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Loi sur le droit d'auteur (loi n° 48 du 6 mai 1970, telle que modifiée jusqu'à la loi n° 91 du 12 mai 1995), Japon

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Détails Détails Année de version 1995 Dates Modifié jusqu’à: 1 juin 1995 Entrée en vigueur: 1 janvier 1971 Adopté/e: 6 mai 1970 Type de texte Principales lois de propriété intellectuelle Sujet Droit d'auteur, Mise en application des droits, Règlement extrajudiciaire de litiges (ADR), Organe de réglementation de la PI Notes Cette version consolidée de la loi sur le droit d'auteur (loi n° 48 du 6 mai 1970) comprend tous les amendements apportés à la loi jusqu'à la loi n° 91 du 12 mai 1995, qui est entrée en vigueur le 1 juin 1995.

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Texte(s) princip(al)(aux) Texte(s) princip(al)(aux) Français Loi sur le droit d'auteur (loi n° 48 du 6 mai 1970, telle que modifiée jusqu'à la loi n° 91 du 12 mai 1995)         Anglais Copyright Act (Act No. 48 of May 6, 1970, as amended up to Act No. 91 of May 12, 1995)        
JP001: Copyright, Law (Consolidation), 06/05/1970 (12/05/1995), No. 48 (No. 91)

Copyright Law*

(Law No. 48 of May 6, 1970, as amended by Laws No. 49 of May 18, 1978, No. 45 of May 19, 1981, No. 78 of December 2, 1983, No. 23 of May 1, 1984, No. 46 of May 25, 1984, No. 62 of June 14, 1985, No. 64 of May 23, 1986, No. 65 of May 23, 1986, No. 87 of November 1, 1988, No. 43 of June 28, 1989, No. 63 of May 2, 1991, No. 106 of December 16, 1992, No. 89 of November 12, 1993,
No. 112 of December 14, 1994, and No. 91 of May 12, 1995)

Chapter I
General Provisions

Section 1
General Rules

(Purpose)

Art. 1. The purpose of this Law is, by providing for the rights of authors and the rights neighboring thereon with respect to works as well as performances, phonograms, broadcasts and wire diffusions, to secure the protection of the rights of authors, etc., having regard to a just and fair exploitation of these cultural products, and thereby to contribute to the development of culture.

(Definitions)

Art. 2.-
(1) In this Law, the following terms shall have the meaning hereby assigned to them respectively:
(i) "work" means a production in which thoughts or sentiments are expressed in a creative way and which falls within the literary, scientific, artistic or musical domain;
(ii) "author" means a person who creates a work;
(iii) "performance" means the acting on stage, dancing, musical playing, singing, delivering, declaiming or performing in other ways of a work, and includes similar acts not involving the performance of a work which have the nature of public entertainment;
(iv) "performers" means actors, dancers, musicians, singers and other persons who give a performance as well as those who conduct or direct a performance;
(v) "phonograms" means fixations of sounds on phonographic discs, recording tapes and other material forms, excluding those intended for use exclusively with images;
(vi) "producers of phonograms" means those who first fix the sounds contained in phonograms;
(vii) "commercial phonograms" means copies of phonograms made for commercial purposes;
(viii) "broadcasting" means the transmission of radio communication intended for direct reception by the public;
(ix) "broadcasting organizations" means those who engage in the broadcasting business;
(ixbis) "wire diffusion" means the wire transmission intended for simultaneous reception by the public of the transmission having the same contents;
(ixter) "wire diffusion organizations" means those who engage in wire diffusion service;
(x) "makers of cinematographic works" means those who take the initiative in, and the responsibility for, the making of a cinematographic work;
(xbis) "program" means an expression of combined instructions given to a computer so as to make it function and obtain a certain result;
(xter) "databases" means an aggregate of information such as articles, numerals or diagrams, which is systematically constructed so that such information can be searched for with the aid of a computer;
(xi) "derivative work" means a work created by translating, arranging musically, transforming, dramatizing, cinematizing or otherwise adapting a preexisting work;
(xii) "joint work" means a work created by two or more persons in which the contribution of each person cannot be separately exploited;
(xiii) "sound recording" means the fixation of sounds on some material forms and the multiplication of such fixation;
(xiv) "visual recording" means the fixation of a sequence of images on some material forms and the multiplication of such fixation;
(xv) "reproduction" means the reproduction in a tangible form by means of printing, photography, polygraphy, sound or visual recording or otherwise; and
(a) in the case of dramas and other similar dramatic works, it includes sound and visual recording of the actings, broadcasts or wire diffusions of these works, and
(b) in the case of architectural works, it includes the construction of an architectural work according to its plan;
(xvi) "acting" means the performance of works by means other than musical playing ("musical playing" includes singing; the same shall apply hereinafter);
(xvii) "wire transmission" means the transmission of wire telecommunication intended for direct reception by the public, excluding the transmission by wire-telecommunication installations one part of which is located on the same premises where the other part is located or, if the premises are occupied by two or more persons, both parts of which are located within the area therein occupied by one person;
(xviii) "recitation" means the oral communication by means of reading or otherwise, not falling within the term "performance";
(xix) "cinematographic presentation" means the projection of a cinematographic work on the screen or other material forms, and includes the intangible reproduction of sounds fixed in that cinematographic work accompanied by its projection;
(xx) "distribution" means the transfer and lending of copies of a work to the public, whether with or without payment, and in the case of a cinematographic work or a work reproduced therein, it includes the transfer and lending of copies of such work for the purpose of making the cinematographic work available to the public;
(xxi) "this country" means the jurisdiction in which this Law is effective.
(2) As used in this Law, "artistic work" includes a work of artistic craftsmanship.
(3) As used in this Law, "cinematographic work" includes a work expressed by a process producing visual or audiovisual effects analogous to those of cinematography and fixed in some material form.
(4) As used in this Law, "photographic work" includes a work expressed by a process analogous to photography.
(5) As used in this Law, "the public" includes a large number of specific persons.
(6) As used in this Law, "legal person" includes non-juridical associations or foundations having representatives or administrators.
(7) In this Law, "performance" and "recitation" include the performance or recitation of a work by means of sound or visual recordings, not falling within the term "broadcasting", "wire transmission" or "cinematographic presentation", and "performance", "recitation" and "cinematographic presentation" include the communication by means of telecommunication installations of performances, recitations or cinematographic presentations of works, not falling within the term "broadcasting" or "wire transmission."
(8) In this Law, "lending" includes any kind of similar act of acquiring the authority to use, whatever the purpose or means.
(9) In this Law, the meanings assigned to the terms defined in paragraph (1), items (viii), (ixbis) and (xiii) to (xx) and the preceding two paragraphs shall also apply to their variant forms, as the case may be.

(Publishing of works)

Art. 3.-
(1) A work has been "published" when copies of the work have been reproduced and distributed by a person who has the right mentioned in Article 21 or with the authorization of such person ("authorization" means the authorization to exploit a work under the provision of Article 63, paragraph (1); the same shall apply hereinafter in this and the next Chapters, with the exception of the said Article) or by a person in favor of whom the right of publication mentioned in Article 79 has been established, in such sufficient quantities as satisfy the reasonable requirements of the public, having regard to the nature of the work (without prejudice to the right of a person who has the right mentioned in Article 26 or Article 26bis).
(2) A work shall be considered as having been "published" when copies of its translation have been reproduced and distributed, in such quantities as provided for in the preceding paragraph, by a person who has the same right as that mentioned in Article 21 by virtue of the provisions of Article 28 or with the authorization of such person (without prejudice to the right of a person who has the same right as that mentioned in Article 26 or Article 26bis by virtue of the provision of Article 28).
(3) A person who would have the right mentioned in any of the preceding two paragraphs if this work were protected under this Law or a person who obtained the authorization to exploit the work from such person shall be considered to be a person who has such right or a person who obtained the authorization from such person, and these paragraphs shall apply with respect to those persons.

(Making public of works)

Art. 4.-
(1) A work has been "made public" when it has been published, or when it has been made available to the public, by a person who has the rights mentioned in Articles 22 to 26 or with the authorization of such person, by means of performance, broadcasting, wire transmission, recitation, exhibition or cinematographic presentation. In the case of architectural works, a work also has been "made public" when it has been constructed by a person who has the right mentioned in Article 21 or with the authorization of such person.
(2) A work shall be considered as having been "made public" when its translation has been made available to the public by a person who has the same rights as those mentioned in Articles 22 to 24 or Article 26 by virtue of the provision of Article 28 or with the authorization of such person by means of performance, broadcasting, wire transmission, recitation or cinematographic presentation.
(3) An artistic work or a photographic work shall be considered as having been "made public" when it has been exhibited, by such a person as mentioned in Article 45, paragraph (1), in such a manner as provided for in that paragraph.
(4) Works defined in Article 12bis, paragraph (1), shall be considered as having been "made public" when such works have been put, by a person having the rights mentioned in Article 23, paragraph (1), or with the authorization of such person, in such a state that they may be made available to the public by means of wire transmission made in response to a request from the public.
(5) A person who would have the right mentioned in paragraph (1) or (2) or the preceding paragraph of this Article if his work were protected under this Law or a person who obtained the authorization to exploit the work from such person shall be considered to be a person who has such right or a person who obtained the authorization from such person, and these paragraphs shall apply with respect to those persons.

(Priority of international treaty)

Art. 5. If an international treaty provides otherwise with respect to the rights of authors and the rights neighboring thereon, the provisions thereof shall prevail.

Section 2
Scope of Application

(Works)

Art. 6. The following shall be granted protection under this Law:
(i) works of Japanese nationals ("Japanese nationals" includes legal persons established under Japanese law and those who have their principal offices in this country; the same shall apply hereinafter);
(ii) works first published in this country, including those first published abroad and published in this country within 30 days of that first publication;
(iii) works not falling within those mentioned in the preceding two items, to which Japan has the obligation to grant protection under an international treaty.

(Performances)

Art. 7. The following shall be granted protection under this Law:
(i) performances which take place in this country;
(ii) performances fixed in the phonograms mentioned in item (i) or (ii) of the next Article;
(iii) performances transmitted through the broadcasts mentioned in Article 9, item (i) or (ii), excluding those incorporated in sound or visual recordings before the transmission with the authorization of the performers concerned;
(iv) performances transmitted through the wire diffusions mentioned in each item of Article 9bis, excluding those incorporated in sound or visual recordings before the transmission with the authorization of the performers concerned;
(v) any of the following performances not falling within those mentioned in the preceding four items:
(a) performances which take place in a Contracting State of the International Convention for the Protection of Performers, Producers of Phonograms and Broadcasting Organizations (hereinafter referred to as "the Convention for the Protection of Performers, etc."),
(b) performances fixed in the phonograms mentioned in item (iii) of the next Article,
(c) performances transmitted through the broadcasts mentioned in Article 9, item (iii), excluding those incorporated in sound or visual recordings before the transmission with the authorization of the performers concerned;
(vi) any of the following performances not falling within those mentioned in the preceding five items:
(a) performances which take place in a Member of the World Trade Organization,
(b) performances fixed in the phonograms mentioned in item (iv) of the next Article,
(c) performances transmitted through the broadcasts mentioned in Article 9, item (iv), excluding those incorporated in sound or visual recordings before the transmission with the authorization of the performers concerned.

(Phonograms)

Art. 8. The following shall be granted protection under this Law:
(i) phonograms the producers of which are Japanese nationals;
(ii) phonograms composed of the sounds which were first fixed in this country;
(iii) any of the following phonograms not falling within those mentioned in the preceding two items:
(a) phonograms the producers of which are nationals of any of the Contracting States of the Convention for the Protection of Performers, etc. ("nationals" includes legal persons established under the law of such State and those who have their principal offices in such State; the same shall apply hereinafter),
(b) phonograms composed of the sounds which were first fixed in any of the Contracting States of the Convention for the Protection of Performers, etc.;
(iv) any of the following phonograms not falling within those mentioned in the preceding three items:
(a) phonograms the producers of which are nationals of any of the Members of the World Trade Organization ("nationals" includes legal persons established under the law of such Member and those who have their principal offices in such Member; the same shall apply hereinafter),
(b) phonograms composed of the sounds which were first fixed in any of the Members of the World Trade Organization;
(v) phonograms not falling within those mentioned in the preceding four items, to which Japan has the obligation to grant protection under the Convention for the Protection of Producers of Phonograms Against Unauthorized Duplication of Their Phonograms (in Article 121bis, item (ii), referred to as "the Phonograms Convention").

(Broadcasts)

Art. 9. The following shall be granted protection under this Law:
(i) broadcasts transmitted by broadcasting organizations of Japanese nationality;
(ii) broadcasts transmitted from transmitters situated in this country;
(iii) any of the following broadcasts not falling within those mentioned in the preceding two items:
(a) broadcasts transmitted by broadcasting organizations which are nationals of any of the Contracting States of the Convention for the Protection of Performers, etc.,
(b) broadcasts transmitted from transmitters situated in any of the Contracting States of the Convention for the Protection of Performers, etc.;
(iv) any of the following broadcasts not falling within those mentioned in the preceding three items:
(a) broadcasts transmitted by broadcasting organizations which are nationals of any of the Members of the World Trade Organization,
(b) broadcasts transmitted from transmitters situated in any of the Members of the World Trade Organization.

(Wire diffusions)

Art. 9bis. The following shall be granted protection under this Law:
(i) wire diffusions transmitted by wire diffusion organizations of Japanese nationality (excluding those made upon receiving broadcasts; the same shall apply in the next item);
(ii) wire diffusions transmitted from wire transmitters situated in this country.

Chapter II
Rights of Authors

Section 1
Works

(Classification of works)

Art. 10.-
(1) As used in this Law, "works" shall include, in particular, the following:
(i) novels, dramas, articles, lectures and other literary works;
(ii) musical works;
(iii) choreographic works and pantomimes;
(iv) paintings, engravings, sculptures and other artistic works;
(v) architectural works;
(vi) maps as well as figurative works of a scientific nature such as plans, charts, and models;
(vii) cinematographic works;
(viii) photographic works;
(ix) program works.
(2) News of the day and miscellaneous facts having the character of mere items of information shall not fall within the term "works" mentioned in item (i) of the preceding paragraph.
(3) The protection granted by this Law to works mentioned in paragraph (1), item (ix), shall not extend to any programming language, rule or algorithm used for making such works. In this case, the following terms shall have the meaning hereby assigned to them respectively:
(i) "programming language" means letters and other symbols as well as their systems for use as means of expressing a program;
(ii) "rule" means a special rule on how to use in a particular program a programming language mentioned in the preceding item;
(iii) "algorithm" means methods of combining, in a program, instructions given to a computer.

(Derivative works)

Art. 11. The protection granted by this Law to derivative works shall not prejudice the rights of authors of preexisting works.

(Compilations)

Art. 12.-
(1) Compilations which, by reason of the selection or arrangement of their contents, constitute intellectual creations shall be protected as independent works.
(2) The provision of the preceding paragraph shall not prejudice the rights of authors of works which form part of compilations defined in that paragraph.

(Database works)

Art. 12bis.-
(1) Databases which, by reason of the selection or systematic construction of information contained therein, constitute intellectual creations shall be protected as independent works.
(2) The provision of the preceding paragraph shall not prejudice the rights of authors of works which form part of databases defined in that paragraph.

(Works not protected)

Art. 13. The following shall not form the subject matter of the rights provided for in this Chapter:
(i) the Constitution and other laws and regulations;
(ii) notifications, instructions, circular notices and the like issued by organs of the State or local public entities;
(iii) judgments, decisions, orders and decrees of law courts, as well as rulings and decisions made by administrative organs in proceedings similar to judicial ones;
(iv) translations and compilations, of those materials mentioned in the preceding three items, made by organs of the State or local public entities.

Section 2
Authors

(Presumption of authorship)

Art. 14. A person, whose name or appellation (hereinafter referred to as "true name"), or whose generally known pen name, abbreviation or other substitute for his true name (hereinafter referred to as "pseudonym") is indicated as the name of the author in the customary manner on the original of his work or when his work is offered to or made available to the public, shall be presumed to be the author of that work.

(Authorship of a work made by an employee in the course of his duties)

Art. 15.-
(1) The authorship of a work (except a program work) which, on the initiative of a legal person or other employer (hereinafter in this Article referred to as "legal person, etc."), is made by his employee in the course of his duties and is made public under the name of such legal person, etc., as the author shall be attributed to that legal person, etc., unless otherwise stipulated in a contract, work regulation or the like in force at the time of the making of the work.
(2) The authorship of a program work which, on the initiative of a legal person, etc., is made by his employee in the course of his duties, shall be attributed to that legal person, etc., unless otherwise stipulated in a contract, work regulation or the like in force at the time of the making of the work.

(Authorship of a cinematographic work)

Art. 16. The authorship of a cinematographic work shall be attributed to those who, by taking charge of producing, directing, filming, art direction, etc., have contributed to the creation of that work as a whole, excluding authors of novels, scenarios, music or other works adapted or reproduced in that work; provided, however, that the provision of the preceding Article is not applicable.

Section 3
Contents of the Rights

Subsection 1
General Rules

(Rights of authors)

Art. 17.-
(1) The author shall enjoy the rights mentioned in paragraph (1) of the next Article, Article 19, paragraph (1), and Article 20, paragraph (1) (hereinafter referred to as "moral rights") as well as the rights mentioned in Articles 21 to 28 (hereinafter referred to as "copyright").
(2) The enjoyment of moral rights and copyright shall not be subject to any formality.
Subsection 2
Moral Rights

(Right of making the work public)

Art. 18.-
(1) The author shall have the right to offer to and make available to the public his work which has not yet been made public (including a work which has been made public without his consent; the same shall apply in the next paragraph). The author shall have the same right with respect to works derived from his work which has not yet been made public.
(2) In the following cases, the author shall be presumed to have consented to the following acts:
(i) where copyright in his work which has not yet been made public has been transferred: the offering to and the making available to the public of the work by exercising the copyright therein;
(ii) where the original of his artistic or photographic work which has not yet been made public has been transferred: the making available to the public of the work by exhibiting its original;
(iii) where the ownership of copyright in his cinematographic work belongs to the maker under the provisions of Article 29: the offering to and the making available to the public of the work by exercising the copyright therein.

(Right of determining the indication of the author's name)

Art. 19.-
(1) The author shall have the right to determine whether or not his true name or pseudonym should be indicated as the name of the author, on the original of his work or when his work is offered to or made available to the public. The author shall have the same right with respect to the indication of his name when works derived from his work are offered to or made available to the public.
(2) In the absence of any declaration of the intention of the author to the contrary, a person using his work may indicate the name of the author in the same manner as that already adopted by the author.
(3) It shall be permissible to omit the name of the author where it is found that there is no risk of damage to the interests of the author in his claim to authorship in the light of the purpose and the manner of exploiting his work and insofar as such omission is compatible with fair practice.

(Right of preserving the integrity)

Art. 20.-
(1) The author shall have the right to preserve the integrity of his work and its title against any distortion, mutilation or other modification against his will.
(2) The provision of the preceding paragraph shall not apply to the following modifications:
(i) change of ideographs or words or other modifications deemed unavoidable for the purpose of school education in the case of the exploitation of works under the provisions of Article 33, paragraph (1) (including the case where its application mutatis mutandis is provided for under the provision of paragraph (4) of the same Article) and Article 34, paragraph (1);
(ii) modification of an architectural work by means of extension, rebuilding, repairing, or remodeling;
(iii) modification which is necessary for enabling the use in a particular computer of a program work which is otherwise unusable in that computer, or to make more effective the use of a program work in a computer;
(iv) other modifications not falling within those mentioned in the preceding three items, which are deemed unavoidable in the light of the nature of a work as well as the purpose and the manner of exploitation.
Subsection 3
Rights Comprised in Copyright

(Right of reproduction)

Art. 21. The author shall have the exclusive right to reproduce his work.

(Right of performance)

Art. 22. The author shall have the exclusive right to perform his work publicly ("publicly" means for the purpose of making a work seen or heard directly by the public; the same shall apply hereinafter).

(Rights of broadcasting, wire transmission, etc.)

Art. 23.-
(1) The author shall have the exclusive right to broadcast and transmit by wire his work.
(2) The author shall have the exclusive right to communicate publicly, by means of a receiving apparatus, his work broadcast or transmitted by wire.

(Right of recitation)

Art. 24. The author of a literary work shall have the exclusive right to recite publicly his work.

(Right of exhibition)

Art. 25. The author of an artistic work or of an unpublished photographic work shall have the exclusive right to exhibit publicly the original of his work.

(Right of cinematographic presentation and distribution)

Art. 26.-
(1) The author of a cinematographic work shall have the exclusive right to present publicly his work and distribute its copies.
(2) The author of a work reproduced in a cinematographic work shall have the exclusive right to present publicly his work and distribute its copies.

(Right of lending)

Art. 26bis. The author shall have the exclusive right to offer his work (except a cinematographic work) to the public by lending copies of the work (excluding copies of a cinematographic work in the case of a work reproduced in the cinematographic work).

(Rights of translation, adaptation, etc.)

Art. 27. The author shall have the exclusive right to translate, arrange musically, transform, dramatize, cinematize, or otherwise adapt his work.

(Right of the original author in the exploitation of a derivative work)

Art. 28. In the exploitation of a derivative work, the author of the preexisting work shall have the same rights as those the author of the derivative work has under this Subsection.
Subsection 4
Ownership of Copyright in Cinematographic Works

(Ownership of copyright in cinematographic works)

Art. 29.-
(1) Copyright in a cinematographic work, to which the provisions of Article 15, paragraph (1), the next paragraph and paragraph (3) of this Article are not applicable, shall belong to the maker of that work, provided that the authors of the work have undertaken to participate in the making thereof.
(2) In the case of a cinematographic work, which is made by a broadcasting organization alone for use exclusively for broadcasting purposes and to which the provision of Article 15, paragraph (1), is not applicable, the following rights comprised in the copyright therein shall belong to that organization as the maker of cinematographic works:
(i) right to broadcast that work, and to diffuse by wire and communicate publicly by means of a receiving apparatus the work thus broadcast;
(ii) right to reproduce that work, and to distribute its copies thus reproduced among other broadcasting organizations.
(3) In the case of a cinematographic work, which is made by a wire diffusion organization alone for use exclusively for wire diffusion purposes and to which the provision of Article 15, paragraph (1), is not applicable, the following rights comprised in the copyright therein shall belong to that organization as the maker of cinematographic works:
(i) right to diffuse by wire that work, and to communicate publicly by means of a receiving apparatus the work thus diffused by wire;
(ii) right to reproduce that work, and to distribute its copies thus reproduced among other wire diffusion organizations.
Subsection 5
Limitations on Copyright

(Reproduction for private use)

Art. 30.-
(1) It shall be permissible for a user to reproduce by himself a work forming the subject matter of a copyright (hereinafter in this Subsection referred to as a "work") for the purpose of his personal use, family use or other similar uses within a limited circle (hereinafter referred to as "private use"), except in the case where such reproduction is made by means of automatic reproducing machines ("automatic reproducing machine" means a machine having reproducing functions and in which all or the main parts of the reproducing devices are automatic) placed for the use of the public.
(2) Any person who, for the purpose of private use, makes sound or visual recordings on such a digital recording medium as specified by Cabinet Order by means of such a digital recording machine as specified by Cabinet Order (excluding (a) machines having special characteristics generally not employed for private use, such as those for broadcasting, and (b) machines having recording functions incidental to the primary functions, such as telephones with sound recording function) shall pay a reasonable amount of compensation to the copyright owners concerned.

(Reproduction in libraries, etc.)

Art. 31. It shall be permissible to reproduce a work included in library materials ("library materials" in this Article means books, documents and other materials held in the collections of libraries, etc.) within the scope of the nonprofit-making activities of libraries, etc. ("libraries, etc." in this Article means libraries and other establishments, designated by Cabinet Order, having the purpose, among others, to offer library materials for the use of the public) in the following cases:
(i) where, at the request of a user and for the purpose of his own investigation or research, he is furnished with a single copy of a part of a work already made public or of all of an individual work included in a periodical already published for a considerable period of time;
(ii) where the reproduction is necessary for the purpose of preserving library materials;
(iii) where other libraries, etc., are furnished with a copy of library materials which are rarely available through normal trade channels because the materials are out of print or for other similar reasons.

(Quotations)

Art. 32.-
(1) It shall be permissible to make quotations from a work already made public, provided that their making is compatible with fair practice and their extent does not exceed that justified by purposes such as news reporting, criticism or research.
(2) It shall also be permissible for the press or other periodicals to reproduce informatory, investigatory or statistical data, reports and other works of similar character which have been prepared by organs of the State or local public entities for the purpose of public information and which have been made public under their authorship, provided that the reproduction thereof is not expressly prohibited.

(Reproduction in school textbooks, etc.)

Art. 33.-
(1) It shall be permissible to reproduce in school textbooks ("school textbooks" means textbooks authorized by the Minister of Education or those compiled under the authorship of the Ministry of Education for the use of children or pupils in their education in primary schools, junior and senior high schools or other similar schools) works already made public, to the extent deemed necessary for the purpose of school education.
(2) A person who makes such reproduction shall inform the author thereof and pay to the copyright owner compensation, the amount of which is fixed each year by the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs, by taking into account the purpose of the provision of the preceding paragraph, the nature and the purpose of the work, the ordinary rate of royalty, and other conditions.
(3) The Commissioner of the Agency for Cultural Affairs shall announce in the Official Gazette the amount of compensation fixed under the provision of the preceding paragraph.
(4) The preceding three paragraphs shall apply mutatis mutandis with respect to the reproduction of works in textbooks intended for senior high school correspondence courses and in guidance books of school textbooks mentioned in paragraph (1) intended for teachers (these guidance books shall be limited to those published by the same publisher of the textbooks).

(Broadcasting, etc., in school education programs)

Art. 34.-
(1) It shall be permissible to broadcast or diffuse by wire a work already made public, in broadcasting programs or wire diffusion programs which conform to the curriculum standards provided for in regulations on school education, and to reproduce it in teaching materials for these programs, to the extent deemed necessary for the purpose of school education.
(2) A person who makes such exploitation of a work shall inform the author thereof and pay to the copyright owner a reasonable amount of compensation.

(Reproduction in schools and other educational institutions)

Art. 35. A person who is in charge of teaching in a school or other educational institutions not established for profit-making may reproduce a work already made public if and to the extent deemed necessary for the purpose of use in the course of teaching, provided that such reproduction does not unreasonably prejudice the interests of the copyright owner in the light of the nature and the purpose of the work as well as the number of copies and the character of reproduction.

(Reproduction in examination questions)

Art. 36.-
(1) It shall be permissible to reproduce a work already made public in questions of an entrance examination or other examinations of knowledge or skill, or such examination for a license, to the extent deemed necessary for that purpose.
(2) A person who makes such reproduction for profit-making purposes shall pay to the copyright owner compensation the amount of which corresponds to an ordinary rate of royalty.

(Reproduction in Braille, etc.)

Art. 37.-
(1) It shall be permissible to reproduce in Braille for the blind a work already made public.
(2) For Braille libraries and other establishments for the promotion of the welfare of the blind, designated by Cabinet Order, it shall be permissible to make sound recordings of a work already made public, exclusively for the purpose of lending such recordings for the use of the blind.

(Performance, etc., not for profit-making)

Art. 38.-
(1) It shall be permissible publicly to perform, recite, and present cinematographically a work already made public, for nonprofit-making purposes and without charging any fees ("fees" includes any kind of charge to be imposed with respect to the offering and the making available of a work to the public; the same shall apply hereinafter in this Article) to audiences or spectators; provided, however, that the performers or reciters concerned are not paid any remuneration for such performance, recitation or cinematographic presentation.
(2) It shall be permissible to diffuse by wire a work already broadcast, for nonprofit-making purposes and without charging any fees to audiences or spectators.
(3) It shall be permissible to communicate publicly, by means of a receiving apparatus, a work already broadcast or diffused by wire, for nonprofit-making purposes and without charging any fees to audiences or spectators. The same shall apply to such public communication made by means of a receiving apparatus of a kind commonly used in private homes.
(4) It shall be permissible to offer to the public a work (except a cinematographic work) already made public, by lending copies of the work (excluding copies of a cinematographic work in the case of a work reproduced in the cinematographic work) for nonprofit-making purposes and without charging any fees to borrowers of such copies.
(5) For audiovisual education establishments and other nonprofit-making establishments, designated by Cabinet Order, having the purposes, among others, to offer cinematographic films and other audiovisual materials for the use of the public, it shall be permissible to distribute a cinematographic work already made public, by lending copies of the work, without charging any fees to borrowers of such copies. In this case, a person who makes such distribution shall pay a reasonable amount of compensation to the owner of the right mentioned in Article 26 (including the owner of the same right as that mentioned in Article 26 by virtue of the provision of Article 28) with respect to such a cinematographic work or a work reproduced in that cinematographic work.

(Reproduction, etc., of articles on current topics)

Art. 39.-
(1) It shall be permissible to reproduce in the press, broadcast and diffuse by wire articles published in newspapers or periodicals on current political, economic or social topics, not having a scientific character, provided that such reproduction, broadcasting or wire diffusion thereof is not expressly prohibited.
(2) It shall also be permissible to communicate publicly, by means of a receiving apparatus, articles thus broadcast or diffused by wire.

(Exploitation of political speeches, etc.)

Art. 40.-
(1) It shall be permissible to exploit, by any means, political speeches delivered in public and speeches delivered in the course of judicial proceedings (including those corresponding to judicial proceedings such as determinations by administrative agencies; the same shall apply in Article 42), except such exploitation as involves a collection of the works of a single author.
(2) It shall be permissible to reproduce in the press, broadcast and diffuse by wire speeches not falling within the preceding paragraph, which are delivered in public in organs of the State or local public entities, to the extent justified by the informatory purpose.
(3) It shall also be permissible to communicate publicly, by means of a receiving apparatus, speeches thus broadcast or diffused by wire.

(Reporting of current events)

Art. 41. For the purpose of reporting current events by means of photography, cinematography, broadcasting or otherwise, it shall be permissible to reproduce and exploit a work implicated in the event or a work seen or heard in the course of the event, to the extent justified by the informatory purpose.

(Reproduction for judicial proceedings, etc.)

Art. 42. It shall be permissible to reproduce a work if and to the extent deemed necessary for the purpose of judicial proceedings and of internal use in legislative or administrative organs, provided that such reproduction does not unreasonably prejudice the interests of the copyright owner in the light of the nature and the purpose of the work as well as the number of copies and the character of reproduction.

(Exploitation by means of translation, adaptation, etc.)

Art. 43. The exploitation of works permitted under the provisions mentioned below shall include that made by the following means:
(i) Article 30, paragraph (1), and Articles 33 to 35: translation, musical arrangement, transformation and adaptation;
(ii) Article 31, item (i), Articles 32, 36 and 37, Article 39, paragraph (1), Article 40, paragraph (2), and the preceding two Articles: translation.

(Ephemeral recordings by broadcasting organizations, etc.)

Art. 44.-
(1) Broadcasting organizations may make ephemeral sound or visual recordings of a work which they are in a position to broadcast, without prejudice to the right of the author mentioned in Article 23, paragraph (1), for the purpose of their own broadcasts and by the means of their own facilities or facilities of other broadcasting organizations which are in a position to broadcast the same work.
(2) Wire diffusion organizations may make ephemeral sound or visual recordings of a work which they are in a position to diffuse by wire, without prejudice to the right of the author mentioned in Article 23, paragraph (1), for the purpose of their own wire diffusions (except those made upon receiving broadcasts) and by the means of their own facilities.
(3) It shall not be permissible to preserve such ephemeral recordings made in accordance with the provisions of the preceding two paragraphs for a period exceeding six months after their making or, if the recordings are broadcast or diffused by wire within this period, for a period exceeding six months after that broadcasting or wire diffusion; provided, however, that such preservation is permitted if the preservation in official archives is authorized by Cabinet Order.

(Exhibition of an artistic work, etc., by the owner of the original thereof)

Art. 45.-
(1) The original of an artistic work or a photographic work may be publicly exhibited by its owner or with his authorization.
(2) The provision of the preceding paragraph shall not apply with respect to the permanent location of the original of an artistic work in open places accessible to the public, such as streets and parks, or at places easily seen by the public, such as the outer walls of buildings.

(Exploitation of an artistic work located in open places)

Art. 46. It shall be permissible to exploit artistic works permanently located in open places as mentioned in paragraph (2) of the preceding Article and architectural works by any means not falling within any of the following items:
(i) multiplication of a sculpture;
(ii) imitative reproduction of an architectural work;
(iii) reproduction of a work for the purpose of locating it permanently in open places as mentioned in paragraph (2) of the preceding Article;
(iv) reproduction of an artistic work exclusively for the purpose of selling its copies.

(Reproduction required for an exhibition of artistic works, etc.)

Art. 47. A person who, without prejudice to the right of the author mentioned in Article 25, exhibits publicly the originals of artistic works or photographic works may reproduce such works in pamphlets for the purpose of explaining or introducing them to spectators.

(Reproduction, etc., by the owner of a copy of a program work)

Art. 47bis.-
(1) The owner of a copy of a program work may make copies or adaptations (including the making of copies of a derivative work created by means of adaptation) of that work if and to the extent deemed necessary for the purpose of exploiting that work in a computer by himself, provided that the provision of Article 113, paragraph (2), does not apply to the use of such copies in connection with such exploitation.
(2) If the owner of copies mentioned in the preceding paragraph has ceased to have the ownership of any of the copies mentioned in that paragraph (including copies made in accordance with the provision of that paragraph) for reasons other than those of destruction, he may not thereafter preserve other copies in the absence of any declaration of the intention of the copyright owner to the contrary.

(Indication of sources)

Art. 48.-
(1) In any of the following cases, the source must be clearly indicated in the manner and to the extent deemed reasonable by the character of the reproduction or exploitation:
(i) where reproduction is made of works in accordance with the provisions of Article 32 and Article 33, paragraph (1) (including the case where its application mutatis mutandis is provided for under the provision of paragraph (4) of the same Article), as well as Articles 37, 42 and 47;
(ii) where exploitation is made of works in accordance with the provisions of Article 34, paragraph (1), Article 39, paragraph (1), and Article 40, paragraphs (1) and (2);
(iii) where exploitation, other than reproduction, is made of works in accordance with the provision of Article 32, and where exploitation is made of works in accordance with the provisions of Article 35, Article 36, paragraph (1), Article 38, paragraph (1), and Articles 41 and 46, provided that standard practice so requires.
(2) When indicating the source under the preceding paragraph, mention must be made of the name of the author if it appears on a work, except in the case where such indication identifies the author or the work is anonymous.
(3) Where exploitation is made of works by translating, arranging musically, transforming or adapting them in accordance with the provision of Article 43, mention must also be made of the source according to the provisions of the preceding two paragraphs.

(Uses, etc., of copies for other purposes)

Art. 49.-
(1) The following acts shall be considered to constitute the reproduction described in Article 21:
(i) the distribution of copies of works made in accordance with the provisions of Article 30, paragraph (1), Article 31, item (i), Article 35, Article 37, paragraph (2), as well as Articles 41 and 42 and Article 44, paragraphs (1) and (2), and the making available to the public of works by the use of these copies, for purposes other than those mentioned in these provisions;
(ii) the preservation by broadcasting organizations or wire diffusion organizations, of ephemeral recordings in violation of the provision of Article 44, paragraph (3);
(iii) the distribution of copies of works (excluding copies falling within those mentioned in item (ii) of the next paragraph) made in accordance with the provision of Article 47bis, paragraph (1), and the making available to the public of works by the use of these copies;
(iv) the preservation of copies mentioned in Article 47bis, paragraph (2), in violation of that paragraph (excluding copies falling within those mentioned in item (ii) of the next paragraph).
(2) The following acts shall be considered to constitute the translation, musical arrangement, transformation or adaptation described in Article 27 with respect to preexisting works of derivative works concerned:
(i) the distribution of copies of derivative works made in accordance with the provisions of each item of Article 43 and the making available to the public of derivative works by the use of these copies, for purposes other than those mentioned in Article 30, paragraph (1), Article 31, item (i), Article 35, Article 37, paragraph (2), and Articles 41 and 42;
(ii) the distribution of copies of derivative works made in accordance with the provision of Article 47bis, paragraph (1), and the making available to the public of derivative works by the use of these copies;
(iii) the preservation of copies mentioned in the preceding item in violation of the provision of Article 47bis, paragraph (2).

(Relationship with moral rights)

Art. 50. No provisions of this Subsection may be interpreted as affecting the protection of the moral rights of the author.

Section 4
Term of Protection

(In generan( �/p>

Art. 51.-
(1) The duration of copyright shall begin with the creation of the work.
(2) Copyright shall continue to subsist until the end of a period of 50 years following the death of the author (or following the death of the last surviving co-author in the case of a joint work; the same shall apply in paragraph (1) of the next Article), unless otherwise provided in this Section.

(Anonymous and pseudonymous works)

Art. 52.-
(1) Copyright in anonymous and pseudonymous works shall continue to subsist until the end of a period of 50 years following the making public of the work, provided that a copyright subsisting in such work, the author of which is presumed to have been dead for 50 years, shall be considered expired as of the time dated from when the author is so presumed to have died.
(2) The provision of the preceding paragraph shall not apply in any of the following cases:
(i) where the pseudonym adopted by the author is generally known as his own;
(ii) where, within the period mentioned in the preceding paragraph, the author causes his true name to be registered in accordance with the provision of Article 75, paragraph (1);
(iii) where, within the period mentioned in the preceding paragraph, the author has made public his work on which he indicates his true name or generally known pseudonym as the name of the author.

(Works bearing the name of a corporate body)

Art. 53.-
(1) Copyright in works bearing as the name of the author that of a legal person or other corporate body shall continue to subsist until the end of a period of 50 years following the making public of the work or the creation of the work if it has not been made public within the period of 50 years following its creation.
(2) The provision of the preceding paragraph shall not apply in the case where, within the period mentioned in the preceding paragraph, a person who is the author of a work bearing as the name of the author that of a legal person or other corporate body, has afterwards made public the work on which he indicates his true name or generally known pseudonym as the name of the author.
(3) With respect to the duration of copyright in works the authorship of which is attributed to a legal person or other corporate body in accordance with the provision of Article 15, paragraph (2), the provision of paragraph (1) shall apply to such works not falling within those mentioned in paragraph (1) as if such works bore the name of such corporate body as the author.

(Cinematographic works)

Art. 54.-
(1) Copyright in cinematographic works shall continue to subsist until the end of a period of 50 years following the making public of the work or the creation of the work if it has not been made public within the period of 50 years following its creation.
(2) When copyright in a cinematographic work has expired at the end of its duration, copyrights subsisting in the original works adapted cinematographically shall also expire but only with respect to the exploitation of the cinematographic work.
(3) The provisions of the preceding two Articles shall not apply to copyright in cinematographic works.

(Photographic works)

Art. 55.-
(1) Copyright in photographic works shall continue to subsist until the end of a period of 50 years following the making public of the work or the creation of the work if it has not been made public within the period of 50 years following its creation.
(2) The provisions of Articles 52 and 53 shall not apply to copyright in photographic works.

(The time when serial publications, etc., have been made public)

Art. 56.-
(1) In Article 52, paragraph (1), Article 53, paragraph (1), Article 54, paragraph (1), and paragraph (1) of the preceding Article, the time when works have been made public shall be determined by the making public of each volume, issue or installment in the case of works which are made public in regularly succeeding volumes, issues or installments, or by the making public of the last part in the case of works which are made public in parts.
(2) In the case of works which are made public in parts, the last part already made public shall be considered to be the last one mentioned in the preceding paragraph if the next part is not made public before the expiration of a period of three years following the making public of the preceding part.

(Calculation of the term of protection)

Art. 57. In Article 51, paragraph (2), Article 52, paragraph (1), Article 53, paragraph (1), Article 54, paragraph (1), and Article 55, paragraph (1), the term of protection subsequent to the author's death, the making public of a work or the creation of a work shall be calculated from the beginning of the year following the date when such event occurred.

(Exceptional provisions for the term of protection)

Art. 58. In the case of works not falling within Article 6, item (i), if the country of origin thereof is considered to be a foreign country member of the International Union established by the Berne Convention for the Protection of Literary and Artistic Works or a foreign Member of the World Trade Organization in accordance with the provisions of this Convention or the Marrakesh Agreement Establishing the World Trade Organization and if the duration of copyright therein granted by that country of origin is shorter than that provided in Articles 51 to 55, the duration of copyright shall be that granted by that country of origin.

Section 5
Inalienability of Moral Rights, etc.

(Inalienability of moral rights)

Art. 59. Moral rights of the author shall be exclusively personal to him and inalienable.

(Protection of the moral interests after the author's death)

Art. 60. Even after the death of the author, no person who offers or makes available a work to the public may commit an act which would be prejudicial to the moral rights of the author if he were alive; provided, however, that such act is permitted if it is deemed not to be against the will of the author in the light of the nature and extent of the act as well as a change in social situation and other conditions.

Section 6
Transfer and Expiry of Copyright

(Transfer of copyright)

Art. 61.-
(1) Copyright may be transferred in whole or in part.
(2) Where a contract for the transfer of copyright makes no particular reference to the rights mentioned in Articles 27 and 28, these rights shall be presumed to be reserved to the transferor.

(Expiry of copyright in the case where no heirs exist, etc.)

Art. 62.-
(1) Copyright shall expire in the following cases:
(i) where, after the author's death, the copyright is to belong to the National Treasury in accordance with the provision of Article 959 of the Civil Code (Law No. 89, of 1896);
(ii) where, after the dissolution of a legal person who is the owner of the copyright, the copyright shall belong to the National Treasury in accordance with the provision of Article 72, paragraph (3), of the Civil Code or the provisions of other similar laws.
(2) The provision of Article 54, paragraph (2), shall apply mutatis mutandis in the case where copyright in cinematographic works has expired through the operation of the preceding paragraph.

Section 7
Exercise of Rights

(Authorization to exploit works)

Art. 63.-
(1) The copyright owner may grant another person authorization to exploit the work.
(2) The person who obtained such authorization shall be entitled to exploit the work in the manner and to the extent so authorized.
(3) The right of exploitation thus authorized may not be transferred without the consent of the copyright owner.
(4) Unless otherwise stipulated in a contract, the authorization to broadcast or diffuse by wire a work shall not imply the authorization to make sound or visual recordings of the work.

(Exercise of moral rights of co-authors)

Art. 64.-
(1) Moral rights of co-authors of a joint work may not be exercised without unanimous agreement of all the co-authors.
(2) Each of the co-authors may not, in bad faith, prevent the agreement mentioned in the preceding paragraph from being reached.
(3) Co-authors may be represented by a person chosen from among them in the exercise of their moral rights.
(4) Limitations on the representation mentioned in the preceding paragraph shall not be effective against a bona fide third person.

(Exercise of joint copyright)

Art. 65.-
(1) Each co-owner of copyright in a joint work or of copyright in co-ownership (hereinafter in this Article referred to as "joint copyright") shall not be entitled to transfer or pledge his share without the consent of the other co-owners.
(2) Joint copyright may not be exercised without the unanimous agreement of all the co-owners.
(3) In the preceding two paragraphs, each co-owner may not, without reasonable justification, refuse the consent mentioned in paragraph (1) or prevent the agreement mentioned in the preceding paragraph from being reached.
(4) The provisions of paragraphs (3) and (4) of the preceding Article shall apply mutatis mutandis to the exercise of joint copyright.

(Copyright on which the right of pledge is established)

Art. 66.-
(1) Unless otherwise stipulated in the contract establishing the right of pledge, the copyright owner shall be entitled to exercise copyright on which the right of pledge has been established.
(2) The right of pledge may be exercised with respect to money or the like accruing from the transfer of copyright or the exploitation of the work (including counter-value for the establishment of the right of publication), provided that payment or delivery is preceded by the seizure of the right to receive money or the like mentioned above.

Section 8
Exploitation of Works

Under Compulsory License

(Exploitation of works in the case where the copyright owner thereof is unknown)

Art. 67.-
(1) Where a work has been made public, or where it is clear that it has been offered to or made available to the public for a considerable period of time, the work may be exploited under the authority of a compulsory license issued by the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs and upon depositing on behalf of the copyright owner compensation the amount of which is fixed by the Commissioner as corresponding to an ordinary rate of royalty, provided that, after due diligence, the copyright owner cannot be found for the reason that he is unknown or for other reasons.
(2) Copies of the work reproduced in accordance with the provision of the preceding paragraph must bear an indication to the effect that the reproduction of these copies has been licensed in accordance with the provision of that paragraph and give the date when the license was issued.

(Broadcasting of works)

Art. 68.-
(1) A work already made public may be broadcast by a broadcasting organization under the authority of a compulsory license issued by the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs and upon payment to the copyright owner of compensation the amount of which is fixed by the Commissioner as corresponding to an ordinary rate of royalty, provided that such organization requested the authorization to broadcast the work from the copyright owner and failed to reach an agreement or that the organization was unable to enter into negotiations with him.
(2) Works thus broadcast may also be diffused by wire or communicated publicly by means of a receiving apparatus upon payment to the copyright owner of compensation the amount of which corresponds to an ordinary rate of royalty, except in the case where the provisions of Article 38, paragraphs (2) and (3), shall be applicable.

(Recording on commercial phonograms)

Art. 69. When commercial phonograms have been sold for the first time in this country and after the expiration of a period of three years from the date of that first sale, a person who intends to make a sound recording of a musical work already recorded on such phonograms with the authorization of the copyright owner and thereby to manufacture other commercial phonograms may make that recording under the authority of a compulsory license issued by the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs and upon payment to the copyright owner of compensation the amount of which is fixed by the Commissioner as corresponding to an ordinary rate of royalty, provided that such person requested the authorization to make a sound recording of the work from the copyright owner and failed to reach an agreement or that he was unable to enter into negotiations with the copyright owner.

(Procedures and standards of compulsory licensing)

Art. 70.-
(1) Applicants for a license mentioned in Article 67, paragraph (1), Article 68, paragraph (1), or the preceding Article shall pay an application fee, the amount of which shall be fixed by Cabinet Order, taking into account the actual cost.
(2) Upon receipt of an application for a license mentioned in Article 68, paragraph (1), or the preceding Article, the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs shall notify the copyright owner concerned thereof in order to afford him an opportunity to express his opinion within an adequately specified period of time.
(3) Even upon receipt of an application for a license mentioned in Article 67, paragraph (1), Article 68, paragraph (1), or the preceding Article, the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs shall not issue such license if he recognizes:
(i) that it is evident that the author has the intention to halt forever the publication or other exploitation of his work; or
(ii) that unavoidable circumstances obliged the copyright owner to refuse to give the authorization to the broadcasting organization applying for a license mentioned in Article 68, paragraph (1).
(4) The Commissioner of the Agency for Cultural Affairs shall, when intending to refuse to issue the license, give prior notice to the applicant of the reason for such refusal and afford him an opportunity to explain his position and furnish evidence favorable to him. The Commissioner shall, when refusing to issue such license, notify the applicant of such refusal in writing accompanied by the reason therefor.
(5) The Commissioner of the Agency for Cultural Affairs shall, upon issuing the license mentioned in Article 67, paragraph (1), give public notice thereof in the Official Gazette and notify the applicant thereof. The Commissioner shall, upon issuing the license mentioned in Article 68, paragraph (1), or the preceding Article, notify the parties concerned thereof.
(6) Other than those provided in the preceding paragraphs, necessary matters in connection with the licenses mentioned in this Section shall be provided by Cabinet Order.

Section 9
Compensation

(Consultation with the Copyright Councin( �/p>

Art. 71. The Commissioner of the Agency for Cultural Affairs shall, when fixing the amount of compensation mentioned in Article 33, paragraph (2) (including the case where its application mutatis mutandis is provided for under the provision of paragraph (4) of the same Article), Article 67, paragraph (1), Article 68, paragraph (1), and Article 69, consult with the Copyright Council.

(Dissatisfaction with the amount of compensation fixed)

Art. 72.-
(1) The parties concerned who are dissatisfied with the amount of compensation fixed in accordance with the provision of Article 67, paragraph (1), Article 68, paragraph (1), or Article 69 may bring an action for an increase or decrease therein, within a period of three months from the date when they learned that a license had been issued under any of these provisions.
(2) In an action under the preceding paragraph, the copyright owner shall be a defendant in the case where the person who brings the action is the user of the work, and the user of the work shall be a defendant in the case where the person who brings the action is the copyright owner.

(Limitations on objections to the amount of compensation fixed)

Art. 73. In an objection raised under the Administrative Dissatisfaction Inspection Law (Law No. 160, of 1962) to a license issued in accordance with the provisions of Article 67, paragraph (1), Article 68, paragraph (1), or Article 69, dissatisfaction with the amount of the compensation fixed shall not constitute a reason for this dissatisfaction with the issuance of the license, except in the case where a person who obtained a license mentioned in Article 67, paragraph (1), cannot bring an action mentioned in paragraph (1) of the preceding Article because the copyright owner is unknown or for other similar reasons.

(Deposit of compensation)

Art. 74.-
(1) A person who is liable to pay compensation mentioned in Article 33, paragraph (2) (including the case where its application mutatis mutandis is provided for under the provision of paragraph (4) of the same Article), Article 68, paragraph (1), or Article 69 shall deposit the compensation instead of paying that compensation, in any of the following cases:
(i) where the copyright owner refuses to receive or cannot receive the compensation;
(ii) where the copyright owner cannot be identified through no fault on the part of the above-mentioned person;
(iii) where that person brings an action mentioned in Article 72, paragraph (1), with respect to the amount of the compensation;
(iv) where the right of pledge has been established on the copyright (except in the case where the authorization is obtained from the pledgee).
(2) In item (iii) of the preceding paragraph, a person who is liable to pay the compensation shall, at the request of the copyright owner, pay the sum according to his estimate and deposit the balance between his estimate and the amount of the compensation fixed.
(3) The deposit of compensation in accordance with the provisions of Article 67, paragraph (1) or (2), shall be made at a deposit office conveniently near to the known domicile or residence of the copyright owner if he has such in this country or otherwise near to the domicile or the residence of the depositor.
(4) The depositor mentioned in the preceding paragraph shall notify the copyright owner of that deposit, except in the case where he cannot notify him thereof because he is unknown or for other reasons.

Section 10
Registration

(Registration of the true name)

Art. 75.-
(1) The author of an anonymous or pseudonymous work may have his true name registered with respect to that work, regardless of whether he actually owns the copyright therein.
(2) The author may designate by his will a person who may have such name registered after the author's death as described in the preceding paragraph.
(3) A person whose true name has been registered shall be presumed to be the author of the work concerned.

(Registration of the date of the first publication, etc.)

Art. 76.-
(1) The copyright owner as well as the publisher of an anonymous or pseudonymous work may have the date of the first publication or of the first making public of his work registered.
(2) Works as to which the date of the first publication or of the first making public is registered shall be presumed to have been first published or first made public on the date registered.

(Registration of the date of creation)

Art. 76bis.-
(1) The author of a program work may have the date of creation of his program work registered within the period of six months following the creation of that work.
(2) Program works as to which the date of creation is registered in accordance with the preceding paragraph shall be presumed to have been created on the date registered.

(Registration of copyright)

Art. 77. The following matters shall not be effective against any third party without registration thereof:
(i) the transfer (except that by inheritance or other successions in general; the same shall apply in the next item) of copyright or the restriction on the disposal of copyright;
(ii) the establishment, transfer, alteration or expiry (except because of the merger of the right of pledge, or because of the expiry of copyright or the obligatory right secured), or the restriction on the disposal, of the right of pledge established on copyright.

(Procedures, etc., for registration)

Art. 78.-
(1) The registrations mentioned in Article 75, paragraph (1), Article 76, paragraph (1), Article 76bis, paragraph (1), and the preceding Article shall be made by the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs on the copyright register.
(2) The Commissioner of the Agency for Cultural Affairs shall, when having made a registration mentioned in Article 75, paragraph (1), give public notice thereof in the Official Gazette.
(3) Any person may demand of the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs the delivery of a certified copy or a certified abstract of entries in the copyright register or the opportunity to inspect the register or its annexed documents.
(4) The person making such demand shall pay a fee the amount of which is fixed by Cabinet Order, taking into account actual cost.
(5) The provisions of Chapters 2 and 3 in the Administrative Procedure Law (Law No. 88, of 1993) shall not apply to the dispositions of the registrations mentioned in paragraph (1).
(6) Other than those provided in this Section, necessary matters in connection with registrations mentioned in paragraph (1) shall be provided by Cabinet Order.

(Exceptional provision for the registration of program works)

Art. 78bis.Other than those provided in this Section, matters relating to the registration of program works shall be provided by another law.

Chapter III
Right of Publication

(Establishment of the right of publication)

Art. 79.-
(1) The owner of the right mentioned in Article 21 (hereinafter in this Chapter referred to as "the owner of the reproduction right") may establish a right of publication in favor of a person who undertakes to publish the work in a writing or a printing.
(2) The owner of the reproduction right may establish a right of publication only with the authorization of the pledgee if the right of pledge is established on the reproduction right.

(Contents of the right of publication)

Art. 80.-
(1) The owner of the right of publication shall, as stipulated in the contract of establishment, have the exclusive right to reproduce the original text of the work, on which the right of publication is established, in a writing or a printing by means of typography or other mechanical or chemical processes for the purpose of distribution.
(2) If the author of the work dies within the duration of the right of publication or, after three years have passed from the first publication following the establishment of the right of publication, unless otherwise stipulated in the contract of establishment, the owner of the reproduction right may, notwithstanding the provision of the preceding paragraph, reproduce the work in a complete collection of works or other compilations comprising only the works of the same author.
(3) The owner of the right of publication may not authorize any third person to reproduce the work on which the right of publication is established.

(Obligation of publication)

Art. 81. Unless otherwise stipulated in the contract of establishment, the owner of the right of publication shall have the following obligations:
(i) to publish the work within a period of six months after the date when he received, from the owner of the reproduction right, manuscripts or other originals or those corresponding thereto which are necessary for the reproduction of the work; and
(ii) to publish the work continuously in accordance with business practice.

(Alterations, additions or deletions in works)

Art. 82.-
(1) In a new reproduction made by the owner of the right of publication, the author may make alterations, additions or deletions in his work to the extent justified.
(2) Whenever intending to make a new reproduction of the work on which the right of publication is established, the owner of the right of publication shall notify the author thereof in advance.

(Duration of the right of publication)

Art. 83.-
(1) The duration of the right of publication shall be provided by the contract of establishment.
(2) The right of publication shall expire at the end of a period of three years from the first publication after the establishment of the right, unless otherwise stipulated in the contract of establishment.

(Request to terminate the right of publication)

Art. 84.-
(1) When the owner of the right of publication has not discharged his obligation mentioned in Article 81, item (i), the owner of the reproduction right may terminate the right of publication by notifying the owner thereof.
(2) When the owner of the right of publication has not discharged his obligation mentioned in Article 81, item (ii), the owner of the reproduction right may terminate the right of publication by notifying the owner thereof, provided that the owner of the reproduction right has called upon the owner of the right of publication to discharge his obligation within a period exceeding three months, and that the owner of the right of publication has not discharged his obligation within that period.
(3) When the belief of the author who has the reproduction right in his work differs from the content of the work, he may terminate the right of publication by notifying the owner of the right of publication in order to halt forever the publication of the work, provided that he makes compensation in advance for damages usually caused to the owner of the right of publication by such termination.

(Distribution of copies of a work after the termination of the right of publication)

Art. 85.-
(1) After the termination of the right of publication because of the expiration of the duration of the right or for other reasons, the co-owner of the right may not distribute the copies of the work reproduced within the duration of the right, except in the following cases:
(i) where otherwise stipulated in the contract of establishment;
(ii) where he has already paid royalties or other remuneration to the owner of reproduction right within the duration of the right of publication, and he distributes copies corresponding to such payment.
(2) The distribution of copies in contradiction of the provisions of the preceding paragraph shall be considered to constitute the reproduction mentioned in Article 21 or Article 80, paragraph (1).

(Limitation on the right of publication)

Art. 86.-
(1) The provisions of Article 30, paragraph (1), Articles 31 and 32, Article 33, paragraph (1) (including the case where its application mutatis mutandis is provided for under the provision of paragraph (4) of the same Article), Article 34, paragraph (1), Article 35, Article 36, paragraph (1), Article 37, paragraph (1), Article 39, paragraph (1), Article 40, paragraphs (1) and (2), and Articles 41, 42, 46 and 47 shall apply mutatis mutandis to the reproduction of works on which the right of publication is established. In these cases, "the copyright owner" in Articles 35 and 42 shall read "the owner of the right of publication".
(2) The distribution and the making available to the public of copies of works reproduced in accordance with the provisions of Article 30, paragraph (1), Article 31, item (i) or Article 35, 41 or 42 which apply mutatis mutandis in the preceding paragraph, for purposes other than those mentioned in these provisions, shall be considered to constitute the reproduction described in Article 80, paragraph (1).

(Transfer, etc., of the right of publication)

Art. 87. The right of publication may be transferred or pledged only with the authorization of the owner of the reproduction right.

(Registration of the right of publication)

Art. 88.-
(1) The following matters shall not be effective against any third party without the registration thereof:
(i) the establishment, transfer (except that by inheritance or other successions in general; the same shall apply in the next item), alteration or expiry except because of the merger, or because of the expiry of the reproduction right), or the restriction on the disposal of the right of publication;
(ii) the establishment, transfer, alteration or expiry (except because of the merger of the right of pledge, or because of the expiry of the right of publication or the obligatory rights secured), or the restriction on the disposal of the right of pledge established on the right of publication.
(2) The provision of Article 78 (except paragraph (2)) shall apply mutatis mutandis to the registration mentioned in the preceding paragraph. In this case, "the copyright register" shall read "the register of the right of publication".

Chapter IV
Neighboring Rights

Section 1
General Rules

(Neighboring rights)

Art. 89.-
(1) Performers shall enjoy the rights mentioned in Article 91, paragraph (1), Article 92, paragraph (1), and Article 95bis, paragraph (1), as well as the right to secondary use fees mentioned in Article 95, paragraph (1), and the right to remuneration mentioned in Article 95bis, paragraph (3).
(2) Producers of phonograms shall enjoy the right mentioned in Article 96, and Article 97bis, paragraph (1), as well as the right to secondary use fees mentioned in Article 97, paragraph (1), and the right to remuneration mentioned in Article 97bis, paragraph (3).
(3) Broadcasting organizations shall enjoy the rights mentioned in Articles 98 to 100.
(4) Wire diffusion organizations shall enjoy the rights mentioned in Articles 100bis to 100quater.
(5) The enjoyment of the rights referred to in any of the preceding paragraphs shall not be subject to any formality.
(6) The rights referred to in paragraphs (1) to (4) (except the right to secondary use fees and the right to remuneration referred to in paragraphs (1) and (2)) shall be called "neighboring rights".

(Relationship with copyright)

Art. 90. No provisions in this Chapter may be interpreted as affecting the protection of the rights of authors.

Section 2
Rights of Performers

(Right of making sound or visual recordings)

Art. 91.-
(1) Performers shall have the exclusive right to make sound or visual recordings of their performances.
(2) The provision of the preceding paragraph shall not apply to performances which have been incorporated in cinematographic works with the authorization of the owner of the right mentioned in the same paragraph (this authorization means the authorization of exploitation mentioned in the provision of Article 63, paragraph (1), which applies mutatis mutandis in Article 103; the same shall apply hereinafter in this and the next Chapters), except in the case where such performances are to be incorporated in sound recordings (other than those intended for use exclusively with images).

(Right of broadcasting and wire transmission)

Art. 92.-
(1) Performers shall have the exclusive right to broadcast and transmit by wire their performances.
(2) The provision of the preceding paragraph shall not apply in the following cases:
(i) where the wire diffusion is made of performances already broadcast;
(ii) where the broadcasting takes place of, or the wire transmission is made of the following:
(a) performances incorporated in sound or visual recordings with the authorization of the owner of the right mentioned in paragraph (1) of the preceding Article,
(b) performances mentioned in paragraph (2) of the preceding Article and incorporated in recordings other than those mentioned in that paragraph.

(Fixation for broadcasting purposes)

Art. 93.-
(1) Broadcasting organizations which have obtained the authorization to broadcast performances from the owner of the right of broadcasting mentioned in paragraph (1) of the preceding Article, may make sound or visual recordings of such performances for broadcasting purposes, provided that the contract has no provision to the contrary or that the sound or visual recordings are not intended for the purpose of use in broadcasting programs different from those authorized.
(2) The following shall be considered to constitute the making of sound or visual recordings mentioned in Article 91, paragraph (1):
(i) the use and the offering of sound or visual recordings made in accordance with the provision of the preceding paragraph for a purpose other than that of broadcasting or for the purpose mentioned in the proviso to the same paragraph;
(ii) the further offering, by broadcasting organizations which have been offered such recordings, of sound or visual recordings made in accordance with the provision of the preceding paragraph, to other broadcasting organizations for their broadcasting.

(Broadcasting of fixations, etc., made for broadcasting purposes)

Art. 94.-
(1) Unless otherwise stipulated in the contract, the authorization to broadcast a performance from the owner of the right mentioned in Article 92, paragraph (1), shall also imply the following:
(i) broadcasting by the authorized broadcasting organization of the performances incorporated in sound or visual recordings in accordance with the provision of paragraph (1) of the preceding Article;
(ii) broadcasting, of the performances incorporated by the authorized broadcasting organization in sound or visual recordings in accordance with the provision of paragraph (1) of the preceding Article, by another broadcasting organization which has been offered such recordings;
(iii) broadcasting (not falling in the preceding item), by another broadcasting organization which has been offered by the authorized broadcasting organization programs incorporating authorized performances, of such performances.
(2) When a broadcasting mentioned in any of the items of the preceding paragraph has been made, the authorized broadcasting organization mentioned therein shall pay a reasonable amount of remuneration to the owner of the right mentioned in Article 92, paragraph (1).

(Secondary use of commercial phonograms)

Art. 95.-
(1) When broadcasting organizations and wire diffusion organizations (hereinafter in this Article and Article 97, paragraph (1), referred to as "broadcasting organizations, etc.") have broadcast or diffused by wire commercial phonograms incorporating performances with the authorization of the owner of the right mentioned in Article 91, paragraph (1) (except broadcast or wire diffusion made upon receiving such broadcasts or wire diffusions), they shall pay secondary use fees to the performers whose performances (which are mentioned in Article 7, items (i) to (v), and in which neighboring rights subsist; the same shall apply in the next paragraph and paragraph (3)) have been so broadcast or diffused by wire.
(2) The provisions of the preceding paragraph shall not apply to performers whose performances are fixed in phonograms the producers of which are nationals of any of the Contracting States of the Convention for the Protection of Performers, etc., which has made a declaration under the relevant provisions of that Convention stating that it will not apply the provisions of Article 12 of that Convention.
(3) If the term of the protection provided for by the provisions of Article 12 of the Convention for the Protection of Performers, etc., which is granted by a Contracting State of that Convention with respect to phonograms mentioned in Article 8, item (i) is shorter than that for which performers are granted protection in accordance with the provisions of paragraph (1), the term for which performers, whose performances are fixed in phonograms the producers of which are nationals of that State, are granted protection in accordance with the provisions of that paragraph shall be that of the protection provided for by the provisions of Article 12 of that Convention which is granted by that State with respect to phonograms mentioned in Article 8, item (i).
(4) Where there is an association (including a federation of associations) which is composed of a considerable number of professional performers practicing in this country and which is so designated, with its consent, by the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs, the right to secondary use fees mentioned in paragraph (1) shall be exercised exclusively through the intermediary of such association.
(5) The Commissioner of the Agency for Cultural Affairs may designate only such an association as satisfies the following conditions:
(i) that it is not established for profit-making;
(ii) that its members may voluntarily join and withdraw;
(iii) that its members are granted an equal right to vote and to be elected;
(iv) that it has sufficient ability to practice properly by itself the business of exercising the right on behalf of the owners of the right to secondary use fees mentioned in paragraph (1) (hereinafter in this Article referred to as "the owners of the right").
(6) Such association may not refuse the request of the owners of the right for the exercise of the right on their behalf.
(7) Upon receipt of the request mentioned in the preceding paragraph, such association shall have authority to deal, on behalf of the owners of the right and in its own name, with juridical and non-juridical matters in regard to the right.
(8) As provided by Cabinet Order, the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs may ask such association to report on their business concerning secondary use fees mentioned in paragraph (1) or to submit account books, documents and other data, or make necessary recommendations for improving their business practices.
(9) The amount of secondary use fees which such association may demand on behalf of the owners of the right in accordance with the provision of paragraph (4) shall be fixed each year by mutual agreement between such association and broadcasting organizations, etc., or their federation.
(10) If the agreement mentioned in the preceding paragraph is not reached, the parties concerned may, as provided by Cabinet Order, request that the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs issue a ruling fixing the amount of secondary use fees.
(11) The provisions of Article 70, paragraphs (2), (5) and (6), as well as Articles 71 to 74 shall apply mutatis mutandis to the ruling and secondary use fees mentioned in the preceding paragraph. In this case, "the copyright owner" in Article 70, paragraph (2), shall read "the parties concerned", "the user of the work" in Article 72, paragraph (2), shall read "broadcasting organizations, etc., mentioned in Article 95, paragraph (1)", "the copyright owner" in the same paragraph shall read "the association mentioned in paragraph (4) of the same Article", and "the copyright owner" in Article 74 shall read "the association mentioned in Article 95, paragraph (4)".
(12) The provisions of the Law Relating to Prohibition of Private Monopoly and Methods of Preserving Fair Trade (Law No. 54, of 1947) shall not apply to mutual agreements mentioned in paragraph (9) and to acts made under it, provided that the trading method is fair and without unreasonable prejudice to the interests of concerned entrepreneurs.
(13) Other than those provided for in paragraphs (4) to (10), necessary matters in connection with payment of secondary use fees mentioned in paragraph (1) and the association mentioned in paragraph (4) shall be provided by Cabinet Order.

(Right of lending, etc.)

Art. 95bis.-
(1) Performers shall have the exclusive right to offer their performances to the public by lending commercial phonograms incorporating their performances.
(2) The provision of the preceding paragraph shall not apply to the lending of commercial phonograms going beyond the period as prescribed by Cabinet Order within the limits of one to 12 months from the first sale of such phonograms (including commercial phonograms containing the same phonograms as those incorporated in such commercial phonograms; hereinafter referred to as "commercial phonograms going beyond the period").
(3) When those who engage in the business of lending commercial phonograms to the public (hereinafter referred to as "commercial phonogram lenders") have offered performances to the public by lending commercial phonograms going beyond the period, they shall pay a reasonable amount of remuneration to the performers whose performances (in which neighboring rights subsist) are incorporated in such phonograms.
(4) The provisions of the preceding Article, paragraphs (4) to (13), shall apply mutatis mutandis to the right to remuneration mentioned in the preceding paragraph. In this case, "broadcasting organizations, etc." in paragraph (9) of the same Article and "broadcasting organizations, etc., mentioned in Article 95, paragraph (1)" in paragraph (11) of the same Article shall read "commercial phonogram lenders mentioned in Article 95bis, paragraph (3)."
(5) The right to royalties with respect to authorization given by owners of the right mentioned in paragraph (1) may be exercised through the intermediary of the association mentioned in the preceding Article, paragraph (4), which shall apply mutatis mutandis in the preceding paragraph.
(6) The provisions of the preceding Article, paragraphs (6) to (13), shall apply mutatis mutandis in the preceding paragraph. In this case, the second sentence of paragraph (4) of this Article shall apply mutatis mutandis.

Section 3
Rights of Producers of Phonograms

(Right of reproduction)

Art. 96. Producers of phonograms shall have the exclusive right to reproduce their phonograms.

(Secondary use of commercial phonograms)

Art. 97.-
(1) When broadcasting organizations, etc., have broadcast or diffused by wire commercial phonograms (except broadcast or wire diffusion made upon receiving such broadcasts or wire diffusions), they shall pay secondary use fees to the producers whose phonograms (which are mentioned in Article 8, items (i) to (iii), and in which neighboring rights subsist) have been so broadcast or diffused by wire.
(2) The provisions of Article 95, paragraph (2), shall apply mutatis mutandis to the producers of phonograms provided for in the preceding paragraph, and the provisions of paragraph (3) of the same Article shall apply mutatis mutandis to the term of the protection provided for in the preceding paragraph. In this case, "performers whose performances are fixed in phonograms the producers of which are nationals" in paragraphs (2) and (3) of the same Article shall read "producers of phonograms who are nationals", and "that for which performers are granted protection" in paragraph (3) shall read "that for which producers of phonograms are granted protection".
(3) Where there is an association (including a federation of associations) which is composed of a considerable number of producers of phonograms practicing in this country and which is so designated, with its consent, by the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs, the right to secondary use fees mentioned in paragraph (1) shall be exercised exclusively through the intermediary of such association.
(4) The provisions of Article 95, paragraphs (5) to (13), shall apply mutatis mutandis to secondary use fees mentioned in paragraph (1) and to the association mentioned in the preceding paragraph.

(Right of lending, etc.)

Art. 97bis.-
(1) Producers of phonograms shall have the exclusive right to offer their phonograms to the public by lending commercial phonograms in which their phonograms are reproduced.
(2) The provision of the preceding paragraph shall not apply to the lending of commercial phonograms going beyond the period.
(3) When commercial phonogram lenders have offered phonograms to the public by lending commercial phonograms going beyond the period, they shall pay a reasonable amount of remuneration to the producers whose phonograms (in which neighboring rights subsist) have been so offered to the public.
(4) The provision of the preceding Article, paragraph (3), shall apply mutatis mutandis to the exercise of the right to remuneration mentioned in the preceding paragraph.
(5) The provisions of Article 95, paragraphs (5) to (13), shall apply mutatis mutandis to remuneration mentioned in paragraph (3), of this Article and to associations mentioned in the preceding Article, paragraph (3), which shall apply mutatis mutandis in the preceding paragraph. In this case, the provision of the first sentence of Article 95bis, paragraph (4), shall apply mutatis mutandis.
(6) The right to royalties with respect to authorization given by owners of the right mentioned in paragraph (1) of this Article may be exercised through the intermediary of the association mentioned in the preceding Article, paragraph (3), which shall apply mutatis mutandis in paragraph (4) of this Article.
(7) The provision of paragraph (5) of this Article shall apply mutatis mutandis in the preceding paragraph. In this case, "Article 95, paragraph (5)" in paragraph (5) shall read "Article 95, paragraph (6)".

Section 4
Rights of Broadcasting Organizations

(Right of reproduction)

Art. 98. Broadcasting organizations shall have the exclusive right to make sound or visual recordings of their broadcasts or those diffused by wire from such broadcasts, and to reproduce by means of photography or other similar processes the sounds or images incorporated in these broadcasts.

(Right of rebroadcasting and wire diffusion)

Art. 99.-
(1) Broadcasting organizations shall have the exclusive right to rebroadcast and diffuse by wire their broadcasts.
(2) The provision of the preceding paragraph shall not apply to the wire diffusion which is made by a person who is required to do so under the provisions of laws and regulations.

(Right of communication of television broadcasts)

Art. 100. Broadcasting organizations shall have the exclusive right to communicate to the public their television broadcasts or those diffused by wire from such broadcasts, by means of a special instrument for enlarging images.

Section 5
Rights of Wire Diffusion Organizations

(Right of reproduction)

Art. 100bis. Wire diffusion organizations shall have the exclusive right to make sound or visual recordings of their wire diffusions, and to reproduce by means of photography or other similar processes the sounds or images incorporated in their wire diffusions.

(Right of broadcasting and wire re-diffusion)

Art. 100ter. Wire diffusion organizations shall have the exclusive right to broadcast and re-diffuse by wire their wire diffusions.

(Right of communication of wire television diffusions)

Art. 100quater. Wire diffusion organizations shall have the exclusive right to communicate their wire television diffusions to the public, by means of a special instrument for enlarging images.

Section 6
Term of Protection

(Term of protection for performances, phonograms, broadcasts and wire diffusions)

Art. 101. The duration of neighboring rights shall begin with the following date, and shall expire at the end of a period of 50 years from the year following the date:
(i) when the performance took place, for performances;
(ii) when the first fixation of sounds was made, for phonograms;
(iii) when the broadcast took place, for broadcasts;
(iv) when the wire diffusion took place, for wire diffusions.

Section 7
Limitations, Transfer, Exercise
and Registration of the Rights

(Limitations on neighboring rights)

Art. 102.-
(1) The provisions of Article 30, paragraph (1), Articles 31, 32, 35 and 36, Article 37, paragraph (2), Article 38, paragraphs (2) and (4), and Articles 41, 42 and 44 (except paragraph (2)) shall apply mutatis mutandis to the exploitation of performances, phonograms, broadcasts or wire diffusions which are the subject matter of neighboring rights, the provision of Article 30, paragraph (2), shall apply mutatis mutandis to the exploitation of performances or phonograms which are the subject matter of neighboring rights, and the provision of Article 44, paragraph (2), shall apply mutatis mutandis to the exploitation of performances, phonograms or wire diffusions which are the subject matter of neighboring rights. In this case, "Article 23, paragraph (1)" in Article 44, paragraph (1), shall read "Article 92, paragraph (1), Article 99, paragraph (1) or Article 100ter", and "Article 23, paragraph (1)" in Article 44, paragraph (2) shall read "Article 92, paragraph (1), or Article 100ter".
(2) Where reproduction is made of performances, phonograms, sounds or images already broadcast or diffused by wire (hereinafter referred to as "performances, etc.") in accordance with the provisions of Article 32, Article 37, paragraph (2), or Article 42 which are applicable mutatis mutandis in the preceding paragraph, the source must be clearly indicated in the manner and to the extent deemed reasonable by the character of the reproduction, provided that standard practice so requires.
(3) Where it is permissible to broadcast or diffuse by wire works under the provision of Article 39, paragraph (1), or Article 40, paragraph (1) or (2), it shall also be permissible to diffuse by wire the broadcasts or wire diffusions of such works and to communicate them to the public by means of a special instrument for enlarging images.
(4) The following shall be considered to constitute the making of sound or visual recordings or the reproduction described in Article 91, paragraph (1), Article 96, Article 98 or Article 100bis:
(i) the distribution of copies of performances, etc., made in accordance with the provisions of Article 30, paragraph (1), Article 31, item (i), Article 35, Article 37, paragraph (2), Article 41, Article 42, or Article 44, paragraph (1) or (2), which apply mutatis mutandis in paragraph (1) of this Article, and the making available to the public of performances, of sounds of phonograms, or of sounds or images of broadcasts or wire diffusions by the use of these copies, for purposes other than those mentioned in these provisions;
(ii) the preservation by broadcasting organizations or wire diffusion organizations of sound or visual recordings in violation of Article 44, paragraph (3), which apply mutatis mutandis in paragraph (1) of this Article.

(Transfer, exercise, etc., of neighboring rights)

Art. 103. The provision of Article 61, paragraph (1), shall apply mutatis mutandis to the transfer of neighboring rights, the provision of Article 62, paragraph (1), to the expiry of these rights, and the provision of Article 63 to the authorization to exploit performances, phonograms, broadcasts or wire diffusions, and the provision of Article 65 shall apply mutatis mutandis with respect to the joint authorship of these rights, and the provision of Article 66 with respect to the establishment of a pledge on these rights.

(Registration of neighboring rights)

Art. 104. The provisions of Articles 77 and 78 (except paragraph (2)) shall apply mutatis mutandis to the registration of neighboring rights. In this case, "the copyright register" in paragraphs (1) and (3) of the latter Article shall read "the register of neighboring rights".

Chapter V
Compensation for Private Recording

(Exercise of the right to claim compensation for private recording)

Art. 104bis.-
(1) Where there is an association which is established for the purpose of exercising the right to claim compensation as mentioned in Article 30, paragraph (2) (including the case where its application mutatis mutandis is provided for under the provision of Article 102, paragraph (1); the same shall apply hereinafter in this Chapter) (hereinafter in this Chapter referred to as "compensation for private recording") on behalf of the owners of such right (hereinafter in this Chapter referred to as "the owners of the right") and which is designated, with its consent, by the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs as the only association throughout the country for each of the following two categories of compensation for private recording (hereinafter in this Chapter referred to as "the designated association"), the right to claim compensation for private recording shall be exercised exclusively through the intermediary of the designated association:
(i) compensation for sound recording made for the purpose of private use (excluding such sound recording as made exclusively with visual recording; hereinafter in this Chapter referred to as "private sound recording");
(ii) compensation for visual recording made for the purpose of private use (including such visual recording as made exclusively with sound recording; hereinafter in this Chapter referred to as "private visual recording").
(2) The designated association shall have the authority to deal, on behalf of the owners of the right and in its own name, with juridical and non-juridical matters in regard to the right to claim compensation for private recording.

(Conditions for designation)

Art. 104ter. The Commissioner of the Agency for Cultural Affairs shall designate only such an association as satisfies the following conditions:
(i) that it is a legal person established under the provisions of Article 34 (Establishment of non-profit legal persons) of the Civil Law;
(ii) that it is composed of, in the case of compensation for private sound recording, the associations mentioned in the following (a), (c) and (d), and, in the case of compensation for private visual recording, the associations mentioned in the following (b), (c) and (d), respectively:
(a) an association (including a federation of associations) which is composed of the persons holding the right of reproduction with respect to works of which private sound recording is made, and which is deemed to represent the interests of such right holders in this country,
(b) an association (including a federation of associations) which is composed of the persons holding the right of reproduction with respect to works of which private visual recording is made, and which is deemed to represent the interests of such right holders in this country,
(c) an association (including a federation of associations) which is composed of a considerable number of professional performers practicing in this country,
(d) an association (including a federation of associations) which is composed of a considerable number of producers of phonograms practicing in this country;
(iii) that each of the associations mentioned in (a), (b), (c) and (d) in the preceding item satisfies the following conditions:
(a) that it is not established for profit-making,
(b) that its members may freely join and withdraw,
(c) that its members are granted an equal right to vote and to be elected;
(iv) that it has sufficient ability to conduct properly the business of exercising the right to claim compensation for private recording (including the business relating to the activities mentioned in Article 104octies, paragraph (1); hereinafter in this Chapter referred to as "the business related to compensation") on behalf of the owners of the right.

(Special provisions for the payment of compensation for private recording)

Art. 104quater.-
(1) Any purchaser of a recording machine or a recording medium which is specified by Cabinet Order in accordance with the provision of Article 30, paragraph (2) (hereinafter in this Chapter referred to as "a specified recording machine" and "a specified recording medium", respectively) (limited to the initial purchasers of such retailed recording machines or media) shall pay, at the time of the purchase and on the claim by the designated association, a lump-sum compensation for private recording the amount of which is fixed, for such recording machine and medium, respectively, in accordance with the provision of Article 104sexies, paragraph (1).
(2) Any person who has paid such compensation may claim its repayment from the designated association by certifying that he or she uses such a specified recording machine or medium exclusively for a purpose other than that of private recording.
(3) Notwithstanding the provision of Article 30, paragraph (2), any person who makes a private recording on a specified recording medium, for which compensation has been paid, by means of a specified recording machine, for which compensation has been paid, shall not be required to pay compensation for private recording, provided that compensation has not been repaid for such a specified recording machine or medium concerned in accordance with the provision of the preceding paragraph.

(Cooperation by manufacturers and importers)

Art. 104quinquies. When the designated association claims compensation for private recording in accordance with the provision of paragraph (1) of the preceding Article, any manufacturer or importer of specified recording machines or media shall cooperate with the designated association in claiming and receiving such compensation.

(Amount of compensation for private recording)

Art. 104sexies.-
(1) Before exercising the right to claim compensation for private recording in accordance with the provision of Article 104bis, paragraph (1), the designated association shall fix the amount of such compensation and obtain the approval thereof from the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs. The same shall apply when the designated association intends to change such amount.
(2) When the approval mentioned in the preceding paragraph is given, the amount of compensation for private recording shall, notwithstanding the provision of Article 30, paragraph (2), be that as approved.
(3) Before applying for such approval, the designated association shall consult with associations which are composed of manufacturers and importers of specified recording machines or media and are deemed to represent their opinions.
(4) The Commissioner of the Agency for Cultural Affairs shall approve the amount of compensation applied for only when it is deemed appropriate by taking into account the spirit of the provisions of Article 30, paragraph (1) (including the case where its application mutatis mutandis is provided for under the provision of Article 102, paragraph (1)) and Article 104quater, paragraph (1), concerning the ordinary rate of sound or visual recording royalties and other circumstances.
(5) Before approving the amount of compensation, the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs shall consult the Copyright Council.

(Rules on the execution of the business related to compensation)

Art. 104septies.-
(1) When initiating the business related to compensation, the designated association shall establish rules on the execution of such business and report those rules to the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs. The same shall apply when the designated association intends to amend such rules.
(2) The rules mentioned in the preceding paragraph shall include the matters relating to the distribution of compensation for private recording (limited to such compensation as paid in accordance with the provision of Article 104quater, paragraph (1)), and the designated association shall take into account the spirit of the provision of Article 30, paragraph (2), when establishing the rules on such matters.

(Allocation for such activities as contributing to the protection of copyright, etc.)

Art. 104octies.-
(1) The designated association shall allocate an amount corresponding to the rate fixed by Cabinet Order within 20% of the compensation received (limited to such compensation as paid in accordance with the provision of Article 104quater, paragraph (1)) for such activities as contributing to the protection of copyright and neighboring rights as well as to the promotion of the creation and dissemination of works.
(2) When intending to draft the Cabinet Order mentioned in the preceding paragraph or to draft its amendment, the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs shall consult the Copyright Council.
(3) The Commissioner of the Agency for Cultural Affairs may issue to the designated association an order necessary for supervising the business relating to the activities mentioned in paragraph (1) when it is deemed necessary for assuring the proper execution of such business.

(Request for report, etc.)

Art. 104novies. The Commissioner of the Agency for Cultural Affairs may request the designated association to make a report on its business related to compensation or to submit account books, documents and other information, and may make recommendations necessary for improving the manner of execution of the business related to compensation when it is deemed necessary for assuring the proper execution of such business.

(Non-application of the Law on Intermediary Business Concerning Copyrights)

Art. 104decies. The provisions of the Law on Intermediary Business Concerning Copyrights (Law No. 67, of 1939) shall not apply to business related to compensation executed by the designated association.

(Delegation to Cabinet Order)

Art. 104undecies. In addition to those provided for in this Chapter, necessary matters with respect to the designated association and the business related to compensation shall be prescribed by Cabinet Order.

Chapter VI
Settlement of Disputes

(Mediators for the settlement of disputes concerning copyright)

Art. 105.-
(1) In order to settle, through mediation, disputes concerning the rights provided for in this Law, the Agency for Cultural Affairs shall provide mediators for the settlement of disputes concerning copyright (hereinafter in this Chapter referred to as "mediators").
(2) Whenever an affair arises, mediators not exceeding three in number shall be appointed by the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs from among persons of learning and experience in the field of copyright or neighboring rights.

(Application for mediation)

Art. 106. When a dispute arises in relation to the rights provided for in this Law, the parties concerned may apply for mediation to the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs.

(Application fee)

Art. 107. Applicants shall pay an application fee the amount of which shall be fixed by Cabinet Order, taking into account the actual cost.

(Submission to mediation)

Art. 108.-
(1) Upon receipt of an application under the provision of Article 106 of both parties concerned or that of one party to which the other party consented, the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs shall submit the matter to the mediators.
(2) The Commissioner of the Agency for Cultural Affairs may desist from submitting a matter to the mediators when he deems its nature inappropriate for submission to mediation or when he deems that the parties concerned applied for mediation for improper purposes.

(Mediation)

Art. 109.-
(1) The mediators shall mediate between the parties concerned in order to settle the dispute in conformity with actual circumstances and in consideration of the points in dispute.
(2) The mediators may stop the mediation when they deem that the likelihood of settlement of the dispute no longer exists.

(Report, etc.)

Art. 110.-
(1) Upon completion of the mediation, the mediators shall report thereon to the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs.
(2) When stopping mediation, they shall inform the parties concerned thereof and indicate the reasons therefor, which shall also be reported to the Commissioner of the Agency for Cultural Affairs.

(Mandate to Cabinet Order)

Art. 111. Other than those provided for in this Chapter, necessary matters in connection with procedures of mediation and mediators shall be provided for by Cabinet Order.

Chapter VII
Infringements

(Right of demanding cessation)

Art. 112.-
(1) Against those who infringe or are likely to infringe moral rights, copyright, right of publication or neighboring rights, the authors as well as the owners of these rights may demand cessation or prevention of such infringements.
(2) In making such demands, the authors, the owners of copyright, the owners of the right of publication or the owners of neighboring rights may demand that measures necessary to effect such cessation or prevention of infringement be taken, such as the abandonment of objects the making of which constituted an infringement, objects made by an infringement or implements and tools used solely for an infringement.

(Acts considered to be infringements)

Art. 113.-
(1) The following acts shall be considered to constitute infringements on moral rights, copyright, right of publication or neighboring rights:
(i) the importation into this country, for distribution, of objects made by an act which would constitute an infringement of moral rights, copyright, right of publication or neighboring rights if they were made in this country at the time of such importation;
(ii) the distribution or the possession for distribution of objects made by an act infringing moral rights, copyright, right of publication or neighboring rights (including those imported as mentioned in the preceding item) by a person who is aware of such infringement.
(2) An act of using in a computer, in the conduct of business, copies made by an act infringing a copyright in a program work (including copies made by the owner of such copies in accordance with the provision of Article 47bis, paragraph (1), as well as copies of a program work imported as mentioned in item (i) of the preceding paragraph and copies made by the owner of such imported copies in accordance with the provision of Article 47bis, paragraph (1)) shall be considered to constitute an infringement of that copyright, so long as the person using such copies was aware of such infringement at the time when he acquired the authority to use these copies.
(3) An act of exploitation of a work prejudicial to the honor or reputation of the author shall be considered to constitute an infringement of his moral rights.

(Presumption of the amount of damages)

Art. 114.-
(1) In the case where an owner of copyright, right of publication or neighboring rights claims compensation for damages from a person who has infringed intentionally or negligently any of these rights, the profits, if any, obtained by the infringer from that infringement shall be presumed to be the amount of damages suffered by such owner.
(2) The owners of copyright and neighboring rights may claim compensation for damages from a person who has infringed intentionally or negligently their copyright or neighboring rights, the amount of damages suffered being that corresponding to the ordinary amount of money which would be received by them through the exercise of these rights.
(3) The provision of the preceding paragraph shall not prejudice any claim to compensation for damages in excess of the amount mentioned therein. In such case, the court may consider the absence of any bad faith or gross negligence on the part of the infringer in fixing the amount of damages.

(Measures for recovery of honor, etc.)

Art. 115. The author may demand that the person who has infringed his moral rights intentionally or negligently take the measures necessary to identify him as the author, to correct distortions, mutilations or modifications, or to recover his honor or reputation either in place of indemnification of damages or together with indemnification of damages.

(Measures to protect the moral interests after the author's death)

Art. 116.-
(1) After the death of the author, his bereaved family ("bereaved family" means surviving spouse, children, parents, grandchildren, grandparents, brothers or sisters of the dead author; the same shall apply hereinafter in this Article) may make the demand described in Article 112 of a person who violates or is likely to violate the provision of Article 60 in respect of the author concerned, or the demand described in the preceding Article of a person who has infringed moral rights intentionally or negligently or who has violated the provision of Article 60.
(2) Unless otherwise determined by the will of the author, the demands by the bereaved family mentioned in the preceding paragraph may be made in accordance with the order of the enumeration of the bereaved family in that paragraph.
(3) The author may appoint by will a person who acts for the bereaved family. In this case, the appointed person may not make a demand after the expiration of a period of 50 years from the year following the date of the author's death or, if any bereaved family still survive at the time of such expiration, after the death of all the bereaved family.

(Infringement with respect to a joint work, etc.)

Art. 117.-
(1) Each co-author of, or each co-owner of the copyright in, a joint work shall be entitled to make, without the consent of the other co-authors or co-owners of the copyright, the demand described in Article 112 or a demand for compensation for damages to his share or a demand for the surrender of unjust enrichment corresponding to his share.
(2) The provision of the preceding paragraph shall apply mutatis mutandis to an infringement of copyright or neighboring rights in co-ownership.

(Safeguard of rights in anonymous or pseudonymous works)

Art. 118.-
(1) The publisher of an anonymous or pseudonymous work shall be entitled to make, in his own name and in favor of the author or the copyright owner of the work, the demand described in Article 112, Article 115 or Article 116, paragraph (1), or a demand for compensation or the surrender of unjust enrichment, provided that the pseudonym is not generally known as that of the author and that the true name of the author is not registered under the provision of Article 75, paragraph (1).
(2) A person whose true name or generally known pseudonym is indicated as the name of the publisher in the customary manner on copies of an anonymous or pseudonymous work shall be presumed to be the publisher of that work.

Chapter VIII
Penal Provisions

Art. 119. The following shall be punishable by imprisonment for a term not exceeding three years or a fine not exceeding 1,000,000 yen:
(i) any person who infringes moral rights, copyright, right of publication or neighboring rights (excluding those who reproduce by themselves works or performances, etc., for the purpose of private use mentioned in Article 30, paragraph (1) (including the case where its application mutatis mutandis is provided for under the provisions of Article 102, paragraph (1));
(ii) any person who, for profit-making purposes, causes others to use automatic reproducing machines mentioned in Article 30, paragraph (1), for such reproduction of works or performances, etc., as constitutes an infringement of copyright, right of publication or neighboring rights.
Art. 120. Any person who violates the provision of Article 60 shall be punishable by a fine not exceeding 1,000,000 yen.
Art. 121. Any person who distributes copies of works on which the true name or generally known pseudonym of a non-author is indicated as the name of the author (including copies of derivative works on which the true name or generally known pseudonym of a non-author of the original work is indicated as the name of the original author) shall be punishable by imprisonment for a term not exceeding one year or a fine not exceeding 300,000 yen.
Art. 121bis.
Any person who makes, distributes or possesses for distribution copies of commercial phonograms reproduced from any of the following commercial phonograms (including copies of such commercial phonograms and those made through one or more intervening copies) shall be punishable by imprisonment for a term not exceeding one year or a fine not exceeding 300,000 yen, provided that such making, distribution or possession of copies is made within a period of 50 years from the year following the date of the first fixation of sounds on matrices of phonograms:
(i) commercial phonograms which have been manufactured, by those engaging in the business of manufacturing commercial phonograms in this country, from matrices of phonograms (except those phonograms falling within any of the four items of Article 8) offered by producers of phonograms;
(ii) commercial phonograms which have been manufactured, by those engaging in the business of manufacturing commercial phonograms outside the jurisdiction of this Law, from matrices of phonograms (except those phonograms falling within any of the four items of Article 8) offered by producers of phonograms who are nationals of any of the Contracting States of the Convention for the Protection of Performers, etc., the Members of the World Trade Organization or the Contracting States of the Phonograms Convention (including legal persons established under the law of such State or having their principal offices in such State).
Art. 122. Any person who violates the provisions of Article 48 or Article 102, paragraph (2), shall be punishable by a fine not exceeding 100,000 yen.
Art. 123.-
(1) In the case of offenses under Article 119 and Article 121bis, the prosecution shall take place only upon the complaint of the injured person.
(2) A publisher of an anonymous or a pseudonymous work may lodge a complaint with respect to such work published by him, except in the cases where the proviso to Article 118, paragraph (1), is applicable and where the complaint is contrary to the express will of the author.
Art. 124.-
(1) Where a representative of a legal person (including an administrator of a non-juridical association or foundation) or an agent, an employee or any other worker of a legal person or a person violates the provisions of Articles 119 to 122 in connection with the business of such legal person or such person, the fine under each Article shall be imposed upon such legal person or such person in addition to the punishment of the offender.
(2) In the case where the provision of the preceding paragraph applies to a non-juridical association or foundation, its representative or administrator shall represent such association or foundation with regard to proceedings, and the provisions of the Code of Criminal Procedure which are used when a legal person is the accused or the suspect shall apply mutatis mutandis.
(3) In the case of paragraph (1), a complaint lodged against an offender or the withdrawal of such complaint shall be effective also with respect to the legal person or the person concerned, and a complaint lodged against a legal person or a person or the withdrawal of such complaint shall be effective also with respect to the offender concerned.

Supplementary Provisions
(Law No. 112, of December 14, 1994)

(Date of enforcement)

1.This Law shall come into force on the date fixed by Cabinet Order within one year from the next day of the date on which the Marrakesh Agreement Establishing the World Trade Organization becomes effective with respect to Japan.

(Application of the provisions relating to neighboring rights)

2.The provisions of paragraph (3) of the Supplementary Provisions of the Law for Partial Amendments to the Copyright Law (Law No. 64, of 1986), paragraph (2) of the Supplementary Provisions of the Law for Partial Amendments to the Copyright Law (Law No. 43, of 1989; hereinafter referred to as "the Amendments Law of 1989") and paragraph (2) of the Supplementary Provisions of the Law for Partial Amendments to the Copyright Law (Law No. 63, of 1991; in paragraph (4) of the Supplementary Provisions, referred to as "the Amendments Law of 1991") shall not be applicable, in respect of the application of the provisions relating to neighboring rights (including the provisions of Article 95bis, paragraphs (3) and (4) of the Copyright Law amended by the provisions of Article 1 (hereinafter referred to as "the new Law") to the performances mentioned in Article 7, item (iv), of the new Law (excluding those falling within the performances mentioned in Article 7, items (i) to (iii), and which fall within the following performances, or to the performances mentioned in Article 7, item (v), and which fall within the following performances:
(i) performances which took place in a Member of the World Trade Organization;
(ii) performances fixed in the following phonograms:
(a) phonograms the producers of which are nationals of any of the Members of the World Trade Organization ("nationals" includes legal persons established under the law of such Member and those who have their principal offices in such Member; the same shall apply hereinafter),
(b) phonograms composed of the sounds which were first fixed in any of the Members of the World Trade Organization;
(iii) performances transmitted through the following broadcasts, excluding those incorporated in sound or visual recordings before the transmission with the authorization of the performers concerned:
(a) broadcasts transmitted by broadcasting organizations that are nationals of any of the Members of the World Trade Organization,
(b) broadcasts transmitted from transmitters situated in any of the Members of the World Trade Organization.
3.The provisions of paragraph (4) of the Supplementary Provisions of the Amendments Law of 1989 shall not be applicable, in respect of the application of the provisions relating to neighboring rights of the new Law (including the provisions of Article 95bis, paragraphs (3) and (4)) to foreign performers whose performances are mentioned in the preceding paragraph, items (i) to (iii), and who did not have their habitual residence in this country at the time when their performances took place.
4. The provisions of paragraph (2) of the Supplementary Provisions of the Law for Partial Amendments to the Copyright Law (Law No. 49, of 1978), paragraphs (2) and (3) of the Supplementary Provisions of the Amendments Law of 1989, and paragraph (3) of the Amendments Law of 1991 shall not be applicable, in respect of the application of the provisions relating to neighboring rights of the new Law (including the provisions of Article 97bis, paragraphs (3) to (5)) to the following phonograms:
(i) phonograms mentioned in Article 8, item (iii), and which fall within the following phonograms:
(a) phonograms the producers of which are nationals of any of the Members of the World Trade Organization,
(b) phonograms composed of the sounds which were first fixed in any of the Members of the World Trade Organization;
(ii) phonograms mentioned in Article 8, item (iv), and to which Japan has the obligation to grant protection under the Convention for the Protection of Producers of Phonograms Against Unauthorized Duplication of Their Phonograms (in paragraph (6) of the Supplementary Provisions, referred to as "the Phonograms Convention").
5.The provisions of paragraph (2) of the Supplementary Provisions of the Amendments Law of 1989 shall not be applicable, in respect of the application of the provisions relating to neighboring rights of the new Law to the broadcasts mentioned in Article 9, item (iii), and which fall within the following broadcasts:
(i) broadcasts transmitted by broadcasting organizations that are nationals of any of the Members of the World Trade Organization;
(ii) broadcasts transmitted from transmitters situated in any of the Members of the World Trade Organization.

(Transitional measures: the making of copies, etc., of commercial phonograms manufactured from matrices coming from foreign countries)

6.The provisions of Article 121bis of the new Law shall not apply to the acts, which are made after the enforcement of this Law, of the making, the distribution or the possession for distribution, of copies of commercial phonograms reproduced from commercial phonograms (including copies of such commercial phonograms and those made through one or more intervening copies) which have been manufactured, by those engaging in the business of manufacturing commercial phonograms outside the jurisdiction of the Copyright Law, from matrices of phonograms (except those phonograms falling within any of the five items of Article 8 of the new Law) offered by the producers of phonograms who are nationals of any of the members of the World Trade Organization (except those nationals of any of the Contracting States of the International Convention for the Protection of Performers, Producers of Phonograms and Broadcasting Organizations or of the Phonograms Convention ("those nationals" includes legal persons established under the law of such State and those who have their principal offices in such State)) and in relation to which 20 years from the year following the date of the first fixation of sounds on the matrices have passed before the enforcement of the Law for Partial Amendments to the Copyright Law (Law No. 87, of 1988).

* Entry into force: Law No. 49 of May 18, 1978: October 14, 1978; No. 45 of May 19, 1981: May 19, 1981; No. 78 of December 2, 1983: July 1, 1984; No. 23 of May 1, 1984: May 21, 1984; No. 46 of May 25, 1984: January 1, 1985; No. 62 of June 14, 1985: January 1, 1986 (and, partially April 1, 1987); No. 64 of May 23, 1986: January 1, 1987; No. 65 of May 23, 1986: April 1, 1987; No. 87 of November 1, 1988: November 21, 1988; No. 43 of June 28, 1989: October 26, 1989; No. 63 of May 2, 1991: January 1, 1992; No. 106 of December 16, 1992: June 1, 1993; No. 89 of November 12, 1993: October 1, 1994; No. 112 of December 14, 1994: January 1, 1996; No. 91 of May 12, 1995: June 1, 1995.

Source: Communication from the Japanese authorities.

Note: Translation by the Agency for Cultural Affairs, Copyright Division, of Japan.

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Loi sur le droit d’auteur*

(no 48 du 6 mai 1970, modifiée en dernier lieu par la loi no 91 du 12 mai 1995)

TABLE DES MATIÈRES

Articles

Chapitre Ier : Dispositions générales Section 1 : Règles générales........................................................................................... 1 - 5 Section 2 : Domaine d’application................................................................................. 6 - 9bis

Chapitre II : Droits Des Auteurs Section 1 : Œuvres ......................................................................................................... 10 - 13 Section 2 : Auteurs......................................................................................................... 14 - 16 Section 3 : Contenu des droits

Sous-section 1 : Règles générales........................................................................................... 17 Sous-section 2 : Droit moral................................................................................................... 18 - 20 Sous-section 3 : Droits patrimoniaux ..................................................................................... 21 - 28 Sous-section 4 : Titularité des droits patrimoniaux sur les œuvres cinématographiques........ 29 Sous-section 5 : Limitations des droits patrimoniaux............................................................. 30 - 50

Section 4 : Durée de la protection .................................................................................. 51 - 58 Section 5 : Inaliénabilité du droit moral, etc. ................................................................. 59 - 60 Section 6 : Transmission et expiration des droits patrimoniaux..................................... 61 - 62 Section 7 : Exercice des droits ....................................................................................... 63 - 66 Section 8 : Exploitation d’œuvres en vertu d’une licence obligatoire ............................ 67 - 70 Section 9 : Compensation .............................................................................................. 71 - 74 Section 10 : Enregistrement ............................................................................................. 75 - 78bis

Chapitre III : Droit d’édition

Chapitre IV : Droits voisins Section 1 : Règles générales........................................................................................... 89 - 90 Section 2 : Droits des artistes interprètes ou exécutants................................................. 91 - 95bis Section 3 : Droits des producteurs de phonogrammes ................................................... 96 - 97bis Section 4 : Droits des organismes de radiodiffusion ...................................................... 98 - 100 Section 5 : Droits des organismes de diffusion par fil.................................................... 100bis -100quater Section 6 : Durée de la protection .................................................................................. 101 Section 7 : Limitations, transmission, exercice et enregistrement des droits.................. 102 - 104

Chapitre V : Compensation pour enregistrement privé..................................................... 104bis -104undecies

Chapitre VI : Règlement des différends............................................................................. 105 - 111

Chapitre VII : Violation des droits ...................................................................................... 112 - 118

Chapitre VIII : Dispositions pénales..................................................................................... 119 - 124

Dispositions supplémentaires2

* Lois modificatives : nos 49 de 1978, 45 de 1981, 78 de 1983, 23 de 1984, 62 de 1985, 64 et 65 de 1986, 87 de 1988, 43 de 1989, 63 de 1991, 106 de 1992, 89 de 1993, 112 de 1994 et 91 de 1995.

Entrée en vigueur (de la dernière loi modificative) : 1er juin 1995. Source : communication des autorités japonaises. Note : codification et traduction établie par le Bureau international de l’OMPI.

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CHAPITRE PREMIER DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Section 1 Règles générales

But

Art. premier. En réglementant les droits des auteurs et les droits voisins relatifs aux œuvres ainsi qu’aux

représentations ou exécutions (prestations), aux phonogrammes, aux émissions de radiodiffusion et aux diffusions par fil, la présente loi a pour but d’assurer la protection des droits des auteurs, etc., tout en garantissant une exploitation juste et équitable de ces produits culturels, et de contribuer ainsi au développement de la culture.

Définitions

Art. 2.— 1) Dans la présente loi, les termes suivants ont le sens qui leur est respectivement attribué ci-après :

i) “œuvre” s’entend d’une production dans laquelle les idées ou les sentiments sont exprimés de manière créative et qui relève du domaine littéraire, scientifique, artistique ou musical;

ii) “auteur” s’entend d’une personne qui crée une œuvre; iii) “représentation ou exécution (prestation)” s’entend de l’interprétation théâtrale, de la danse, de

l’exécution musicale, du chant, de l’expression orale, de la déclamation ou de toute autre représentation ou exécution d’une œuvre et s’applique aux actes similaires n’impliquant pas la représentation ou l’exécution d’une œuvre ayant le caractère d’un divertissement public;

iv) “artistes interprètes ou exécutants” s’entend des acteurs, danseurs, musiciens, chanteurs et autres personnes qui donnent une représentation ou exécution ainsi que de celles qui dirigent une exécution ou assurent la réalisation d’une représentation;

v) “phonogrammes” s’entend des fixations de sons sur disques phonographiques, bandes d’enregistrement et autres supports matériels, à l’exclusion de celles qui sont destinées à être utilisées exclusivement avec des images;

vi) “producteurs de phonogrammes” s’entend des personnes qui, les premières, fixent les sons sur des phonogrammes;

vii) “phonogrammes du commerce” s’entend des exemplaires de phonogrammes faits à des fins commerciales;

viii) “radiodiffusion” s’entend de la transmission de radiocommunications destinées à être reçues directement par le public;

ix) “organismes de radiodiffusion” s’entend des organismes qui assurent un service de radiodiffusion;

ixbis) “diffusion par fil” s’entend de la transmission par fil destinée à une réception simultanée par le public d’une transmission inchangée;

ixter) “organismes de diffusion par fil” s’entend des organismes qui assurent un service de diffusion par fil;

x) “producteurs d’œuvres cinématographiques” s’entend des personnes qui prennent l’initiative et la responsabilité de la réalisation d’une œuvre cinématographique;

xbis) “programme” s’entend de l’expression d’instructions combinées données à un ordinateur afin de le faire fonctionner et d’obtenir un certain résultat;

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xter) “bases de données” s’entend d’un ensemble d’informations telles que des articles, des chiffres ou des diagrammes, dont la structure systématique est telle que ces informations peuvent être recherchées à l’aide d’un ordinateur;

xi) “œuvre dérivée” s’entend d’une œuvre provenant de la traduction, de l’arrangement musical, de la transformation, de l’adaptation pour la scène ou pour l’écran ou de toute autre adaptation d’une œuvre préexistante;

xii) “œuvre de collaboration” s’entend d’une œuvre créée par deux personnes ou plus, dans laquelle la contribution de chaque personne ne peut être exploitée séparément;

xiii) “enregistrement sonore” s’entend de la fixation de sons sur un support matériel et de la multiplication de cette fixation;

xiv) “enregistrement visuel” s’entend de la fixation d’une séquence d’images sur un support matériel et de la multiplication de cette fixation;

xv) “reproduction” s’entend de la reproduction sous une forme matérielle, par impression, photographie, polycopie, enregistrement sonore ou visuel ou de toute autre manière, et comprend

a) dans le cas de pièces et d’autres œuvres dramatiques similaires, l’enregistrement sonore et visuel des interprétations, des émissions ou des diffusions par fil de ces œuvres, et

b) dans le cas d’œuvres d’architecture, la construction d’une œuvre d’architecture selon son plan;

xvi) “interprétation scénique” s’entend de la représentation d’œuvres par d’autres moyens que l’exécution ou interprétation musicale (l’expression “exécution ou interprétation musicale” englobe le chant; il en est de même ci-après);

xvii) “transmission par fil” s’entend de la transmission d’une télécommunication par fil destinée à être reçue directement par le public, à l’exclusion de la transmission effectuée au moyen d’installations de télécommunication par fil dont une partie est située dans les mêmes locaux que l’autre partie ou, si les locaux sont occupés par deux personnes ou plus, dont les deux parties sont situées dans la zone qu’y occupe une même personne;

xviii) “récitation” s’entend des communications orales faites au moyen de la lecture ou d’une autre manière à laquelle ne s’applique pas l’expression “représentation ou exécution”;

xix) “présentation cinématographique” s’entend de la projection d’une œuvre cinématographique sur l’écran ou sur d’autres supports matériels et comprend la reproduction immatérielle de sons fixés sur cette œuvre cinématographique, accompagnée de sa projection;

xx) “distribution” s’entend de la cession et du prêt de copies ou d’exemplaires d’une œuvre au public, à titre onéreux ou à titre gratuit et, dans le cas d’une œuvre cinématographique ou d’une œuvre qui y est reproduite, ce terme s’entend de la cession et du prêt de copies de cette œuvre en vue de rendre l’œuvre cinématographique accessible au public;

xxi) “ce pays” s’entend du territoire sur lequel la présente loi est en vigueur. 2) Dans la présente loi, l’expression “œuvre artistique” désigne aussi une œuvre des métiers

artisanaux. 3) Dans la présente loi, l’expression “œuvre cinématographique” désigne aussi une œuvre exprimée

par un procédé produisant des effets visuels ou audiovisuels analogues à ceux de la cinématographie et fixée sur un support matériel.

4) Dans la présente loi, l’expression “œuvre photographique” désigne aussi une œuvre exprimée par un procédé analogue à la photographie.

5) Dans la présente loi, l’expression “public” désigne aussi un nombre important de personnes déter- minées.

6) Dans la présente loi, l’expression “personne morale” désigne aussi les associations ou les fondations ne jouissant pas de la personnalité juridique, qui ont des représentants ou des administrateurs.

7) Dans la présente loi, les expressions “représentation ou exécution” et “récitation” désignent aussi la représentation, l’exécution ou la récitation d’une œuvre au moyen d’enregistrements sonores ou visuels, ne rentrant pas dans la définition des termes “radiodiffusion”, “transmission par fil” ou “présentation

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cinématographique”; et les expressions “représentation ou exécution”, “récitation” et “présentation cinématographique” désignent aussi la communication, au moyen d’installations de télécommunication, de représentations ou d’exécutions, de récitations ou de présentations cinématographiques d’œuvres, ne rentrant pas dans la définition des termes “radiodiffusion” ou “transmission par fil”.

8) Dans la présente loi, le mot “prêt” désigne aussi tout acte de nature à faire acquérir un droit d’utilisation, quel qu’en soit le but ou le mode d’accomplissement.

9) Dans la présente loi, la signification attribuée aux termes définis à l’alinéa 1), points viii), ixbis) et xiii) à xx), et aux deux alinéas précédents s’applique également, le cas échéant, à leurs variantes.

Publication d’œuvres

Art. 3.— 1) Une œuvre est publiée lorsque des exemplaires de cette œuvre ont été reproduits et mis en

circulation par le titulaire du droit mentionné à l’article 21 ou avec son autorisation (le terme “autorisation” s’entend de l’autorisation d’exploiter une œuvre en vertu des dispositions de l’article 63, alinéa 1); il en est de même ci-après dans le présent chapitre et dans les chapitres suivants, à l’exception dudit article), ou par une personne en faveur de laquelle le droit d’édition mentionné à l’article 79 a été institué, en quantités suffisantes pour satisfaire les besoins raisonnables du public, eu égard à la nature de l’œuvre (sans préjudice du droit d’une personne titulaire du droit mentionné à l’article 26 ou à l’article 26bis).

2) Une œuvre est considérée comme ayant été publiée lorsque des exemplaires de sa traduction ont été reproduits et mis en circulation, dans les quantités prévues à l’alinéa précédent, par une personne qui, en vertu de l’article 28, jouit du droit visé à l’article 21, ou avec l’autorisation de cette personne (sans préjudice du droit d’une personne qui, en vertu des dispositions de l’article 28, jouit du droit visé à l’article 26 ou à l’article 26bis).

3) Toute personne qui serait titulaire du droit mentionné à l’un des deux alinéas précédents si son œuvre était protégée en vertu de la présente loi et toute autre personne ayant obtenu de la première l’autorisation d’exploiter l’œuvre sont respectivement considérées, l’une, comme titulaire de ce droit, et l’autre, comme ayant obtenu l’autorisation dudit titulaire, et les dispositions de ces alinéas sont applicables à ces personnes.

Œuvres divulguées

Art. 4.— 1) Une œuvre est divulguée lorsqu’elle a été publiée ou rendue accessible au public, par

représentation ou exécution, radiodiffusion, transmission par fil, récitation, exposition ou présentation cinématographique, par le titulaire des droits mentionnés aux articles 22 à 26 ou avec son autorisation. Dans le cas d’œuvres d’architecture, une œuvre est aussi divulguée lorsqu’elle a été construite par le titulaire du droit mentionné à l’article 21 ou avec son autorisation.

2) Une œuvre est considérée comme ayant été divulguée lorsque sa traduction a été rendue accessible au public, par représentation ou exécution, radiodiffusion, transmission par fil, récitation ou présentation cinématographique, par une personne ou avec l’autorisation d’une personne qui, en vertu de l’article 28, jouit des droits visés aux articles 22 à 24 ou à l’article 26.

3) Une œuvre artistique ou photographique est considérée comme ayant été divulguée lorsqu’elle a été exposée par une personne visée à l’article 45, alinéa 1), de la manière prévue à cet alinéa.

4) Les œuvres définies à l’article 12bis, alinéa 1), sont considérées comme ayant été “divulguées” lorsqu’elles ont été aménagées, par le titulaire des droits mentionnés à l’article 23, alinéa 1), ou avec son autorisation, de façon à pouvoir être rendues accessibles au public par transmission par fil, à la demande.

5) Toute personne qui serait titulaire du droit mentionné à l’alinéa 1) ou 2) ou à l’alinéa précédent du présent article si son œuvre était protégée en vertu de la présente loi et toute autre personne ayant obtenu de la première l’autorisation d’exploiter l’œuvre sont respectivement considérées, l’une, comme titulaire de ce droit, et l’autre, comme ayant obtenu l’autorisation dudit titulaire, et les dispositions de ces alinéas sont applicables à ces personnes.

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Primauté des traités internationaux

Art. 5. Si un traité international en dispose autrement en ce qui concerne les droits des auteurs et les droits voisins, ses dispositions prévaudront.

Section 2 Domaine d’application

Œuvres

Art. 6. La protection prévue par la présente loi s’applique i) aux œuvres des ressortissants japonais (l’expression “ressortissant japonais” désigne aussi les

personnes morales constituées selon le droit japonais et celles dont le siège principal est dans ce pays; la même définition s’applique ci-après);

ii) aux œuvres publiées pour la première fois dans ce pays, y compris celles qui, publiées pour la première fois à l’étranger, le sont par la suite dans ce pays dans un délai de 30 jours à compter de cette première publication;

iii) aux œuvres qui ne relèvent d’aucune des deux catégories précédentes, mais que le Japon est tenu de protéger en application d’un traité international.

Représentations ou exécutions [prestations]

Art. 7. La protection prévue par la présente loi s’applique i) aux représentations ou exécutions ayant lieu dans ce pays;

ii) aux représentations ou exécutions fixées sur les phonogrammes visés au point i) ou ii) de l’article suivant;

iii) aux représentations ou exécutions transmises dans les émissions visées à l’article 9, point i) ou ii), à l’exception de celles qui sont incorporées, avec l’autorisation des artistes interprètes ou exécutants, dans des enregistrements sonores ou visuels avant la transmission;

iv) aux représentations ou exécutions transmises au moyen des diffusions par fil visées sous chaque point de l’article 9bis, à l’exception de celles qui sont incorporées, avec l’autorisation des artistes interprètes ou exécutants intéressés, dans des enregistrements sonores ou visuels avant la transmission;

v) à l’une ou l’autre des représentations ou exécutions suivantes ne relevant d’aucune des catégories visées sous les quatre points précédents :

a) les représentations ou exécutions ayant lieu dans un État partie à la Convention internationale sur la protection des artistes interprètes ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion (ci-après dénommée “Convention sur la protection des artistes interprètes ou exécutants, etc.”);

b) les représentations ou exécutions fixées sur les phonogrammes visés au point iii) de l’article suivant;

c) les représentations ou exécutions transmises dans les émissions visées à l’article 9, point iii), à l’exception de celles qui sont incorporées, avec l’autorisation des artistes interprètes ou exécutants intéressés, dans des enregistrements sonores ou visuels avant la transmission.

vi) à l’une ou l’autre des représentations ou exécutions suivantes ne relevant d’aucune des catégories visées sous les cinq points précédents :

a) les représentations ou exécutions ayant lieu dans un État membre de l’Organisation mondiale du commerce;

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b) les représentations ou exécutions fixées sur les phonogrammes visés au point iv) de l’article suivant;

c) les représentations ou exécutions transmises dans les émissions visées à l’article 9, point iv), à l’exception de celles qui sont incorporées, avec l’autorisation des artistes interprètes ou exécutants intéressés, dans des enregistrements sonores ou visuels avant la transmission.

Phonogrammes

Art. 8. La protection prévue par la présente loi s’applique i) aux phonogrammes dont les producteurs sont de nationalité japonaise;

ii) aux phonogrammes composés de sons fixés pour la première fois dans ce pays; iii) à l’un ou l’autre des phonogrammes suivants ne relevant d’aucune des catégories visées sous

les deux points précédents : a) les phonogrammes dont les producteurs sont ressortissants d’un État partie à la

Convention sur la protection des artistes interprètes ou exécutants, etc. (le mot “ressortissants” désigne aussi les personnes morales constituées selon le droit d’un tel État et celles dont le siège principal est dans un tel État; la même définition s’applique ci-après);

b) les phonogrammes composés de sons qui ont été fixés pour la première fois dans un État partie à la Convention sur la protection des artistes interprètes ou exécutants, etc.;

iv) à l’un ou l’autre des phonogrammes suivants ne relevant d’aucune des catégories visées sous les trois points précédents :

a) les phonogrammes dont les producteurs sont ressortissants d’un État membre de l’Organisation mondiale du commerce (le mot “ressortissants” désigne aussi les personnes morales constituées selon le droit d’un tel État et celles dont le siège principal est dans un tel État; la même définition s’applique ci-après);

b) les phonogrammes composés de sons qui ont été fixés pour la première fois dans un État membre de l’Organisation mondiale du commerce;

v) aux phonogrammes ne relevant d’aucune des catégories visées sous les quatre points précédents et auxquels le Japon est tenu d’assurer une protection en vertu de la Convention pour la protection des producteurs de phonogrammes contre la reproduction non autorisée de leurs phonogrammes (ci-après dénommée, à l’article 121bis, point ii), “Convention phonogrammes”).

Émissions

Art. 9. La protection prévue par la présente loi s’applique i) aux émissions transmises par des organismes de radiodiffusion de nationalité japonaise;

ii) aux émissions transmises par des émetteurs situés dans ce pays; iii) à l’une ou l’autre des émissions suivantes ne relevant d’aucune des catégories visées sous les

deux points précédents : a) les émissions transmises par des organismes de radiodiffusion resssortissant à un

État partie à la Convention sur la protection des artistes interprètes ou exécutants, etc.;

b) les émissions transmises par des émetteurs situés sur le territoire d’un État partie à la Convention sur la protection des artistes interprètes ou exécutants, etc.

iv) à l’une ou l’autre des émissions suivantes ne relevant d’aucune des catégories visées sous les trois points précédents :

a) les émissions transmises par des organismes de radiodiffusion ressortissant à un État membre de l’Organisation mondiale du commerce;

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b) les émissions transmises par des émetteurs situés sur le territoire d’un État membre de l’Organisation mondiale du commerce.

Diffusions par fil

Art. 9bis. La protection prévue par la présente loi s’applique i) aux diffusions par fil transmises par des organismes de diffusion par fil de nationalité japonaise

(sauf s’il s’agit de diffusions par fil reprenant des émissions reçues; la même règle est applicable au point suivant);

ii) aux diffusions par fil transmises par des émetteurs situés dans ce pays.

CHAPITRE II DROITS DES AUTEURS

Section 1 Œuvres

Classification des œuvres

Art. 10.— 1) Au sens qui lui est donné dans la présente loi, le terme “œuvres” comprend en particulier :

i) les romans, les œuvres dramatiques, les articles, les conférences et autres œuvres littéraires; ii) les œuvres musicales;

iii) les œuvres chorégraphiques et les pantomimes; iv) les peintures, gravures, sculptures et autres œuvres artistiques; v) les œuvres d’architecture;

vi) les cartes géographiques ainsi que les œuvres figuratives de caractère scientifique, telles que les plans, les diagrammes et les maquettes;

vii) les œuvres cinématographiques; viii) les œuvres photographiques;

ix) les programmes d’ordinateur. 2) Les nouvelles d’actualité et les faits divers ayant le caractère de simples informations ne relèvent

pas de la définition du terme “œuvres” donnée au point i) de l’alinéa précédent. 3) La protection accordée par la présente loi aux programmes mentionnés au point ix) de l’alinéa 1)

ne s’étend pas au langage de programmation, à la règle ni à l’algorithme utilisés pour créer ces programmes. Ces termes ont le sens qui leur est respectivement attribué ci-après :

i) “langage de programmation” s’entend des lettres et autres symboles, ainsi que de leurs systèmes, destinés à exprimer un programme d’ordinateur;

ii) “règle” s’entend d’une règle spéciale indiquant comment utiliser dans tel ou tel programme d’ordinateur le langage de programmation mentionné au point précédent;

iii) “algorithme” s’entend des méthodes permettant de combiner, dans un programme, les instructions données à un ordinateur.

Œuvres dérivées

Art. 11. La protection accordée par la présente loi aux œuvres dérivées est sans préjudice des droits des auteurs des œuvres préexistantes.

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Compilations

Art. 12.— 1) Les compilations qui, par le choix ou la disposition des matières, constituent des créations

intellectuelles sont protégées en tant qu’œuvres indépendantes. 2) La disposition de l’alinéa précédent est sans préjudice des droits des auteurs des œuvres comprises

dans lesdites compilations.

Bases de données

Art. 12bis.1) Les bases de données qui, par le choix ou la disposition systématique des informations qu’elles

contiennent, constituent des créations intellectuelles sont protégées en tant qu’œuvres indépendantes. 2) La disposition de l’alinéa précédent est sans préjudice des droits des auteurs des œuvres comprises

dans les bases de données en question.

Œuvres non protégées

Art. 13. Ne peuvent faire l’objet des droits prévus dans le présent chapitre i) la Constitution et autres textes législatifs ou réglementaires;

ii) les notifications, instructions, circulaires et documents analogues provenant des organes de l’État ou des entités publiques locales;

iii) les arrêts, jugements, décisions et ordonnances des tribunaux ainsi que les ordonnances et décisions prises par des organes administratifs au cours de procédures analogues aux procédures judiciaires;

iv) les traductions et les compilations des documents visés sous les trois points précédents, faites par des organes de l’État ou des entités publiques locales.

Section 2 Auteurs

Présomption de la qualité d’auteur

Art. 14. Toute personne dont le nom ou la dénomination (ci-après dénommés “vrai nom”) ou dont le nom de plume, l’abréviation du vrai nom ou toute autre désignation généralement connue substituée au vrai nom (ci-après dénommés “pseudonyme”) est indiqué de la façon habituelle comme nom de l’auteur sur l’original de l’œuvre, ou lorsque l’œuvre est offerte ou rendue accessible au public, est présumée être l’auteur de l’œuvre.

Paternité d’une œuvre créée par un employé dans l’exercice de ses fonctions

Art. 15.— 1) La paternité d’une œuvre (à l’exception d’un programme d’ordinateur) qui, sur l’initiative d’une

personne morale ou d’un autre employeur (ci-après dénommés dans le présent article “personne morale, etc.”), est créée par un employé dans l’exercice de ses fonctions et qui est rendue publique sous le nom de cette personne morale, etc., en tant qu’auteur, est attribuée à cette personne morale, etc., à moins que le contrat, la législation du travail ou des textes analogues en vigueur au moment de la création de l’œuvre n’en disposent autrement.

2) La paternité d’un programme d’ordinateur qui, sur l’initiative d’une personne morale, etc., est créé par un employé de celle-ci dans l’exercice de ses fonctions est attribuée à cette personne morale, etc., à

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moins que le contrat, la législation du travail ou des textes analogues en vigueur au moment de la création du programme n’en disposent autrement.

Paternité d’une œuvre cinématographique

Art. 16. La paternité d’une œuvre cinématographique est attribuée aux personnes qui, en prenant la responsabilité de la production, de la mise en scène, du tournage, de la direction artistique, etc., ont contribué à la création de l’œuvre dans son ensemble, à l’exclusion des auteurs de romans, de scénarios, de musique ou d’autres œuvres adaptées ou reproduites dans ladite œuvre, à condition, toutefois, que la disposition de l’article précédent ne soit pas applicable.

Section 3 Contenu des droits

SOUS-SECTION 1 RÈGLES GÉNÉRALES

Droits des auteurs

Art. 17.— 1) L’auteur jouit des droits énoncés à l’alinéa 1) de l’article suivant, à l’article 19, alinéa 1), et à

l’article 20, alinéa 1) [désignés ci-après par l’expression “droit moral”], ainsi que des droits énoncés aux articles 21 à 28 (désignés ci-après par l’expression “droits patrimoniaux”).

2) La jouissance du droit moral et des droits patrimoniaux n’est subordonnée à aucune formalité.

SOUS-SECTION 2 DROIT MORAL

Droit de divulgation de l’œuvre

Art. 18.— 1) L’auteur a le droit d’offrir et de rendre accessible au public une œuvre qui n’a pas encore été

divulguée (y compris une œuvre qui a été divulguée sans son consentement; il en est de même à l’alinéa suivant). L’auteur jouit du même droit à l’égard des œuvres tirées d’une œuvre qui n’a pas encore été divulguée.

2) Dans les cas suivants, l’auteur est présumé avoir consenti aux actes suivants : i) en cas de cession des droits patrimoniaux sur une œuvre qui n’a pas encore été divulguée : à

offrir l’œuvre et à la rendre accessible au public en exerçant les droits patrimoniaux y relatifs; ii) en cas de cession de l’original d’une œuvre artistique ou photographique qui n’a pas encore été

divulguée : à rendre l’œuvre accessible au public en exposant l’original; iii) lorsque les droits patrimoniaux sur une œuvre cinématographique appartiennent au producteur

en vertu des dispositions de l’article 29 : à offrir l’œuvre et à la rendre accessible au public en exerçant les droits patrimoniaux y relatifs.

Droit de l’auteur d’indiquer son nom

Art. 19.— 1) L’auteur a le droit de décider si son vrai nom ou son pseudonyme doit ou non être indiqué comme

nom de l’auteur sur l’original de l’œuvre ou lorsque celle-ci est offerte ou rendue accessible au public.

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L’auteur jouit du même droit en ce qui concerne l’indication de son nom lorsque des œuvres tirées de son œuvre sont offertes ou rendues accessibles au public.

2) En l’absence de toute déclaration d’intention contraire de l’auteur, toute personne utilisant son œuvre peut indiquer le nom de l’auteur de la même manière que celle qui a déjà été adoptée par ce dernier.

3) L’omission du nom de l’auteur est licite lorsqu’il est jugé qu’elle ne risque pas de porter atteinte aux intérêts de l’auteur afférents à la revendication de la paternité de l’œuvre, compte tenu du but et du mode d’exploitation de l’œuvre, et dans la mesure où cette omission est compatible avec les bons usages.

Droit au respect de l’intégrité de l’œuvre

Art. 20.— 1) L’auteur a le droit de faire respecter l’intégrité de son œuvre et du titre de celle-ci contre toute

déformation, mutilation ou autre modification effectuée contre sa volonté. 2) La disposition de l’alinéa précédent n’est pas applicable aux modifications suivantes :

i) les changements d’idéogrammes ou de mots et les autres modifications jugés inévitables à des fins d’enseignement scolaire lorsque des œuvres sont exploitées en vertu des dispositions de l’article 33, alinéa 1) [y compris le cas où son application mutatis mutandis est prévue par la disposition de l’alinéa 4) du même article], et de l’article 34, alinéa 1);

ii) la modification d’une œuvre d’architecture par extension, reconstruction, réparation ou transformation;

iii) la modification qui est nécessaire pour pouvoir utiliser dans tel ou tel ordinateur un programme qui, autrement, y serait inutilisable, ou pour accroître l’efficacité de l’utilisation d’un programme dans un ordinateur;

iv) les autres modifications ne rentrant pas dans les catégories visées sous les trois points précédents, qui sont jugées inévitables compte tenu de la nature de l’œuvre ainsi que du but et du mode d’exploitation.

SOUS-SECTION 3 DROITS PATRIMONIAUX

Droit de reproduction

Art. 21. L’auteur a le droit exclusif de reproduire son œuvre.

Droit de représentation ou d’exécution

Art. 22. L’auteur a le droit exclusif de représenter ou d’exécuter son œuvre publiquement (“publiquement” signifie : aux fins de faire voir ou entendre une œuvre directement par le public; la même définition s’applique ci-après).

Droits de radiodiffusion, de transmission par fil, etc.

Art. 23.— 1) L’auteur a le droit exclusif de radiodiffuser son œuvre et de la transmettre par fil. 2) L’auteur a le droit exclusif de communiquer publiquement, au moyen d’un appareil récepteur, son

œuvre radiodiffusée ou transmise par fil.

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Droit de récitation

Art. 24. L’auteur d’une œuvre littéraire a le droit exclusif de réciter son œuvre publiquement.

Droit d’exposition

Art. 25. L’auteur d’une œuvre artistique, ou d’une œuvre photographique non publiée, a le droit exclusif d’exposer publiquement l’original de l’œuvre.

Droit de présentation et de distribution cinématographique

Art. 26.— 1) L’auteur d’une œuvre cinématographique a le droit exclusif de présenter publiquement son œuvre

et d’en distribuer des copies. 2) L’auteur d’une œuvre reproduite dans une œuvre cinématographique a le droit exclusif de présenter

publiquement son œuvre et d’en distribuer des copies.

Droit de prêt

Art. 26bis. L’auteur d’une œuvre (non cinématographique) a le droit exclusif d’en proposer des exemplaires en prêt au public (pour autant qu’il ne s’agisse pas de copies d’une œuvre cinématographique dans laquelle l’œuvre en question est reproduite).

Droits de traduction, d’adaptation, etc.

Art. 27. L’auteur a le droit exclusif de traduire son œuvre, d’en faire un arrangement musical, de la transformer et de l’adapter pour la scène, pour l’écran ou de toute autre manière.

Droit de l’auteur de l’œuvre originale sur l’exploitation d’une œuvre dérivée

Art. 28. Lors de l’exploitation d’une œuvre dérivée, l’auteur de l’œuvre préexistante a les mêmes droits que l’auteur de l’œuvre dérivée en vertu de la présente sous-section.

SOUS-SECTION 4 TITULARITÉ DES DROITS PATRIMONIAUX SUR LES ŒUVRES CINÉMATOGRAPHIQUES

Titularité des droits patrimoniaux sur les œuvres cinématographiques

Art. 29.— 1) Les droits patrimoniaux sur une œuvre cinématographique à laquelle les dispositions de

l’article 15, alinéa 1), ainsi que celles de l’alinéa suivant et de l’alinéa 3) du présent article ne sont pas applicables appartiennent au producteur de cette œuvre à condition que les auteurs de l’œuvre se soient engagés à participer à sa réalisation.

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2) S’il s’agit d’une œuvre cinématographique réalisée par un organisme de radiodiffusion seul, pour être utilisée exclusivement en vue de la radiodiffusion, et à laquelle la disposition de l’article 15, alinéa 1), n’est pas applicable, les droits suivants, relevant des droits patrimoniaux sur l’œuvre, appartiennent à cet organisme en tant que producteur d’œuvres cinématographiques :

i) le droit de radiodiffuser cette œuvre et celui de diffuser par fil et communiquer publiquement, au moyen d’un appareil récepteur, l’œuvre ainsi radiodiffusée;

ii) le droit de reproduire cette œuvre et de distribuer, auprès d’autres organismes de radiodiffusion, les copies ainsi reproduites.

3) S’il s’agit d’une œuvre cinématographique réalisée par un organisme de diffusion par fil seul, pour être utilisée exclusivement en vue de la diffusion par fil et à laquelle la disposition de l’article 15, alinéa 1), n’est pas applicable, les droits suivants, relevant des droits patrimoniaux sur l’œuvre, appartiennent à cet organisme en tant que producteur d’œuvres cinématographiques :

i) le droit de diffuser par fil cette œuvre et celui de communiquer publiquement, au moyen d’un appareil récepteur, l’œuvre ainsi diffusée par fil;

ii) le droit de reproduire cette œuvre et de distribuer, auprès d’autres organismes de diffusion par fil, les copies ainsi reproduites.

SOUS-SECTION 5 LIMITATIONS DES DROITS PATRIMONIAUX

Reproduction pour l’usage privé

Art. 30.— 1) Il est licite pour tout utilisateur de reproduire lui-même une œuvre protégée (ci-après dénommée,

dans la présente sous-section, “œuvre”) pour son usage personnel ou pour celui de sa famille, ou pour tout autre usage analogue dans un cercle restreint (ci-après dénommé “usage privé”), sauf dans le cas où cette reproduction est effectuée au moyen d’appareils de reproduction automatiques (c’est-à-dire d’appareils de reproduction dont le dispositif est entièrement ou en majeure partie automatique) mis à la disposition du public.

2) Toute personne qui, pour son usage privé, effectue un enregistrement sonore ou visuel sur un des supports d’enregistrement numérique spécifiés par décret en conseil des ministres, en utilisant un des appareils d’enregistrement numérique spécifiés par décret en conseil des ministres (à l’exclusion a) des appareils présentant des caractéristiques spéciales qui ne servent généralement pas à l’usage privé, par exemple les appareils destinés aux services de radiodiffusion, et b) des appareils ayant des fonctions d’enregistrement accessoires de leurs fonctions principales, par exemple les téléphones dotés d’une fonction d’enregistrement de sons), doit verser une compensation d’un montant approprié aux titulaires des droits patrimoniaux intéressés.

Reproduction dans les bibliothèques, etc.

Art. 31. Est licite la reproduction d’une œuvre figurant dans des ouvrages de bibliothèque (dans le présent article, l’expression “ouvrages de bibliothèque” s’entend des livres, documents et autres ouvrages des collections de bibliothèques, etc.) dans le cadre des activités non lucratives des bibliothèques, etc. (dans le présent article, “bibliothèques, etc.” s’entend des bibliothèques et autres établissements désignés par décret en conseil des ministres et dont l’un des buts est de mettre des ouvrages de bibliothèque à la disposition du public), dans les cas suivants :

i) lorsque, à sa demande et à des fins d’études ou de recherches personnelles, il est remis à un utilisateur une copie unique d’une partie d’une œuvre déjà divulguée ou de la totalité d’une œuvre figurant dans un périodique déjà publié depuis longtemps;

ii) lorsque la reproduction est nécessaire pour conserver les ouvrages de bibliothèque;

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iii) lorsqu’un exemplaire d’un ouvrage de bibliothèque qu’il est difficile de se procurer par les voies commerciales habituelles parce qu’il est épuisé ou pour d’autres raisons analogues doit être remis à d’autres bibliothèques, etc.

Citations

Art. 32.— 1) Sont licites les citations tirées d’une œuvre déjà divulguée, à condition qu’elles soient conformes

aux bons usages et dans la mesure justifiée par des buts tels que le compte rendu d’événements d’actualité, la critique ou la recherche.

2) Est également licite la reproduction dans la presse ou dans d’autres publications périodiques d’éléments d’information ou d’enquête, de données statistiques, de rapports ou d’autres œuvres de nature similaire ayant été élaborées par des organes de l’État ou des entités publiques locales pour l’information du public et divulguées sous leur nom, à condition que la reproduction n’en soit pas expressément interdite.

Reproduction dans des manuels scolaires, etc.

Art. 33.— 1) Est licite la reproduction dans des manuels scolaires (“manuels scolaires” s’entend des manuels

autorisés par le ministre de l’éducation ou élaborés et publiés sous le nom du Ministère de l’éducation et destinés à être utilisés par les enfants ou les élèves des écoles primaires, des établissements d’enseignement secondaire ou d’autres institutions analogues) d’œuvres déjà divulguées, dans la mesure considérée comme nécessaire pour l’enseignement scolaire.

2) Toute personne qui fait une telle reproduction est tenue d’en informer l’auteur et de verser au titulaire des droits patrimoniaux une compensation dont le montant est fixé chaque année par le commissaire du Bureau des affaires culturelles compte tenu du but de la disposition de l’alinéa précédent, de la nature et de la destination de l’œuvre, du taux ordinaire des redevances et d’autres conditions.

3) Le commissaire du Bureau des affaires culturelles publie dans le journal officiel le montant de la compensation fixée en vertu des dispositions de l’alinéa précédent.

4) Les trois alinéas précédents sont applicables mutatis mutandis à la reproduction d’œuvres dans des manuels destinés à des cours d’enseignement secondaire par correspondance ainsi que dans des livres contenant des indications pour l’utilisation des manuels scolaires mentionnés à l’alinéa 1) et destinés aux professeurs (lesdits livres se limitant à ceux qui sont édités par le même éditeur que celui des manuels).

Radiodiffusion, etc., dans des programmes d’enseignement scolaire

Art. 34.— 1) Est licite la radiodiffusion ou la diffusion par fil d’une œuvre déjà divulguée, dans des programmes

de radiodiffusion ou de diffusion par fil conformes au niveau des plans d’études prévu par les règlements sur l’enseignement scolaire, et sa reproduction dans du matériel d’enseignement destiné à ces programmes, dans la mesure qui est considérée comme nécessaire pour l’enseignement scolaire.

2) Toute personne qui exploite une œuvre de cette façon est tenue d’en informer l’auteur et de verser une compensation d’un montant approprié au titulaire des droits patrimoniaux.

Reproduction dans les écoles et autres établissements d’enseignement

Art. 35. Toute personne qui enseigne dans une école ou dans d’autres établissements d’enseignement à but non lucratif peut reproduire une œuvre déjà divulguée si, et dans la mesure où, cette reproduction est considérée comme nécessaire pour les besoins de l’enseignement, à condition que ladite reproduction ne cause pas un préjudice injustifié aux intérêts du titulaire des droits patrimoniaux compte tenu de la nature et de la destination de l’œuvre ainsi que du nombre d’exemplaires et de la nature de la reproduction.

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Reproduction dans des questions d’examen

Art. 36.— 1) Est licite la reproduction d’une œuvre déjà divulguée dans les questions d’un examen d’entrée, de

tout autre examen de contrôle des connaissances ou des aptitudes ou d’un examen en vue de l’obtention d’un permis, dans la mesure considérée comme nécessaire à cette fin.

2) Toute personne qui fait une telle reproduction dans un but lucratif est tenue de verser au titulaire des droits patrimoniaux une compensation d’un montant correspondant au taux ordinaire des redevances.

Reproduction en braille, etc.

Art. 37.— 1) Est licite la reproduction en braille, à l’usage des aveugles, d’une œuvre déjà divulguée. 2) Il est licite pour les bibliothèques de braille et autres institutions pour aveugles désignées par décret

en conseil des ministres de faire des enregistrements sonores d’une œuvre déjà divulguée dans le but exclusif de prêter ces enregistrements aux aveugles.

Représentation ou exécution, etc., sans but lucratif

Art. 38.— 1) Il est licite de représenter, d’exécuter ou de réciter publiquement une œuvre déjà divulguée ainsi

que d’en faire une présentation cinématographique sans but lucratif et sans demander de droits d’entrée (“droits d’entrée” s’entend de toutes sommes perçues lorsqu’une œuvre est offerte et rendue accessible au public; la même définition s’applique ci-après dans le présent article) à l’auditoire ou aux spectateurs, à condition, toutefois, que les artistes interprètes ou exécutants ou les récitants intéressés ne reçoivent aucune rémunération pour la représentation ou l’exécution, la récitation ou la présentation cinématographique en question.

2) Il est licite de diffuser par fil une œuvre déjà radiodiffusée, sans but lucratif et sans demander de droits à l’auditoire ou aux spectateurs.

3) Est également licite la communication publique, au moyen d’un appareil récepteur, d’une œuvre déjà radiodiffusée ou diffusée par fil, dans un but non lucratif et sans qu’il soit demandé de droits d’entrée à l’auditoire ou aux spectateurs. La même règle est applicable aux communications publiques faites au moyen d’un appareil récepteur d’un type couramment utilisé par les particuliers.

4) Des exemplaires d’une œuvre (non cinématographique) déjà rendue publique peuvent licitement être proposés en prêt au public (pour autant qu’il ne s’agisse pas de copies d’une œuvre cinématographique dans laquelle l’œuvre en question est reproduite) dans un but non lucratif et sans qu’aucun droit soit prélevé auprès des personnes qui empruntent ces exemplaires.

5) Les établissements d’enseignement audiovisuel et les autres établissements à but non lucratif désignés par décret en conseil des ministres et ayant notamment pour objet de proposer au public des films cinématographiques et d’autres œuvres audiovisuelles peuvent licitement distribuer une œuvre cinématographique déjà rendue publique par voie de prêt de copies de cette œuvre, sans prélever aucun droit auprès des personnes qui empruntent ces copies. En pareil cas, quiconque procède à cette distribution est tenu de verser une compensation d’un montant approprié au titulaire du droit visé à l’article 26 (y compris toute personne qui, en vertu des dispositions de l’article 28, jouit de ce même droit) sur l’œuvre cinéma- tographique ou sur l’œuvre qui y est reproduite.

Reproduction, etc., d’articles portant sur des sujets d’actualité

Art. 39.— 1) Est licite la reproduction par la presse, la radiodiffusion et la diffusion par fil d’articles d’actualité

de discussion politique, économique ou sociale n’ayant pas un caractère scientifique, publiés dans des

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journaux ou périodiques, à condition que la reproduction, la radiodiffusion ou la diffusion par fil n’en soit pas expressément interdite.

2) Est également licite la communication publique, au moyen d’un appareil récepteur, des articles ainsi radiodiffusés ou diffusés par fil.

Utilisation de discours politiques, etc.

Art. 40.— 1) Est licite l’utilisation, par tous moyens, de discours politiques prononcés en public et de discours

prononcés au cours d’une procédure judiciaire (y compris les procédures correspondant aux procédures judiciaires, telles que les décisions rendues par les administrations; il en est de même à l’article 42), sauf si cette utilisation implique la constitution d’un recueil des œuvres d’un même auteur.

2) Sont licites la reproduction par la presse, la radiodiffusion et la diffusion par fil de discours ne relevant d’aucune des catégories visées à l’alinéa précédent, qui sont prononcés en public au sein d’organes de l’État ou d’entités publiques locales, dans la mesure justifiée par le but d’information à atteindre.

3) Est également licite la communication publique, au moyen d’un appareil récepteur, des discours ainsi radiodiffusés ou diffusés par fil.

Comptes rendus d’événements d’actualité

Art. 41. À l’occasion de comptes rendus d’événements d’actualité par le moyen de la photographie, de la cinématographie, de la radiodiffusion ou par tout autre moyen, il est licite de reproduire et d’exploiter une œuvre liée à l’événement ou une œuvre vue ou entendue au cours de l’événement, dans la mesure justifiée par le but d’information à atteindre.

Reproduction aux fins d’une procédure judiciaire, etc.

Art. 42. Est licite la reproduction d’une œuvre si, et dans la mesure où, elle est jugée nécessaire aux fins d’une procédure judiciaire et de son utilisation interne au sein des organes législatifs ou administratifs, à condition que cette reproduction ne cause pas un préjudice injustifié aux intérêts du titulaire des droits patrimoniaux compte tenu de la nature et de la destination de l’œuvre ainsi que du nombre d’exemplaires et de la nature de la reproduction.

Exploitation par voie de traduction, d’adaptation, etc.

Art. 43. L’exploitation d’œuvres autorisée aux termes des dispositions mentionnées ci-après peut également être effectuée par les moyens suivants :

i) article 30, alinéa 1), et articles 33 à 35 : traduction, arrangement musical, transformation et adaptation;

ii) article 31, point i), articles 32, 36 et 37, article 39, alinéa 1), article 40, alinéa 2), et les deux articles précédents : traduction.

Enregistrements éphémères effectués par des organismes de radiodiffusion, etc.

Art. 44.— 1) Les organismes de radiodiffusion peuvent, sans préjudice du droit de l’auteur mentionné à

l’article 23, alinéa 1), faire des enregistrements éphémères, sonores ou visuels, d’une œuvre qu’ils sont en mesure de radiodiffuser, pour les besoins de leurs propres émissions et en utilisant leurs propres installations

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ou les installations d’autres organismes de radiodiffusion qui sont en mesure de radiodiffuser la même œuvre.

2) Les organismes de diffusion par fil peuvent, sans préjudice du droit de l’auteur mentionné à l’article 23, alinéa 1), faire des enregistrements éphémères, sonores ou visuels d’une œuvre qu’ils sont en mesure de diffuser par fil, pour les besoins de leurs propres diffusions par fil (sauf s’il s’agit de rediffusions par fil reprenant des émissions reçues) et en utilisant leurs propres installations.

3) Ces enregistrements éphémères ne peuvent être conservés pendant plus de six mois après leur réalisation ou, si les enregistrements sont radiodiffusés ou diffusés par fil durant cette période, pendant plus de six mois après cette radiodiffusion ou diffusion par fil; toutefois, ils peuvent être ainsi conservés si la conservation dans les archives officielles est autorisée par décret en conseil des ministres.

Exposition d’une œuvre artistique, etc., par le propriétaire de l’original de cette œuvre

Art. 45.— 1) L’original d’une œuvre artistique ou photographique peut être exposé publiquement par son

propriétaire ou avec son autorisation. 2) La disposition de l’alinéa précédent n’est pas applicable dans le cas où l’original d’une œuvre

artistique serait situé en permanence dans un lieu librement accessible au public, tel qu’une rue ou un parc, ou dans un lieu où le public peut facilement le voir, tel que les murs extérieurs d’un bâtiment.

Exploitation d’une œuvre artistique située dans des lieux librement accessibles

Art. 46. Est licite l’exploitation d’œuvres artistiques situées en permanence dans des lieux librement accessibles tels que ceux qui sont visés à l’alinéa 2) de l’article précédent, et celle d’œuvres d’architecture, par tous moyens ne relevant pas de l’une des catégories suivantes :

i) reproduction d’une sculpture; ii) imitation d’une œuvre d’architecture;

iii) reproduction d’une œuvre en vue de la placer en permanence dans un lieu visé à l’alinéa 2) de l’article précédent;

iv) reproduction d’une œuvre artistique à seule fin d’en vendre des copies.

Reproduction nécessaire pour une exposition d’œuvres artistiques, etc.

Art. 47. Toute personne qui, sans préjudice du droit de l’auteur mentionné à l’article 25, expose publiquement les originaux d’œuvres artistiques ou photographiques peut reproduire lesdites œuvres dans des brochures en vue de les expliquer ou de les présenter aux spectateurs.

Reproduction, etc., par le propriétaire d’un exemplaire d’un programme d’ordinateur

Art. 47bis.1) Le propriétaire d’un exemplaire d’un programme d’ordinateur peut faire des copies ou des

adaptations (y compris des copies d’une œuvre dérivée créée par voie d’adaptation) de ce programme si et dans la mesure où elles sont jugées nécessaires aux fins de l’exploitation, par lui-même, de ce programme dans un ordinateur, étant entendu que la disposition de l’article 113, alinéa 2), ne s’applique pas à l’utilisation de ces copies pour une telle exploitation.

2) Si le propriétaire d’un exemplaire visé à l’alinéa précédent a cessé d’être le détenteur de l’une quelconque des copies mentionnées à cet alinéa (y compris les copies établies conformément à la disposition

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de cet alinéa) pour des raisons autres que la destruction des copies en question, il ne peut par la suite conserver d’autres copies, sauf déclaration contraire du titulaire des droits patri moniaux.

Indication de la source

Art. 48.— 1) Dans tous les cas suivants, la source doit être clairement indiquée, de la manière et dans la mesure

jugées appropriées compte tenu de la nature de la reproduction ou de l’exploitation : i) lorsque des œuvres sont reproduites conformément aux dispositions de l’article 32 et de

l’article 33, alinéa 1) [y compris le cas où son application mutatis mutandis est prévue par la disposition de l’alinéa 4) du même article], ainsi que des articles 37, 42 et 47;

ii) lorsque des œuvres sont exploitées conformément aux dispositions de l’article 34, alinéa 1), de l’article 39, alinéa 1), et de l’article 40, alinéas 1) et 2);

iii) lorsque des œuvres sont exploitées, autrement que par voie de reproduction, conformément à la disposition de l’article 32 ou exploitées conformément aux dispositions de l’article 35, de l’article 36, alinéa 1), de l’article 38, alinéa 1), et des articles 41 et 46, à condition que la pratique courante l’exige.

2) Lorsque la source est indiquée en vertu de l’alinéa précédent, mention doit être faite du nom de l’auteur s’il figure sur l’œuvre, sauf si cette indication révèle l’identité de l’auteur ou si l’œuvre est anonyme.

3) Si des œuvres sont exploitées par voie de traduction, d’arrangement musical, de transformation ou d’adaptation conformément à la disposition de l’article 43, la source doit également être indiquée conformément aux dispositions des deux alinéas précédents.

Utilisation, etc., d’exemplaires à d’autres fins

Art. 49.— 1) Les actes suivants sont considérés comme une reproduction au sens de l’article 21 :

i) la distribution de copies d’œuvres faites conformément aux dispositions de l’article 30, alinéa 1), de l’article 31, point i), de l’article 35, de l’article 37, alinéa 2), ainsi que des articles 41 et 42 et de l’article 44, alinéas 1) et 2), et le fait de rendre des œuvres accessibles au public en utilisant ces copies à d’autres fins que celles qui sont mentionnées dans lesdites dispositions;

ii) la conservation par les organismes de radiodiffusion ou de diffusion par fil d’enregistrements éphémères en violation de la disposition de l’article 44, alinéa 3);

iii) la distribution de copies d’œuvres (à l’exclusion de celles visées au point ii) de l’alinéa suivant) établies conformément à la disposition de l’article 47bis, alinéa 1), et le fait de rendre des œuvres accessibles au public en utilisant ces copies;

iv) la conservation de copies mentionnées à l’article 47bis, alinéa 2), en violation des dispositions de cet alinéa (à l’exclusion des copies visées au point ii) de l’alinéa suivant).

2) Les actes suivants sont considérés comme une traduction, un arrangement musical, une transformation ou une adaptation au sens de l’article 27 en ce qui concerne les œuvres préexistantes d’œuvres dérivées :

i) la distribution de copies d’œuvres dérivées établies conformément aux dispositions de chacun des points de l’article 43 et le fait de rendre ces œuvres accessibles au public en utilisant ces - copies à d’autres fins que celles qui sont mentionnées à l’article 30, alinéa 1), à l’article 31, point i), à l’article 35, à l’article 37, alinéa 2), et aux articles 41 et 42;

ii) la distribution de copies d’œuvres dérivées, établies conformément à la disposition de l’arti- cle 47bis, alinéa 1), et le fait de rendre ces œuvres accessibles au public en utilisant ces copies;

iii) la conservation de copies mentionnées au point précédent en violation de la disposition de l’article 47bis, alinéa 2).

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Rapport avec le droit moral

Art. 50. Aucune disposition de la présente sous-section ne peut être interprétée comme portant atteinte à la protection du droit moral de l’auteur.

Section 4 Durée de la protection

Disposition générale

Art. 51.— 1) La durée de protection des droits patrimoniaux est calculée à compter de la création de l’œuvre. 2) Les droits patrimoniaux subsistent jusqu’à la fin d’une période de 50 ans après la mort de l’auteur

(ou après la mort du dernier coauteur survivant s’il s’agit d’une œuvre de collaboration; la même règle s’applique à l’alinéa 1) de l’article suivant), à moins que la présente section n’en dispose autrement.

Œuvres anonymes et pseudonymes

Art. 52.— 1) Les droits patrimoniaux sur les œuvres anonymes et pseudonymes subsistent jusqu’à la fin d’une

période de 50 ans après que l’œuvre a été divulguée; toutefois, la durée de protection des droits patrimoniaux existant sur une telle œuvre dont l’auteur est présumé mort depuis 50 ans est réputée expirée dès le moment où cette présomption est établie.

2) La disposition de l’alinéa précédent n’est pas applicable dans les cas suivants : i) lorsque le pseudonyme adopté par l’auteur est généralement connu comme étant le sien;

ii) lorsque, au cours de la période mentionnée à l’alinéa précédent, l’auteur fait enregistrer son vrai nom conformément à la disposition de l’article 75, alinéa 1);

iii) lorsque, au cours de la période mentionnée à l’alinéa précédent, l’auteur a divulgué son œuvre en indiquant sur celle-ci, comme nom de l’auteur, son vrai nom ou un pseudonyme généralement connu.

Œuvres portant le nom d’une personne morale

Art. 53.— 1) Les droits patrimoniaux sur les œuvres portant comme nom d’auteur celui d’une personne morale

ou d’un autre groupement subsistent jusqu’à la fin d’une période de 50 ans après la divulgation de l’œuvre, ou après sa création si elle n’a pas été divulguée au cours des 50 années suivant sa création.

2) La disposition de l’alinéa précédent n’est pas applicable dans le cas où, au cours de la période mentionnée à l’alinéa précédent, une personne qui est l’auteur d’une œuvre portant comme nom d’auteur celui d’une personne morale ou d’un autre groupement a, par la suite, divulgué l’œuvre en indiquant sur celle-ci, comme nom de l’auteur, son vrai nom ou un pseudonyme généralement connu.

3) Pour ce qui est de la durée des droits patrimoniaux sur les œuvres dont la paternité est attribuée à une personne morale ou autre groupement analogue conformément à la disposition de l’article 15, alinéa 2), la disposition de l’alinéa 1) s’applique aux œuvres de cette nature qui ne sont pas visées par ce même alinéa, comme si elles portaient comme nom d’auteur celui d’un tel groupement.

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Œuvres cinématographiques

Art. 54.— 1) Les droits patrimoniaux sur les œuvres cinématographiques subsistent jusqu’à la fin d’une période

de 50 ans après la divulgation de l’œuvre, ou après sa création si elle n’a pas été divulguée au cours des 50 années suivant sa création.

2) Lorsque les droits patrimoniaux sur une œuvre cinématographique viennent à expiration, les droits patrimoniaux sur les œuvres originales ayant fait l’objet d’une adaptation cinématographique prennent également fin, mais seulement en ce qui concerne l’exploitation de l’œuvre cinématographique.

3) Les dispositions des deux articles précédents ne sont pas applicables aux droits patrimoniaux sur les œuvres cinématographiques.

Œuvres photographiques

Art. 55.— 1) Les droits patrimoniaux sur les œuvres photographiques subsistent jusqu’à la fin d’une période de

50 ans après la divulgation de l’œuvre, ou après sa création si elle n’a pas été divulguée au cours des 50 années suivant sa création.

2) Les dispositions des articles 52 et 53 ne sont pas applicables aux droits patrimoniaux sur les œuvres photographiques.

Date de divulgation des publications en série, etc.

Art. 56.— 1) À l’article 52, alinéa 1), à l’article 53, alinéa 1), à l’article 54, alinéa 1), et à l’alinéa 1) de l’article

précédent, la date à laquelle les œuvres ont été divulguées est déterminée par celle à laquelle chaque volume, numéro ou fascicule a été divulgué s’il s’agit d’œuvres publiées par volumes, numéros ou fascicules qui se succèdent régulièrement, ou par celle à laquelle la dernière partie a été divulguée s’il s’agit d’œuvres publiées en plusieurs parties.

2) S’il s’agit d’œuvres publiées en plusieurs parties, la dernière partie déjà divulguée est considérée comme étant la dernière partie visée à l’alinéa précédent si la partie suivante n’est pas divulguée avant l’expiration d’une période de trois ans après que la partie précédente a été divulguée.

Calcul de la durée de protection

Art. 57. À l’article 51, alinéa 2), à l’article 52, alinéa 1), à l’article 53, alinéa 1), à l’article 54, alinéa 1), et à l’article 55, alinéa 1), le délai de protection qui suit la mort de l’auteur, la divulgation de l’œuvre ou sa création est calculé à partir du début de l’année qui suit la date à laquelle s’est produit l’événement considéré.

Dispositions particulières concernant la durée de protection

Art. 58. Dans le cas des œuvres ne rentrant pas dans la catégorie prévue à l’article 6, point i), si le pays d’origine est considéré comme un pays étranger membre de l’Union internationale instituée par la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques ou de l’Organisation mondiale du commerce conformément aux dispositions de cette convention ou de l’Accord de Marrakech instituant l’Organisation mondiale du commerce et si la durée des droits patrimoniaux sur ladite œuvre prévue par ledit pays d’origine est inférieure à celle que prévoient les articles 51 à 55, la durée des droits patrimoniaux est celle qui est prévue par ce pays d’origine.

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Section 5 Inaliénabilité du droit moral, etc.

Inaliénabilité du droit moral

Art. 59. Le droit moral de l’auteur lui appartient personnellement et exclusivement et il est inaliénable.

Protection des intérêts moraux après la mort de l’auteur

Art. 60. Même après la mort de l’auteur, une personne qui offre ou rend une œuvre accessible au public ne peut accomplir un acte qui porterait atteinte au droit moral de l’auteur si celui-ci était encore en vie; toutefois, un tel acte est licite s’il n’est pas jugé contraire à la volonté de l’auteur, compte tenu de sa nature et de sa portée ou à la lumière d’un changement de situation sociale ou de tout autre fait.

Section 6 Transmission et expiration

des droits patrimoniaux

Transmission des droits patrimoniaux

Art. 61.— 1) Les droits patrimoniaux sont transmissibles en tout ou en partie. 2) Lorsqu’un contrat de cession des droits patrimoniaux ne contient aucune mention particulière des

droits visés aux articles 27 et 28, ces droits sont présumés être réservés au cédant.

Expiration des droits patrimoniaux en l’absence d’héritiers, etc.

Art. 62.— 1) Les droits patrimoniaux prennent fin dans les cas suivants :

i) lorsque, après la mort de l’auteur, les droits patrimoniaux reviennent au trésor public conformément à la disposition de l’article 959 du Code civil (loi no 89 de 1896);

ii) lorsque, après la dissolution de la personne morale qui est titulaire des droits patrimoniaux, ces derniers reviennent au trésor public conformément à la disposition de l’article 72, alinéa 3), du Code civil ou des dispositions d’autres lois similaires.

2) La disposition de l’article 54, alinéa 2), est applicable mutatis mutandis lorsque les droits patrimoniaux sur des œuvres cinématographiques ont pris fin en vertu de l’alinéa précédent.

Section 7 Exercice des droits

Autorisation d’exploiter des œuvres

Art. 63.— 1) Le titulaire des droits patrimoniaux peut accorder à une autre personne l’autorisation d’exploiter

l’œuvre. 2) La personne qui a obtenu cette autorisation est habilitée à exploiter l’œuvre de la manière et dans la

mesure prévues par cette autorisation.

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3) Le droit d’exploitation prévu par cette autorisation ne peut être transmis sans le consentement du titulaire des droits patrimoniaux.

4) Sauf stipulation contractuelle contraire, l’autorisation de radiodiffuser ou de diffuser par fil une œuvre n’emporte pas celle d’en faire des enregistrements sonores ou visuels.

Exercice du droit moral des coauteurs

Art. 64.— 1) Le droit moral des coauteurs d’une œuvre de collaboration ne peut être exercé sans le consentement

unanime de tous les coauteurs. 2) Aucun des coauteurs ne peut faire obstacle, de mauvaise foi, à l’obtention de l’unanimité visée à

l’alinéa précédent. 3) Les coauteurs peuvent désigner l’un d’eux pour exercer, en leur nom, leur droit moral. 4) Les dispositions relatives à la représentation visées à l’alinéa précédent sont inopposables aux tiers

de bonne foi.

Exercice des droits patrimoniaux communs

Art. 65.— 1) Aucun des cotitulaires des droits patrimoniaux sur une œuvre de collaboration ou de droits

patrimoniaux détenus en commun (ci-après dénommés dans le présent article “droits patrimoniaux communs”) n’est habilité à céder sa part ni à la donner en gage sans le consentement des autres cotitulaires.

2) Les droits patrimoniaux communs ne peuvent être exercés sans le consentement unanime de tous les cotitulaires.

3) Aux deux alinéas précédents, aucun des cotitulaires ne peut, sans raison valable, refuser le consentement visé à l’alinéa 1) ni faire obstacle à l’obtention de l’unanimité mentionnée à l’alinéa précédent.

4) Les dispositions des alinéas 3) et 4) de l’article précédent sont applicables mutatis mutandis à l’exercice des droits patrimoniaux communs.

Droits patrimoniaux faisant l’objet d’un droit de gage

Art. 66.— 1) Sauf stipulation contraire du contrat instituant le droit de gage, le titulaire de droits patrimoniaux

faisant l’objet d’un droit de gage est habilité à exercer ces droits. 2) Le droit de gage peut être exercé sur des sommes d’argent ou sur d’autres biens provenant de la

cession des droits patrimoniaux ou de l’exploitation de l’œuvre (y compris la contrevaleur reçue pour l’institution d’un droit d’édition), à condition que la saisie relative au droit de recevoir ces sommes ou ces autres biens soit effectuée avant leur paiement ou leur remise.

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Section 8 Exploitation d’œuvres en vertu

d’une licence obligatoire

Exploitation des œuvres lorsque le titulaire des droits patrimoniaux

y relatifs est inconnu

Art. 67.— 1) Lorsqu’une œuvre a été divulguée ou qu’il est évident qu’elle a été offerte ou rendue accessible au

public depuis longtemps, cette œuvre peut être exploitée en vertu d’une licence obligatoire délivrée par le commissaire du Bureau des affaires culturelles moyennant le dépôt, en faveur du titulaire des droits patrimoniaux, d’une compensation dont le montant est fixé par le commissaire sur la base du taux ordinaire des redevances, à condition, toutefois, qu’après des efforts raisonnables le titulaire des droits patrimoniaux ne puisse être retrouvé, parce qu’il est inconnu ou pour d’autres raisons.

2) Les exemplaires de l’œuvre reproduite conformément à la disposition de l’alinéa précédent doivent comporter une mention indiquant que leur reproduction a été autorisée en vertu d’une licence conformément à la disposition dudit alinéa et préciser la date à laquelle la licence a été délivrée.

Radiodiffusion d’œuvres

Art. 68.— 1) Une œuvre déjà divulguée peut être radiodiffusée par un organisme de radiodiffusion en vertu

d’une licence obligatoire délivrée par le commissaire du Bureau des affaires culturelles moyennant le paiement au titulaire des droits patrimoniaux d’une compensation dont le montant est fixé par le commissaire sur la base du taux ordinaire des redevances, à condition que cet organisme ait demandé au titulaire des droits patrimoniaux l’autorisation de radiodiffuser l’œuvre et n’ait pu obtenir son consentement ou qu’il n’ait pu entamer de négociations avec lui.

2) Les œuvres ainsi radiodiffusées peuvent également être diffusées par fil ou communiquées publiquement au moyen d’un appareil récepteur, moyennant le paiement au titulaire des droits patrimoniaux d’une compensation dont le montant correspond au taux ordinaire des redevances, sauf dans le cas où les dispositions de l’article 38, alinéas 2) et 3), sont applicables.

Enregistrement sur des phonogrammes du commerce

Art. 69. Lorsque des phonogrammes du commerce ont été vendus pour la première fois dans ce pays et qu’un délai de trois ans s’est écoulé depuis, toute personne qui désire faire un enregistrement sonore d’une œuvre musicale déjà enregistrée sur lesdits phonogrammes avec l’autorisation du titulaire des droits patrimoniaux et, de ce fait, fabriquer d’autres phonogrammes du commerce peut faire cet enregistrement en vertu d’une licence obligatoire délivrée par le commissaire du Bureau des affaires culturelles moyennant le paiement au titulaire des droits patrimoniaux d’une compensation dont le montant est fixé par le commissaire sur la base du taux ordinaire des redevances, à condition que ladite personne ait demandé au titulaire des droits patrimoniaux l’autorisation de faire un enregistrement sonore de l’œuvre et n’ait pu obtenir son consentement ou qu’elle n’ait pu entamer de négociations avec lui.

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Procédures et règlements relatifs à l’obtention des licences obligatoires

Art. 70.— 1) Les requérants qui désirent obtenir la licence visée à l’article 67, alinéa 1), à l’article 68, alinéa 1),

ou à l’article précédent sont tenus de payer une taxe dont le montant est fixé par décret en conseil des ministres, compte tenu du montant réel des frais.

2) Lorsqu’il reçoit une demande en vue de l’obtention de la licence visée à l’article 68, alinéa 1), ou à l’article précédent, le commissaire du Bureau des affaires culturelles en informe le titulaire des droits patrimoniaux intéressé afin de lui permettre de faire valoir son point de vue dans un délai approprié.

3) Même après avoir reçu une demande en vue de l’obtention de la licence visée à l’article 67, alinéa 1), à l’article 68, alinéa 1), ou à l’article précédent, le commissaire du Bureau des affaires culturelles ne délivre pas ladite licence s’il constate

i) qu’il est évident que l’auteur a l’intention de mettre définitivement fin à la publication ou à toute autre exploitation de son œuvre; ou

ii) que des circonstances inévitables obligent le titulaire des droits patrimoniaux à refuser de donner l’autorisation à l’organisme de radiodiffusion demandant la licence visée à l’article 68, alinéa 1).

4) Lorsqu’il a l’intention de refuser de délivrer la licence, le commissaire du Bureau des affaires culturelles informe préalablement le requérant des raisons qui motivent ce refus et lui donne la possibilité d’expliquer son point de vue et de produire les éléments de preuve qui pourraient militer en sa faveur. Si le commissaire refuse de délivrer la licence, il en avise le requérant par écrit et mentionne les raisons de son refus.

5) Après avoir délivré la licence visée à l’article 67, alinéa 1), le commissaire du Bureau des affaires culturelles porte ce fait à la connaissance du public par annonce publiée au journal officiel et en informe le requérant. Après avoir délivré la licence visée à l’article 68, alinéa 1), ou à l’alinéa précédent, le commissaire en informe les parties intéressées.

6) En ce qui concerne les licences visées dans la présente section, toutes les dispositions nécessaires qui ne figurent pas aux alinéas précédents seront prises par décret en conseil des ministres.

Section 9 Compensation

Consultation du Conseil du droit d’auteur

Art. 71. Le commissaire du Bureau des affaires culturelles consulte le Conseil du droit d’auteur pour fixer le montant de la compensation visée à l’article 33, alinéa 2) [y compris le cas où l’application mutatis mutandis de cet alinéa est prévue par la disposition de l’alinéa 4) du même article], à l’article 67, alinéa 1), à l’article 68, alinéa 1), et à l’article 69.

Contestation du montant de la compensation

Art. 72.— 1) Les parties intéressées qui contestent le montant de la compensation fixé conformément à la

disposition de l’article 67, alinéa 1), de l’article 68, alinéa 1), ou de l’article 69 peuvent intenter une action en vue d’obtenir son augmentation ou sa diminution dans un délai de trois mois à compter de la date à laquelle elles ont appris qu’une licence avait été délivrée en vertu de l’une de ces dispositions.

2) Dans toute action intentée en vertu de l’alinéa précédent, le défendeur est le titulaire des droits patrimoniaux si la personne qui intente l’action est l’utilisateur de l’œuvre, et l’utilisateur si la personne qui intente l’action est le titulaire des droits patrimoniaux.

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Limitation des objections relatives au montant de la compensation

Art. 73. Si la licence délivrée conformément à la disposition de l’article 67, alinéa 1), de l’article 68, alinéa 1), ou de l’article 69 fait l’objet d’une objection soulevée en vertu de la loi sur le contrôle des contestations en matière administrative (no 160 de 1962), la contestation du montant de la compensation fixée ne constitue pas une raison de contester la délivrance de la licence, sauf dans le cas où une personne qui a obtenu la licence visée à l’article 67, alinéa 1), ne peut intenter l’action visée à l’alinéa 1) de l’article précédent parce que le titulaire des droits patrimoniaux est inconnu ou pour d’autres raisons analogues.

Consignation du montant de la compensation

Art. 74.— 1) Toute personne tenue de payer la compensation visée à l’article 33, alinéa 2) [y compris le cas où

l’application mutatis mutandis de cet alinéa est prévue par la disposition de l’alinéa 4) du même article], à l’article 68, alinéa 1), ou à l’article 69 doit consigner le montant de ladite compensation au lieu de verser celle-ci dans tous les cas suivants :

i) lorsque le titulaire des droits patrimoniaux refuse ou se trouve dans l’impossibilité de recevoir la compensation;

ii) lorsque l’identité du titulaire des droits patrimoniaux ne peut être établie, sans pour autant qu’une faute soit imputable à la personne mentionnée ci-dessus;

iii) lorsque cette personne intente l’action visée à l’article 72, alinéa 1), au sujet du montant de la compensation;

iv) lorsque les droits patrimoniaux font l’objet d’un droit de gage (sauf dans le cas où l’autorisation a été obtenue du créancier gagiste).

2) Pour l’application du point iii) de l’alinéa précédent, la personne tenue de payer la compensation doit, à la demande du titulaire des droits patrimoniaux, verser une somme correspondant à son estimation et consigner la différence entre son estimation et le montant de la compensation fixée.

3) La consignation du montant d’une compensation conformément à la disposition de l’article 67, alinéa 1) ou 2), doit être effectuée auprès d’une caisse de consignation proche du domicile connu ou de la résidence du titulaire des droits patrimoniaux, s’il a un domicile ou une résidence dans ce pays, ou, sinon, proche du domicile ou de la résidence du déposant de la somme consignée.

4) Le déposant mentionné à l’alinéa précédent doit notifier cette consignation au titulaire des droits patrimoniaux, à moins que cela ne soit pas possible parce que le titulaire est inconnu ou pour d’autres raisons.

Section 10 Enregistrement

Enregistrement du vrai nom

Art. 75.— 1) L’auteur d’une œuvre anonyme ou pseudonyme peut faire enregistrer son vrai nom pour cette

œuvre, qu’il soit titulaire ou non des droits patrimoniaux sur cette œuvre. 2) L’auteur peut désigner par testament une personne qui pourra faire enregistrer ce nom après la mort

de l’auteur, comme il est indiqué à l’alinéa précédent. 3) Une personne dont le vrai nom a été enregistré est présumée être l’auteur de l’œuvre en cause.

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Enregistrement de la date de la première publication, etc.

Art. 76.— 1) Le titulaire des droits patrimoniaux sur une œuvre anonyme ou pseudonyme, de même que l’éditeur

de cette œuvre, peut faire enregistrer la date de la première publication ou divulgation de son œuvre. 2) Les œuvres dont la date de première publication ou divulgation est enregistrée sont présumées

avoir été pour la première fois publiées ou divulguées à la date ainsi enregistrée.

Enregistrement de la date de création

Art. 76bis.1) L’auteur d’un programme d’ordinateur peut faire enregistrer la date de création de celui-ci dans les

six mois qui suivent cette création. 2) Les programmes d’ordinateur dont la date de création est enregistrée conformément à la disposition

de l’alinéa précédent sont présumés avoir été créés à la date ainsi enregistrée.

Enregistrement des droits patrimoniaux

Art. 77. Sont inopposables aux tiers en l’absence d’enregistrement i) la transmission (sauf par voie d’héritage ou de succession en général; il en est de même au

point suivant) des droits patrimoniaux ou la limitation de la libre disposition de ces droits; ii) l’institution, la transmission, la modification ou l’expiration (sauf en raison de la confusion du

droit de gage, de l’expiration des droits patrimoniaux ou de l’extinction de l’obligation garantie) ou la limitation de la libre disposition du droit de gage institué sur les droits patrimoniaux.

Procédures, etc., d’enregistrement

Art. 78.— 1) Les enregistrements visés à l’article 75, alinéa 1), à l’article 76, alinéa 1), à l’article 76bis,

alinéa 1), et à l’article précédent sont effectués dans le registre du droit d’auteur par les soins du commissaire du Bureau des affaires culturelles.

2) Lorsqu’il a effectué un enregistrement selon l’article 75, alinéa 1), le commissaire du Bureau des affaires culturelles porte ce fait à la connaissance du public par annonce publiée au journal officiel.

3) Toute personne peut demander au commissaire du Bureau des affaires culturelles la remise d’une copie ou d’un extrait certifié conforme des inscriptions figurant dans le registre du droit d’auteur ou la possibilité de consulter le registre ou les documents annexes.

4) La personne qui fait cette demande est tenue de payer une taxe dont le montant est fixé par décret en conseil des ministres, compte tenu du montant réel des frais.

5) Les dispositions des chapitres 2 et 3 de la loi sur la procédure administrative (loi no 88 de 1993) ne s’appliquent pas aux dispositions des enregistrements mentionnées à l’alinéa 1).

6) En ce qui concerne les enregistrements visés à l’alinéa 1), toutes les dispositions nécessaires qui ne figurent pas dans la présente section seront prises par décret en conseil des ministres.

Disposition exceptionnelle pour l’enregistrement des programmes d’ordinateur

Art. 78bis. En ce qui concerne l’enregistrement des programmes d’ordinateur, les questions qui ne sont pas traitées dans la présente section feront l’objet d’une autre loi.

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CHAPITRE III DROIT D’ÉDITION

Institution du droit d’édition

Art. 79.— 1) Le titulaire du droit mentionné à l’article 21 (ci-après dénommé dans le présent chapitre “titulaire

du droit de reproduction”) peut instituer un droit d’édition en faveur d’une personne qui se charge d’éditer l’œuvre par écrit ou sous une forme imprimée.

2) Lorsqu’un droit de gage est institué sur le droit de reproduction, le titulaire de ce dernier droit ne peut instituer un droit d’édition qu’avec l’autorisation du créancier gagiste.

Contenu du droit d’édition

Art. 80.— 1) Le titulaire du droit d’édition a, selon les termes du contrat d’édition, le droit exclusif de reproduire

le texte original de l’œuvre sur laquelle est institué le droit d’édition, par écrit ou sous forme imprimée, au moyen de la typographie ou d’autres procédés mécaniques ou chimiques en vue de la distribution.

2) Si l’auteur de l’œuvre meurt pendant la durée du droit d’édition ou dans un délai de trois ans à compter de la première publication postérieure à l’institution du droit d’édition, le titulaire du droit de reproduction peut, sauf stipulation contraire du contrat d’édition, et nonobstant la disposition de l’alinéa précédent, reproduire l’œuvre dans un recueil complet des œuvres ou dans d’autres compilations ne comprenant que les œuvres du même auteur.

3) Le titulaire du droit d’édition ne peut autoriser un tiers à reproduire l’œuvre sur laquelle est institué le droit d’édition.

Obligation de publier l’œuvre

Art. 81. Sauf stipulation contraire du contrat d’édition, le titulaire du droit d’édition a les obligations suivantes :

i) publier l’œuvre dans un délai de six mois à compter de la date à laquelle le titulaire du droit de reproduction lui a remis les manuscrits ou autres originaux ou documents correspondants nécessaires pour la reproduction de l’œuvre; et

ii) publier l’œuvre de façon permanente et suivie, conformément aux pratiques commerciales.

Modifications, additions ou coupures effectuées dans les œuvres

Art. 82.— 1) Dans une nouvelle reproduction faite par le titulaire du droit d’édition, l’auteur peut, dans une

mesure justifiée, apporter des modifications ou additions à son œuvre ou y faire des coupures. 2) Lorsque le titulaire du droit d’édition a l’intention de faire une nouvelle reproduction de l’œuvre

sur laquelle le droit d’édition a été institué, il doit le notifier préalablement à l’auteur.

Durée du droit d’édition

Art. 83.— 1) La durée du droit d’édition est prévue par le contrat qui l’a institué. 2) Sauf stipulation contraire du contrat d’édition, le droit d’édition prend fin à l’expiration d’un délai

de trois ans à compter de la première publication postérieure à l’institution du droit.

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Demande de mettre fin au droit d’édition

Art. 84.— 1) Lorsque le titulaire du droit d’édition ne s’est pas acquitté de l’obligation énoncée à l’article 81,

point i), le titulaire du droit de reproduction peut mettre fin au droit d’édition en le notifiant au titulaire de ce dernier.

2) Lorsque le titulaire du droit d’édition ne s’est pas acquitté de l’obligation énoncée à l’article 81, point ii), le titulaire du droit de reproduction peut mettre fin au droit d’édition en le notifiant au titulaire de ce dernier, à condition que le titulaire du droit de reproduction ait sommé le titulaire du droit d’édition de s’acquitter de son obligation dans un délai de plus de trois mois, et que le titulaire du droit d’édition ne se soit pas acquitté de cette obligation dans ce délai.

3) Lorsque les convictions de l’auteur qui jouit du droit de reproduction sur son œuvre diffèrent du contenu de ladite œuvre, il peut mettre fin au droit d’édition en le notifiant au titulaire de ce dernier afin de suspendre définitivement la publication de l’œuvre, à condition de verser préalablement une indemnité pour le préjudice que cette suspension cause habituellement au titulaire du droit d’édition.

Distribution d’exemplaires d’une œuvre après l’extinction du droit d’édition

Art. 85.— 1) Après l’extinction du droit d’édition, du fait de l’expiration de la durée de ce droit ou pour d’autres

raisons, le cotitulaire du droit ne peut distribuer les exemplaires de l’œuvre reproduits pendant la durée de ce droit, sauf dans les cas suivants :

i) lorsque le contrat d’édition en dispose autrement; ii) lorsqu’il a déjà versé des droits d’auteur ou toute autre rémunération au titulaire du droit de

reproduction pendant la durée du droit d’édition et qu’il distribue des exemplaires en une quantité correspondant à ces versements.

2) La distribution d’exemplaires contrairement aux dispositions de l’alinéa précédent est considérée comme une reproduction au sens de l’article 21 ou de l’article 80, alinéa 1).

Limitations du droit d’édition

Art. 86.— 1) Les dispositions de l’article 30, alinéa 1), des articles 31 et 32, de l’article 33, alinéa 1) [y compris

le cas où l’application mutatis mutandis de cet alinéa est prévue par la disposition de l’alinéa 4) du même article], de l’article 34, alinéa 1), de l’article 35, de l’article 36, alinéa 1), de l’article 37, alinéa 1), de l’article 39, alinéa 1), de l’article 40, alinéas 1) et 2), et des articles 41, 42, 46 et 47 sont applicables mutatis mutandis à la reproduction d’œuvres sur lesquelles un droit d’édition a été institué. Dans ces cas, l’expression “titulaire des droits patrimoniaux” est remplacée, aux articles 35 et 42, par “titulaire du droit d’édition”.

2) La distribution et la mise à disposition du public de copies d’œuvres reproduites conformément aux dispositions de l’article 30, alinéa 1), de l’article 31, point i), ou de l’article 35, 41 ou 42 qui sont applicables mutatis mutandis à l’alinéa précédent, à d’autres fins que celles qui sont mentionnées dans ces dispositions, sont considérées comme une reproduction au sens de l’article 80, alinéa 1).

Transmission, etc., du droit d’édition

Art. 87. Le droit d’édition ne peut être transmis ou mis en gage qu’avec l’autorisation du titulaire du droit de reproduction.

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Enregistrement du droit d’édition

Art. 88.— 1) Sont inopposables aux tiers en l’absence d’enregistrement

i) l’institution, la transmission (sauf par voie d’héritage ou de succession en général; il en est de même au point suivant), la modification ou l’expiration (sauf en raison de la confusion ou de l’expiration du droit de reproduction) ou la limitation de la libre disposition du droit d’édition;

ii) l’institution, la transmission, la modification ou l’expiration (sauf en raison d e la confusion du droit de gage, de l’expiration du droit d’édition ou de l’extinction des obligations garanties) ou la limitation de la libre disposition du droit de gage institué sur le droit d’édition.

2) La disposition de l’article 78 [à l’exception de l’alinéa 2)] est applicable mutatis mutandis à l’enregistrement mentionné à l’alinéa précédent. Dans ce cas, l’expression “registre du droit d’auteur” est remplacée par “registre du droit d’édition”.

CHAPITRE IV DROITS VOISINS

Section 1 Règles générales

Droits voisins

Art. 89.— 1) Les artistes interprètes ou exécutants jouissent des droits énoncés à l’article 91, alinéa 1), à

l’article 92, alinéa 1), et à l’article 95bis, alinéa 1), ainsi que du droit de percevoir les redevances d’utilisation secondaire mentionnées à l’article 95, alinéa 1), et du droit à rémunération visé à l’article 95bis, alinéa 3).

2) Les producteurs de phonogrammes jouissent des droits énoncés à l’article 96 et à l’article 97bis, alinéa 1), ainsi que du droit de percevoir les redevances d’utilisation secondaire mentionnées à l’article 97, alinéa 1), et du droit à rémunération visé à l’article 97bis, alinéa 3).

3) Les organismes de radiodiffusion jouissent des droits énoncés aux articles 98 à 100. 4) Les organismes de diffusion par fil jouissent des droits énoncés aux articles 100bis à 100quater. 5) La jouissance des droits visés aux alinéas précédents n’est subordonnée à aucune formalité. 6) Les droits visés aux alinéas 1) à 4) [sauf le droit de percevoir les redevances d’utilisation

secondaire et le droit à rémunération visés aux alinéas 1) et 2)] sont dénommés “droits voisins”.

Rapport avec les droits des auteurs

Art. 90. Aucune disposition du présent chapitre ne peut être interprétée comme portant atteinte à la protection des droits des auteurs.

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Section 2 Droits des artistes interprètes ou exécutants

Droit de faire des enregistrements sonores ou visuels

Art. 91.— 1) Les artistes interprètes ou exécutants ont le droit exclusif de faire des enregistrements sonores ou

visuels de leurs prestations. 2) La disposition de l’alinéa précédent n’est pas applicable aux prestations qui ont été incorporées

dans des œuvres cinématographiques avec l’autorisation du titulaire du droit visé au même alinéa (s’agissant de l’autorisation d’exploitation prévue par la disposition de l’article 63, alinéa 1), qui est applicable mutatis mutandis à l’article 103; il en est de même ci-après dans le présent chapitre et les chapitres suivants), sauf si ces prestations doivent être incorporées dans des enregistrements sonores (autres que ceux qui sont destinés à être utilisés exclusivement avec des images).

Droit de radiodiffusion et de transmission par fil

Art. 92.— 1) Les artistes interprètes ou exécutants ont le droit exclusif de radiodiffuser et de transmettre par fil

leurs prestations. 2) La disposition de l’alinéa précédent n’est pas applicable dans les cas suivants :

i) lorsqu’il s’agit de la diffusion par fil de prestations déjà radiodiffusées; ii) lorsqu’il s’agit de la radiodiffusion ou de la transmission par fil

a) de prestations incorporées dans des enregistrements sonores ou visuels avec l’autorisation du titulaire du droit mentionné à l’alinéa 1) de l’article précédent;

b) de prestations visées à l’alinéa 2) de l’article précédent et incorporées dans des enregistrements autres que ceux qui sont visés à cet alinéa.

Fixation aux fins de radiodiffusion

Art. 93.— 1) Les organismes de radiodiffusion qui ont obtenu l’autorisation de radiodiffuser les prestations du

titulaire du droit de radiodiffusion visé à l’alinéa 1) de l’article précédent peuvent faire des enregistrements sonores ou visuels de ces prestations aux fins de la radiodiffusion, à condition que le contrat ne contienne pas de stipulation contraire et que les enregistrements sonores ou visuels ne soient pas destinés à être utilisés dans des programmes de radiodiffusion différents de ceux qui ont été autorisés.

2) Les actes suivants sont assimilés à la réalisation d’enregistrements sonores ou visuels au sens de l’article 91, alinéa 1) :

i) le fait d’utiliser et de proposer des enregistrements sonores ou visuels faits conformément à la disposition de l’alinéa précédent dans un autre but que la radiodiffusion ou dans le but visé par la clause conditionnelle du même alinéa;

ii) le fait, pour des organismes de radiodiffusion auxquels ces enregistrements ont déjà été offerts, d’offrir à nouveau des enregistrements sonores ou visuels faits conformément à l’alinéa précédent à d’autres organismes de radiodiffusion, en vue de leur radiodiffusion.

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Radiodiffusion de fixations, etc., faites aux fins de radiodiffusion

Art. 94.— 1) Sauf stipulation contraire du contrat, l’autorisation de radiodiffuser une prestation donnée par le

titulaire du droit visé à l’article 92, alinéa 1), implique également : i) la radiodiffusion, par l’organisme de radiodiffusion autorisé, de prestations incorporées dans

des enregistrements sonores ou visuels conformément à la disposition de l’alinéa 1) de l’article précédent;

ii) la radiodiffusion de prestations incorporées par l’organisme de radiodiffusion ainsi autorisé dans des enregistrements sonores ou visuels conformément à la disposition de l’alinéa 1) de l’article précédent, par un autre organisme de radiodiffusion auquel ces enregistrements ont été offerts;

iii) la radiodiffusion de prestations autorisées (ne relevant pas du cas prévu au point précédent) par un autre organisme de radiodiffusion auquel l’organisme de radiodiffusion autorisé a offert des programmes comprenant ces prestations.

2) Pour tout acte de radiodiffusion visé à l’alinéa précédent, l’organisme de radiodiffusion autorisé doit verser une rémunération d’un montant approprié au titulaire du droit mentionné à l’article 92, alinéa 1).

Utilisation secondaire de phonogrammes du commerce

Art. 95.— 1) Lorsque les organismes de radiodiffusion et les organismes de diffusion par fil (ci-après

dénommés, dans le présent article et à l’article 97, alinéa 1), “organismes de radiodiffusion, etc.”) ont radiodiffusé ou diffusé par fil des phonogrammes du commerce incorporant des prestations avec l’autorisation du titulaire du droit mentionné à l’article 91, alinéa 1) [sauf s’il s’agit d’une émission ou d’une diffusion par fil reprenant une émission ou diffusion par fil reçue], ils doivent verser des redevances d’utilisation secondaire aux artistes interprètes ou exécutants dont les prestations visées aux points i) à v) de l’article 7 [sur lesquelles existent des droits voisins; il en est de même à l’alinéa suivant et à l’alinéa 3)] ont été ainsi radiodiffusées ou diffusées par fil.

2) Les dispositions de l’alinéa précédent ne sont pas applicables aux artistes interprètes ou exécutants dont les prestations sont fixées sur des phonogrammes dont les producteurs sont ressortissants d’un État partie à la Convention sur la protection des artistes interprètes ou exécutants, etc., qui a fait, en vertu des dispositions pertinentes de ladite convention, une déclaration précisant qu’il n’appliquerait pas les dispositions de l’article 12 de cette convention.

3) Si la durée de la protection prévue aux termes des dispositions de l’article 12 de la Convention sur la protection des artistes interprètes ou exécutants, etc., et accordée par un État partie à cette convention en ce qui concerne les phonogrammes visés à l’article 8, point i), est inférieure à celle qui est accordée aux artistes interprètes ou exécutants en vertu des dispositions de l’alinéa 1), la durée de la protection accordée en vertu de ces mêmes dispositions aux artistes interprètes ou exécutants dont les prestations sont fixées sur des phonogrammes dont les producteurs sont ressortissants de cet État est celle que prévoient les dispositions de l’article 12 de ladite convention et que cet État accorde en ce qui concerne les phonogrammes visés à l’article 8, point i).

4) Lorsqu’il existe une association (ou une fédération d’associations) composée d’un nombre important d’artistes interprètes ou exécutants professionnels exerçant leur activité dans ce pays et qui, avec son consentement, est désignée comme telle par le commissaire du Bureau des affaires culturelles, le droit de percevoir les redevances d’utilisation secondaire visées à l’alinéa 1) est exercé exclusivement par l’intermédiaire de cette association.

5) Le commissaire du Bureau des affaires culturelles ne peut désigner qu’une association remplissant les conditions suivantes :

i) elle ne doit pas avoir été créée dans un but lucratif;

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ii) ses membres doivent jouir de la liberté d’adhésion et de démission; iii) ses membres doivent tous jouir du même droit de voter et d’être élus; iv) elle doit disposer de moyens suffisants pour assurer elle-même, de manière appropriée,

l’exercice du droit relatif aux redevances d’utilisation secondaire visées à l’alinéa 1) pour le compte des titulaires de ce droit (ci-après dénommés, dans le présent article, “titulaires du droit”).

6) L’association visée ci-dessus ne peut refuser aux titulaires du droit qui le lui demandent d’exercer ce droit pour leur compte.

7) Après avoir reçu la demande mentionnée à l’alinéa précédent, l’association visée ci-dessus a le pouvoir de traiter en son propre nom, pour le compte des titulaires du droit, de questions juridiques et autres concernant ledit droit.

8) Selon les modalités prévues par décret en conseil des ministres, le commissaire du Bureau des affaires culturelles peut demander à l’association visée ci-dessus de rendre compte de ses activités en ce qui concerne les redevances d’utilisation secondaire mentionnées à l’alinéa 1), ou de présenter des livres de comptes, documents et autres éléments d’information, ou faire les recommandations nécessaires pour améliorer la conduite de ses activités.

9) Le montant des redevances d’utilisation secondaire que l’association visée ci-dessus peut demander pour le compte des titulaires du droit en application de la disposition de l’alinéa 4) est fixé chaque année d’un commun accord entre cette association et les organismes de radiodiffusion, etc., ou leur fédération.

10) Si l’accord mentionné à l’alinéa précédent ne peut être obtenu, les parties intéressées peuvent, selon les modalités prévues par décret en conseil des ministres, demander au commissaire du Bureau des affaires culturelles d’édicter un règlement pour fixer le montant des redevances d’utilisation secondaire.

11) Les dispositions de l’article 70, alinéas 2), 5) et 6), ainsi que des articles 71 à 74, sont applicables mutatis mutandis au règlement et aux redevances d’utilisation secondaire visés à l’alinéa précédent. Dans ce cas, à l’article 70, alinéa 2), l’expression “le titulaire des droits patrimoniaux intéressé” est remplacée par “les parties intéressées”; à l’article 72, alinéa 2), l’expression “l’utilisateur de l’œuvre” est remplacée par “les organismes de radiodiffusion, etc., mentionnés à l’article 95, alinéa 1)“; dans le même alinéa, l’expression “le titulaire des droits patrimoniaux” est remplacée par “l’association visée à l’alinéa 4) de l’article 95“; et, à l’article 74, l’expression “le titulaire des droits patrimoniaux” est remplacée par “l’association visée à l’article 95, alinéa 4)“.

12) Les dispositions de la loi relative à l’interdiction des monopoles privés et aux méthodes permettant de garantir les pratiques loyales dans le commerce (no 54 de 1947) ne sont pas applicables à l’accord mentionné à l’alinéa 9) ni aux actes accomplis en vertu de celui-ci, à condition que les méthodes utilisées dans le commerce soient loyales et ne causent pas un préjudice injustifié aux intérêts des entrepreneurs en cause.

13) En ce qui concerne le paiement des redevances d’utilisation secondaire visées à l’alinéa 1) et l’association mentionnée à l’alinéa 4), toutes les dispositions nécessaires qui ne figurent pas aux alinéas 4) à 10) seront prises par décret en conseil des ministres.

Droit de prêt, etc.

Art. 95bis.1) Les artistes interprètes ou exécutants ont le droit exclusif de proposer leurs prestations au public

par voie de prêt de phonogrammes du commerce dans lesquels celles-ci sont incorporées. 2) La disposition de l’alinéa précédent n’est pas applicable au prêt de phonogrammes du commerce à

l’égard desquels le délai fixé par décret en conseil des ministres dans les limites d’un à 12 mois à compter de leur première vente est expiré (y compris ceux dans lesquels sont incorporés les mêmes phonogrammes que dans les phonogrammes de commerce en question; ci-après dénommés “phonogrammes du commerce à l’égard desquels le délai est expiré”).

3) Toute personne dont l’activité consiste à prêter des phonogrammes du commerce au public (ci- après dénommée “prêteur de phonogrammes du commerce”) et qui a ainsi proposé des phonogrammes du commerce à l’égard desquels le délai est expiré doit verser une rémunération équitable aux artistes

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interprètes ou exécutants dont les prestations (sur lesquelles existent des droits voisins) sont incorporées dans ces phonogrammes.

4) Les dispositions des alinéas 4) à 13) de l’article précédent sont applicables mutatis mutandis au droit à rémunération visé à l’alinéa précédent. Dans ce cas, l’expression “les organismes de radiodiffusion, etc.”, figurant à l’alinéa 9) de cet article, et l’expression “les organismes de radiodiffusion, etc., mentionnés à l’article 95, alinéa 1)“, figurant à l’alinéa 11) du même article, doivent être remplacées par “les prêteurs de phonogrammes du commerce visés à l’article 95bis, alinéa 3)“.

5) Le droit de percevoir une redevance en contrepartie de l’autorisation accordée par les titulaires du droit mentionné à l’alinéa 1) peut être exercé par l’intermédiaire de l’association visée à l’alinéa 4) de l’article précédent, qui est applicable mutatis mutandis à l’alinéa précédent.

6) Les dispositions des alinéas 6) à 13) de l’article précédent sont applicables mutatis mutandis à l’alinéa précédent. Dans ce cas, la deuxième phrase de l’alinéa 4) du présent article est applicable mutatis mutandis.

Section 3 Droits des producteurs de phonogrammes

Droit de reproduction

Art. 96. Les producteurs de phonogrammes ont le droit exclusif de reproduire leurs phonogrammes.

Utilisation secondaire de phonogrammes du commerce

Art. 97.— 1) Lorsque les organismes de radiodiffusion, etc., ont radiodiffusé ou diffusé par fil des

phonogrammes du commerce (sauf s’il s’agit d’une émission ou d’une diffusion par fil reprenant une émission ou diffusion par fil reçue), ils doivent verser des redevances d’utilisation secondaire aux producteurs dont les phonogrammes (mentionnés à l’article 8, points i) à iii), et sur lesquels existent des droits voisins) ont été ainsi radiodiffusés ou diffusés par fil.

2) Les dispositions de l’article 95, alinéa 2), sont applicables mutatis mutandis aux producteurs de phonogrammes visés à l’alinéa précédent, et celles de l’alinéa 3) du même article, à la durée de la protection prévue à l’alinéa précédent. Dans ce cas, les mots “artistes interprètes ou exécutants dont les prestations sont fixées sur des phonogrammes dont les producteurs sont ressortissants”, figurant aux alinéas 2) et 3) du même article, doivent être remplacés par “producteurs de phonogrammes qui sont des ressortissants” et les mots “celle qui est accordée aux artistes interprètes ou exécutants”, figurant à l’alinéa 3), par “celle qui est accordée aux producteurs de phonogrammes”.

3) Lorsqu’il existe une association (ou une fédération d’associations) composée d’un nombre important de producteurs de phonogrammes exerçant leur activité dans ce pays et qui, avec son consentement, est désignée comme telle par le commissaire du Bureau des affaires culturelles, le droit de percevoir les redevances d’utilisation secondaire visées à l’alinéa 1) est exercé exclusivement par l’intermédiaire de cette association.

4) Les dispositions de l’article 95, alinéas 5) à 13), sont applicables mutatis mutandis aux redevances d’utilisation secondaire visées à l’alinéa 1) et à l’association mentionnée à l’alinéa précédent.

Droit de prêt, etc.

Art. 97bis.1) Les producteurs de phonogrammes ont le droit exclusif de proposer leurs phonogrammes au public

par voie de prêt de phonogrammes du commerce dans lesquels ceux-ci sont reproduits. 2) La disposition de l’alinéa 1) n’est pas applicable au prêt de phonogrammes du commerce à l’égard

desquels le délai est expiré.

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3) Lorsque des phonogrammes ont été proposés au public par voie de prêt de phonogrammes du commerce à l’égard desquels le délai est expiré, les prêteurs doivent verser une rémunération équitable aux producteurs dont les phonogrammes (sur lesquels existent des droits voisins) ont été ainsi proposés au public.

4) Les dispositions de l’alinéa 3) de l’article précédent sont applicables mutatis mutandis à l’exercice du droit à rémunération visé à l’alinéa précédent.

5) Les dispositions de l’article 95, alinéas 5) à 13), sont applicables mutatis mutandis à la rémunération visée à l’alinéa 3) du présent article et aux associations visées à l’alinéa 3) de l’article précédent, qui est applicable mutatis mutandis à l’alinéa précédent. Dans ce cas, les dispositions de la première phrase de l’alinéa 4) de l’article 95bis sont applicables mutatis mutandis.

6) Le droit de percevoir une redevance en contrepartie de l’autorisation donnée par les titulaires du droit mentionné à l’alinéa 1) du présent article peut être exercé par l’intermédiaire de l’association visée à l’alinéa 3) de l’article précédent, qui est applicable mutatis mutandis à l’alinéa 4) du présent article.

7) Les dispositions de l’alinéa 5) du présent article sont applicables mutatis mutandis à l’alinéa précédent. Dans ce cas, les mots “l’article 95, alinéas 5)“, qui figurent à l’alinéa 5), sont remplacés par “l’article 95, alinéas 6)“.

Section 4 Droits des organismes de radiodiffusion

Droit de reproduction

Art. 98. Les organismes de radiodiffusion ont le droit exclusif de faire des enregistrements sonores ou visuels de leurs émissions ou de celles qui sont diffusées par fil sur la base de ces émissions et de reproduire, au moyen de la photographie ou de tout autre procédé similaire, les sons ou images qui y sont incorporés.

Droit de radiodiffusion et de diffusion par fil

Art. 99.— 1) Les organismes de radiodiffusion ont le droit exclusif de radiodiffuser à nouveau et de diffuser par

fil leurs émissions. 2) La disposition de l’alinéa précédent n’est pas applicable à la diffusion par fil faite par une personne

qui est tenue de l’effectuer en vertu des lois et règlements.

Droit de communication des émissions de télévision

Art. 100. Les organismes de radiodiffusion ont le droit exclusif de communiquer au public, au moyen d’un appareil spécialement conçu pour agrandir les images, leurs émissions de télévision et celles qui sont diffusées par fil à partir de ces émissions.

Section 5 Droits des organismes de diffusion par fil

Droit de reproduction

Art. 100bis. Les organismes de diffusion par fil ont le droit exclusif de faire des enregistrements sonores ou visuels de leurs diffusions par fil et de reproduire, au moyen de la photographie ou de tout autre procédé similaire, les sons ou images qui y sont incorporés.

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Droit de radiodiffusion et de rediffusion par fil

Art. 100ter. Les organismes de diffusion par fil ont le droit exclusif de radiodiffuser et de rediffuser par fil leurs diffusions par fil.

Droit de communication des diffusions télévisuelles par fil

Art. 100quater. Les organismes de diffusion par fil ont le droit exclusif de communiquer au public, au moyen d’un appareil spécialement conçu pour agrandir les images, leurs diffusions télévisuelles par fil.

Section 6 Durée de la protection

Durée de la protection accordée aux prestations des artistes interprètes ou exécutants,

aux phonogrammes, aux émissions et aux diffusions par fil

Art. 101. La durée de protection des droits voisins est calculée à compter de la date indiquée ci-après et prend fin à l’expiration d’une période de 50 ans à compter de l’année qui suit la date à laquelle :

i) la prestation a eu lieu, pour les prestations; ii) les sons ont été fixés pour la première fois, pour les phonogrammes;

iii) l’émission a eu lieu, pour les émissions; iv) la diffusion par fil a eu lieu, pour les diffusions par fil.

Section 7 Limitations, transmission, exercice

et enregistrement des droits

Limitations des droits voisins

Art. 102.— 1) Les dispositions de l’article 30, alinéa 1), des articles 31, 32, 35 et 36, de l’article 37, alinéa 2), de

l’article 38, alinéas 2) et 4), et des articles 41, 42 et 44 [à l’exception de l’alinéa 2)] sont applicables mutatis mutandis à l’exploitation des prestations, des phonogrammes, des émissions ou des diffusions par fil qui font l’objet de droits voisins; la disposition de l’article 30, alinéa 2), est applicable mutatis mutandis à l’exploitation des prestations ou des phonogrammes qui font l’objet de droits voisins; et la disposition de l’article 44, alinéa 2), est applicable mutatis mutandis à l’exploitation des prestations, des phonogrammes ou des diffusions par fil qui font l’objet de droits voisins. Dans ce cas, à l’article 44, alinéa 1), les mots “à l’article 23, alinéa 1)“ sont remplacés par “à l’article 92, alinéa 1), à l’article 99, alinéa 1), ou à l’article 100ter“, et à l’article 44, alinéa 2), les mots “à l’article 23, alinéa 1)“ sont remplacés par “à l’article 92, alinéa 1), ou à l’article 100ter“.

2) Lorsque des prestations, des phonogrammes, des sons ou des images déjà radiodiffusés ou diffusés par fil (ci-après dénommés “prestations, etc.”) sont reproduits conformément aux dispositions de l’article 32, de l’article 37, alinéa 2), ou de l’article 42 qui sont applicables mutatis mutandis à l’alinéa précédent, la source doit être clairement indiquée, de la manière et dans la mesure jugées appropriées compte tenu de la nature de la reproduction, à condition que la pratique courante l’exige.

3) Lorsqu’il est licite de radiodiffuser ou de diffuser par fil des œuvres en vertu de la disposition de l’article 39, alinéa 1), ou de l’article 40, alinéa 1) ou 2), il est également licite de diffuser par fil les

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émissions ou diffusions par fil de ces œuvres et de les communiquer au public au moyen d’un appareil spécialement conçu pour en agrandir les images.

4) Sont assimilées à la réalisation d’enregistrements sonores ou visuels ou à une reproduction au sens de l’article 91, alinéa 1), de l’article 96, de l’article 98 ou de l’article 100bis

i) la distribution de reproductions de prestations, etc., faites conformément aux dispositions de l’article 30, alinéa 1), de l’article 31, point i), de l’article 35, de l’article 37, alinéa 2), de l’article 41, de l’article 42 ou de l’article 44, alinéa 1) ou 2), qui sont applicables mutatis mutandis à l’alinéa 1) du présent article, et la mise à disposition du public des prestations, des sons de phonogrammes, ou des sons ou images d’émissions ou de diffusions par fil en utilisant ces reproductions à d’autres fins que celles qui sont mentionnées dans ces dispositions;

ii) la conservation, par les organismes de radiodiffusion ou de diffusion par fil, d’enregistrements sonores ou visuels en violation de l’article 44, alinéa 3), qui est applicable mutatis mutandis à l’alinéa 1) du présent article.

Transmission, exercice, etc., des droits voisins

Art. 103. La disposition de l’article 61, alinéa 1), est applicable mutatis mutandis à la transmission des droits voisins, celle de l’article 62, alinéa 1), à l’expiration de ces droits, et celle de l’article 63, à l’autorisation d’exploiter des prestations, des phonogrammes, des émissions ou des diffusions par fil; la disposition de l’article 65 est applicable mutatis mutandis à la copropriété de ces droits et la disposition de l’article 66 à leur mise en gage.

Enregistrement des droits voisins

Art. 104. Les dispositions des articles 77 et 78 [à l’exception de l’alinéa 2)] sont applicables mutatis mutandis à l’enregistrement des droits voisins. Dans ce cas, aux alinéas 1) et 3) de ce dernier article, l’expression “le registre du droit d’auteur” est remplacée par “le registre des droits voisins”.

CHAPITRE V COMPENSATION POUR

ENREGISTREMENT PRIVÉ

Exercice du droit de réclamer une compensation pour enregistrement privé

Art. 104bis.1) Lorsqu’une association a été créée aux fins d’exercer le droit de réclamer la compensation prévue à

l’article 30, alinéa 2) [y compris dans les cas où l’application mutatis mutandis de cet alinéa est prévue par la disposition de l’article 102, alinéa 1]; il en est de même dans la suite du présent chapitre) [ci-après dénommée dans le présent chapitre “compensation pour enregistrement privé”] au nom des titulaires de ce droit (ci-après dénommés dans le présent chapitre “titulaires du droit”) et qu’elle est désignée, avec son consentement, par le commissaire du Bureau des affaires culturelles comme l’unique association du pays pour chacune des deux catégories suivantes de compensation pour enregistrement privé (ci-après dénommée dans le présent chapitre “association désignée”), le droit de réclamer une compensation pour enregistrement privé est exercé exclusivement par l’intermédiaire de cette association désignée :

i) compensation pour enregistrement sonore effectué pour l’usage privé (à l’exclusion des enregistrements sonores destinés à accompagner un enregistrement visuel; ci-après dénommé dans le présent chapitre “enregistrement sonore privé”);

ii) compensation pour enregistrement visuel effectué pour l’usage privé (y compris les enregistrements visuels destinés à accompagner un enregistrement sonore; ci-après dénommé dans le présent chapitre “enregistrement visuel privé”).

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2) L’association désignée a le pouvoir de traiter, pour le compte des titulaires du droit et en son propre nom, des questions juridiques et autres relatives au droit de réclamer une compensation pour enregistrement privé.

Conditions de désignation

Art. 104ter. Le commissaire du Bureau des affaires culturelles ne peut désigner qu’une association remplissant les conditions suivantes :

i) il s’agit d’une personne morale créée en vertu de l’article 34 (création des personnes morales à but non lucratif) de la loi civile;

ii) elle est constituée, dans le cas de compensation pour enregistrement sonore privé, des associations visées aux lettres a), c) et d) ci-dessous et, dans le cas de compensation pour enregistrement visuel privé, des associations visées aux lettres b), c) et d) ci-dessous, respectivement :

a) une association (y compris une fédération d’associations) composée des personnes qui sont titulaires du droit de reproduction sur les œuvres faisant l’objet d’un enregistrement sonore privé, et qui est réputée représenter les intérêts de ces titulaires dans ce pays;

b) une association (y compris une fédération d’associations) composée des personnes qui sont titulaires du droit de reproduction sur les œuvres faisant l’objet d’un enregistrement visuel privé, et qui est réputée représenter les intérêts des ces titulaires dans ce pays;

c) une association (y compris une fédération d’associations) composée d’un nombre important d’artistes interprètes ou exécutants exerçant leur activité dans ce pays;

d) une association (y compris une fédération d’associations) composée d’un nombre important de producteurs de phonogrammes exerçant leur activité dans ce pays;

iii) chacune des associations visées aux lettres a), b), c) et d) du point ii) doit satisfaire aux conditions ci-après :

a) elle ne doit pas avoir été créée dans un but lucratif; b) ses membres doivent jouir de la liberté d’adhésion et de démission; c) ses membres doivent tous jouir du même droit de voter et d’être élus;

iv) elle doit disposer de moyens suffisants pour s’acquitter de manière appropriée des tâches liées à l’exercice du droit de réclamer une compensation pour enregistrement privé (y compris les tâches liées aux activités visées à l’article 104octies, alinéa 1); ci-après dénommées dans le présent chapitre “tâches afférentes à la compensation”) pour le compte des titulaires du droit.

Dispositions spéciales concernant le paiement de la compensation pour enregistrement privé

Art. 104quater.1) Tout acheteur d’un des appareils d’enregistrement ou d’un des supports d’enregistrement spécifiés

par décret en conseil des ministres conformément à la disposition de l’article 30, alinéa 2) [ci-après dénommés, respectivement, “appareil d’enregistrement spécifié” et “support d’enregistrement spécifié”] (pour autant qu’il s’agisse du premier acheteur de cet appareil ou de ce support d’enregistrement) verse, au moment de l’achat et sur demande de l’association désignée, une compensation forfaitaire pour l’enregistrement privé, dont le montant est fixé, pour ces appareils et pour ces supports d’enregistrement respectivement, conformément aux dispositions de l’article 104sexies, alinéa 1).

2) Toute personne qui a payé une telle compensation peut en demander le remboursement à l’association désignée, en certifiant qu’elle utilise cet appareil ou ce support d’enregistrement spécifié exclusivement à des fins autres que l’enregistrement privé.

3) Nonobstant les dispositions de l’article 30, alinéa 2), une personne qui réalise un enregistrement privé sur un support d’enregistrement spécifié, au titre duquel une compensation a été payée, au moyen d’un

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appareil d’enregistrement spécifié, au titre duquel une compensation a été payée, n’est pas tenue de payer une compensation pour l’enregistrement privé, à condition que la compensation payée au titre de cet appareil ou de ce support d’enregistrement spécifié n’ait pas été remboursée conformément aux dispositions de l’alinéa précédent.

Coopération des fabricants et des importateurs

Art. 104quinquies. Lorsque l’association désignée réclame une compensation pour enregistrement privé conformément aux dispositions de l’alinéa 1) de l’article précédent, le fabricant ou l’importateur des appareils ou supports d’enregistrement spécifiés doit coopérer avec l’association désignée pour réclamer et percevoir cette compensation.

Montant de la compensation pour enregistrement privé

Art. 104sexies.1) Avant d’exercer le droit de réclamer une compensation pour enregistrement privé conformément

aux dispositions de l’article 104bis, alinéa 1), l’association désignée fixe le montant de cette compensation et le fait approuver par le commissaire du Bureau des affaires culturelles. Elle agit de même lorsqu’elle a l’intention de modifier ce montant.

2) Lorsque l’approbation visée à l’alinéa précédent a été donnée, le montant de la compensation pour enregistrement privé est, nonobstant la disposition de l’article 30, alinéa 2), le montant qui a été approuvé.

3) Avant de demander cette approbation, l’association désignée consulte les associations composées de fabricants et d’importateurs d’appareils ou de supports d’enregistrement spécifiés qui sont réputées représenter le point de vue de ces derniers.

4) Le commissaire du Bureau des affaires culturelles n’approuve le montant de la compensation dont l’approbation est demandée que s’il le juge approprié compte tenu de l’esprit des dispositions de l’article 30, alinéa 1) [y compris dans les cas où l’application mutatis mutandis de cet alinéa est prévue par la disposition de l’article 102, alinéa 1)], et de l’article 104quater, alinéa 1), du taux ordinaire des redevances pour l’enregistrement sonore ou visuel et d’autres circonstances.

5) Le commissaire du Bureau des affaires culturelles consulte le Conseil du droit d’auteur avant d’approuver le montant de la compensation.

Règlement régissant l’exécution des tâches afférentes à la compensation

Art. 104septies.1) Lorsqu’elle commence à exécuter les tâches afférentes à la compensation, l’association désignée

établit un règlement régissant l’exécution de ces tâches et le communique au commissaire du Bureau des affaires culturelles. Elle agit de même lorsqu’elle a l’intention de modifier ce règlement.

2) Le règlement visé à l’alinéa précédent régit notamment les questions relatives à la répartition du montant de la compensation pour enregistrement privé [sous réserve que cette compensation ait été versée conformément aux dispositions de l’article 104quater, alinéa 1)], et l’association désignée tient compte de l’esprit des dispositions de l’article 30, alinéa 2), pour établir les dispositions pertinentes du règlement.

Affectation à des activités de nature à contribuer à la protection des droits

patrimoniaux des auteurs, etc.

Art. 104octies.1) L’association désignée affecte un montant correspondant au pourcentage fixé par décret en conseil

des ministres, qui ne peut être supérieur à 20 % de la compensation reçue [sous réserve que cette compensation ait été versée conformément aux dispositions de l’article 104quater, alinéa 1)], à des activités

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propres à contribuer à la protection des droits patrimoniaux des auteurs et des droits voisins, ainsi qu’à la promotion de la création et de la diffusion d’œuvres.

2) Avant de rédiger le décret en conseil des ministres visé à l’alinéa précédent ou de le modifier, le commissaire du Bureau des affaires culturelles consulte le Conseil du droit d’auteur.

3) Le commissaire du Bureau des affaires culturelles peut ordonner à l’association désignée les mesures nécessaires à la supervision des tâches afférentes aux activités mentionnées à l’alinéa 1) lorsqu’il le juge nécessaire pour la bonne exécution de ces tâches.

Demande de rapport, etc.

Art. 104novies. Le commissaire du Bureau des affaires culturelles peut demander à l’association désignée de faire un rapport sur ses tâches afférentes à la compensation ou de présenter des livres de comptes, documents et autres éléments d’information, et il peut faire les recommandations nécessaires pour améliorer les méthodes d’exécution des tâches afférentes à la compensation lorsqu’il le juge nécessaire pour la bonne exécution de ces tâches.

Inapplicabilité de la “loi sur les opérations d’agence en matière de droits d’auteur”

Art. 104decies. Les dispositions de la loi sur les opérations d’agence en matière de droits d’auteur (loi no 67 de 1939) ne s’appliquent pas aux tâches afférentes à la compensation exécutées par l’association désignée.

Modalités à fixer par décret en conseil des ministres

Art. 104undecies. Toutes les dispositions nécessaires relatives à l’association désignée et aux tâches afférentes à la compensation qui ne figurent pas dans le présent chapitre seront prises par décret en conseil des ministres.

CHAPITRE VI RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS

Médiateurs pour le règlement des différends concernant les droits

patrimoniaux des auteurs

Art. 105.— 1) Afin de pouvoir régler, par médiation, les différends concernant les droits prévus par la présente

loi, le Bureau des affaires culturelles dispose de médiateurs pour le règlement des différends concernant les droits patrimoniaux des auteurs (ci-après dénommés dans le présent chapitre “médiateurs”).

2) Chaque fois qu’un litige risque de surgir, le commissaire du Bureau des affaires culturelles désigne des médiateurs, au nombre de trois au plus, parmi les personnes ayant une bonne connaissance et l’expérience des questions relatives aux droits patrimoniaux des auteurs ou aux droits voisins.

Demande de médiation

Art. 106. Lorsqu’un différend risque de surgir au sujet des droits prévus par la présente loi, les parties intéressées peuvent adresser une demande de médiation au commissaire du Bureau des affaires culturelles.

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Taxe de demande

Art. 107. Les requérants doivent acquitter une taxe de demande dont le montant est fixé par décret en conseil des ministres, compte tenu du montant réel des frais.

Soumission d’un différend à la médiation

Art. 108.— 1) Lorsqu’une demande lui a été présentée, en vertu des dispositions de l’article 106, par les deux

parties intéressées ou par l’une des parties avec le consentement de l’autre, le commissaire du Bureau des affaires culturelles soumet la question aux médiateurs.

2) Le commissaire du Bureau des affaires culturelles peut refuser de soumettre une question aux médiateurs s’il estime qu’elle ne se prête pas à la médiation ou que les parties intéressées ont demandé la médiation à des fins inappropriées.

Médiation

Art. 109.— 1) Les médiateurs interviennent entre les parties intéressées afin de régler le différend compte tenu

des circonstances et à la lumière des points en litige. 2) Les médiateurs peuvent mettre fin à la médiation lorsqu’ils estiment que le règlement du différend

n’est plus probable.

Rapport, etc.

Art. 110.— 1) A l’issue de la médiation, les médiateurs présentent un rapport au commissaire du Bureau des

affaires culturelles. 2) Lorsqu’ils mettent fin à la médiation, ils en informent les parties intéressées en indiquant les motifs

de cette décision, qui font également l’objet d’un rapport au commissaire du Bureau des affaires culturelles.

Modalités à fixer par décret en conseil des ministres

Art. 111. En ce qui concerne les procédures de médiation et les médiateurs, toutes les dispositions nécessaires qui ne figurent pas dans le présent chapitre seront prises par décret en conseil des ministres.

CHAPITRE VII VIOLATION DES DROITS

Droit d’exiger la cessation des actes de violation

Art. 112.— 1) Les auteurs ainsi que les titulaires du droit moral, des droits patrimoniaux, du droit d’édition ou des

droits voisins peuvent, lorsque ces droits sont violés ou menacés de violation, exiger qu’il soit mis fin aux actes incriminés ou que des mesures préventives soient prises à cet égard.

2) En faisant ainsi valoir leurs droits, les auteurs, les titulaires des droits patrimoniaux, les titulaires du droit d’édition ou les titulaires des droits voisins peuvent exiger que soient prises les mesures nécessaires pour faire cesser ou prévenir la violation, telles que l’abandon des objets dont la fabrication constitue une

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contrefaçon, des objets fabriqués en violation des droits ou du matériel et des outils utilisés exclusivement pour une telle violation.

Actes considérés comme constituant une violation

Art. 113.— 1) Les actes suivants sont considérés comme constituant une violation du droit moral, des droits

patrimoniaux, du droit d’édition ou des droits voisins : i) l’importation dans ce pays, en vue de leur distribution, d’objets fabriqués par un acte qui

constituerait une violation du droit moral, des droits patrimoniaux, du droit d’édition ou des droits voisins si ces objets étaient fabriqués dans ce pays au moment de cette importation;

ii) la distribution ou la possession à cette fin d’objets fabriqués en violation du droit moral, des droits patrimoniaux, du droit d’édition ou des droits voisins (y compris les objets importés visés au point précédent) par une personne consciente de cette violation.

2) L’utilisation dans un ordinateur, à des fins commerciales, de copies établies par un acte constituant une violation des droits patrimoniaux sur un programme d’ordinateur [y compris celle de copies faites par leur propriétaire conformément à la disposition de l’article 47bis, alinéa 1), ainsi que de copies importées d’un programme d’ordinateur, visées au point i) de l’alinéa précédent, et de copies faites par le propriétaire de telles copies importées conformément à la disposition de l’article 47bis, alinéa 1)] est considérée comme constituant une violation de ces droits si la personne qui utilise ces copies est consciente du fait qu’il s’agit d’une violation au moment où elle acquiert le droit de les utiliser.

3) L’exploitation d’une œuvre qui serait préjudiciable à l’honneur ou à la réputation de l’auteur est considérée comme une violation du droit moral de ce dernier.

Présomption du montant des dommages-intérêts

Art. 114.— 1) Lorsque le titulaire des droits patrimoniaux, du droit d’édition ou de droits voisins réclame des

dommages-intérêts à la personne qui, délibérément ou par négligence, a porté atteinte à l’un de ces droits, le bénéfice que la personne qui a commis cette atteinte a éventuellement pu retirer de son acte est présumé être le montant des dommages subis par ledit titulaire.

2) Les titulaires des droits patrimoniaux et de droits voisins peuvent réclamer des dommages-intérêts à toute personne qui, délibérément ou par négligence, a porté atteinte à leurs droits patrimoniaux ou à leurs droits voisins, le montant des dommages subis correspondant au montant qu’ils auraient normalement reçu par suite de l’exercice de ces droits.

3) La disposition de l’alinéa précédent est sans préjudice de toute demande de dommages-intérêts dépassant le montant qui y est mentionné. Dans ce cas, le tribunal peut tenir compte de l’absence de toute mauvaise foi ou de négligence grave de la part de la personne qui a commis l’atteinte pour fixer le montant des dommages-intérêts.

Mesures destinées à rétablir l’honneur, etc.

Art. 115. L’auteur peut exiger, en lieu et place des dommages-intérêts ou en plus de ceux-ci, que la personne qui, délibérément ou par négligence, a porté atteinte à son droit moral prenne les mesures nécessaires pour qu’il soit dûment mentionné comme étant l’auteur, pour corriger les déformations, mutilations ou modifications, ou pour rétablir son honneur ou sa réputation.

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Mesures destinées à protéger les intérêts moraux après la mort de l’auteur

Art. 116.— 1) Après la mort de l’auteur, les membres de sa proche famille (l’expression “proche famille”

s’entend du conjoint survivant, des enfants, parents, petits-enfants, grands-parents, frères ou sœurs de l’auteur décédé; la même définition s’applique ci-après dans le présent article) peuvent exiger l’application des mesures visées à l’article 112 à l’égard d’une personne qui enfreint ou qui pourrait enfreindre la disposition de l’article 60 en ce qui concerne l’auteur en cause, ou celle des mesures prévues à l’article précédent à l’égard d’une personne qui, délibérément ou par négligence, a porté atteinte au droit moral ou enfreint la disposition de l’article 60.

2) Sauf disposition testamentaire contraire de l’auteur, les membres de la proche famille mentionnés à l’alinéa précédent peuvent faire valoir leurs droits dans l’ordre dans lequel ils sont énumérés audit alinéa.

3) L’auteur peut désigner par testament une personne habilitée à agir au nom de sa proche famille. Dans ce cas, la personne désignée ne peut plus faire valoir les droits en cause après l’expiration d’une période de 50 ans à compter de l’année qui suit la date du décès de l’auteur ou, s’il y a toujours des survivants de la proche famille au moment de cette expiration, après le décès de tous les membres de la proche famille.

Contrefaçon d’une œuvre de collaboration, etc.

Art. 117.— 1) Chacun des coauteurs d’une œuvre de collaboration, ou chacun des cotitulaires des droits

patrimoniaux sur une telle œuvre, est habilité, sans le consentement des autres coauteurs ou cotitulaires, à présenter la demande visée à l’article 112, à réclamer des dommages-intérêts correspondant à sa part ou à exiger la restitution de l’enrichissement sans cause correspondant à sa part.

2) La disposition de l’alinéa précédent est applicable mutatis mutandis à une violation des droits patrimoniaux ou de droits voisins détenus en copropriété.

Sauvegarde des droits sur les œuvres anonymes ou pseudonymes

Art. 118.— 1) L’éditeur d’une œuvre anonyme ou pseudonyme est habilité à se prévaloir, en son propre nom et en

faveur de l’auteur ou du titulaire des droits patrimoniaux sur l’œuvre, des dispositions de l’article 112, de l’article 115 et de l’article 116, alinéa 1), ou à exiger une indemnité ou la restitution de l’enrichissement sans cause, à condition que le pseudonyme soit généralement connu comme étant celui de l’auteur et que le vrai nom de l’auteur ne soit pas enregistré en vertu de la disposition de l’article 75, alinéa 1).

2) Toute personne dont le vrai nom ou le pseudonyme généralement connu est indiqué de la façon habituelle comme nom de l’éditeur sur les exemplaires d’une œuvre anonyme ou pseudonyme est présumée être l’éditeur de cette œuvre.

CHAPITRE VIII DISPOSITIONS PÉNALES

Art. 119. Est passible d’une peine d’emprisonnement d’une durée n’excédant pas trois ans ou d’une amende ne dépassant pas un million de yen

i) quiconque porte atteinte au droit moral, aux droits patrimoniaux, au droit d’édition ou aux droits voisins (ces dispositions n’étant cependant pas applicables à quiconque reproduit soi- même des œuvres ou des représentations ou exécutions [prestations], etc., aux fins d’un usage

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privé mentionné à l’article 30, alinéa 1), y compris le cas où l’application mutatis mutandis de cet alinéa est prévue à l’alinéa 1) de l’article 102);

ii) quiconque incite, dans un but lucratif, des tiers à utiliser des appareils de reproduction automatiques mentionnés à l’article 30, alinéa 1), pour reproduire des œuvres ou des représentations ou exécutions (prestations), etc., dans des conditions de nature à porter atteinte aux droits patrimoniaux, au droit d’édition ou aux droits voisins.

Art. 120. Quiconque enfreint la disposition de l’article 60 est passible d’une amende ne dépassant pas un million de yen.

Art. 121. Quiconque distribue des exemplaires d’œuvres sur lesquels le vrai nom ou le pseudonyme généralement connu d’une personne qui n’est pas l’auteur est indiqué comme étant celui de l’auteur (y compris des exemplaires d’œuvres dérivées sur lesquels le vrai nom ou le pseudonyme généralement connu d’une personne qui n’est pas l’auteur de l’œuvre originale est indiqué comme étant le nom de l’auteur de l’œuvre originale) est passible d’une peine d’emprisonnement d’une durée n’excédant pas un an ou d’une amende ne dépassant pas 300 000 yen.

Art. 121bis. Quiconque fabrique, distribue, ou a en sa possession en vue de leur distribution, des exemplaires de phonogrammes du commerce reproduits à partir de l’un quelconque des phonogrammes du commerce suivants (y compris à partir de copies de ces phonogrammes et de phonogrammes réalisés à l’aide d’une ou plusieurs copies intermédiaires) est passible d’une peine d’emprisonnement n’excédant pas un an ou d’une amende ne dépassant pas 300 000 yen, à condition que cette fabrication, distribution ou possession des exemplaires ait lieu dans un délai de 50 ans à compter de l’année qui suit la date de la première fixation de sons sur la matrice de phonogramme :

i) phonogrammes du commerce ayant été faits par des fabricants de phonogrammes du commerce dans ce pays à partir de matrices de phonogrammes (sauf s’il s’agit des phonogrammes visés sous l’un des quatre points de l’article 8) offertes par les producteurs de phonogrammes;

ii) phonogrammes du commerce ayant été faits par des fabricants de phonogrammes du commerce hors du domaine d’application territoriale de la présente loi à partir de matrices de phonogrammes (sauf s’il s’agit des phonogrammes visés sous l’un des quatre points de l’article 8) offertes par des producteurs de phonogrammes qui sont ressortissants d’un État partie à la Convention sur la protection des artistes interprètes ou exécutants, etc., membre de l’Organisation mondiale du commerce ou partie à la Convention phonogrammes (y compris les personnes morales constituées selon le droit d’un tel État ou ayant leur siège principal dans un tel État).

Art. 122. Quiconque enfreint les dispositions de l’article 48 ou de l’article 102, alinéa 2), est passible d’une amende ne dépassant pas 100 000 yen.

Art. 123.— 1) Dans le cas des infractions visées à l’article 119 et à l’article 121bis, les poursuites ne sont

engagées que sur plainte de la partie lésée. 2) L’éditeur d’une œuvre anonyme ou pseudonyme peut déposer une plainte en ce qui concerne une

telle œuvre publiée par lui, sauf dans le cas où la clause conditionnelle de l’article 118, alinéa 1), est applicable et où la plainte est contraire à la volonté expresse de l’auteur.

Art. 124.— 1) Lorsqu’un représentant d’une personne morale (y compris un administrateur d’une association ou

d’une fondation ne jouissant pas de la personnalité juridique) ou un mandataire, un employé ou toute autre personne travaillant pour le compte d’une personne morale ou d’une personne physique enfreint les dispositions des articles 119 à 122 dans le cadre de l’activité de cette personne morale ou de cette personne physique, l’amende prévue par chacun de ces articles sera imposée à cette personne morale ou à cette personne physique en plus de la sanction infligée au délinquant.

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2) Au cas où la disposition de l’alinéa précédent est applicable à une association ou fondation ne jouissant pas de la personnalité juridique, son représentant ou administrateur représente ladite association ou fondation dans toute procédure judiciaire et les dispositions du Code de procédure pénale prévues pour le cas où une personne morale est l’accusé ou le prévenu sont applicables mutatis mutandis.

3) Dans le cas prévu à l’alinéa 1), toute plainte déposée contre un délinquant, ou le retrait de ladite plainte, produit également effet à l’égard de la personne morale ou de la personne physique intéressée, et toute plainte déposée contre une personne morale ou une personne physique, ou le retrait de ladite plainte, produit également effet à l’égard du délinquant intéressé.

Dispositions supplémentaires2

1 Non reproduites ici (N.d.l.r.). 2 Non reproduites ici (N.d.l.r.).


Législation Est remplacé(e) par (11 texte(s)) Est remplacé(e) par (11 texte(s))
Traités Se rapporte à (4 documents) Se rapporte à (4 documents) Référence du document de l'OMC
IP/N/1/JPN/C/1
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