisation qui lui a été délivrée

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à des fins administratives. Le défendeur ne pourra faire valoir, preuve à l’appui, que la non-représentation du demandeur, l’autorisation du titulaire du droit exclusif ou le versement de la rémunération correspondante.

Statuts

Art. 146. Sans préjudice des dispositions des autres textes applicables, les statuts des organisations de gestion

doivent énoncer : 1) le nom de l’organisation, qui ne peut être ni identique, ni semblable au point d’induire en

erreur, à celui d’autres organisations; 2) l’objet ou les fins de l’organisation, avec l’indication des droits que celle -ci administre, étant

entendu qu’elle ne peut étendre son activité en dehors du cadre de la protection des droits de propriété intellectuelle;

3) les types de titulaires de droits auxquels s’étendent les activités de gestion et, le cas échéant, les différentes catégories qu’ils constituent eu égard à leur participation dans l’administration de l’organisation;

4) les conditions applicables à l’acquisition et à la perte de la qualité de sociétaire. En tout état de cause, les sociétaires doivent être titulaires de droits que l’organisation est habilitée à gérer et leur nombre ne peut être inférieur à 10;

5) les droits des sociétaires et, en particulier, les modalités de vote, qui pourront être établies compte tenu de critères de pondération limitant raisonnablement le vote plural. En ce qui concerne les sanctions d’exclusion, chaque sociétaire doit disposer d’une voix;

6) les devoirs des sociétaires et le régime disciplinaire; 7) les organes d’administration et de représentation de l’organisation et leurs compétences

respectives, ainsi que les règles relatives à la convocation, à la constitution et au fonctionnement des organes de nature collégiale; interdiction expresse doit leur être faite de prendre des décisions concernant des questions non inscrites à l’ordre du jour;

8) les modalités d’élection des sociétaires administrateurs; 9) le patrimoine initial et les ressources économiques prévues; 10) les règles applicables à la répartition des recettes; 11) les modalités de vérification de la gestion économique et financière de l’organisation; 12) la destination, en cas de liquidation de l’organisation, du patrimoine ou de l’actif net final qui,

en aucun cas, ne peut faire l’objet d’une répartition entre les sociétaires.

Obligation pour les organisations de gestion d’administrer les droits de propriété intellectuelle

Art. 147. Les organisations de gestion sont tenues d’accepter l’administration des droits d’auteur et autres

droits de propriété intellectuelle qui leur sont confiés conformément à leur objet ou à leurs fins. Elles s’acquittent de cette tâche conformément à leurs statuts et aux autres règles applicables en la matière.

Contrat de gestion

Art. 148. 1) Les titulaires de droits confient la gestion de ceux-ci à l’organisation au moyen d’un contrat dont la

durée ne peut être supérieure à cinq ans, mais qui est indéfiniment renouvelable, et qui ne peut imposer aux titulaires la gestion de toutes les formes d’exploitation ni celle de la totalité de leurs œuvres ou de leur production futures.

2) Les organisations doivent prendre dans leurs statuts des dispositions appropriées pour assurer une gestion libre de toute influence de la part des utilisateurs de leur répertoire et pour éviter une utilisation préférentielle injuste de leurs œuvres.

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Répartition des droits

Art. 149. 1) La répartition des droits perçus est effectuée de façon équitable entre les titulaires des œuvres ou

productions utilisées conformément à un système déterminé au préalable dans les statuts et excluant tout arbitraire.

2) Les organisations de gestion doivent réserver aux titulaires une participation aux droits perçus qui soit proportionnelle à l’utilisation de leurs œuvres.

Fonction sociale

Art. 150. 1) Les organisations de gestion doivent, directement ou par l’intermédiaire d’autres organisations,

promouvoir des activités ou des services d’assistance au profit de leurs sociétaires et s’occuper d’activités de formation et de promotion des auteurs et des artistes interprètes ou exécutants.

2) Les organisations de gestion doivent consacrer aux activités et aux services visés à l’alinéa précédent, à parts égales, le pourcentage de la rémunération compensatoire prévue à l’article 25 de la présente loi, qui sera fixé par voie réglementaire.

Documents comptables

Art. 151. Dans les six mois qui suivent la clôture de chaque exercice, l’organisation établit le bilan

correspondant et un rapport sur les activités menées au cours de l’exercice écoulé. Sans préjudice des dispositions de la réglementation applicable, le bilan et les documents comptables

sont soumis pour vérification à des experts ou à des sociétés d’experts, légalement habilités et nommés par l’assemblée générale de l’organisation lors de sa session de l’année précédente ou de l’année de sa constitution. Les statuts fixent les règles selon lesquelles est désigné un autre vérificateur des comptes par la minorité.

Le bilan, assorti d’une mention indiquant qu’il a obtenu ou non l’avis favorable du vérificateur des comptes, est mis à la disposition des sociétaires au siège et dans les délégations territoriales de l’organisation au moins 15 jours avant la tenue de l’assemblée générale au cours de laquelle il doit être approuvé.

Autres obligations

Art. 152. 1) Les organisations de gestion sont tenues : a) de concéder sous contrat, à des conditions raisonnables et moyennant rémunération, à

quiconque le demande, sauf motif justifié, des autorisations non exclusives portant sur les droits qu’ils gèrent;

b) d’établir des tarifs généraux fixant la rémunération exigée pour l’utilisation de leur répertoire et qui doivent prévoir des réductions pour les organismes culturels sans but lucratif;

c) de passer des contrats généraux avec les associations d’utilisateurs de leur répertoire, à condition que celles-ci le demandent et qu’elles soient représentatives du secteur correspondant.

2) Lorsque les parties ne parviennent pas à un accord, l’autorisation correspondante est réputée concédée si le demandeur acquitte sous réserve ou dépose auprès d’un tribunal le montant exigé par l’organisation de gestion conformément aux tarifs généraux.

3) Les dispositions des alinéas précédents ne sont pas applicables à la gestion des droits relatifs aux œuvres littéraires, dramatiques, dramatico-musicales et chorégraphiques ou aux pantomimes, ni en ce qui concerne l’utilisation unique d’une ou de plusieurs œuvres de quelque type que ce soit, qui requiert l’autorisation individualisée de son titulaire.

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4) De même, les organisations de gestion sont tenues de donner effet aux droits à une rémunération équitable dans les différents cas prévus par la présente loi et d’exercer le droit d’autoriser la distribution par câble.

Commission de médiation et d’arbitrage en matière de droits de propriété intellectuelle

Art. 153. Est créée au Ministère de la culture, en vue d’exercer les fonctions de médiation et d’arbitrage que lui

confère la présente loi et en tant qu’organe collégial de portée nationale, la Commission de médiation et d’arbitrage en matière de droits de propriété intellectuelle.

1) Dans le cadre de ses fonctions de médiation, la commission : a) collabore aux négociations, après que les parties lui en ont fait la demande, lorsqu’il n’est pas

possible de conclure un contrat visant à autoriser la distribution par câble d’une émission de radiodiffusion, faute d’accord entre les titulaires des droits de propriété intellectuelle et les sociétés de câblo-distribution;

b) soumet, le cas échéant, une proposition aux parties intéressées. Toutes les parties sont réputées accepter la proposition mentionnée à l’alinéa précédent, si aucune

d’entre elles ne manifeste son opposition dans un délai de trois mois. Dans ce cas, la décision de la commission a les effets prévus par la loi n°36/1988 du 5 décembre 1988 sur l’arbitrage et peut être révisée par un tribunal civil.

La proposition et toute opposition à celle-ci est transmise aux parties, par voie de notification, conformément aux dispositions des articles 58 et 59 de la loi n° 30/1992 du 26 novembre 1992 sur le régime juridique des administrations publiques et de la procédure administrative commune.

La procédure de médiation ainsi que la composition de la commission sont déterminées par voie réglementaire, étant entendu que deux représentants des organisations de gestion des droits de propriété intellectuelle sur lesquels porte la négociation ainsi que deux représentants des sociétés de câblo -distribution ont le droit, dans tous les cas, de faire partie de la commission pour chaque affaire qui les intéresse.

2) Dans le cadre de ses fonctions d’arbitrage, la commission : a) résout les conflits qui lui sont soumis par les parties et qui, en application des dispositions de

l’alinéa 1) de l’article précédent, peuvent se produire entre les organisations de gestion et les associations d’utilisateurs de leur répertoire ou les organismes de radiodiffusion; la saisine de la commission par les parties est volontaire et doit impérativement revêtir la forme écrite;

b) fixe le montant qui doit être substitué aux tarifs généraux, dans les cas indiqués à l’alinéa 2) de l’article précédent, à la demande d’une association d’utilisateurs ou d’un organisme de radiodiffusion, à condition que ceux-ci se soumettent de leur côté à la compétence de la commission aux fins prévues au sous-alinéa a) du présent alinéa.

3) La procédure d’arbitrage ainsi que la composition de la commission sont déterminées par la voie réglementaire, étant entendu que deux représentants des organisations de gestion et deux représentants de l’association des utilisateurs ou de l’organisme de radiodiffusion ont dans tous les cas le droit de faire partie de la commission pour chaque affaire qui les intéresse.

La décision de la commission revêt un caractère obligatoire et exécutoire pour les parties. Les dispositions du présent article s’entendent sans préjudice des actions qui peuvent être exercées

devant la juridiction compétente. Néanmoins, la saisine de la commission empêche les juges et tribunaux de connaître du litige soumis à sentence arbitrale tant que celle-ci n’a pas été rendue, du moment que la partie intéressée fait valoir l’exception correspondante.

Pouvoirs du Ministère de la culture

Art. 154. 1) Il incombe au Ministère de la culture, outre la faculté d’accorder ou de révoquer l’autorisation régie

par les articles 143 et 144, de veiller au respect des obligations et conditions énoncées par la présente loi. À cet effet, le Ministère de la culture peut exiger desdites organisations tout type d’information,

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ordonner des inspections et des vérifications et désigner un représentant, ayant droit de parole mais non droit de vote, auprès de leurs assemblées générales, conseils d’administration et organes analogues.

2) Sans préjudice des dispositions d’autres règles applicables, les modifications des statuts d’une organisation de gestion, une fois approuvées par l’assemblée générale de celle-ci, doivent être soumises au Ministère de la culture pour approbation; celle-ci est réputée accordée sauf décision contraire notifiée dans un délai de trois mois à compter de la présentation des modifications.

3) Les organisations de gestion sont tenues de notifier au Ministère de la culture la nomination et la révocation de leurs administrateurs et fondés de pouvoir, et de lui communiquer les tarifs généraux et leurs modifications, les contrats généraux passés avec des associations d’utilisateurs ou conclus avec des organisations homologues à l’étranger, ainsi que les pièces mentionnées à l’article 151 de la présente loi.

LIVRE IV CHAMP D’APPLICATION DE LA LOI

Auteurs

Art. 155. 1) Sont protégés conformément à la présente loi les droits de propriété intellectuelle des auteurs

espagnols ainsi que des auteurs ressortissants d’autres États membres de l’Union européenne. Jouissent des mêmes droits : a) les ressortissants de pays tiers ayant leur résidence habituelle en Espagne; b) les ressortissants de pays tiers n’ayant pas leur résidence habituelle en Espagne, à l’égard de

leurs œuvres qui sont publiées pour la première fois sur le territoire espagnol ou qui y sont publiées dans les 30 jours qui suivent leur publication dans un autre pays; toutefois, le Gouvernement peut restreindre la portée de ce principe en ce qui concerne les ressortissants d’États qui ne protègent pas suffisamment les œuvres des auteurs espagnols dans des situations analogues.

2) Tous les auteurs d’œuvres audiovisuelles, quelle que soit leur nationalité, ont le droit de percevoir une rémunération proportionnelle pour la projection de leurs œuvres conformément aux dispositions des alinéas 3) et 4) de l’article 90. Toutefois, s’agissant des œuvres audiovisuelles de ressortissants d’États qui ne garantissent pas un droit équivalent aux auteurs espagnols, le Gouvernement peut décider que les montants versés à ce titre aux organisations de gestion par les personnes qui projettent ces œuvres seront affectés à des fins culturelles déterminées par voie réglementaire.

3) En tout état de cause, les ressortissants de pays tiers jouissent de la protection prévue par les conventions et traités internationaux auxquels l’Espagne est partie et, à défaut, ils sont traités à égalité avec les auteurs espagnols dès lors que ceux-ci bénéficient, de leur côté, du traitement national dans l’autre pays.

4) La durée de la protection des œuvres dont le pays d’origine est, conformément aux dispositions de la Convention de Berne, un pays tiers et dont l’auteur n’est pas un ressortissant d’un État membre de l’Union européenne, est la même que celle qui est accordée dans le pays d’origine de l’œuvre mais ne peut en aucun cas excéder la période de protection prévue dans la présente loi.

5) Le droit moral de l’auteur est reconnu indépendamment de la nationalité de ce dernier.

Artistes interprètes ou exécutants

Art. 156. 1) Sont protégés les droits reconnus par la présente loi aux artistes interprètes ou exécutants

espagnols, quel que soit le lieu de l’interprétation ou de l’exécution ainsi que ceux des artistes interprètes ou exécutants ressortissants d’autres États membres de l’Union européenne.

2) Les artistes interprètes ou exécutants ressortissants de pays tiers jouissent des droits reconnus par la présente loi dans tous les cas suivants :

a) s’ils ont leur résidence habituelle en Espagne;

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b) si l’interprétation ou l’exécution a lieu sur le territoire espagnol; c) si l’interprétation ou l’exécution est fixée sur un phonogramme ou sur un support audiovisuel

protégé conformément aux dispositions de la présente loi; d) si l’interprétation ou l’exécution, bien qu’elle ne soit pas fixée, est incorporée à une émission

de radiodiffusion protégée conformément aux dispositions de la présente loi. 3) En tout état de cause, les artistes interprètes ou exécutants ressortissants de pays tiers jouissent de

la protection prévue par les conventions et traités internationaux auxquels l’Espagne est partie et, à défaut, ils sont traités à égalité avec les artistes interprètes ou exécutants espagnols dès lors que ceux -ci bénéficient, de leur côté, du traitement national dans l’autre pays.

4) La durée de la protection prévue à l’article 112 de la présente loi est également applicable aux titulaires visés qui ne sont pas ressortissants de l’Union européenne à condition qu’une convention internationale quelle qu’elle soit leur garantisse une protection en Espagne. Toutefois, sans préjudice des obligations internationales correspondantes, la durée de la protection prend fin à la date prévue dans le pays dont le titulaire est ressortissant; cette durée ne peut en aucun cas dépasser celle qui est prévue à l’article susmentionné.

Producteurs, réalisateurs de simples photographies et éditeurs

Art. 157. 1) Les producteurs de phonogrammes et ceux d’œuvres ou d’enregistrements audiovisuels, les

réalisateurs de simples photographies et les éditeurs des œuvres mentionnées à l’article 129 sont protégés conformément à la présente loi dans les cas suivants :

a) s’ils ont la nationalité espagnole ou si ce sont des entreprises ayant leur siège en Espagne ou encore s’ils sont ressortissants d’un autre État membre de l’Union européenne ou si ce sont des entreprises ayant leur siège dans un autre État membre de l’Union européenne;

b) s’ils sont ressortissants de pays tiers et publient en Espagne, pour la première fois ou dans les 30 jours qui suivent la publication dans un autre pays, les œuvres mentionnées; toutefois, le Gouvernement peut restreindre la portée de ce principe en ce qui concerne les nationaux d’États qui ne protègent pas suffisamment les œuvres ou publications de ressortissants espagnols dans des situations analogues.

2) En tout état de cause, les titulaires visés au sous-alinéa b) de l’alinéa précédent jouissent de la protection prévue par les conventions et traités internationaux auxquels l’Espagne est partie et, à défaut, ils sont traités à égalité avec les producteurs de phonogrammes et ceux d’œuvres ou d’enregistrements audiovisuels, les réalisateurs de simples photographies et les éditeurs des œuvres mentionnées à l’article 129, dès lors que ceux-ci bénéficient, de leur côté, du traitement national dans l’autre pays.

3) La durée de la protection prévue aux articles 119 et 125 de la présente loi est également applicable aux titulaires visés qui ne sont pas ressortissants de l’Union européenne à condition qu’une convention internationale quelle qu’elle soit leur garantisse une protection en Espagne. Toutefois, sans préjudice des obligations internationales correspondantes, la durée de la protection prend fin à la date prévue dans le pays dont le titulaire est ressortissant; cette durée ne peut, en aucun cas, dépasser celle qui est indiquée dans les articles susmentionnés.

Organismes de radiodiffusion

Art. 158. 1) Les organismes de radiodiffusion ayant leur siège en Espagne ou dans un autre État membre de

l’Union européenne jouissent, en ce qui concerne leurs émissions et transmissions, de la protection conférée par la présente loi.

2) En tout état de cause, les organismes de radiodiffusion ayant leur siège dans des pays tiers jouissent de la protection prévue par les conventions et traités internationaux auxquels l’Espagne est partie.

3) La durée de la protection prévue à l’article 127 de la présente loi vaut également pour les titulaires visés qui ne sont pas ressortissants de l’Union européenne à condition qu’une convention internationale

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quelle qu’elle soit leur garantisse une protection en Espagne. Toutefois, sans préjudice des obligations internationales correspondantes, la durée de la protection prend fin à la date prévue dans le pays dont le titulaire est ressortissant; cette durée ne peut, en aucun cas, dépasser celle qui est indiquée dans l’article susmentionné.

[DISPOSITIONS SUPPLÉMENTAIRES]

Dépôt légal

Première disposition. Le dépôt légal des œuvres de création traditionnellement reconnu en Espagne est régi par les

règlements en vigueur ou ceux qui seront édictés à l’avenir par le Gouvernement, sans préjudice des facultés qui, le cas échéant, reviennent aux communautés autonomes.

Révision du pourcentage et du montant mentionnés à l’article 24.2)

Deuxième disposition. Le pourcentage et le montant mentionnés à l’article 24.2) de la présente loi seront révisés par la loi sur

les budgets généraux de l’État.

Révision des sommes mentionnées à l’article 25.5)

Troisième disposition. Les Ministères de la culture, de l’industrie et de l’énergie et du commerce et du tourisme sont

habilités à ajuster, tous les deux ans, les sommes fixées à l’article 25.5) de la présente loi en fonction de la réalité du marché, de l’évolution des techniques et de l’indice officiel des prix à la consommation.

Périodicité de la rémunération prévue à l’article 90.3) et modification de cette périodicité

Quatrième disposition. La mise à la disposition des auteurs des sommes perçues à titre de rémunération proportionnelle aux

recettes, conformément à l’article 90.3), a lieu sur une base hebdomadaire. Sur proposition du Ministère de la culture, le Gouvernement peut modifier cette périodicité.

[DISPOSITIONS TRANSITOIRES]

Droits acquis

Première disposition. Les modifications introduites par la présente loi, qui portent atteinte aux droits acquis en vertu de la

législation antérieure, n’ont pas d’effets rétroactifs, sous réserve des dispositions suivantes.

Droits des personnes morales protégées par la loi relative à la propriété intellectuelle

du 10 janvier 1879

Deuxième disposition. Les personnes morales qui, en vertu de la loi relative à la propriété intellectuelle du 10 janvier 1879,

ont acquis à titre originaire la propriété intellectuelle d’une œuvre exercent les droits d’exploitation pendant un délai de 80 ans à compter de sa publication.

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Actes et contrats conclus conformément à la loi relative à la propriété intellectuelle

du 10 janvier 1879

Troisième disposition. Les actes accomplis et les contrats conclus sous le régime de la loi relative à la propriété intellectuelle

du 10 janvier 1879 produisent tous leurs effets conformément à cette dernière, mais sont nulles leurs clauses qui prévoient la cession des droits d’exploitation sur l’ensemble des œuvres que l’auteur peut créer à l’avenir ainsi que celles par lesquelles l’auteur s’engage à ne créer aucune œuvre à l’avenir.

Auteurs décédés avant le 7 décembre 1987

Quatrième disposition. La durée des droits d’exploitation sur les œuvres créées par des auteurs décédés avant le

7 décembre 1987 est celle qui est prévue dans la loi relative à la propriété intellectuelle du 10 janvier 1879.

Application des articles 38 et 39 de la loi relative à la propriété intellectuelle du 10 janvier 1879

Cinquième disposition. Sans préjudice de la disposition précédente et des droits acquis par des tiers dans le cadre de la

législation antérieure, les dispositions de la présente loi sont applicables aux auteurs dont les œuvres sont tombées dans le domaine public, provisoirement ou définitivement, conformément aux dispositions des articles 38 et 39 de la loi relative à la propriété intellectuelle du 10 janvier 1879.

Application des articles 14 à 16 aux auteurs d’œuvres antérieures à la loi relative à la propriété intellectuelle

du 11 novembre 1987

Sixième disposition. Les dispositions des articles 14 à 16 de la présente loi sont applicables aux auteurs des œuvres créées

avant l’entrée en vigueur de la loi n° 22/1987 relative à la propriété intellectuelle du 11 novembre 1987.

Règlement du 3 septembre 1880 portant application de la loi

relative à la propriété intellectuelle du 10 janvier 1879

Septième disposition. Le règlement du 3 septembre 1880 portant application de la loi relative à la propriété intellectuelle du

10 janvier 1879 et les autres textes réglementaires relatifs à la propriété intellectuelle restent en vigueur pour autant qu’ils ne soient pas contraires aux dispositions de la présente loi.

Réglementation de situations particulières en relation avec les programmes d’ordinateur

Huitième disposition. Les dispositions de la présente loi sont applicables aux programmes d’ordinateur créés avant le

25 décembre 1993, sans préjudice des actes déjà accomplis et des droits déjà acquis avant cette date.

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Versement d’une rémunération équitable au titre de la location dans le cadre des contrats conclus avant le 1 er juillet 1994

Neuvième disposition. En ce qui concerne les contrats conclus avant le 1er juillet 1994, le droit à une rémunération équitable

au titre de la location ne vaut que si les auteurs ou les artistes interprètes ou exécutants ou les représentants de ceux-ci ont fait une demande à cette fin, conformément aux dispositions de la présente loi, avant le 1er janvier 1997.

Droits acquis en ce qui concerne des droits d’exploitation déterminés

Dixième disposition. Les dispositions de la présente loi relatives aux droits de distribution, de fixation, de reproduction et

de communication au public s’entendent sans préjudice des actes d’exploitation accomplis et des contrats conclus avant le 1er janvier 1995, ainsi que des dispositions du point c) de l’article 99.

Réglementation de situations particulières en rapport avec l’application provisoire

des dispositions relatives à la communication au public par satellite

Onzième disposition. 1) Dans le cas d’un contrat international de coproduction conclu avant le 1 er janvier 1995 entre un

coproducteur d’un État membre et un ou plusieurs coproducteurs d’autres États membres ou de pays tiers, le coproducteur, ou son cessionnaire, qui souhaite autoriser la communication au public par satellite doit obtenir au préalable le consentement du titulaire du droit exclusif, que celui -ci soit coproducteur ou cessionnaire, si les conditions suivantes sont réunies :

a) le contrat prévoit expressément un régime de répartition des droits d’exploitation entre les coproducteurs par zones géographiques pour tous les moyens de communication au public sans distinguer le régime applicable à la communication par satellite des dispositions applicables aux autres moyens de communication;

b) la communication au public par satellite de la coproduction porte préjudice à l’exclusivité, notamment linguistique, de l’un des coproducteurs ou de ses cessionnaires sur un territoire déterminé.

2) L’application des dispositions des articles 106 à 108, 115 et 116, 122 et 126 de la présente loi s’entend sans préjudice des actes d’exploitation accomplis et des contrats conclus avant le 14 octobre 1995.

3) Les dispositions relatives à la communication au public par satellite sont applicables à tous les phonogrammes, prestations, émissions et premières fixations d’enregistrements audiovisuels qui étaient encore protégés au 1er juillet 1994 par la législation des États membres sur les droits de propriété intellectuelle et qui, à cette date, remplissaient les critères nécessaires pour bénéficier de la protection en vertu des dispositions citées.

Application provisoire des dispositions relatives à la radiodiffusion par satellite

Douzième disposition. 1) Les droits reconnus aux articles 106 à 108, 115 et 116, 122 et 126 de la présente loi sont régis, dans

la mesure où elles s’appliquent, par la neuvième et la dixième disposition transitoire. 2) Les dispositions de la présente loi relatives au droit de communication au public par satellite seront

pleinement applicables à partir du 1er janvier de l’an 2000 aux contrats d’exploitation en vigueur le 1er janvier 1995.

3) Les dispositions mentionnées à l’alinéa 3) de la onzième disposition transitoire ne sont pas applicables aux contrats en vigueur le 14 octobre 1995 qui cesseront de produire leurs effets avant le

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1er janvier de l’an 2000. À cette date, les parties pourront renégocier les clauses du contrat conformément aux dispositions citées.

Réglementation de situations particulières en ce qui concerne la durée de la protection

Treizième disposition. 1) La présente loi n’a aucun effet sur les actes d’exploitation accomplis avant le 1 er juillet 1995. Les

droits de propriété intellectuelle conférés en application de la présente loi ne donnent pas lieu à paiement de la part des personnes ayant exploité de bonne foi les œuvres et les prestations correspondantes tombées dans le domaine public.

2) La durée de la protection prévue dans la présente loi est applicable à toutes les œuvres et prestations qui étaient protégées en Espagne ou au moins dans un État membre de l’Union européenne au 1er juillet 1995 en vertu des dispositions pertinentes de la législation nationale relatives aux droits de propriété intellectuelle, ou qui remplissent les critères prévus pour bénéficier de la protection conformément aux dispositions de la présente loi qui régissent le droit de distribution, en ce qui concerne les œuvres et les prestations, ainsi que les droits de fixation, reproduction et communication au public, en ce qui concerne les prestations.

Application des dispositions transitoires du code civil

Quatorzième disposition. Les dispositions transitoires du code civil s’appliquent aux cas non prévus par les présentes

dispositions.

[DISPOSITION ABROGATIVE]

Abrogation de certaines dispositions

Disposition unique. 1) Les dispositions qui sont contraires à la présente loi sont abrogées et en particulier : a) les chapitres V et VI du titre premier du décret royal du 3 septembre 1880 portant approbation

du règlement d’application de la loi relative à la propriété intellectuelle du 10 janvier 1879; b) les articles 9.1), 11, 12, 14, 16, 17, 18, 19 et 37.1, ainsi que les chapitres II et III du titre II du

décret royal n°1434/1992 du 27 novembre 1992, concernant l’application des articles 24 , 25 et 140 de la loi n° 22/1987 du 11 novembre 1987 relative à la propriété intellectuelle.

2) Les dispositions suivantes restent en vigueur : a) les dispositions de la loi n° 9/1975 du 12 mars 1975 sur le livre qui n’ont pas été abrogées par

la loi n° 22/1987 du 11 novembre 1987 relative à la propriété intellectuelle et par le décret royal n° 875/1986 du 21 mars 1986;

b) les chapitres I, II, III, IV, VII, VIII, IX, X et la disposition transitoire du titre premier ainsi que les chapitres I, II et III du titre II du décret royal du 3 septembre 1880 portant approbation du règlement d’application de la loi relative à la propriété intellectuelle du 10 janvier 1879;

c) le décret n° 3837/1970 du 31 décembre 1970 réglementant le nantissement des films cinématographiques;

d) le décret n° 2984/1972 du 2 novembre 1972 rendant obligatoire l’indication du numéro ISBN sur les livres et les brochures de toute nature;

e) le décret royal n° 2332/1983 du 1er septembre 1983 réglementant la vente, la distribution et l’exposition publique de matériel audiovisuel;

f) le décret royal n° 448/1988 du 22 avril 1988 réglementant la diffusion de films cinématographiques et autres œuvres audiovisuelles fixées sur support vidéo;

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g) les dispositions du décret royal n° 479/1989 du 5 mai 1989 fixant la composition et le règlement intérieur de la Commission arbitrale en matière de droits de la propriété intellectuelle, qui n’ont pas été modifiées par le décret royal n° 1248/1995 du 14 juillet 1995;

h) le décret royal n° 484/1990 du 30 mars 1990 sur le prix de vente au public des livres; i) les dispositions du décret royal n° 1584/1991 du 18 octobre 1991 portant approbation du

règlement de la Direction générale de l’enregistrement de la propriété intellectuelle, maintenues en vigueur aux termes de l’alinéa 3) de la disposition transitoire unique du décret royal n° 733/1993 du 14 mai 1993;

j) les dispositions du décret royal n° 1434/1992 du 27 novembre 1992 concernant l’application des articles 24, 25 et 140 de la loi n° 22/1987 du 11 novembre 1987 relative à la propriété intellectuelle, tels que révisés par la loi n° 20/1992 du 7 juillet 1992, qui n’ont pas été modifiées par le décret royal n° 325/1994 du 25 février 1994 ni abrogées par la présente disposition abrogative;

k) le décret royal n° 733/1993 du 14 mai 1993 portant approbation du règlement de la Direction générale de l’enregistrement de la propriété intellectuelle;

l) le décret royal n° 325/1994 du 25 février 1994 portant modification de l’article 15.2) du décret royal n° 1434/1992 du 27 novembre 1992 concernant l’application des articles 24, 25 et 140 de la loi n° 22/1987 du 11 novembre 1987 relative à la propriété intellectuelle, révisés par la loi n° 20/1992 du 7 juillet 1992;

m) le décret royal n° 1694/1994 du 22 juillet 1994 modifiant le décret royal n° 1584/1991 du 18 octobre 1991 portant approbation du règlement de la Direction générale de l’enregistrement de la propriété intellectuelle, en vue de sa mise en conformité avec la loi n° 30/1992 sur le régime juridique des administrations publiques et la procédure administrative commune;

n) le décret royal n° 1778/1994 du 5 août 1994 modifiant les règles applicables à l’octroi, la modification et l’extinction des autorisations pour les mettre en conformité avec la loi n° 30/1992 du 26 novembre 1992 sur le régime juridique des administrations publiques et la procédure administrative commune;

ñ) le décret royal n° 1248/1995 du 14 juillet 1995 modifiant en partie le décret royal n° 479/1989 du 5 mai 1989 fixant la composition et le règlement intérieur de la Commission arbitrale en matière de droits de la propriété intellectuelle;

o) le décret royal n° 1802/1995 du 3 novembre 1995 portant création du système visant à déterminer la rémunération compensatoire pour copie privée à Ceuta et Melilla;

p) l’arrêté du 23 juin 1966 établissant les règles de base auxquelles doivent se conformer les contrats publicitaires dans le domaine cinématographique;

q) l’arrêté du 30 octobre 1971 approuvant le règlement de l’Institut bibliographique hispanique; r) l’arrêté du 25 mars 1987 réglementant le fonctionnement de l’Institut espagnol de l’ISBN; s) l’arrêté du 3 avril 1991 relatif à l’application des dispositions du décret royal n° 2332/1983 du

1er septembre 1983 réglementant la vente, la distribution et l’exposition publique de matériel audiovisuel.

[DISPOSITION FINALE]

Règlement d’application

Disposition unique. Le Gouvernement est autorisé à édicter le règlement d’application de la présente loi.


Législation Est remplacé(e) par (10 texte(s)) Est remplacé(e) par (10 texte(s))
Traités Se rapporte à (1 document) Se rapporte à (1 document) Référence du document de l'OMC
IP/N/1/ESP/C/6
Aucune donnée disponible

N° WIPO Lex ES054